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INFOS EXPRESS

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Informations TRI DES DECHETS..

 


 

Des actions qui peuvent sauver une vie...

Si vous vous trouvez en présence d'une personne qui présente des signes d'AVC

ayez le réflexe de lui demander :

1  - de SOURIRE

2 - de LEVER les 2 BRAS

3 - de PRONONCER une phrase simple par exemple : "la température est fraîche ce soir"

Si la personne a des difficultés à effectuer l'une des tâches demandées

la CONDUIRE IMMEDIATEMENT AUX URGENCES

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Sources : articles parus dans divers journaux ou liens vers d'autres sites

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Découverte et infos de Nice et ses quartiers

Découverte et infos des Alpes-Maritimes

Les Estivales 2025

Rentrée scolaire : de quels moyens dispose le collège ou le lycée de votre enfant ?

L'essentiel de la rentrée scolaire 2024 : allocation, organisation des enseignements, sport, santé

Les paiements en ligne par carte bancaire sur le point de disparaître ?

Chirurgie : les fourmis savent pratiquer des amputations

Maltraitance animale: on peut désormais appeler le 3677 pour faire des signalements

Attention à cette nouvelle arnaque qui cible les abonnés de Prime Video

Comment protéger les abeilles ?

Stop moustiques

Hépar, Perrier, Vittel, Contrex... La qualité sanitaire des eaux du groupe Nestlé "pas garantie" selon une expertise remise au gouvernement

Pâques est la fête du chocolat par excellence, et si en plus d’être délicieux, le chocolat était bon pour notre cerveau ?

Chypre, Italie, Grèce: des punaises d'eau géantes "mordeuses d'orteils" signalées en Méditerranée

Des paquets de cookies de plusieurs marques font l'objet d'un rappel national pour présence possible de fragments métalliques et de verre, indique le site Rappel Conso
 

Fondateur de l'AS Monaco, chercheur d'or... Sept choses que vous ignorez sur Marcel Pagnol

 Quel est le meilleur café pour la santé ?

Violation de données de deux opérateurs de tiers payant : la CNIL ouvre une enquête et rappelle aux assurés les précautions à prendre

Colère des agriculteurs : vous voulez acheter français ?

FR-Alert est le nouveau dispositif d'alerte et d'information des populations

Arnaque - Méfiez-vous des QR codes

Harcèlement scolaire : à quoi va servir la plateforme pour aider les parents lancée en janvier 2024

Humex, Dolirhume, Spasfon… pourquoi ces médicaments inefficaces ou dangereux sont toujours en vente ?

Cartes, données en ligne, application mobile, tests... comment savoir si l'eau de son robinet est potable ou non ?

Un automobiliste arrêté au volant de sa voiture avec un taureau de 1000 kilos installé sur le siège passager

Harcèlement scolaire : ce que prévoit l'audit lancé par Gabriel Attal dans les académies en cinq points

Tedopi : quel est ce nouveau vaccin contre le cancer du poumon qui pourrait sauver la vie de milliers de personnes ?

Vous êtes propriétaire d'un iPhone ? voici pourquoi il est urgent de mettre à jour votre téléphone Apple

"Vous vous ferez prendre" : les radars à intelligence artificielle, le nouveau cauchemar des conducteurs

Le Prix du berceau : "usines" à bébés, repas rationnés... le système des crèches privées dénoncé dans un livre choc

Consommation d'électricité : prix en hausse, coupures... à quoi s'attendre cet hiver ? Les projections d'Enedis

Retraites, électricité, taxe foncière, carburants... les bonnes et les mauvaises nouvelles de cette rentrée 2023

Les abeilles aussi souffrent de la canicule et de la sécheresse l'été

Guêpes, moustiques, méduses et serpents : ces idées reçues et réflexes à avoir...

Fourmis : espèces, organisation, agressivité... 10 questions pour tout savoir de cet insecte fascinant

Pourquoi la glace de l'Antarctique n'a jamais autant fondu et ne parvient pas à se reconstituer ?

JO de Paris 2024 : chantiers, budget, sécurité... à un an des Jeux, la France est-elle prête ?

Le baliste, ce poisson parfois mordeur venu des mers chaudes, bien présent en Méditerranée

Requins près des plages : un biologiste dénonce la "psychose bleue" et la désinformation

Assurance auto : pourquoi la vignette verte apposée sur vos pare-brise va-t-elle disparaître le 1er avril 2024 ?

Peuchère, Macarel, fada ou cacou... Connaissez-vous la véritable origine de ces expressions du Sud ?

Festaïres, rouméguer, avoir la cagne... êtes-vous incollable sur les mots et expressions du sud ?

Trois nouveaux ponts reconstruits après la tempête Alex inaugurés dans la Roya

"Des décharges sous-marines à 2 000 m de profondeur" : la Méditerranée reste la mer la plus touchée par la pollution

"Le plus grand état des lieux jamais réalisé dans le monde" : la biodiversité de la Méditerranée va être cartographiée

Moustiques : ont-ils une utilité dans la biodiversité ou sont-ils uniquement destinés à nous piquer ?

Missions, matière noire... que va chercher le télescope européen Euclid, parti explorer le côté sombre de l'Univers

"Épidémies et mortalités massives" en mer Méditerranée : les conséquences effrayantes du réchauffement de l'eau

Moustique tigre : ces deux nouvelles maladies qu'il pourrait transmettre après le chikungunya ou la dengue

Du Propara de Pierre Rabischong au Neuralink Elon Musk, le rêve de faire remarcher les paraplégiques

Implants, électrodes... redonner l'usage de la main aux tétraplégiques, l'aventure démarre dans le bloc du Dr Teissier à Montpellier

Première mondiale : un homme paraplégique remarche grâce à la force de sa pensée et une incroyable technologie

Séismes en France : découvrez si vous vivez dans une zone à risque de tremblements de terre

Qu'est-ce que l'hydrogène blanc, le "nouveau pétrole", découvert en grande quantité en France ?

Révolution dans le cancer du poumon, vaccination, anticorps conjugués... les thérapies de l'espoir à Chicago

Déclin des papillons en Europe : pourquoi il est important de protéger ces insectes pollinisateurs

Démarchage abusif, arnaques, facture excessive... à quoi va servir Signal Conso, l'application lancée ce lundi

Cambriolages: votre quartier se trouve-t-il dans une zone les plus ciblées des Alpes-Maritimes ?

Un retraité rebouche un nid-de-poule sur la route et écope d'une grosse amende de près de 900 euros

Moineaux, mésanges... pourquoi la population d'oiseaux s'est effondrée en Europe depuis quarante ans

Moustiques : piqûres, dangers, protection... les réponses aux questions que vous vous posez avant l'été

Et si l'on pouvait soigner la maladie d’Alzheimer ? Ces études qui offrent l’espoir d’un traitement

Notre-Dame de Paris : "Nous la reconstruisons pour 850 ans au moins", dit le directeur de l'établissement publique

Test du feu jaune pour les piétons : tout ce qu'il faut savoir sur ce nouveau dispositif censé les sécuriser davantage

Attention à votre chien : les épillets sont là et c'est bien plus tôt que d'habitude

Arnaque aux prix : ces produits "en gros" vendus plus cher que les formats classiques dans les supermarchés

Réchauffement climatique : la fonte des glaciers s'accélère encore et bat des records

Qu'est que cette nouvelle escroquerie téléphonique ?

Un cachalot géant de 18 mètres s'échoue sur une plage à Bali, les images impressionnantes

Mission spatiale européenne Juice : la vie a-t-elle pu prospérer dans les océans glacés des lunes de Jupiter

Qu'est-ce que le métabolite du chlorothalonil, un cancérogène présent dans l'eau potable en France selon l'Anses ?

Pourquoi les fraises peuvent améliorer votre santé cardiovasculaire

Les moustiques ne nous piquent pas au hasard : voici leurs critères de sélection selon une nouvelle étude

Le cordyceps, champignon de la série The Last of Us, existe : peut-il vraiment créer des zombies et détruire l'humanité ?

Nice, Cannes et Antibes veulent recycler les eaux usées pour faire face à la sécheresse

Voies de circulation en moins, stationnements supprimés: l'impact des travaux d'extension de la promenade du Paillon dans le centre-ville de Nice

Christian Estrosi lance les travaux sur les gravats du TNN, première étape de l'extension de la promenade du Paillon de Nice

On vous explique pourquoi les chenilles processionnaires sont une calamité pour les humains et les animaux

Pourquoi le réseau social TikTok est vu comme une menace par les gouvernements occidentaux ?

L’entreprise qui conduira l’immense chantier de la nouvelle station d’épuration de Nice a été choisie

"Ils n’ont pas reculé et m’ont même défié", un homme chargé par une meute de loups dans la vallée du Var

Oui, vous perdez beaucoup de temps dans les bouchons à Nice et en voici la preuve

Voici pourquoi il ne vaut mieux pas boire de l'eau debout...

Les 163 communes des Alpes-Maritimes passées au crible, la vôtre est-elle dans le rouge financièrement ?

C'est désormais officiel : les orthoptistes peuvent dès à présent prescrire des lunettes... et ça change tout

Affaire Iconic: les dessous d’un énorme chantier de Nice au coeur de la tourmente

Affaire Iconic: Philippe Journo, patron de la Compagnie de Phalsbourg, l’homme qui valait plus d’un milliard

Affaire Iconic: qui est Paolo Celi, promoteur patron de la société Fondimmo ?

Soupçons autour de grands projets immobiliers à Nice: ce que l'on sait au lendemain des perquisitions en mairie et à la Métropole

Vortex polaire : son décrochage pourrait menacer la France d'une vague de froid glacial en février

Scandale dans les Ehpad : "La réaction politique n’est pas au niveau", estime Victor Castanet, un an après ses révélations

Le noyau interne de la Terre se serait mis à tourner à l'envers : faut-il s'inquiéter du phénomène ?

Véhicules électriques : on vous explique comment installer une borne de recharge à la maison

Vous êtes victime d'un cambriolage ? Voici la marche à suivre et les bons réflexes à adopter pour retrouver les voleurs

"Un challenge considérable" : comment le transport maritime veut rendre ses 50 000 navires marchands moins polluant

Tempête Gérard, Fien ou Béatrice... comment sont choisis les noms des phénomènes météo ?

Finances, projets "décalés", impôts, grands chantiers... L'interview vérité de Christian Estrosi

Carte Vitale numérique : appli, calendrier, obligation... on vous explique la e-carte bientôt disponible en cinq points

Les plats de fête de Jean Brunelin, défenseur de la cuisine sétoise

À partir de 2023, le démarchage téléphonique sera plus simple à détecter, on vous explique comment faire

Noël : bûcher du diable, chat maléfique et cornichons... dix traditions insolites à travers le monde

Olive, grenade, nopal, artemisia, origan... ces fruits et ces plantes qui nous font du bien

Étude sur les toilettes : voilà pourquoi vous n'oublierez plus jamais de baisser le couvercle de la cuvette

Bonus réparation : 15 euros pour un aspirateur, 45 € pour un ordinateur... tout savoir sur cette aide lancée ce jeudi

Un jeu pour la sensibilisation au milieu marin, bientôt sur plateau

Températures glaciales : "Il est où le réchauffement climatique", ce faux raisonnement des climatosceptiques

Décryptage : le vin de garde ou le mystère d’une alchimie, de la vigne au jour de l'ouverture de la bouteille

Sergio Calderon, sommelier chez Bras : "Le vin ce ne sont pas des mathématiques, il faut une part de hasard"

Le SMS fête ses 30 ans ce samedi : comment le il a révolutionné notre manière de communiquer et résisté aux applications

Espace : Swot, un satellite franco-américain clé pour la gestion des ressources en eau de la planète

"Bombes caloriques", apport nutritif insuffisant... des fast-foods encore plus mauvais pour la santé qu'avant

Pour Amandine Marshall, "on est tellement admiratifs de l'Egypte antique qu'on refuse d'en voir les côtés sombres"

Violences conjugales, à qui peuvent s'adresser les victimes ?

Selon une étude canadienne publiée dans The Lancet, être vacciné contre la grippe réduirait le risque d’avoir un accident vasculaire cérébral

Pourquoi les poêles et casseroles en Teflon sont dangereuses pour la santé

"Bonus réparation" : une aide jusqu'à 45€ pour réparer son électroménager mise en place le 15 décembre

Toutes les courges ne sont pas comestibles : ces variétés toxiques à bannir de vos assiettes

"Tous les arbres ne sont pas bons pour la qualité de l'air": un chercheur azuréen alerte sur les stratégies de plantation en ville

"Des abeilles pour demain" : le documentaire à voir pour comprendre pourquoi (et comment) protéger les abeilles

Pascal Pujol, oncogénéticien : "On a fait le tour de la chimiothérapie, qui guérit moins de 10 % des cancers"

Insolite : la Nasa photographie le Soleil en train de sourire mais ça n'a rien de rassurant

Il pêche un silure record de plus de 2 mètres au lac de Saint-Cassien

L'inflation s'accélère encore en octobre sur les produits de grande consommation : quels sont les plus touchés ?

Espace : les images des Piliers de la création prises par le télescope spatial James Webb

Repreneur, travaux, nouveaux restaurants... On sait quand la gare du Sud pourrait rouvrir à Nice

Pénurie de carburant : vitesse, pneus, moteur... 11 conseils pour économiser de l'essence

Tumeur du cerveau : des scientifiques montpelliérains mettent au point un test de diagnostic révolutionnaire

Un, trois, six... combien faut-il boire de cafés par jour pour espérer vivre plus longtemps ?

Du retard sur le chantier du raccordement de la voie Mathis à l’autoroute A8 à Nice ?

Les Alpes-Maritimes sont-ils un désert médical ?

Crise énergétique : dès le 15 octobre, Enedis pourra couper l'eau chaude à distance grâce au compteur Linky

Billets SNCF de Noël : la mise en vente ouvre ce mercredi, quand réserver pour profiter des meilleurs prix

Aéroport de Nice : l'extension du terminal 2 validé par la justice administrative

Tempête Alex dans la vallée de la Roya : Xavier Pelletier, préfet délégué à la reconstruction des vallées, fait le point

Vignette Crit'Air : vous avez reçu un SMS après un prétendu contrôle d'agent, attention c'est une arnaque

Mission Dart de la Nasa : les images incroyables de l’impact avec un astéroïde

Fin des arrêts de travail délivrés en téléconsultation ?

VIDEO. La mission de la Nasa pour détourner un astéroïde de sa trajectoire initiée par un chercheur de la Côte d'Azur : il nous raconte

La Nasa va tenter de projeter un vaisseau sur un astéroïde pour dévier sa trajectoire

Pesticides dans l'eau du robinet : faut-il s'inquiéter des résidus découverts chez 20 % des Français ?

Pesticides dans l'eau du robinet : des résidus la rendent non conforme pour un Français sur cinq

Pesticides, pollution : découvrez si l'eau du robinet de votre commune est de bonne qualité

Trois visites médicales gratuites à 25, 45 et 65 ans : dépistage du cancer, vaccins... tout comprendre au dispositif

Hérault : l'incroyable odyssée de la tortue de Valras et ses 110 œufs pondus sur la plage

Des plaisanciers filment un grand requin blanc en Méditerranée, près des côtes de Camargue

Des cas autochtones de dengue dans les Alpes-Maritimes interpellent : la région se tropicalise

Votre patron vous pousse discrètement à la démission ? Vous êtes victime de "quiet firing"

Mort d'Elizabeth II : les trois histoires qui ont rendu la Côte d'Azur anglaise

Trois bonnes raisons de voir ou revoir le documentaire "Alaïs, tortue sauvage de Provence"

Attentat du 14 juillet 2016 à Nice : accusés, parties civiles, dispositif... ce qu'il faut savoir du procès qui s'ouvre

"Si vous me voyez, pleurez" : que sont les "pierres de la faim", récemment réapparues à cause de la sécheresse ?

Ce que l'on sait des idotées, ces "abeilles des mers" qui pollinisent des végétaux marins

Sur Terre, l'eau de pluie est partout impropre à la consommation, selon une étude

On vous explique pourquoi les cigales ne chantent pas cet été en Provence...

"Peau sucrée" : pourquoi les moustiques piquent-ils certaines personnes plus que d'autres ?

Téléphone : 8 astuces à adopter pour économiser la batterie de votre smartphone et allonger sa durée de vie

Bouteilles d'eau en plastique : pourquoi il ne faut pas les utiliser à plusieurs reprises

A découvrir dans les Alpes-Maritimes : le mont Gélas, point culminant du Mercantour

A découvrir dans les Alpes-Maritimes : le lac de Fenestre, une étape sur "la route du sel"

A découvrir dans les Alpes-Maritimes : le Baus de la Frema, un sommet légendaire

Perpignan : il se coince dans une poubelle à cause de son téléphone, le conteneur découpé avec une cisaille

Planète : L’Arctique se réchauffe plus vite que prévu

Christian Maria - Romancier niçois auteur d'une saga de polars historiques au XVIe siècle à travers le Comté de Nice, la Provence et les Etats de Savoie...

Comment réagir si vous rencontrez un Patou en randonnant ?

Quand il fera 50 degrés, comment notre corps va-t-il supporter la chaleur ?

Quand la sécheresse survient, des restrictions d’usage de l’eau peuvent être décidées par les préfets de département

Sécheresse : quelles restrictions d'eau s'appliquent dans votre commune ?

Retraites 2022 : revalorisation, complémentaire Agirc-Arrco... tout ce que vous devez savoir

La Biafine comme crème de jour : pourquoi cette nouvelle tendance Tik Tok est une fausse bonne idée

Méditerranée : comment reconnaître les méduses urticantes de celles qui ne le sont pas

"Ici demandez Angela" : qu'est ce que ce nouveau sticker collé sur les vitrines des commerçants ?

Coquillages, galets, sable, bois flotté...   A quoi vous exposez-vous en emportant des souvenirs de la plage ?

Utilisation abusive du barbecue : dommages et intérêts, expulsion... ce que dit la loi et les sanctions possibles

Canicule marine : la Méditerranée bat des records de chaleur, vers le remplacement des espèces autochtones ?

Insectes : pourquoi les guêpes sont-elles si nombreuses cette année et comment les faire fuir ?

32 établissements ont été labellisés "CUISINE NISSARDE"

Canicule : boire trop, prendre des douches froides... ces faux bons réflexes à bannir en période de forte chaleur

Réchauffement climatique : l'incroyable prophétie d'Haroun Tazieff en 1979 devant un commandant Cousteau incrédule...

Guide culturel des manifestations de  la CASA

Conseil Départemental 06 - Evènements Culturels  été 2022

Répulsifs anti-moustiques : citronnelle, sprays, plantes... ce qui est efficace et ce qui ne l'est pas

Ehpad, maison de retraite : combien coûte une place dans les établissements près de chez vous ?

Jardinage : vous les prenez pour des mauvaises herbes, voici pourquoi il ne faut pas arracher ces plantes

Atteindre des tumeurs inatteignables: avec la protonthérapie à Nice, une première en France pour traiter des cancers

Alex, un an après: 2 octobre 2020, le jour où la "bombe météorologique" s’est abattue sur nos vallées

 

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New York, Philadelphie, Paris... Des tableaux de Matisse "jamais venus à Nice" visibles lors de l’exposition exceptionnelle au musée cet été

Abonnements, cartes, tickets... On fait le point un mois après les changements survenus au sein du réseau Lignes d'Azur

Voici comment la Métropole de Nice va financer le projet titanesque de la nouvelle station d’épuration (et on sait si le prix de l’eau va augmenter)

Risque d’inondations à Nice: le Paillon est-il le "grand oublié" des Alpes-Maritimes ?

ZFE : la ville de Nice autorisée à assouplir ses restrictions de circulation

Trois raisons de ne (surtout) pas manquer le Nice Jazz Festival 2023

Lutte contre les incendies : une nouvelle caméra de détection des feux expérimentée à Nice

Voilà que le maire de Nice annonce qu’un troisième "poumon vert" est déjà en projet

A quoi ressemblerait Nice avec le casino de la Jetée-Promenade ? La réponse... en réalité virtuelle

On vous rappelle l'histoire extraordinaire du casino de la Jetée-Promenade

L’idée paraît folle... le comité de quartier propose de reconstruire le casino de la Jetée-Promenade à Nice

Création d'un pôle d’excellence nationale en santé respiratoire à Nice, ça change quoi ?

Les Bains de la Police rouvrent à Nice : l'histoire de ce site historique de la Promenade des Anglais

Les chauves-souris ne sauveront finalement pas le palais des congrès Acropolis de la démolition à Nice

Le palais des congrès Acropolis de Nice sauvé de la démolition par des chauves-souris ?

De couvent à hôtel 5-étoiles: on vous fait visiter le gigantesque chantier de la Visitation, dans le Vieux-Nice

Du nouveau sur le réseau de tramway: la future ligne 4 change de tracé, les lignes 2 et 3 aussi

Dijon et Poitiers forment plus d’internes que Nice, Christian Estrosi écrit au ministre de la Santé

Nice bientôt à la pointe sur la réutilisation des eaux usées avec un projet à 540 millions d’euros

Pont pédestre, amphithéâtre, navettes... Voici à quoi pourrait ressembler le port de Nice pendant (et après) le Sommet des océans

Le chantier d'Iconic entre dans sa dernière ligne droite à Nice, on a demandé aux riverains ce qu'ils en pensaient

Où en est le tunnel raccordant la voie Mathis à l'A8 à Nice

C’est le plus grand chantier de la Côte d’Azur: on fait le point sur le projet Joia à Nice

Surprise, Christian Estrosi annonce la création d’un palais des congrès... sur le port de Nice

Nice accueillera la conférence des Nations unies sur les océans en juin 2025

À la découverte des 5 monuments les plus insolites de Nice

AVANT/APRÈS. Dix photos pour vous montrer la métamorphose du quartier depuis la démolition du TNN

Voilà à quoi ressemblera la future "forêt urbaine" de Nice entre le TNN et Acropolis

Près de 71.000 visiteurs pour découvrir Hokusai et sa vague au Musée des arts asiatiques de Nice

L'impressionnante démolition du Théâtre National de Nice en images

Le maire de Nice Christian Estrosi revient sur les raisons de la destruction de l'Acropolis

Le chantier s'accélère: les images impressionnantes de la destruction du Théâtre national de Nice

3 000m² supplémentaires, parking de 700 places, aménagement routier... On vous explique le méga chantier de Leroy Merlin à Nice

Des pingouins aperçus à Nice, Antibes, Villefranche-sur-Mer et Saint-Laurent-du-Var

A quoi pourrait ressembler la future salle de spectacle annoncée par Christian Estrosi aux Arènes de Cimiez ?

Coup de théâtre: la Ville de Nice abandonne la salle de spectacle d’Iconic au profit des Arènes de Cimiez !

Quand le tramway révolutionnait le quotidien des Niçois... au XIXe siècle

La célèbre vague d'Hokusai exposée au Musée des arts asiatiques de Nice

L'histoire de Nice... A toute Berzingue !

Nice : Musée de Préhistoire de Terra Amata

Nice : les Arènes de Cimiez

Nice : la colline du Château

Nice : le Vieux Nice ou le "Babazouk" dans tous ses états ! (1ère partie)

Nice : le Vieux Nice ou le "Babazouk" dans tous ses états ! (2ème partie)

Nice : Une Histoire du Vieux-Nice à travers les noms de ses "carriera" !

Nice : L’église du Jesù dans le Vieux-Nice

Le Palais Lascaris, un symbole de l’Histoire niçoise

Nice : Vieux Nice, les Franciscains, de Lympia à la Place Saint-François

Nice : Une visite "aérienne" du Vieux Nice à la Belle Epoque… en deux photos !

Nice : l'histoire du port

Nice : le port, de l’anse Saint-Lambert au port Lympia

Nice : l’ancien Bagne du Port

Nice : Le passage du Var à travers les âges

L’église abbatiale Saint-Pons : un joyau restauré

Nice : Fort de Mont - Alban

Nice : la place Garibaldi

Nice : Un site emblématique, la place Garibaldi

Nice : la place Masséna

Nice : le quartier des Musiciens

Nice : la rue Lépante

Nice : le quartier de la Croix de Marbre

Nice : Magnan : Fragments d’une ville

Nice : l’avenue Borriglione : de la Belle Epoque au XXIe siècle

Nice, un été 1944 : l’avion-fantôme

La santé à Nice de 1820 à la Grande Guerre

Nice : Le Quartier Saetone

Nice-Liserb, de la folie Belle Epoque au lotissement des années 1970

Je me souviens… des Studios de la Victorine (1ère partie)

Je me souviens… des Studios de la Victorine (2e partie)

Nice : 3 mars 1952. Une tragédie aérienne en plein Carnaval !

Nice : St Etienne, du village d’autrefois au quartier moderne d’aujourd’hui

Nice : Saint-Maurice, Chambrun, l’Assomption, un quartier plutôt préservé

Nice : Les funiculaires (Cimiez, Carabacel)

Nice : Carabacel... il n’y a pas que les funiculaires !

Nice : le Ray, des cressonnières aux HLM…

Nice : Saint-Barthélémy (1ère partie)

Nice : Saint-Barthélém (2ème partie)

Nice Saint-Sylvestre, de l’ancien hameau campagnard au quartier moderne

Nice : l'histoire de la Gare du Sud

 

"Le feu était juste là, c’était chaud": des habitants de Bouyon racontent leur nuit

Le feu de forêt à Bouyon (06) est fixé, 8 ha ravagés (FR3 - PACA)

8 hectares parcourus, une quinzaine d'habitants évacués: retour sur le feu qui s'est déclaré dans l'arrière-pays niçois (Nice Matin)

Île Sainte-Marguerite: retour sur les mystères autour du Masque de fer

À Villefranche-sur-Mer il existe une chapelle entièrement décorée par Cocteau

Nombreuses méduses sur la Côte d'Azur : découvrez sur une carte où elles se trouvent

La fin des travaux au nouveau tunnel de Tende prévue pour juin 2024, mais...

Cinq forts à visiter dans les Alpes-Maritimes pour se mettre au frais cet été

Vallée de la Roya : sur la haute route du sel, des visiteurs de toute l'Europe viennent admirer les paysages

Trois nouveaux ponts reconstruits après la tempête Alex inaugurés dans la Roya

30 ans d'histoire de la réintroduction du Gypaète barbu, ce fragile oiseau qui ne fait qu'un œuf par an

Lutte contre les incendies: les postes de secours sont de nouveau en service aux Ferres

Pour désengorger des sites naturels, le Mercantour et la Métropole de Nice proposent des navettes pour rejoindre les départs de rando

Avec la sécheresse comment préserver la biodiversité du Mercantour ?

La disparition du lac de Broc serait-elle vraiment une catastrophe alors qu'il est artificiel ?

Près d’une centaine de membres dans un village de 500 habitants... Comment l’association culturelle de Coursegoules dynamise la commune

Visite médicale réussie pour 15 bouquetins du Parc national du Mercantour

Sécheresse dans les Alpes-Maritimes : alerte renforcée pour certains secteurs

La sécheresse dans les Alpes-Maritimes en avril 2023 est digne d'un mois de juin selon Météo France

Nouvelles perquisitions à la mairie de Nice : soupçons de détournements de fonds sur les chantiers dans les vallées

Victoire du maire de Conségudes : l'unique liaison de bus de son village est rétablie par la région PACA

Sécheresse: l'inquiétude monte face à l'arrivée de l'été dans les Alpes-Maritimes

Bientôt des méga-bassines dans le parc du Mercantour pour faire face à la sécheresse ?

Alpes-Maritimes : le combat du maire de Conségudes pour rétablir l'unique liaison de bus de son village

Dans la vallée de la Roya, le pont d'Ambo a ouvert à la circulation ce week-end de Pâques

La Corniche d’Or, cette route entre Saint Raphaël et Cannes à travers l'Estérel, fête ses 120 ans

Cinquantenaire de la mort de Picasso : en images, le parcours du peintre sur la Côte d'Azur

Le nouveau tunnel de Tende devrait être percé mi-mai

Alpes-Maritimes et Var, sur le podium des départements les plus boisés de France

Les écologistes dénoncent "le saccage environnemental" de l’estuaire du Var, voici la réponse de la préfecture des Alpes-Maritimes

.“C’est Beyrouth!”: les écologistes dénoncent le “saccage” de l'estuaire du Var, la petite Camargue azuréenne

Sur les traces de Baptiste, "le sorcier des Merveilles" dans La Roya

Les travaux de la construction du viaduc pour relier la route au tunnel de Tende ont commencé

L'incroyable découverte d'un site préhistorique dans les Alpes-Maritimes

La Madone d'Utelle

"Toute la population de poisson est en train de s’effacer": situation "gravissime" au lac du Broc

La Madone de Fenestre, dans le Mercantour, à nouveau accessible en voiture

La "Bataille de Gilette" : 19 octobre 1793

Dans la Roya, deux nouveaux ponts installés et un accès à Casterino qui avance

Réouverture de la route des Gorges de la Vésubie

"Il ne reste plus rien": les images hallucinantes du lac du Broc quasiment à sec

Tunnel de Tende : "les travaux vont monter en puissance", selon le ministère de la transition écologique

Bruit et vitesse sur la route de la Bonette : le Parc National du Mercantour veut protéger sa faune

Sécheresse: le lac du Broc presque à sec, des oxygénateurs installés pour sauver les poissons

Des traces de pas, datant d'avant les dinosaures, ont été découvertes dans les Alpes-Maritimes

On sait ce qui est arrivé à la madone mystérieusement disparue près de la frontière italienne dans le Mercantour

Il reste moins d'un kilomètre à creuser au tunnel de Tende

La Pyramide de Falicon

Le Saut des français, lieu de mémoire…

A découvrir dans les Alpes-Maritimes : les fresques énigmatiques de Notre-Dame des Fontaines

A découvrir dans les Alpes-Maritimes : le mont Gélas, point culminant du Mercantour

A découvrir dans les Alpes-Maritimes : le lac de Fenestre, une étape sur "la route du sel"

A découvrir dans les Alpes-Maritimes : le Baus de la Frema, un sommet légendaire

A découvrir dans les Alpes-Maritimes : la Madone d'Utelle, un sanctuaire perché à 1194 mètres d'altitude

On vous dit tout sur la future ligne 5 du tramway entre Nice et Drap via la Trinité

Le canal de la Vésubie

Dans la vallée de la Roya, la structure colossale du pont d'Ambo est terminée

Sur les traces du célèbre sorcier des Merveilles

Retour sur la journée "Hommage du 14 juillet"

 

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Rentrée scolaire : de quels moyens dispose le collège ou le lycée de votre enfant ?

Consultez ces données inédites dans notre moteur de recherche.

Franceinfo s'est procuré les chiffres d'un indicateur de l'Education nationale qui permet au ministère d'évaluer les moyens attribués aux établissements.

 

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L'essentiel de la rentrée scolaire 2024 : allocation, organisation des enseignements, sport, santé...

Date de la rentrée, obligation ou non de fournir un certificat médical, bourses et autres aides financières, inscription à la cantine, liste de fournitures, décisions d'orientation des élèves, assurance, calendrier des vacances scolaires…

Service-Public.fr vous renseigne sur tout ce qu'il faut savoir sur l'année scolaire 2024-2025.

 

 

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Les paiements en ligne par carte bancaire sur le point de disparaître ?

Jugé fastidieux et trop peu sécurisé, le paiement par carte bancaire pour ses achats en ligne pourrait peu à peu disparaître, rapporte Le Journal du Net.

Les réseaux de cartes bancaires souhaitent lui substituer la méthode de la tokénisation, censée être plus sûre.

 

 

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Chirurgie : les fourmis savent pratiquer des amputations

C'est la découverte de chercheurs de l'université de Würzburg en Allemagne. Sur des vidéos de fourmis, ces scientifiques ont pu découvrir des scènes dignes des services d'urgence.
 

 

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Maltraitance animale: on peut désormais appeler le 3677 pour faire des signalements

Le 3677, le numéro d'appel national pour signaler les maltraitances animales, est lancé lundi 24 juin. Cette ligne téléphonique est ouverte 7 jours sur 7, de 9h à 19h du lundi au vendredi et de 10h à 17h le week-end.

 

 

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Attention à cette nouvelle arnaque qui cible les abonnés de Prime Video

Une arnaque circule actuellement dans les boites mails des abonnés au service de streaming Prime Video.

Le but ? Soutirer les informations personnelles des utilisateurs.

Vous avez reçu un mail de Prime Video récemment? Alors soyez extrêmement prudents. Une vaste arnaque cible actuellement les abonnés au service de streaming d'Amazon.

Le message, aux couleurs et au logo du géant de la vente en ligne, informe du renouvellement automatique de votre abonnement, et conseille de cliquer sur un lien pour s'opposer à ce renouvellement.

Ne cliquez pas dessus: c'est un lien frauduleux destiné à obtenir vos informations personnelles. Le montant annoncé par l'email est également complètement faux: un abonnement à Prime Video est inclus dans le service Prime d'Amazon et coûte 69,90 euros par an.

Si vous recevez cet email, transférez-le directement à reportascam@amazon.com.

La plateforme, gérée par Amazon, s'occupe de toutes les tentatives de fraudes faites en son nom.

 

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Comment protéger les abeilles ?

 

 

Pour les protéger, découvrez 6 petits gestes du quotidien à mettre en place chez vous en cliquant sur l'image

Le saviez-vous ? 80% des fruits et légumes que nous consommons dépendent directement des abeilles et autres pollinisateurs.

Pourtant elles disparaissent massivement..

 

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Hépar, Perrier, Vittel, Contrex... La qualité sanitaire des eaux du groupe Nestlé "pas garantie" selon une expertise remise au gouvernement.

Bactéries, pesticides, Pfas... Un nouveau document de l’Anses, dévoilé par franceinfo et "Le Monde", confirme la contamination généralisée des sources d’eau minérale naturelle du groupe Nestlé en France. Dans cette note, transmise au gouvernement en octobre dernier, des experts évoquent un "niveau de confiance insuffisant" pour assurer "la qualité sanitaire des produits finis".

Plus d'infos
ICI

 

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Pâques est la fête du chocolat par excellence : œufs, poules, cloches en chocolat, tout est prétexte à savourer ces douceurs.

Et si en plus d’être délicieux, le chocolat était bon pour notre cerveau ?

Un spécialiste vous répond ICI

 

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Chypre, Italie, Grèce: des punaises d'eau géantes "mordeuses d'orteils" signalées en Méditerranée

 

 

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Des paquets de cookies de plusieurs marques font l'objet d'un rappel national pour présence possible de fragments métalliques et de verre, indique le site Rappel Conso.

Plusieurs paquets de cookie vendus par Auchan et Lidl dans toute la France ont été rappelés pour une possible présence de verres et de morceaux de métal.

Deux paquets de cookies vendus par les enseignes Lidl

Le premier produit concerné porte le nom de "Cookies McEnnedy American Star Nougatelli 175g" de la marque McEnnedy. Il a été vendu dans toute la France entre le 10 janvier et le 21 février 2024, par les magasins Lidl.

Le numéro de lot visé est le n°2334510 et son code GTIN 20519315.

Toujours vendus par les magasins Lidl, les "Sondey Farmer Cookies 3 chocolats 200g" de la marque Sondey sont aussi concernés.

Son numéro de lot est le 2334710 et son code produit le 20706999.

Ne les consommez pas et détruisez le produit

Sont également concernés les "Cookies enrobés de chocolat 180g" de la marque Auchan. Leur numéro de lot est le 2334010 et son code GTIN le 3596710485161.

Commercialisés entre le 13 décembre 2023 et le 21 février 2024 dans toute la France, ces cookies contiendraient aussi selon Rappel Conso "des corps étrangers métalliques".

Ces gâteaux sont rappelés à cause d'un "risque de blessures ou d'effets indésirables suite à l'ingestion" du produit. Si vous avez acheté l'un de ces paquets de cookies, il est recommandé de ne pas le consommer, de rapporter le produit en point de vente ou le détruire, indique le site gouvernemental.

 

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Violation de données de deux opérateurs de tiers payant : la CNIL ouvre une enquête et rappelle aux assurés les précautions à prendre

La CNIL mène des investigations sur la violation de données ayant affecté les opérateurs Viamedis et Almerys, deux opérateurs assurant la gestion du tiers payant pour des nombreuses complémentaires santé et mutuelles. Plus de 33 millions de personnes étant concernées, elle rappelle quelques conseils à appliquer.

La CNIL a été informée par Viamedis et Almerys de l’attaque informatique dont ils ont été victimes fin janvier. Ces opérateurs, qui assurent la gestion du tiers payant des complémentaires santé, ont vu les données nécessaires à leurs missions être compromises lors de cette violation.

Au total, cette fuite de données concerne plus de 33 millions de personnes. Les données concernées sont, pour les assurés et leur famille, l’état civil, la date de naissance et le numéro de sécurité sociale, le nom de l’assureur santé ainsi que les garanties du contrat souscrit.

Les données telles que les informations bancaires, les données médicales, les remboursements santé, les coordonnées postales, les numéros de téléphone ou encore les courriels ne seraient pas concernées par la violation.

Comment savoir si cette violation de données vous concerne ?

Il appartient à chacune les complémentaires santé faisant appel aux prestataires Viamedis et Almerys d’informer individuellement et directement l’ensemble des personnes concernées comme le prévoit notamment le règlement général sur la protection des données (RGPD). La CNIL s’assurera que ce soit fait dans les plus brefs délais.

La CNIL n’est pas en mesure de vous indiquer si vous êtes concerné.

Que pouvez-vous faire si vous êtes concerné(e) par cette violation de données ?

Si vous êtes une personne concernée, la CNIL vous conseille :

- d’être prudent sur les sollicitations que vous pourrez recevoir, en particulier s’ils concernent des remboursements de frais de santé
- de vérifier périodiquement les activités et mouvements sur vos différents comptes.

Bien que les données de contact ne soient pas concernées par la violation, il est possible que les données ayant fait l’objet de la violation soient couplées à d’autres informations provenant de fuites de données antérieures.

L’action de la CNIL

Devant l’ampleur de la violation, la présidente de la CNIL a décidé de mener très rapidement des investigations afin de déterminer notamment si les mesures de sécurité mises en œuvre préalablement à l’incident et en réaction à celui-ci étaient appropriées au regard des obligations du RGPD.

 

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Colère des agriculteurs : vous voulez acheter français ?

On vous explique comment décrypter les étiquettes au supermarché.

Le mouvement de colère des agriculteurs invite à une réflexion sur le fait de manger des produits français.

Une façon de protéger le modèle agricole bleu blanc rouge, à condition de pouvoir faire la distinction sur les étiquettes dans les supermarchés.

 

 

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.      .FR-Alert

 

FR-Alert est le nouveau dispositif d'alerte et d'information des populations

Déployé sur le territoire national depuis fin juin 2022, FR-Alert permet de prévenir en temps réel toute personne détentrice d’un téléphone portable de sa présence dans une zone de danger afin de l’informer des comportements à adopter pour se protéger.

Si vous vous trouvez dans l’une des zones concernées par un danger imminent, vous pourrez recevoir une notification accompagnée d’un signal sonore spécifique, même si votre téléphone portable est en mode silencieux.

Vendredi 19 janvier, les téléphones des personnes proches du littoral méditerranéen vont recevoir une alerte pour un tsunami.

Pas de panique, ce sera juste pour un exercice comme cela avait le cas à Frontignan (34) en septembre.

 

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Arnaque - Méfiez-vous des QR codes

Que choisir - Camille Gruhier

 


Après le phishing, cette arnaque qui consiste à voler des informations (identifiants, coordonnées bancaires…) aux internautes en leur envoyant un e-mail ou un SMS contenant un lien frauduleux, voici le quishing. Cette fois, les escrocs répandent leur lien via un QR Code.

Un prétendu remboursement de la part des impôts, un faux conseiller bancaire ou support technique, une soi-disant amende à payer dans les plus brefs délais… Les escrocs ne manquent pas d’imagination quand il s’agit de cacher des tentatives de phishing ! L’internaute prend le courriel ou le SMS au sérieux, clique sur le lien joint au message et, s’il va au bout, révèle de précieuses informations, comme des coordonnées bancaires ou des identifiants à un service, à des escrocs qui finissent par lui voler son argent.

Des experts en cybersécurité alertent aujourd’hui sur une nouvelle arnaque inspirée du phishing, appelée quishing. En fait, le procédé et l’intention sont les mêmes : l’idée reste de vous faire cliquer sur un lien pour vous dérober des informations. Seulement cette fois, le lien frauduleux est dissimulé derrière un QR code (d’où le nom, contraction de "QR code" et de "phishing").

Ce QR code peut être envoyé par courriel, auquel cas les filtres antispams ne les détectent pas forcément (contrairement aux e-mails de phishing, désormais assez bien repérés). Mais il peut aussi être imprimé pour être scanné par tous, sur tous les supports imaginables, dans des lieux publics ou privés (sur une borne de parking pour payer son stationnement, dans les transports, sur une affiche publicitaire, un prospectus, une carte de restaurant, etc.)

 

 

Un QR code peut être généré très facilement par n’importe qui. Il existe en effet de nombreux générateurs gratuits accessibles en deux clics sur Internet ; il est ensuite facile d’intégrer le QR code frauduleux dans une communication aux couleurs d’une entreprise. Heureusement, les plateformes qui proposent des QR codes gratuits limitent le plus souvent le nombre de scans possibles du QR code à une centaine. Cette restriction contient la menace.

Mais les hackers sont malins : les QR code, ils parviennent parfois à les détourner. Certains services permettent à leurs clients de s’identifier par l’intermédiaire d’un QR code. C’est par exemple le cas d’ING Bank (qui s’est retiré du marché français début 2023), souvent citée comme exemple quand il s’agit de quishing. Le site Securitymagazine.com relate la mésaventure de la banque, dont les QR code d’authentification destinés aux clients ont été détournés, donnant accès aux comptes bancaires aux escrocs. Des milliers d’euros ont disparu des comptes des victimes.

Vincent Biret, PDG d’Unitag, l’une des grandes plateformes de QR codes, se veut rassurant : "Ce type de détournement est de plus en plus complexe. Un QR code contient de multiples encodages, avec une redondance des différents modules difficile à déchiffrer, explique l’expert, qui précise que le piratage de QR codes reste marginal. On estime que dans le monde, 2,4 milliards de courriels par jour sont des tentatives de phishing. À titre de comparaison, chez Unitag, nous avons généré 25 millions de QR codes en 2023 et seuls 1 500 se sont avérés frauduleux." N’empêche, mieux vaut faire preuve de prudence avant de scanner.

Notre conseil : adoptez avec les QR codes les mêmes réflexes qu’avec les tentatives de phishing. Jetez un coup d’œil à l’adresse web sur laquelle vous êtes redirigé : elle doit être officielle ; et au moindre doute, à la moindre faute d’orthographe, ne flashez pas !

 

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Harcèlement scolaire : à quoi va servir la plateforme pour aider les parents lancée en janvier 2024

Midi Libre - Laurie Zénon

Le ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal a annoncé lundi 6 novembre 2023 au soir, sur Brut., la mise en place d'une plateforme de formation sur le harcèlement pour les parents en janvier 2024, afin qu'ils puissent être capables de "détecter les situations" à risques.

Une plateforme de formation sur le harcèlement scolaire à destination des parents doit voir le jour au début de l'année prochaine, a annoncé ce lundi 6 novembre 2023 au soir Gabriel Attal, ministre de l'Éducation nationale, sur le média en ligne Brut. Cette plateforme doit leur permettre d'être capables de "détecter les situations" à risques.

Des modules de formation

"On travaille en ce moment, avec le Cned, à une plateforme avec des vidéos de formation, des modules de formation pour les parents qui le souhaitent pour être capables de détecter des situations de harcèlement qui seraient soit vécues par leurs enfants soit dont leurs enfants seraient à l'origine, pour les former aussi à la gestion des réseaux sociaux avec leurs enfants", a annoncé sur Brut. le ministre de l'Education nationale.

"Mieux détecter"

"Cette plateforme sera prête au tout début de l'année 2024, en janvier 2024", a précisé Gabriel Attal.

"L'enjeu est de prévenir ", de "mieux détecter " et de "mieux réagir ", a glissé le ministre de l'Éducation nationale dans cet entretien au média en ligne. Un questionnaire d'auto-évaluation doit prochainement être distribué aux élèves de CE2 jusqu'à la Terminale, rapporte notamment RTL.

Plan de lutte contre le harcèlement

Dimanche 5 novembre 2023, Gabriel Attal s'est confié, pour la première fois sur Sept à huit, sur le harcèlement dont il a été victime au collège. Le ministre de l'Education nationale a souligné avoir choisi de raconter son histoire "dans le seul espoir d'aider ceux qui aujourd'hui traversent à leur tour les souffrances du harcèlement ", afin de "leur dire qu'on peut les surmonter et cicatriser".

Lutter contre le harcèlement a été l'une de ses priorités de Gabriel Attal lors de son arrivée à l'Education nationale. Il y a un mois, le ministre de l'Education nationale a d'ailleurs annoncé un plan de lutte contre le harcèlement.

Parmi les mesures, le harceleur doit changer d'établissement : "Il était très important pour moi de signer ce décret car je considère que la peur doit changer de camp, que la honte doit changer de camp". Depuis la rentrée, plusieurs dizaines de harceleurs ont dû changer d'établissement, selon Gabriel Attal.

 

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Humex, Dolirhume, Spasfon… pourquoi ces médicaments inefficaces ou dangereux sont toujours en vente ?

Médicaments contre le rhume exposant à des risques cardiovasculaires. Traitement pour apaiser les règles douloureuses n’ayant pas plus d’efficacité qu’un placebo. Entre inefficacité et dangerosité, ces produits pharmaceutiques sont pourtant toujours disponibles en libre accès. Pourquoi ? Le Pr Milou-Daniel Drici, directeur du centre régional de pharmacovigilance Nice-Alpes-Côte d'Azur nous éclaire.

Récemment l’Agence nationale de sécurité du Médicament (ANSM) alertait sur les risques liés aux vasoconstricteurs, ces médicaments utilisés pour soulager les symptômes de rhume. En cause, un risque accru d’événements cardiovasculaires, poussant l’autorité à déconseiller l’utilisation de ces produits.

Il y a quelques jours, l’ouvrage de Juliette Ferry-Danini "Pilules roses, de l’ignorance en médecine", remettait clairement en question l’efficacité du Spasfon, notamment dans le traitement des douleurs liées aux règles douloureuses. Un avis pas si nouveau puisque, en 2014, la Haute Autorité de Santé (HAS) expliquait que le service médical rendu du Spasfon dans la prise en charge des douleurs gynécologiques était faible. Avis que l’autorité sanitaire a réitéré depuis. Alors pourquoi de tels médicaments sont-ils encore en vente ?

La faute à l’Europe ?

Pour le Pr Milou-Daniel Drici, la principale raison est historique. "Jusqu’à récemment, c’est l’agence française du médicament qui décidait de l’autorisation de mise sur le marché à l’échelle nationale. Mais depuis, cette compétence est à l’échelle européenne sous l’égide de l’Agence européenne du médicament. Ainsi, de nombreux médicaments sont sur le marché français depuis plus de 60 ans (l’autorisation du Spasfon date de 1976, ndlr). Et beaucoup ont un service médical rendu considéré comme faible ou insuffisant pour justifier d’un remboursement." On parle ici de "11 000 spécialités qui doivent être réévaluées à intervalle régulier. Ce qui prend du temps, mais c’est à cette occasion que certaines ne sont plus renouvelées."

Par ailleurs, pour qu’un médicament soit retiré du marché, "il doit remplir certaines conditions réglementaires. A savoir que des événements indésirables soient intervenus depuis la dernière évaluation". L’ANSM a donc présenté le dossier "vasoconstricteurs" à l’Europe en février 2023 afin de réévaluer leur balance bénéfices/risques. Ce qui risque d’être long. Les autorités comptent donc sur les patients pour ne pas utiliser ces produits.

Pour ce qui est du Spasfon, malgré une "efficacité modeste, sa sécurité est acceptable". En clair, le Spasfon, peu efficace mais pas dangereux. "Ce qui justifie qu’on le maintienne sur le marché", conclut le Pr Milou-Daniel Drici.

 

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Cartes, données en ligne, application mobile, tests... comment savoir si l'eau de son robinet est potable ou non ?

Des analyses sur votre facture d'eau...

Il existe plusieurs moyens de connaître la qualité de l'eau de son robinet. Le plus simple reste de regarder sur sa facture d'eau. Les abonnés reçoivent annuellement une synthèse d'un bilan établie, sur l'année précédente, par chaque Agence régionale de santé. Cet indicateur global annuel de qualité, dit "IGQ", se déchiffre grâce à des lettres et un code couleur.

À (bleu), correspond à une eau de bonne qualité ; B (vert), à une eau sans risque pour la santé, ayant fait l’objet de non-conformités limitées ; C (jaune), à une eau de qualité insuffisante, ayant pu faire l’objet de limitations de consommation et D (orange), à une eau de mauvaise qualité, ayant pu faire l’objet d’interdictions de consommation, rapporte Ouest France.

... et sur le site du ministère de la Santé


Ce bilan "ICQ" doit également être disponible dans chaque mairie et est aussi disponible sur le site internet du ministère de la Santé. Pour la deuxième option, il suffit de cliquer sur la région de son choix sur la carte, puis de renseigner son département et sa commune.

L'analyse détaillée est alors affichée, au même titre qu'un texte explicatif pour comprendre simplement les résultats et savoir si l'eau de sa ville ou de son village est potable.

Les sites des ARS et une application mobile

En parallèle, d'autres bulletins annuels sont accessibles via une carte interactive de chaque site des ARS. Une fois sur la carte, il suffit de cliquer sur sa commune, puis sur le rapport en PDF.

Un autre moyen simple de connaître la qualité de l'eau de son robinet est l'application Lyzo. Développée par Cyril Ledru, un ingénieur informaticien de la Sarthe et disponible sur Android et iOS, elle référence les analyses d'eau pour chaque commune. Elle propose jusqu'à plusieurs résultats par jour. Petit plus, sa facilité d'utilisation et son code couleur simple et efficace du vert au noir.

UFC - Que Choisir a aussi une
carte interactive sur la qualité de l'eau



Des tests par soi-même

Enfin, il est toujours possible de faire ses propres tests par soi-même. Des dizaines de produits sont en vente sur Internet ou en magasin dans les rayons animaleries. Il s'agit le plus souvent de bandelettes indiquant le pH, le niveau de chlore ou encore d'autres facteurs.

Il existe également des mallettes de test qui assurent des résultats plus pointus que les bandelettes. En cas de doute, il est aussi possible d'acheter des purificateurs d'eau.

 

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"Le feu était juste là, c’était chaud": des habitants de Bouyon racontent leur nuit

L’incendie qui s’est déclaré samedi soir a brûlé sept hectares de végétation, sans faire de victime et de dégâts matériels. Plusieurs habitants du hameau des Pommiers, à Bouyon, ont dû
partir.

 

Ce dimanche midi, sur la route de Bézaudun, à Bouyon, des sapeurs-pompiers étaient toujours sur place en train d’inonder les lisières afin d’éviter toute reprise de feu. (Photos A. D.)

"Je ne peux pas vous offrir de café, on n’a toujours pas d’électricité ", s’excuse Guillaume, un habitant du hameau des Pommiers à Bouyon, ce dimanche midi. A ses traits tirés, on comprend que la nuit a été longue. La veille, aux alentours de 20h30, un incendie s’est déclaré au bord de la route de Bézaudun et est remonté jusque vers la crête du Cheiron. Il n’est pas passé loin de cette zone habitée, dite des Pommiers, et sa trentaine de maisons. "Ni victime, ni dégâts matériels à déplorer, constate le commandant Jahant, chef de la compagnie de Cagnes-sur-Mer. C’est le principal."

En revanche, sept hectares de végétation ont brûlé. Et des habitants, dont leur maison était menacée, ont été évacués.

Pour les accueillir, la mairie a ouvert l’école. Le feu a finalement été circonscrit vers 2h30. Le terrain escarpé, difficile d’accès, et le vent n’aidant pas…

L’origine de cet incendie ? Selon la gendarmerie, il s’agirait d’une cause accidentelle sûrement due à un mégot jeté sur le bas-côté.

"Ils n’ont pas dormi de la nuit pour protéger nos maisons"

Soixante-dix soldats du feu ont lutté toute la nuit pour éteindre les flammes et toute la journée ce dimanche pour noyer la zone. Arroser et faire de l’espace. "Les hommes de Force 06 coupent les arbres qui sont sujets à brûler entre le bois et les habitations. Comme ça, ça crée une zone pyro-résistante qui protège les maisons en cas de reprise", détaille le commandant.

La poignée de riverains rencontrée salue le travail des sapeurs-pompiers. Tous, sans exception. "Ils n’ont pas dormi de la nuit pour protéger nos maisons", remercie une habitante qui a vu la moitié de sa piscine siphonnée pour alimenter les lances à eau. "Ils sont arrivés très rapidement ", assure Guillaume. Qui raconte: "Les pompiers ont été sur le petit champ de mon voisin, ils ont mis trois camions devant sa maison et ont arrosé pendant des heures. Ça faisait une espèce de barrage entre la forêt et les maisons."

Pendant ce temps, lui, a aspergé d’eau sa villa. "Ma femme est partie avec nos quatre filles et le chien. Moi, je suis resté avec mon beau-père pour arroser. C’est reparti avec le vent vers 1h30 du matin. En face, c’était tout rouge, montre ce Bouyonnais, depuis sa terrasse. Les gendarmes m’ont dit d’évacuer vers 2 heures mais j’ai vu que le feu était passé derrière alors je suis resté."

"Mon voisin a voulu prendre mes chiens, ils l’ont mordu"

Dix mètres plus bas, son voisin Fabrice, lui, n’a pas cherché à comprendre. Il a fui. "On n’était pas là, on était à Cagnes quand on a su. Alors on a appelé un voisin pour lui demander de prendre nos chiens avec lui. Mais ils l’ont mordu. J’ai demandé à une autre voisine, ils l’ont mordu aussi ", relate Fabrice, en précisant qu’il s’agit de teckels et que personne n’a perdu de phalanges dans l’histoire. "Alors, on est remontés de Cagnes, on a pris les chiens et on est allés au village. Franchement, le feu était juste là. C’était chaud."

Accompagné de sa femme et de ses enfants, il s’est rendu à l’école. "On a finalement dormi dans mon camion, confie le riverain. On n’est pas restés à l’école parce que les chiens étaient intenables."

Un petit peu plus haut, ce dimanche, des agents Enedis s’affairent sur un pylône. "On en a un qui est tombé. On a coupé le tronçon en panne et on distribue sur les autres. On devrait remettre le courant dans moins d’une heure [vers 13 heures]." Sur la colline, juste derrière, on aperçoit du rouge et du jaune. Plusieurs pompiers sont en train de "tremper  " la zone. Ils viennent de tout le département, de Menton à Théoule. "En fin de journée, on va alléger le dispositif. On va garder une surveillance sur place et s’il n’y a rien dans quelques jours, ce sera bon", conclut le commandant. En espérant que ça dure. Puisque cette route, qui relie Bouyon à Bézaudun-les-Alpes, semble être particulièrement sujette à ce type d’incendie.

 

Pour éteindre l’incendie, au hameau des Pommiers, les soldats du feu ont notamment pompé l’eau dans la piscine d’un particulier.

C’est le cinquième feu au même endroit en 14 ans

"Ce n’est pas la première fois que ça brûle ici. "

Tous les habitants croisés ont cette même phrase à la bouche. "Je pense que c’est la troisième fois", lâche Fabrice qui habite au hameau des Pommiers depuis plusieurs années.

Selon les archives de Nice-Matin, il s’agirait du cinquième incendie depuis 2009. Cette année-là, un écobuage avait mal tourné et 30 hectares de forêt étaient partis en fumée depuis le lotissement des Pommiers jusqu’au massif du Cheiron.

En 2017, 10 hectares étaient ravagés par les flammes. Elles étaient parties du lotissement le Colombier et s’étaient rapprochées de la crête du Cheiron. Le 7 février 2020, une vingtaine d’hectares a brûlé. Le départ de feu ? Le bord de la route de Bézaudun. Cinq jours plus tard, rebelote. Un incendie prend depuis les abords de la même route et ravage 2 hectares…

 

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Le feu de forêt à Bouyon (06) est fixé, 8 ha ravagés

Les sapeurs-pompiers ont lutté contre les flammes toute la nuit à Bouyon (Alpes-Maritimes) pour stopper la propagation du feu et préserver les habitations menacées. Tous les foyers sont éteints.

 

Feu de Bouyon • © C.Sartor@SDIS06

Un feu de forêt automnale s'est déclenché hier soir en bord de route dans le quartier des pommiers à Bouyon. Dans la nuit, les sapeurs-pompiers ont réussi à fixer l'incendie qui a ravagé huit hectares, indiquait ce matin le SDIS des Alpes-Maritimes.

 

Soldat du feu à Bouyon (06) • © C.Sartor@SDIS06

15 engins et une cinquantaine de sapeurs-pompiers ont été déployés.

La quinzaine d'habitants du hameau a été évacuée préventivement par la gendarmerie hier soir et ont pu regagner leur habitation. Personne n'a été blessé.

Aucune habitation des 10 maisons exposées n'a été endommagée.

 

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En ce dimanche matin c'est maintenant un long travail de traitement des lisières qui se déroule afin d'éviter un risque important de reprise de feu.

 

Pompiers sécurisant les lisières de feu dimanche matin • © Nathalie Morin

Une dizaine de sapeurs forestiers de FORCE 06 était attendu ce matin pour prêter main forte aux soldats du feu.

La gendarmerie nationale et la Croix-Rouge Française sont présentes sur place.

 

Camion de pompier en train de sécuriser les lisières de feu • © Nathalie Morin

 

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8 hectares parcourus, une quinzaine d'habitants évacués: retour sur le feu qui s'est déclaré dans l'arrière-pays niçois

Un feu, désormais fixé, a détruit 8 hectares de végétation à Bouyon, dans la nuit de samedi à dimanche. Les habitants d'un hameau, évacués préventivement, ont pu regagner leur logement.

 

Le feu était fixé, ce dimanche matin, à 6 heures, font savoir les services du Sdis 06. Photo C.Sartor/SDIS06

Ils auront lutté toute la nuit. Quelque 50 sapeurs-pompiers, avec un détachement composé de 15 engins, ont stoppé la propagation du feu qui s'est déclaré ce samedi soir route de Bezaudun, à Bouyon.

Ce dimanche matin, à 6 heures, les services du SDIS font savoir que la totalité des foyers sont éteints, permettant de préserver les habitations menacées. Le feu, désormais fixé, a parcouru et détruit 8 hectares.

Les habitants d'une dizaine de maisons évacués

Aucune habitation n'a été endommagée, et aucun blessé n'est à déplorer. En tout, une quinzaine d'habitants, vivant au hameau des Pommiers, ont été évacués préventivement par la gendarmerie. Ils ont pu regagner leur habitation.

A présent, un long travail de traitement des lisières est à prévoir à la levée du jour afin d'éviter un risque important de reprise de feu. Une dizaine de sapeurs forestiers de FORCE 06 est attendue à la levée du jour pour prêter main forte aux soldats du feu.

La gendarmerie nationale et la Croix-Rouge Française sont présentes sur place.

 

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Un automobiliste arrêté au volant de sa voiture avec un taureau de 1000 kilos installé sur le siège passager

 

La police pensait qu'il s'agissait d'un petit veau, mais elle a été surprise lorsqu'elle est arrivée sur les lieux

C'est une scène pour le moins surprenante à laquelle ont assisté les résidents de Norfolk, dans le Nebraska, le 31 août dernier sur une route de l'Etat.

Au volant de sa voiture aménagée, un homme conduisant avec un drôle de passager : un énorme taureau.

Baptisé "Howdy Doody", l'animal âgé de 9 ans pèse 2 200 livres, soit presque 1000 kilos !

 


Pour voyager avec son bovin à bord de sa Ford Crown Victoria de 1996, cet Américain explique avoir enlevé le toit de la voiture, renforcé le châssis, la suspension, les pneus et le plancher.

Selon le magazine USA Today, ce n'est pas la première fois que le duo improbable fait parler de lui : en 2019, Lee Meyer (le conducteur) et "Doody" avaient déjà fait les gros titres après avoir traversé un défilé dans le comté d'Antelope, toujours dans le Nebraska.

Malgré les nombreuses infractions au Code de la route, l’automobiliste a simplement reçu un avertissement pour obstruction de la vision et chargement non sécurisé. La police lui a également demandé de reconduire Howdy Doody chez lui… en voiture.

 

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Harcèlement scolaire : ce que prévoit l'audit lancé par Gabriel Attal dans les académies en cinq points

Le ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal a réuni tous les recteurs d'académie lundi 18 septembre 2023 après-midi pour faire un point sur les cas de harcèlement scolaire. Il a exigé un "électrochoc à tous les niveaux".

Au lendemain de la parution d'une lettre du rectorat de l'académie de Versailles aux parents du Nicolas, cet adolescent qui s'est suicidé début septembre après avoir été victime de harcèlement scolaire, Gabriel Attal a réuni lundi 18 septembre 2023 en fin de journée l'ensemble des recteurs des académies. "Que les choses soient claires : je veux un électrochoc à tous les niveaux", a-t-il déclaré devant les recteurs d'académie, rapporte BFMTV.

Le ministre de l'Education nationale a également annoncé un "audit dans l'ensemble des rectorats sur toutes les situations de harcèlement qui ont été signalées jusqu'aux rectorats l'année passée".

Cinq questions

Ce travail d'audit va démarrer immédiatement dans chaque académie, autour de cinq questions fixées par le ministre de l'Éducation nationale, rappelle France inter.

Combien de cas ont été signalés à la DSDEN (Direction des services départementaux de l'Éducation nationale) et au rectorat ?

Quel a été le délai de traitement pour chacun de ces cas ?

A-t-on réussi à résoudre le cas et sinon pourquoi ?

Y a-t-il des processus et des circuits opérationnels pour tout signalement de harcèlement à votre niveau, sinon pourquoi?

Comment se fait la communication avec les familles quand un cas est signalé?

"Je souhaite que les premiers résultats de cet audit puissent m’être communiqués dans quatre semaines", a encore déclaré le ministre, annonçant par la même occasion son souhait d'un "plan d'action par académie".

"Changer ce qui ne fonctionne pas"

"Il faut ensuite changer ce qui ne fonctionne pas", a-t-il poursuivi sur France Inter. Gabriel Attal demande à chaque académie de revoir sa stratégie de réponse aux cas de harcèlement. Sur la question des moyens, le ministre de l'Education nationale a aussi assuré que "s'il y a besoin (..) pour constituer des équipes dédiées et formées, dans les rectorats, chargées à plein temps de gérer les dossiers de harcèlement, je mettrai les moyens humains nécessaires".

Plans d'action

Dans une deuxième étape, des plans d'action seront définis par académie, pour changer ce qui ne fonctionne pas. "Je ne veux pas que cet audit se limite aux constats", a martelé le ministre cité par France Inter. Une évaluation est également prévue chaque année pour avoir un suivi précis de la gestion des cas de harcèlement. Gabriel Attal a insisté sur l'importance de protéger avant tout les élèves, et non pas de protéger à tout prix l'institution de l'Éducation nationale.

 

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Tedopi : quel est ce nouveau vaccin contre le cancer du poumon qui pourrait sauver la vie de milliers de personnes ?

Ce lundi 11 septembre, la société française Ose Immunotherapeutics, qui développe un vaccin thérapeutique contre le cancer du poumon, a donné des résultats positifs sur son sérum.

Plus de 44 % de patients toujours en vie un an après la prise du traitement. Ce sont les résultats encourageants du vaccin thérapeutique français Tedopi au terme d'un essai clinique sur des personnes atteintes d'un cancer avancé du poumon, rapporte Franceinfo. Ce chiffre a été publié ce lundi 11 septembre dans la revue Annals of Oncology.

"Envisager un nouvel espoir"

Selon Nicolas Poirier, le directeur général d'Ose Immunotherapeutics, ces résultats d'un essai clinique de phase 3, donc avant la commercialisation, permettent "d'envisager un nouvel espoir pour ces patients".

L'étude démontre une diminution du risque des décès par rapport à la chimiothérapie. "Un an après le début du traitement, 44,1 % de ces patients étaient toujours en vie dans le groupe recevant le vaccin contre seulement 27,5 % dans le groupe chimiothérapie", est-il écrit dans l'article.

"Meilleure qualité de vie" et "moins d'effet secondaire"

Ce dernier révèle "également que le vaccin à la place de la chimiothérapie permet de maintenir une meilleure qualité de vie des patients et moins d'effets secondaires", souligne le professeur Benjamin Besse, directeur de la recherche clinique à l'Institut Gustave-Roussy.

219 patients, répartis sur 19 pays européens et les États-Unis, ont servi de cobaye à l'étude. Au total, plus de un millier d'injections ont été réalisées lors des différentes études cliniques.

Un type de patient bien précis

Ainsi, il a pu être identifié que "les patients qui ont répondu dans un premier temps à l'immunothérapie avant de rechuter " sont les plus propices à recevoir le vaccin s'il venait à être commercialisé, précise Benjamin Besse.

Le traitement est efficace chez les personnes disposant du gène HLA-A2, présent dans la moitié de la population, indique Ose Immunotherapeutics.

"Les vaccins thérapeutiques anticancéreux visent à éduquer le système immunitaire pour reconnaître et détruire spécifiquement les cellules tumorales", rappellent nos confrères de RMC.

 

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Vous êtes propriétaire d'un iPhone ? voici pourquoi il est urgent de mettre à jour votre téléphone Apple

Deux failles de sécurité ont récemment été découvertes sur les appareils Apple par la marque et le collectif CitizenLab. Également appelées failles "zero day", celles-ci peuvent infecter votre téléphone sans que vous n'ayez à cliquer quelque part. L'entreprise Apple a appelé tous ses utilisateurs à rapidement faire sa dernière mise à jour.

Si vous possédez un iPhone ou tout autre produit de la marque Apple, il est fortement recommandé de faire la dernière mise à jour iOS 16.6.1. Des failles de sécurité auraient importantes auraient été détectés.

Quels sont les risques de ne pas faire la mise à jour ?

Le groupe de surveillance des logiciels d'espionnage gouvernementaux CitizenLab, avait récemment découvert, au début du mois de septembre, une faille "zéro click ", permettant d'infiltrer votre téléphone Apple, sans que vous ne vous en rendiez compte. La faille, appelée “chaîne d’exploitation BLASTPASS ” permettrait ainsi de vous espionner et voler vos données personnelles via un code issu d'un défaut dans le traitement des images.

C'est un "employé de l'organisation basée à Washington" qui l'a découvert en étant victime d'un piratage sur son téléphone. Pire, selon les chercheurs de CitizenLab, le logiciel Pegasus, de la société israélienne NSO, serait à l'origine de l'infection.

Une deuxième faille découverte

Et ce n'est pas tout puisque Apple a découvert ce jeudi 7 septembre 2023, une nouvelle faille, basée sur le traitement d’une pièce jointe. Fonctionnant sur le même principe que la première, cette seconde faille envoie une image ou une pièce jointe pouvant infecter votre téléphone même si vous ne l'avez pas ouverte. Il suffit d'avoir reçu le fichier sur iMessage pour être piraté.

Afin d'éviter tout risque, la firme de Cupertino a introduit un correctif dans sa dernière mise à jour. Les produits concernés sont l'iPhone 8 et les versions ultérieures, tous les modèles d'iPad Pro, l'iPad Air de 3e génération et les versions ultérieures, l'iPad de 5e génération et les versions ultérieures, l'iPad mini de 5e génération et les versions ultérieures, ainsi que l'Apple Watch Series 4 et les versions ultérieures. Alors n'attendez pas pour effectuer la mise à jour iOS 16.6.1. Cette dernière est disponible dans l'application "Réglages" de votre appareil, puis l'onglet "Général " et "Mise à jour logicielle".

Pour rappel, le logiciel Pegasus du NSO Group, avait été mis en cause en 2021 pour le cyberespionnage de plusieurs gouvernements.

 

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"Vous vous ferez prendre" : les radars à intelligence artificielle, le nouveau cauchemar des conducteurs

L'intelligence artificielle maintenant utilisée par les radars.

Au Royaume-Uni, des radars à intelligence artificielle sont testés depuis août 2022. Non-port de la ceinture de sécurité, téléphone au volant, non-respect des distances de sécurités ce radar 2.0 détecte tout.

C'est au Royaume-uni, plus précisément sur l'autoroute A30 reliant Londres aux Cornouailles, que les radars à intelligence artificielle sont testés depuis août 2022. Ces nouveaux radars sont équipés de nombreuses caméras dotées de vitesse d'obturation élevées, de flash infrarouge, de système de lentille, et de filtrage pour enregistrer des images claires.

En 3 jours, le radar a capturé 297 conducteurs en train d'enfreindre la loi selon la BBC.

 


Des radars plus qu'efficaces

Les images captées par le radar sont examinées par l'intelligence artificielle puis envoyées a une personne qualifiée, de façon anonyme, pour confirmer l'infraction. Le radar est capable de détecter un excès de vitesse, un feu grillé comme le font les radars traditionnels mais aussi le non-port de la ceinture de sécurité, le téléphone au volant et le non-respect des distances de sécurité.

Ce test a permis de capturer 297 conducteurs en 3 jours. Dans ces 297 infractions, 117 concernent une infraction au téléphone et 180 une infraction au port de la ceinture de sécurité. Pour l'instant les conducteurs photographiés par le radar reçoivent une lettre d'avertissement ou un avis de poursuites en fonction de la gravité des faits.

Adrian Leisk, responsable de la sécurité routière pour la police de Devon et Cornwall, assure à la BBC : "Nous utilisons cette nouvelle technologie pour envoyer un message clair à quiconque continue à utiliser son téléphone au volant : vous vous ferez prendre".

En 2022, en France, selon le Baromètre 2022 Axa Prévention des comportements sur la route, 80% des automobilistes utilisent leur téléphone au volant. L'usage du téléphone au volant serait à l'origine d'un accident corporel sur dix. Concernant le port de la ceinture de sécurité, 28,1% des passagers admettent qu'ils ne mettent pas leur ceinture à l'avant selon Axa Prévention. En 2019, 23% des personnes tuées dans un véhicule, soit 347 victimes, ne portaient pas leur ceinture.

 

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Le Prix du berceau : "usines" à bébés, repas rationnés... le système des crèches privées dénoncé dans un livre choc

 

Le livre "Le Prix du berceau" s'intéresse au mode de fonctionnement des crèches privées

Un livre qui va secouer le monde de la petite enfance. Avec Le Prix du berceau, qui paraît ce vendredi 8 septembre, les crèches privées sont au cœur d'une enquête qui dénonce un système faisant la part belle à la rentabilité, parfois en dépit du bien-être des bébés.

Un nouveau scandale ? Après les Ehpad, ce sont désormais les crèches privées qui sont au cœur d'un livre enquête choc, "Le Prix du berceau", qui paraît en librairies ce vendredi 8 septembre.

Le livre de Daphné Gastaldi et Mathieu Perisse, qui s'appuie sur des centaines d'interviews et de témoignages de parents comme d'acteurs professionnels, sort cinq mois après le dernier rapport de l'Igas (inspection générale des affaires sociales).

Auprès de l'AFP, citée par BFM, le co-auteur explique que son livre décrit "un système qui, par des injonctions à la rentabilité" transforme les enfants "en chiffres là où on était initialement sur un service à la personne".

"Erreur humaine"

Les exemples, multiples, sont frappants. Dans une crèche privée des Bouches-du-Rhône par exemple, pendant plusieurs mois, il manquait "entre trois et cinq repas deux jours par semaine". L'entreprise plaide une "erreur humaine". D'autres crèches sont surpeuplées, malgré le seuil d'accueil légalement prévu, suscitant des interrogations sur le plan de la sécurité. Parfois, le temps accordé aux soins est "minuté ".

Plusieurs scandales avaient déjà secoué des grands noms des crèches privées, comme People and Baby, au cœur de l'actualité en juin 2022 après la mort d'une fillette qui avait ingéré du Destop.

C'est notamment ce drame qui avait motivé la mission de l'Igas, qui dans ses conclusions estimait que les "leçons tirées en 2022", en référence au scandale des Ehpad avec Orpea, pouvaient "être très largement appliquées au secteur des crèches".

"Course à la profitabilité"

Pour autant, tout n'est pas comparable, "notamment parce que les enfants ne sont pas en pension complète et qu’il ne s’agit pas de personnes isolées", souligne Delphine Gastaldi.

Pourtant, Mathieu Périsse pointe une "course à la profitabilité " similaire et "le même côté déshumanisant, avec cette impression pour le personnel de terrain que tout est géré de la même manière, sans tenir compte des spécificités de chaque établissement ".

 

https://www.seuil.com/ouvrage/le-prix-du-berceau-daphne-gastaldi/9782021534986

 

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Consommation d'électricité : prix en hausse, coupures... à quoi s'attendre cet hiver ? Les projections d'Enedis

Invitée ce mardi de Radio Classique, Marianne Laigneau, la présidente du directoire d'Enedis, principal gestionnaire du réseau public de distribution d'électricité en France, affiche sa confiance quant à la production d'énergie cet hiver.

Les Français ne devraient pas subir de coupures d'électricité cet hiver. C'est le message passé ce mardi par Marianne Laigneau, la présidente du directoire d'Enedis au micro de Radio Classique. "Nous pouvons être très confiants sur les conditions de passage de l'hiver ", a-t-elle déclaré.

Ses propos optimistes sont dictés par "les prévisions de production d'électricité, tant nucléaire qu'hydroélectrique" qui se situent "à un bon niveau et meilleures que l'année précédente". Les Français continuant dans "leurs efforts de sobriété".

"L'électricité reste à un niveau compétitif "

La consommation d'électricité en France est, en effet, en baisse de 9% sur un an. Parallèlement, la production d’électricité est repartie à la hausse, grâce notamment au redémarrage d’une grande partie du parc nucléaire. Signe d'une nette amélioration de la situation, comparée à l'hiver dernier : depuis le début de l'année, la France est ainsi redevenue exportatrice d'électricité.

Au cours de son intervention sur Radio Classique, Marianne Laigneau s'est félicitée du niveau des prix. "L'électricité reste à un niveau compétitif comparé aux voisins européens et abordable, notamment par des systèmes de protection en place".

Des prix en hausse

Pour autant, les prix de l'électricité restent élevés. Ils ont augmenté au 1er août de 10%, après avoir déjà bondi de 15% en février. "Dans cette sobriété, il y a un effet changement de comportement, lutte contre le dérèglement climatique, volonté de se passer de plus en plus des énergies fossiles… Et puis il y a un effet contraint, qu’on a dû mal à mesurer du fait de la hausse du prix de l’énergie", explique la patronne d'Enedis.

Cette dernière est revenue sur l'évolution de la consommation, notamment grâce aux investissements liés aux raccordements aux réseaux des énergies renouvelables. Enedis assurant environ 90% de ces raccordements. "Depuis 2-3 ans, on observe de plus en plus de capacités renouvelables raccordées et en particulier de solaire", a-t-elle commenté.

"730 000 sites de production d'énergies renouvelables"

En 2019, Enedis avait réalisé un record avec 2,5 GW connectés pour 30.000 installations. "En 2022, nous avons raccordé 3,8 GW pour 100.000 installations et nous allons dépasser ces chiffres en 2023". Concluant : "Aujourd'hui, nous avons plus de 730.000 sites de production d'énergies renouvelables, c'est très considérable".

 

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Retraites, électricité, taxe foncière, carburants... les bonnes et les mauvaises nouvelles de cette rentrée 2023

 

La rentrée 2023 apporte son lot de bonnes et de mauvaises surprises

Alors que les vacances d'été touchent à leur fin, les Français vont devoir affronter les bonnes et les mauvaises nouvelles de la rentrée 2023. Inflation, logement, éducation, santé, immobilier...

Voici ce qui vous attend.

Gâchée ces dernières années par la pandémie de Covid-19, cette nouvelle rentrée va-t-elle être une nouvelle fois difficile ? La question se pose, dans un contexte peu réjouissant. Entre l'inflation galopante, le pouvoir d'achat en berne et la guerre en Ukraine, le retour à la réalité après cette parenthèse estivale peut s'avérer brutal pour certains Français. Pourtant, dans ce lot de mauvaises nouvelles, certaines bonnes nouvelles tirent leur épingle du jeu. Midi Libre fait le point.

Les bonnes nouvelles

Énergie

Si les factures d'électricité des particuliers ont bondi en août de 10 %, les factures de gaz vont elles s'alléger en septembre. La Commission de régulation de l’énergie a en effet publié son prix repère de vente de gaz pour la rentrée. La CRE a calculé un tarif du kWh moyen de 0,08218 € TTC pour le chauffage (contre 0,08406 € en août) et de 0,10512 € TTC pour l’eau chaude et la cuisson (contre 0,10700 € en août). Ces tarifs restent, toutefois, supérieurs comparés à ceux de juillet (respectivement, 0,08195 € pour le chauffage et 0,10488 € pour l’eau chaude et la cuisson).

Dans un communiqué, la Commission précise :

"Entre août et septembre 2023, la part variable hors taxes (HT) d’un consommateur type cuisson/eau chaude et chauffage diminue de 1,56 € par MWh (mégawattheure)".

Et d'ajouter :

"Les consommateurs résidentiels se chauffant au gaz (avec ou sans l’option eau chaude/cuisson) et dont la consommation annuelle se situe entre 4 et 6 MWh, peuvent, en fonction des offres des fournisseurs, être assimilés à des consommateurs de type "cuissons chaude" ou "chauffage" ".

Inflation et alimentaire

"L’inflation cumulée a atteint 18 % au mois de juillet 2023 par rapport au 1er janvier 2022. Alors que 39 grands industriels se seraient engagés à baisser leurs prix (premiers effets visibles sur les yaourts nature Danone, les bouteilles Coca-Cola ou encore les pâtes) et que les distributeurs annoncent agir sur leurs marques propres, les prix alimentaires devraient légèrement baisser mais sans revenir au niveau de début 2022", indique Emmanuel Fournet, du panel de consommateurs NielsenIQ.

"Depuis le début 2023, la baisse des volumes de l'alimentaire est de -1,3 %, une baisse accentuée sur l'été (-1,8 %) à cause d'une météo moins ensoleillée qu'en 2022 qui pénalise les produits de l'été (boissons sans alcool, glace, brumisateur...) et la même tendance de baisse (autour de -1,5 %) devrait se poursuivre à la rentrée", poursuit l'expert de l'institut spécialisé.

Parmi les catégories où on peut s'attendre à voir les prix baisser, il y a la farine, le pain, les céréales du petit-déjeuner, les biscuits mais aussi les produits de viande (bœuf, volaille) et aussi des produits comme l'alimentation pour chiens ou chats.

A contrario, les prix baisseront moins voire pas du tout pour ces produits : le sucre, l'huile d'olive ou certains fruits dont les récoltes sont mises à mal en particulier à cause de la sécheresse.

En résumé, s'il n'est plus question de parler de "septembre vert " pour les patrons de Leclerc ou de Lidl par exemple, mais plutôt de "promotions ciblées en fonction des marques", du mieux est attendu dans les rayons des supermarchés.

Santé

Une campagne de vaccination généralisée contre les papillomavirus (HPV) va être lancée dans les collèges pour les élèves de 5e à la rentrée scolaire 2023. Le but ? Permettre de lutter contre cette infection responsable de 6 000 nouveaux cas de cancers et 30 000 lésions précancéreuses du col de l’utérus chaque année.

Toujours côté vaccination, l'européen Moderna et les américains Pfizer/bioNTech et Novavax préparent ainsi des vaccins conçus pour cibler spécifiquement le variant Eris, comme le révèle Reuters.

Selon les données de Santé publique France, 920 passages aux urgences pour suspicion de Covid-19 ont été enregistrés sur la première semaine d'août. SOS Médecins note aussi dans son dernier bulletin une hausse de 84 % des actes liés au virus début août par rapport à fin juillet.

Éducation

C'était une promesse d'Emmanuel Macron : le salaire des enseignants sera revalorisé en septembre 2023.

À compter du 1er septembre, les professeurs bénéficieront en effet d'un coup de pouce 100 euros nets par mois. En plus de cette augmentation de salaire de base, des primes et des indemnités sont prévues pour certains enseignants.

Les nouveaux professeurs titulaires recevront une prime mensuelle de 153 euros, tandis que les professeurs entre six et onze ans d’ancienneté pourraient bénéficier d’une prime allant jusqu’à 292 euros net par mois.

Retraites

La pension minimale sera revalorisée de 100 euros brut par mois pour les personnes prenant leur retraite à partir du 1er septembre 2023, indique le site Service Public. Une mesure qui concerne les salariés, les artisans-commerçants et les agriculteurs qui ont travaillé toute leur vie au SMIC et qui disposent d’une carrière complète à temps plein.

Bon à savoir : le cumul emploi-retraite, qui permet à une personne retraitée d'exercer une activité professionnelle et de percevoir à la fois ses revenus professionnels et sa pension de retraite, créera de nouveaux droits à pension à partir du 1er septembre 2023.

Désormais, à l’issue d'une période de cumul emploi-retraite, il sera possible sous certaines conditions de demander une "seconde pension" calculée sur la base des mêmes règles que la première pension.

À noter également que le nombre de points acquis sur un compte professionnel de prévention augmentera désormais proportionnellement au nombre de facteurs de risques auxquels un salarié est exposé. Par exemple, un salarié qui est exposé simultanément à trois facteurs de risques acquerra 12 points par an, soit 1 point par trimestre d’exposition pour chacun des risques.

Chaque point permettra à un salarié d’alimenter son compte personnel de formation de 500 euros (contre 375 euros, avant le 1er septembre 2023). Dix points permettront à tout titulaire d’un compte professionnel de prévention de bénéficier de l’équivalent d’un mi-temps pendant 4 mois (au lieu de 3 mois, avant le 1er septembre 2023).

Sport

La France accueille la Coupe du monde de rugby 2023 (8 septembre-28 octobre) avec le choc entre le XV de France et la Nouvelle-Zélande en match d’ouverture au Stade de France. L'occasion pour les proches de se retrouver autour d'un moment festif, convivial et de resserrer les liens.

Les mauvaises nouvelles

Énergie

"Le tarif réglementé, qui a pris 10 % au mois d'août, va être rehaussé en janvier 2024. D'ici là, une nouvelle hausse dès la rentrée est à craindre, même s'il est difficile d'anticiper clairement cette dernière", prévient Claude Gaubert, co-responsable de la communication au sein de l'UFC Que Choisir Montpellier.

Il conseille donc de bien vérifier votre contrat, de regarder quel est le mode d'indexation du prix s'il y en a un, de se méfier de tous les contrats qui ne sont pas indexés sur le tarif réglementé et enfin, de comparer ses tarifs actuels avec l'état de l'offre en utilisant un comparateur comme celui de l'UFC-Que Choisir ou celui du médiateur de l'énergie.

L'expert indique : "Un contrat heures pleines/creuses est intéressant uniquement si vous consommez plus de 50 % d'électricité en heures pleines".

En ce sens, Marine Michalik, chargée de communication au sein du médiateur national de l'énergie rappelle : "Les offres à prix fixe ou à prix indexé sur le tarif réglementé en électricité ou sur le "prix repère" en gaz sont moins risquées que les offres avec d’autres formules d’indexation sur les prix de marché".

Carburant

Les prix à la pompe continueront-ils à la rentrée de donner des sueurs froides aux automobilistes ? Le 3 août 2023, le ministère saoudien de l’Énergie a annoncé une mauvaise nouvelle. Sous la direction de l’Opep+, la production de carburant va encore diminuer en septembre 2023. Il y aura environ neuf millions de barils.

L’Arabie saoudite a donc dévoilé des prix plus très hauts pour payer son programme de diversification économique et pour diminuer toute sa dépendance à l’exportation de pétrole brut. Cette annonce a entraîné une légère hausse des prix du pétrole.

En conséquence, les prix du carburant vont augmenter dans les semaines et les mois à venir. Une tendance confirmée par le président montpelliérain de l'UFC-Que Choisir : "Les prix vont fluctuer à la rentrée en fonction de la politique des pays producteurs", avertit-il.

En ce sens, Olivier Gantois, président de l'Ufip, (Union française des industries pétrolières) estime : "On constate que depuis décembre 2022, le prix mondial du pétrole brut varie entre 75 et 85 dollars le baril. Un tunnel duquel on n'est pas sorti depuis huit mois et on pourrait voir cette tendance se prolonger ".

Logement

C'est une certitude : la taxe foncière va augmenter à la rentrée 2023, en raison de l'inflation. Ce n'est pas moins 7,1 % de hausse qui vous attend cette année, comme l'explique Le Particulier.

Selon David Lisnard, le président de l'AMF, l'association des maires de France, c'est près d'une commune sur 5 de plus de 40 000 habitants qui augmentera le taux de sa taxe foncière en 2023, en plus de la revalorisation générale de 7,1 %.

Concernant les logements étudiants, "les loyers vont augmenter ", prévient Claude Gaubert, président de l'association de défense des consommateurs l'UFC-Que Choisir. "Les 10 à 15 % d'inflation se retrouvent sur les dépenses de rentrée et le loyer ".

À cela s'ajoute l'interdiction du chauffage au fioul dans les constructions, qui est "certes une bonne nouvelle pour la planète mais une mauvaise nouvelle pour les bailleurs, dans un contexte de crise du logement importante", déplore Michel Fréchet, président de la Confédération générale du logement.

Quant à la hausse des loyers limitée à 3,5 %, il s'agit pour l'expert d'une "fausse bonne nouvelle". "Dans un contexte d'inflation, ça reste conséquent pour les plus modestes", souligne-t-il.

Entreprise

L’article 4 de la loi de financement rectificative de la Sécurité sociale pour 2023 portant sur la réforme des retraites prévoit, en effet, d’harmoniser les taux de cotisations patronales sur les indemnités de rupture conventionnelle et de mise à la retraite à partir du 1er septembre.

Le forfait social appliqué à la part exonérée de cotisations sociales de l’indemnité de rupture conventionnelle (jusqu’à 87 984 euros d’indemnité) sera porté de 20 % à 30 %. La contribution patronale sur la part exonérée de cotisations sociales de l’indemnité de mise à la retraite sera abaissée de 50 % à 30 %. Il pourrait donc être plus difficile d'obtenir une rupture conventionnelle de la part de votre employeur.

Santé

Le passage chez le médecin plus douloureux à la rentrée ? Pour boucler le budget de la Sécurité sociale, le doublement de la franchise sur les médicaments et des consultations médicales sont à l’étude.

Également sur la table : une réduction des arrêts maladie. Selon le ministère de l'Économie, ils sont passés de 6,4 millions à 8,8 millions par an entre 2012 et 2022. Le gouvernement pourrait prochainement demander aux entreprises de prendre en charge une partie des journées d'indemnités.

Le remboursement des tests Covid fait aussi débat. Une économie pourrait être réalisée en passant à un remboursement "sous-condition" en pharmacie, c'est-à-dire limité aux personnes les plus à risque ou symptomatiques.

Immobilier

Mauvaise nouvelle pour ceux qui souhaitent accéder à la propriété : les taux de crédit immobilier devraient dépasser les 4 % dans les prochaines semaines, ce qui risque de réduire la capacité d'emprunt des acquéreurs.

Or, problème : si les taux augmentent, les prix de l'immobilier, eux, ne baissent pour le moment qu'à la marge.

Seule bonne nouvelle pour les candidats à l’achat : avec le fléchissement de l'inflation, la BCE devrait stabiliser ses taux directeurs dans les prochains mois

Et après ?

La poursuite du déploiement de l’application carte Vitale sur smartphone : elle était disponible depuis 2019 dans le Rhône et les Alpes-Maritimes. Six autres départements sont concernés depuis le 21 juillet : Loire-Atlantique, Sarthe, Seine-Maritime, Bas-Rhin, Puy-de-Dôme, Saône-et-Loire. "La généralisation à la France entière est prévue à partir de 2024", indique l’Assurance maladie.

Les rappels de vaccination contre le Covid-19 : ils commenceront dès le 6 septembre à Mayotte puis le 17 octobre en métropole, en Guadeloupe, à la Martinique et en Guyane. Sont ici ciblées les personnes à risque.

Pôle Emploi devient France Travail : prévue pour le 1er janvier 2024, cette transformation vise à simplifier l'entrée sur le monde du travail, avec la même voie d'accès pour toutes les personnes en recherche d'emploi. Cette réforme se fixe pour objectif le plein emploi, à savoir un taux de chômage à environ 5 % en 2027, contre les 7,1 % actuellement.

Revalorisation des pensions de retraite :

une première vague de revalorisations, concernant "environ 700 000 " pensions, est prévue pour l'automne 2023. Les revalorisations suivantes interviendront au printemps 2024, avec effet rétroactif au 1er septembre 2023.

JO 2024 : les Jeux olympiques de Paris se tiendront dans la capitale du 24 juillet au 11 août 2024.

Médicaments, soins et consultations plus chers en 2024 ? La franchise médicale et la participation forfaitaire pourraient doubler à partir de 2024. La mesure pourrait intégrer le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2024 examiné par le Parlement cet automne.

Permis à 17 ans : dans un entretien au média Brut, mardi 20 juin, la première ministre, Elisabeth Borne, a annoncé qu’à partir du 1er janvier 2024, il sera possible de "passer son permis à 17 ans et conduire à 17 ans".

Fin du retrait de points pour excès de vitesse : le ministre de l’Intérieur a indiqué qu’il n’y aurait plus de retrait de points pour les excès de vitesse de moins de 5 km/h à partir de 2024. L’amende, en revanche, sera maintenue.

 

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Guêpes, moustiques, méduses et serpents : ces idées reçues et réflexes à avoir...

 

Les piqûres de guêpes peuvent être dangereuses pour les personnes allergiques ou si elles sont multiples

De nombreux conseils et autres recettes de grand-mère circulent sur les réseaux sociaux pour faire face aux bobos de l'été. Mais, ils ne sont pas tous efficaces.

France 3 Côte d'Azur vous permet d'y voir plus clair quand vous vous faites piquer ou mordre.

Les vacances d'été sont souvent synonymes de plage, balades, et repos... mais aussi de piqûres de méduses, d'abeilles, ou de moustiques. Des désagréments auxquels il est possible de faire face, si l'on adopte les bons gestes. Car entre les légendes urbaines, les recettes de grand-mères et les conseils trouvés sur les réseaux sociaux, difficile de savoir ce qui est vraiment efficace. France 3 Côte d'Azur a décidé de démêler le vrai du faux sur toutes ces astuces pour faire face aux bobos de l'été.

Le moustique est attiré par certaines personnes : vrai

Mais pas pour les raisons que l'on croit. Si le moustique est davantage attiré par certaines peaux, ce n'est pas parce qu'elles seraient plus "sucrées" que d'autres.

Le moustique est avant tout attiré par le gaz carbonique, le CO2 que l'on exhale. Il aime aussi des substances telles que l'acide lactique ou l'ammoniac, présents dans notre transpiration. De ce côté-là, effectivement, nous ne sommes pas tous égaux.

Le moustique pique davantage à la tombée de la nuit : vrai et faux

Il existe plus de 3 000 espèces de moustiques. Chacune a ses habitudes. Le moustique du genre Culex, le plus commun en France, s'active effectivement pendant la nuit. Mais le moustique tigre, de type Aedes pique plutôt de jour, et en particulier tôt le matin et fin d'après-midi.

En revanche, il semblerait que tous les moustiques aient un penchant pour les couleurs sombres. Mieux vaut donc s'habiller en clair, cela permet, en plus, de mieux repérer les moustiques.

Il faut approcher une flamme de briquet d'une piqûre d'abeille ou de guêpe : vrai

Evidemment, il faut rester à une distance suffisante pour ne pas ajouter une brûlure à la piqûre !

Le venin des abeilles, guêpes et frelons est thermolabile, sensible à la chaleur qui le détruit. Une flamme, ou un sèche-cheveux peut donc aider à limiter la douleur.

Il faut uriner sur une piqûre de vive : faux

La vive est un poisson enfoui dans le sable au bord de l'eau. Sa piqûre n'est pas dangereuse, mais peut être très douloureuse. Uriner dessus n'y changera rien... C'est une idée reçue dont on a du mal à trouver l'origine.

Le plus approprié pour atténuer la douleur est sans doute d'approcher une source de chaleur. Comme celui de l'abeille, le venin de la vive est thermolabile.

Il faut frotter une piqûre de méduse avec du sable : faux

Surtout pas ! Frotter une piqûre de méduse risque de faire éclater les petits morceaux de tentacules qui restent sur la peau et de libérer encore plus de venin urticant.

En revanche, on peut déposer du sable mouillé, ou de la mousse à raser si on en trouve, sur la piqûre, sans frotter, puis racler la zone avec une carte rigide, type carte de crédit.

Une piqûre de frelon est plus grave qu'une piqûre de guêpe : faux

Ce n'est pas parce que le frelon est plus gros que la guêpe que sa piqûre est forcément plus dangereuse.

Pour le frelon, comme pour la guêpe ou l'abeille, il y a deux cas où il faut absolument consulter rapidement un médecin :

si la personne piquée est connue comme allergique

si elle est atteinte de plusieurs piqûres en même temps.

On parle d'un seuil de 20 piqûres pour les guêpes.

Les nids de frelons ne se trouvent qu’à la campagne : faux

Plus de la moitié des colonies de frelons se trouvent en zone urbaine. L'arrivée du frelon asiatique n'a pas amélioré les choses.

La différence, les frelons asiatiques construisent leur nid en altitude, par exemple dans la cime des arbres, tandis que les frelons européens préfèrent s'installer sous un toit, ou dans un arbre creux.

Le bourdon ne pique pas : faux

Le bourdon n'est pas le mâle de l'abeille, qui, lui, effectivement, est dépourvu de dard. Le bourdon est un insecte à part entière, de la même famille que les abeilles, et à ce titre, il est capable de piquer.

Mais dans la réalité, les bourdons, paisibles, ne le font pratiquement jamais, sauf dans un ultime réflexe de défense, par exemple s’ils sont serrés dans la main.

Il faut sucer une morsure de vipère : faux

Sucer la morsure fait courir un risque d'envenimation de la personne qui le pratique, via sa muqueuse buccale. Inciser n'est guère plus indiqué, on augmente le risque de surinfection.

Mieux vaut simplement laver, désinfecter la plaie et appeler un médecin.

 

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JO de Paris 2024 : chantiers, budget, sécurité...

à un an des Jeux, la France est-elle prête ?

 

Paris et la France seront en fête en juillet 2024

A un an de la cérémonie d’ouverture, le 26 juillet 2024, les organisateurs assurent qu’ils seront prêts. Et promettent des JO ambitieux, qui cassent les codes et redonnent sa fierté au pays.

Tony Estanguet le reconnaît volontiers. À 365 jours de la cérémonie d’ouverture "les choses s’accélèrent " pour Paris 2024. "Mais ça avance plutôt très bien", ajoute dans la même phrase le patron du Comité d’organisation des Jeux Olympiques. En dépit des gilets jaunes, du Covid, de la guerre en Ukraine, des émeutes ou d’une perquisition du Parquet national financier au siège du Cojo, le 25 juin dernier…

Thomas Bach ne dit pas autre chose. Le président du CIO (Comité international olympique) promet le début d’une ère nouvelle avec Paris 2024. Et assure avoir "déjà la chair de poule", à l’idée de voir défiler les athlètes sur la Seine : "Nous voulons tous être réunis à nouveau."

D’ici là, il y a quand même encore un peu de boulot. Tour d’horizon

 

Les JO se tiendront du 26 juillet au 11 août 2024

1. Travaux : délais tenus

Exception faite de l’Arena de La Chapelle, dont la livraison a été repoussée de quelques mois faute de matériel (juin 2024), tous les chantiers sont "dans les temps", assure Tony Estanguet. À commencer par le village des athlètes qui sera à disposition des organisateurs dès mars prochain. Suivra le centre aquatique, à proximité du stade de France, au mois d’avril. L’IBC, le centre principal de presse pour les diffuseurs, est lui déjà opérationnel.

2. Budget : tendu mais dans les temps

Il n’a pas bougé depuis les derniers ajustements, en décembre 2022. Le budget s’élève toujours à 4,4 milliards d’euros, "financé à 96 % par le privé", aime à rappeler Tony Estanguet. L’objectif affiché c’est d’atteindre les "92 % réalisés" au 31 décembre 2023.

La semaine dernière, la Caisse des dépôts est venue grossir le nombre des partenaires de Paris 2024. Et surtout, LVMH vient de donner son accord ce lundi 24 juillet après plusieurs mois de pourparlers. Le groupe de luxe français apporte ainsi 150 millions d’euros supplémentaires.

À ce jour, les organisateurs ont déjà sécurisé près d’1,2 milliard via ces sponsors. A cela, il faut ajouter le milliard tombé dans les caisses de Paris 2024 depuis l’ouverture de la billetterie. "6,8 millions de billets vendus un an avant le début des Jeux Olympiques, c’est du jamais vu dans l’histoire", assure Tony Estanguet.

La polémique sur les tarifs jugés prohibitifs semble déjà loin. "On a été beaucoup critiqué là-dessus. Pourtant, seulement 10 % des billets sont à plus de 200 euros et ce sont ces billets-là qui permettent la vente des quatre autres millions à moins de 50 euros". Tony Estanguet n’en démord pas, les Jeux de Paris 2024 seront bel et bien populaires. A fortiori si l’on ajoute le million de sésames réservés par les collectivités pour un public sans le sou ou méritant.

3. Sécurité : manque d’agents privés

Du relais de la flamme à partir du printemps prochain à la cérémonie d’ouverture organisée en plein air devant 500 000 spectateurs (dont 400 000 gratuitement) en passant par les nombreux sites de compétition, la sécurité est tout en haut sur la pile des dossiers à traiter.

"Et ça avance, assure là encore Tony Estanguet, il y a une vraie mobilisation." Des pouvoirs publics pour commencer. Le cadre général est en place. En haut lieu, on assure que le fiasco de la finale de la Ligue des champions de football a été retenu.

De son côté, le Cojo avance sur le recrutement des quelque 20 000 agents qui assureront la sécurité dans les stades ou les salles. Un nouvel appel d’offres, le troisième, sera bientôt lancé, les deux premiers ayant été boudés par les plus grosses entreprises d’un secteur fragilisé dans le recrutement depuis la pandémie. En attendant, Paris 2024 s’appuie sur "ses partenaires" pour couvrir les besoins. La Fédération française de tennis à Roland-Garros par exemple.

"Il est déjà acté que des missions précises seront confiées à l’armée", assure par ailleurs Tony Estanguet. C’était déjà le cas à Marseille, mi-juillet, lors du test-event de voile. 45 000 policiers, gendarmes et militaires devraient être mobilisés lors de la cérémonie d’ouverture.

La sécurité est plus que jamais le sujet prioritaire depuis les récentes émeutes en France. Tony Estanguet n’est pas inquiet : "Jusqu’ici, tous ces événements n’ont pas eu d’impacts négatifs sur Paris 2024. Parce que collectivement on a fait en sorte d’avancer avec ambition, envie."

Les JO laisseront "un grand héritage dans ces banlieues", promet même Thomas Bach, le patron du CIO.

4. Avec ou sans les Russes ?

Rien n’est décidé. Et rien ne le sera cet été. Thomas Bach l’a confirmé mardi 18 juillet lors d’une visioconférence de presse devant près de 300 journalistes connectés.

Il y a pourtant urgence. Dans de nombreux sports, les épreuves qualificatives pour Paris 2024 sont sur les rails. Or, certaines fédérations acceptent les athlètes russes ou biélorusses voyageant sous bannière neutre. D’autres ne veulent pas en entendre parler.

Quant aux Ukrainiens, pris entre deux feux, ils s’excluent parfois des compétitions pour ne pas avoir à croiser le regard de ces “apatrides”. Bref, c’est le foutoir. Le Cojo, lui, botte en touche. Se rangeant derrière la décision des fédérations et, bientôt, celle du Comité international olympique, il dit "ne pas avoir son mot à dire" dans cette histoire.

5. Des Jeux ouverts qui cassent les codes

"On sera prêt, ces Jeux sont une chance pour notre pays", claironne Tony Estanguet, convaincu de pouvoir proposer un rendez-vous "ambitieux, qui casse les codes".

Avec des cérémonies au cœur de la ville, des épreuves ouvertes au grand public (40 048 dossards proposés sur le marathon) ou la parité hommes-femmes – pour la première fois de l’histoire il y aura autant d’athlètes femmes que d’athlètes hommes, Paris 2024 a déjà un peu gagné.

Mais le plus dur commence assurément

 

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Assurance auto : pourquoi la vignette verte apposée sur vos pare-brise va-t-elle disparaître le 1er avril 2024 ?

À l'occasion du Comité interministériel de la sécurité routière (CISR) de ce lundi 17 juillet 2023, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé la suppression, à partir du 1er avril 2024, de la vignette verte apposée sur le pare-brise des voitures.

La vignette verte va bel et bien disparaître. Et cela au profit d'un fichier dématérialisé plus efficace, selon le gouvernement.

Une suppression discutée depuis septembre 2022

À l’issue d'un Comité interministériel de la sécurité routière (CISR), le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a confirmé ce lundi 17 juillet 2023 que la vignette d'assurance allait disparaître : "À partir du 1er avril 2024, nous allons supprimer la vignette assurance verte. Il n'y aura plus de vignette assurance à mettre sur son véhicule, ce sera enregistré directement par les assurances dans le fichier " accessible aux policiers et gendarmes, selon le Parisien.

Déjà en septembre 2022, Bruno Le Maire, ministre de l'Economie avait confirmé travailler sur sa suppression avec le ministre de l'Intérieur : "Nous travaillons avec le ministre de l’intérieur Gerald Darmanin à la suppression de cette petite vignette verte qu’il faut coller derrière son pare-brise et qui témoigne que vous êtes bien assurés de façon que ce soit dématérialisé", avait dit le ministre lors d’une conférence de presse à Bercy avec France Assureurs au sujet de l'inflation.

Un fichier dématérialisé pour lutter contre la fraude à l'assurance

Françoise Lustman, présidente de France Assureurs avait d'ailleurs déclaré que cette vignette ne servait plus a rien car : "nous avons un fichier des véhicules assurés (FVA) qui est bien plus efficace pour lutter contre la fraude à l’assurance." Créé en 2016, celui-ci est alimenté pas les assureurs et mis à jour en seulement en quelques heures. Le fichier contient l'immatriculation, le nom de la compagnie d'assurances, le numéro de contrat, sa date de validité et est consulté environ 20 000 fois par jour par les forces de l'ordre, depuis 2019, d'après BFMTV.

Lors de ce comité interministériel de la sécurité routière, le gouvernement a notamment annoncé la dématérialisation totale du permis de conduire et la création d'un délit d'homicide routier. Il s'est également dit favorable à la suspension automatique du permis en cas de conduite sous stupéfiants.

 

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ZFE : la ville de Nice autorisée à assouplir ses restrictions de circulation

 

Nice est concernée par une zone à faibles émissions depuis janvier 2022.

Les restrictions de circulation vont être assouplies dans les agglomérations où les seuils de pollution ne sont pas dépassés. La ville de Nice en fait partie.

Nice, bonne élève est récompensée ! Après avoir été mises en place en janvier 2022, les zones à faibles émissions (ZFE) sont déjà assouplies. Ce lundi 10 juillet 2023, lors d'un comité ministériel 25 propositions pour allier transition écologique et justice sociale" ont été présentées.

Elles prévoient un assouplissement des restrictions de circulation dans certaines agglomérations où la qualité de l'air s'est améliorée. Et la ville de Nice est concernée, tout comme celles de Toulouse, Grenoble, Montpellier, Saint-Etienne et Reims.

Ces grandes villes ne seront donc plus obligées de mettre en place certaines mesures de restrictions, à savoir l'interdiction de circuler pour les véhicules Crit'Air 4 en 2024, et pour les véhicules Crit'Air 3 en 2025.

Ce n'est pas la fin des ZFE

Pour autant, ça ne signifie pas que c'est la fin des ZFE. La loi Climat et résilience de 2021 impose toujours aux métropoles de plus de 150 000 habitants, comme Nice, de définir un périmètre de ZFE pour le 1er janvier 2025. Mais il ne s’agit plus d’interdire les Crit’Air 3 et 4, ni même les Crit’Air 5. Seule l’interdiction des véhicules non classés (commercialisés avant 1996) sera imposée.

D'autres villes n'ont pas cette chance. Cinq communes dépassent fréquemment les seuils de pollution réglementaires (40 μg de dioxyde d’azote – NO2 – par mètre cube d’air). Ces métropoles, Paris, Marseille, Lyon, Strasbourg et Rouen, devront elles s'astreindre aux règles prévues initialement : interdiction des Crit'Air 4 en 2024 et des Crit'Air 3 en 2025.

Les ZFE ont été mises en place en 2019. Le principe était d'interdire l'accès aux véhicules les plus polluants dans certaines zones de onze grandes agglomérations. "L'objectif était de réduire la pollution de l'air et d"en finir avec les morts liés à la pollution atmosphérique, qui étaient de 47 000 en 2022 ", selon le ministre Béchu.

Les anti-ZFE contre-attaquent

Le sénateur LR Philippe Tabarot, auteur d'un récent rapport d'une mission d'information sénatoriale sur les zones à faibles émissions (ZFE), a déposé de son côté lundi 10 juillet une proposition de loi pour "sortir une bonne fois pour toute de l'impasse des ZFE ".

"L'acceptabilité promise de la mesure ZFE n'est toujours pas au rendez-vous" à la suite du comité interministériel qui s'est tenu lundi matin, a estimé le sénateur des Alpes-Maritimes dans un communiqué.

Reprenant les préconisations de son rapport, Philippe Tabarot propose des mesures "pour desserrer l'étau et faciliter le déploiement du dispositif, avec réalisme, sans radicalité, ni brutalité et avec toujours comme objectif la santé publique", afin de "tenter de limiter les effets de cette bombe sociale".

Son texte propose aussi de repousser au 1er janvier 2030 la date butoir de création de ZFE dans les agglomérations de plus de 150.000 habitants, en leur laissant la possibilité de recourir à des solutions alternatives.

Parmi les autres mesures, Philippe Tabarot propose "un dispositif pérenne de prêt à taux zéro pour l'acquisition de véhicules propres légers", ou encore de diminuer le taux de TVA applicable aux transports collectifs de voyageurs de 10 à 5,5%.

 

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"Des décharges sous-marines à 2 000 m de profondeur" : la Méditerranée reste la mer la plus touchée par la pollution

Les scientifiques de l'Ifremer ont dressé ce mardi 4 juillet un bilan de l'état du milieu marin pour mieux l'étudier, le définir et aider à la mise en place des actions publiques de préservation.

Trois grandes pressions sont identifiées : la pollution, les contaminants et l'eutrophisation.

"Les scientifiques se voient souvent poser la question : il va comment le milieu marin ? " constate Lucile Delmas, coordinatrice évaluation chez les chercheurs de l'Ifremer. "La question n'est pas si simple ! Nous parlons d'un environnement complexe, de biodiversité, d'activités professionnelles, de loisirs, de pollution, d'énergies. Il faut observer longtemps, dans toute sa diversité et poser un diagnostic".

 

Mer et océans soumis aux pressions

Alors, depuis les années 70, l'Institut de recherche a mis en place des dispositifs de surveillance des pressions exercées sur le milieu marin et en distille les résultats comme ce mardi 4 juillet où un bilan de la directive-cadre stratégique pour le milieu marin (2015-2020) a été dressé. Avec, encore et toujours pour la Méditerranée, la pollution en ligne de mire.

Quinze millions de tonnes de macrodéchets plastiques par an

"Chaque année, ce sont environ 15 millions de tonnes de macrodéchets plastiques qui entrent dans les océans du monde dont 80 % de plastiques et 80 % proviennent de sources terrestres. Les plages sont touchées comme les fonds marins" détaille Olivia Gérigny, chercheuse en environnement marin au laboratoire environnement ressources Provence-Azur-Corse de l'Ifremer.

"Les données analysées indiquent que la mer Méditerranée est l'espace maritime le plus impacté par les déchets flottants, avec en moyenne 40 items par km2, en Manche ou mer du Nord c'est inférieur à 1 item par km2. Nous avons aussi acquis des données sur les fonds marins et là encore, les données les plus fortes concernent pour la Méditerranée avec 500 déchets par km2 contre environ 200 en Manche et mer du Nord ". Voilà 4 ans, le chiffre de mare nostrum était de l'ordre de 200 déchets par km2...

80 % des tortues autopsiées avaient ingéré des déchets

Pire que ça, les canyons sont aussi touchés, "nous avons identifié des décharges sous-marines à 2 000 m de profondeur " poursuit l'océanographe. À cela s'ajoute, la pollution invisible des microplastiques, fortement influencée par les courants, mais la Méditerranée, mer semi-fermée, détient "là encore des records français avec des valeurs impressionnantes".

Ce constat c'est également celui des impacts : 700 espèces marines touchées et dans notre mer "80 % des tortues mortes autopsiées avaient ingéré des déchets" rappelle Olivia Gérigny. Alors, les scientifiques de l'Ifremer poursuivent leurs recherches pour aider les politiques publiques à mieux cibler les actions.

En misant également sur les nouvelles lois, comme l'interdiction des plastiques à usage unique ou des cotons-tiges qui font d'énormes dégâts. Mais les résultats seront longs à venir : "on peut espérer une amélioration d'ici une dizaine d'années, ou au moins une stabilisation car les fonds sont trop peu accessibles pour être nettoyés".

La deuxième grande pression reste celle des contaminants naturels (métaux, hydrocarbures) ou synthétiques (industriels). Si l'Ifremer note une diminution de la contamination chimique depuis près de 50 ans, des problèmes persistent, notamment dans les estuaires des fleuves.

Une peinture pour bateau induit l'apparition d'un pénis chez la femelle bigorneau

Le réseau d'observation Rinbio en Méditerranée mesure la toxicité par substance via l'étude des moules et huîtres ou des sédiments marins. Et si notre mer est peu touchée, il existe néanmoins un "hotspot " dans le delta du Rhône.

Et les effets, là encore, sont loin d'être anodins pour la faune marine : tumeurs, système nerveux touché et système reproducteur touché ou l'apparition de caractéristiques mâles chez des femelles, "comme l'effet d'un ancien composé de peinture antisalissure des bateaux qui induit l'apparition de pénis chez des femelles d'un petit bigorneau" illustre Nathalie Wessel, ingénieure en écotoxicologie au centre Ifremer de Nantes.

Pas de prolifération des algues

L'eutrophisation, enfin, soit l'enrichissement de l'eau par les nutriments comme l'azote et le phosphore dans l'eau, avec comme principal propagateur l'agriculture, provoquant l'accélération de la prolifération des algues, est aussi une forte pression entraînant marées vertes ou eaux colorées. Mais essentiellement en Altantique où les épisodes sont là encore en baisse.

"En Méditerranée les problèmes sont limités aux lagunes" note David Devreker, chercheur en écologie marine au laboratoire Environnement de Boulogne-sur-Mer de l'Ifremer.

 

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Moustiques : ont-ils une utilité dans la biodiversité ou sont-ils uniquement destinés à nous piquer ?

Avec les beaux jours, les moustiques, tigres ou non, s'invitent un peu trop souvent dans notre vie. Tout l'été, Midi Libre vous aide à mieux comprendre ce "piqueur en série" pour mieux vous en protéger, grâce à l'expertise de l’EID, l’Entente interdépartementale de démoustication sur le littoral méditerranéen depuis plus de 60 ans.

Oui, le moustique a une utilité dans la nature ! D’abord, il sert de nourriture pour d’autres animaux dans la chaîne trophique (ensemble des relations qui s’établissent entre des organismes en fonction de la façon dont ceux-ci se nourrissent).

Ils ont quelques prédateurs comme les chiroptères (communément appelés chauves-souris) et servent de nourriture à l’état de larve dans l’eau pour les invertébrés aquatiques notamment.

À l’exception, dans ce dernier cas, des moustiques-tigres qui eux, colonisent une réserve d’eau non utilisée. Ensuite il existe de très nombreuses espèces de moustiques qui ne piquent pas l’homme et qui servent dans la chaîne alimentaire.

Le rôle du moustique dans la pollinisation

Et puis de nombreux spécialistes commencent à se pencher sur le rôle du moustique dans la pollinisation, dont on sait qu’il joue un rôle car les moustiques se nourrissent du nectar des plantes, même si ce n’est pas aussi important que le rôle des papillons ou des abeilles.

On sait que certaines espèces de moustiques jouent un rôle, ce qui rendrait donc dommageable leur disparition. Cela pourrait avoir des conséquences imprévues et potentiellement dommageables sur l’environnement.

 

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Moustique tigre : ces deux nouvelles maladies qu'il pourrait transmettre après le chikungunya ou la dengue

 

 

Le moustique tigre - Aedes albopictus - est connu pour être le vecteur de nombreux virus comme la dengue, le chikungunya et Zika. Mais des chercheurs français viennent de montrer qu’il pourrait aussi transmettre deux autres maladies.

Selon des chercheurs de l’Institut Pasteur, de l’Université de Reims Champagne-Ardenne et de l’Institut de Parasitologie et de Pathologie Tropicale de Strasbourg, en plus de la dengue ou du chikungunya, le moustique tigre pourrait être le vecteur de deux autres virus : le West Nile et Usutu.

Le premier, aussi appelé virus du Nil Occidental, a pour la première fois été isolé en Ouganda en 1937. Il a depuis été responsable d’épidémies en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie occidentale et en Europe. Il est apparu en Amérique du Nord pour la première fois en 1999 et est régulièrement détecté sur le pourtour méditerranéen. Si 80 % des personnes infectées restent asymptomatiques, le virus West Nile peut être à l’origine d’atteintes neurologiques (méningites, encéphalites et méningo-encéphalites) qui font sa gravité.

Quant au second, le virus Usutu, c’est un virus émergent d’origine africaine. Il peut provoquer des troubles neurologiques à type de tremblements, voire des encéphalites ou méningo-encéphalites, principalement chez les personnes immunodéprimées.

Via les oiseaux…

C’est dans le cadre d’une surveillance des moustiques dans le Grand Est que les chercheurs ont entrepris de mesurer les capacités de cinq espèces de moustiques à transmettre les virus West Nile et Usutu. Et à leur grande surprise, le moustique tigre "s’est avéré capable transmettre les deux virus."

Comment cela est-il possible ?

Selon les scientifiques, "au printemps, des millions d’oiseaux effectuent une longue migration pour rejoindre leurs lieux de reproduction. Le Grand Est français, notamment, est un lieu de passage d’oiseaux capables de porter en eux les virus West Nile et Usutu. En piquant les humains et les oiseaux pour se nourrir, le moustique tigre peut potentiellement servir de vecteur intermédiaire pour transmettre le virus de l’oiseau à l’humain."

Faut-il s’en inquiéter ?

Anna-Bella Failloux, cheffe de l’unité Arbovirus et Insectes Vecteurs de l’Institut Pasteur et coordinatrice de l’étude relativise : "Avec nos connaissances sur la répartition territoriale du moustique tigre, nous pouvons déjà établir une carte des zones où les deux virus risquent d’être transmis aux humains. Il est notamment possible de renforcer la surveillance des moustiques et des oiseaux à proximité des zones urbaines, là où le moustique tigre est déjà implanté."

Limiter les eaux stagnantes

De manière générale, pour se protéger du moustique tigre et éviter sa propagation, il est recommandé de détruire ou assécher les réserves d’eau stagnante à l’intérieur ou l’extérieur du domicile : gouttières, coupelles de pots de fleurs, particulièrement prisées par les femelles pour y pondre leurs œufs.

 

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Du Propara de Pierre Rabischong au Neuralink Elon Musk, le rêve de faire remarcher les paraplégiques

En 1999, le Montpelliérain Pierre Rabischong, un des fondateurs du centre de rééducation Propara, à Montpellier, faisait remarcher pour la première fois une personne paraplégique. Aujourd'hui, Elon Musk va au-delà des projets de la start-up Montpelliéraine Neurinnov, qui veut redonner aux tétraplégiques l'usage de leurs membres supérieurs : le milliardaire veut connecter le cerveau à une intelligence artificielle pour briser le handicap.

Le milliardaire américain Elon Musk en rêve, le Suisse Grégoire Courtine vient de montrer que c'est possible, le Montpelliérain Pierre Rabischong, un des fondateurs du centre de réeducation fonctionnelle et neurologique Propara avait ouvert la voie. C'est lui qui, en 1999, fait marcher pour la première fois un paraplégique, à Montpellier.

"On est dans la continuité de SUAW", admet le Strasbourgeois Marc Merger, le "héros" d'alors, qui avait 38 ans à l'époque. Le programme européen "Stand up and walk" (Lève-toi et marche) lui fait faire ses premiers pas, neuf ans après un accident de voiture qui le laisse en fauteuil.

Il y reviendra vite. A l'époque, Pierre Rabischong, qui n'ira pas au bout du programme destiné à inclure plusieurs patients, a recours à la stimulation neurale, les électrodes sont posées sur le nerf cural et le nerf sciatique, elles sont reliées à un boîtier implanté connecté à un ordinateur via un déambulateur.

"Montpellier est une ville phare sur ces projets, depuis l'aventure menée avec Propara. Aujourd'hui, c'est avec MedVallée et son éco-système de start-up", souligne Jacques Teissier. Pas aussi loin, ni avec les moyens du milliardaire américain Elon Musk, qui a répété le 16 juin dernier au salon VivaTech de Paris qu'il testerait les implants cérébraux capables de communiquer avec un ordinateur par la pensée, mis au point par sa société Neuralink, avant 2024 sur l'homme.

"Utiliser la technologie pour d'autres applications cliniques"

Objectif : aider paraplégiques et tétraplégiques à remarcher, mais aussi les personnes atteintes d'autres maladies neurologiques, telles Parkinson. Neuralink a déjà effectué une levée de fonds de 363 millions de dollars.

Neurinnov, "spin off " (NDLR : émanation) de l'Université de Montpellier et de l'Inria, a de son côté effectué une levée de fonds de 6 millions d'euros en janvier 2022, trois ans après sa création par David Guiraud et David Andreu, qui se sont mis en disponibilité de l'Inria pour poursuivre l'aventure, à forte implantation régionale : "Les cartes électroniques sont fabriquées à Claret, dans l'Hérault, les boîtiers, à Tarbes, et notre entreprise, qui compte 14 salariés, est hébergée sur le site de Sanofi Montpellier. Seul, le circuit électronique est fabriqué aux Etats-Unis, mais on n'a pas eu le choix", souligne David Andreu.

S'il voit plus loin, c'est aujourd'hui surtout pour "utiliser la technologie pour d'autres applications cliniques". "Demain, pourquoi pas pour les hémiplégiques", suggère Jacques Teissier. Les cofondateurs de Neurinnov, qui ont breveté leur technologie, restent discrets.

Mais ils excluent, dans l'immédiat, une communication par la pensée : "Les patients nous disent qu'on ne le fera pas marcher aussi vite que leur fauteuil, et les investisseurs doivent avoir un horizon en termes de marché. Les interfaces cerveau-machine actuellement disponibles n'entrent pas dans notre schéma". Des contacts ont néanmoins été établis avec une autre start-up susceptible de loger un implant dans le cerveau, à moindre coût, et sans acte invasif.

Marc Merger, opéré à Montpellier en 1999 : "Le projet suisse n'aurait pas existé sans le travail de Pierre Rabischong"

"Le projet suisse de faire remarcher un paraplégique par la pensée n’aurait pas existé sans les recherches menées à Montpellier, il y a plus de vingt ans" : Marc Merger, le Strasbourgeois de 61 ans qui l’affirme, en sait quelque chose. En 1999, il était le premier paraplégique à remarcher grâce au programme européen “Lève-toi et marche”, dirigé par Pierre Rabischong, puis repris par l’école polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), associée au CEA de Grenoble sur la technologie révolutionnaire qui a bénéficié à Gert-Jan Oskam.

Marc Merger, lui, a gardé son implant douze ans. Tout le dispositif a été retiré il y a quatre ans : "La technologie avait vieilli, c’est comme si vous utilisez sur un vieil ordinateur ", explique le Strasbourgeois, qui vivait "avec un implant de 20 centimètres sur 5 centimètres, relié à un ordinateur posé sur un déambulateur. Aujourd'hui, ils ont la taille d'une pièce de deux centimes".

Il ne regrette rien, même pas d'être arrivé trop tôt : "Malgré la lourdeur du dispositif, c’était beaucoup d’émotion de se remettre debout. Je savais que je travaillais pour le futur, pour la collectivité, et je me doutais bien que je n'allais pas galoper. Ce qu'on a fait a été d'une grande utilité, et avec Pierre Rabischong, on imaginait déjà une commande par la pensée dans le futur, on y arrive ! On y est déjà dans les simulateurs de vol de l'armée américaine qui fonctionnent avec l'intelligence artificielle", rappelle le Strasbourgeois, qui balaye l'éventail des possibles des neuroprothèses et de l'électrostimulation pour d'autres maladies, Parkinson, on y revient.

Marc Merger met aussi en garde contre les illusions : "La recherche coûte horriblement cher, et comme c’est de la haute technologie, ça prend du temps".

 

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Implants, électrodes... redonner l'usage de la main aux tétraplégiques, l'aventure démarre dans le bloc du Dr Teissier à Montpellier

Le docteur Teissier au bloc, à la clinique Saint-Jean

Chirurgien à la clinique Saint-Jean, le Montpelliérain Jacques Teissier opère des patients tétraplégiques depuis quarante ans pour leur redonner l'usage de leurs mains. Il réalise des transferts de tendons quand c'est possible. Puis il a posé, jusqu'au début 2000, un implant américain de neurostimulation. Aujourd'hui, il opère les pionniers qui testent l'implant français mis au point par la start-up Neurinnov, à Montpellier.

Le docteur Jacques Teissier, chirurgien, est une des chevilles ouvrières du projet européen Habilis, porté par l'USSAP, le Pôle santé du Roussillon qui abrite le centre de référence sur les troubles neurologiques et traumatologiques, Bouffard Vercelli.

Habilis veut redonner l'usage de leurs mains à des tétraplégiques, grâce aux implants développés par la société montpelliéraine Neurinnov. Pour tous les patients, l'aventure commence dans un bloc opératoire de la clinique Saint-Jean, à Montpellier.

Pour Jacques Teissier, elle a démarré beaucoup plus tôt, lors d'un congrès organisé à Edimbourg, en 1978 qui ouvre la voie de la chirurgie fonctionnelle de la main chez les personnes tétraplégiques. Il s'agit, dans la plupart des cas, d'un transfert de tendons qui peut permettre aux personnes handicapées de retrouver un peu de mobilité, dans certaines circonstances.

Un implant américain

"Ces personnes ont une tétraplégie dite basse, avec des muscles qui fonctionnent sous le coude. C'est le cas de 80 % des tétraplégiques", rappelle le Dr Teissier, un des pionniers, au niveau mondial, de l'intervention qui se développera après le congrès de Gien, en 1982.

"On était quelques initiés. J'étais jeune chef de clinique, j'y avais participé avec le professeur Yves Allieu", ex-chef du service traumatologie du CHU de Montpellier, souvient Jacques Teissier.

L'implant de NeurInnov s'adresse prioritairement aux patients avec une tétraplégie "haute", qui n'ont aucun muscle sous le coude, c'est la même indication que la "Free Hand " américaine, que Jacques Teissier a posée "à une douzaine de personnes", tout en étant conscient des imperfections : "C'était un système complexe, avec une chirurgie invasive, pour relier huit cables aux électrodes. Avec le temps, il est arrivé que des électrodes remontent sous la peau, les câbles se sont extériorisés..."

L'expérience, qui reste "fantastique", a permis de se projeter dans l'évolution actuelle: "Il fallait simplifier le système".

"C'est simple, efficace et fiable"

Ces cinq dernières années, le Dr Teissier a déjà opéré huit patients avec l'implant NeurInnov. Seuls, quatre, dont Maxime Muzel, ont vécu un mois avec l'implant pour tester le dispositif dans les gestes du quotidien, les autres n'ont pas gardé les électrodes, posées à l'occasion d'une autre intervention chirurgicale, le temps d'effectuer quelques mises au point.

"Dans la troisième phase, l'implant sera définitif ", rappelle Jacques Teissier, confiant : "C'est simple, efficace, peu énergivore et fiable. C'est une chirurgie qui ne dure pas plus de deux heures, et qui peut rendre service à beaucoup de patients".

Pourra-t-on un jour commander le dispositif par la pensée ? Lui aussi a son idée sur le sujet : "Il faudrait implanter une électrode dans la zone frontale ascendante. Ce serait l'aboutissement du système. On y viendra, dans la décennie à venir, la technologie va très vite", espère Jacques Teissier qui explique que la technologie franco-suisse dont bénéficie Gert-Jan Oskam est différente de celle imaginée par les scientifiques montpelliérains : "Les Suisses ont "ponté" la lésion médullaire, ici, on répare la lésion en reliant le cerveau à la moelle épinière, sous la partie lésée. En théorie, la première option est idéale. Mais il faut aussi dire que peu de patients sont éligibles à cette technique très invasive".

 

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Première mondiale : un homme paraplégique remarche grâce à la force de sa pensée et une incroyable technologie

Gert-Jan Oskam a pu remarcher spontanément.

Un homme paraplégique depuis 12 ans a pu remarcher grâce à une technologie reliant par un "pont digital " son cerveau et ses nerfs.

Un miracle. Gert-Jan Oskam, un homme paralysé des jambes et partiellement paralysé des bras a pu remarcher grâce à une technologie novatrice qui marque l'histoire de la médecine, publie la revue scientifique Nature ce 24 mai.

Après 12 ans de paraplégie, Gert-Jan a pu retrouver une marche spontanée grâce aux scientifiques de l'Ecole polytechnique de Lausanne, du Centre hospitalier universitaire vaudois, du centre de recherche suisse NeuroRestore et Clinatec à Grenoble.

Ponts numériques

Les scientifiques ont réussi à lier la moelle épinière de Gert-Jan et ses nerfs, afin de transmettre la volonté du cerveau aux muscles sans passer par la moelle épinière lésée du patient.

Plusieurs essais ont dû être réalisés pour en arriver à un tel exploit. Nos confrères du Monde expliquent que les scientifiques avaient déjà réussi à élaborer un "modèle on-off ". Les muscles pouvaient bouger, mais la commande était bien plus réfléchie et devait être activée manuellement. Désormais, la pensée suffit, laissant sa place à une marche spontanée.

Implant portatif

Le système est composé d'un implant posé sur la moelle épinière et de deux dispositifs électroniques d'enregistrement implantés sur la tête du patient. Ils ont été fixés dans au niveau du cortex moteur, zone moins active chez les personnes paraplégiques,et remplaceront ce que cette partie du cerveau faisait avant l'accident. Le cortex moteur est dédié aux mouvements volontaires du corps.

Pour que le dispositif fonctionne, le patient doit porter un casque qui permet de détecter les implants. Les données sont traitées dans un laps de temps quasi réel, en seulement 300 à 500 millisecondes. Un ordinateur que Gert-Jan transporte avec lui permet de sonder toutes ces informations, il lui suffit de la placer sur un déambulateur ou dans un sac à dos.

 

 

 


 

Séismes en France : découvrez si vous vivez dans une zone à risque de tremblements de terre

Les vendredi 16 et samedi 17 juin 2023, un séisme et ses répliques ayant une magnitude entre 4.8 et 5.8 ont fait trembler l'ouest de la France. La zone était placée en risque faible à modéré selon la carte d'évaluation de la sismicité. Découvrez si vous habitez dans une zone concernée par ce type de catastrophe naturelle.

Vendredi et samedi, la terre a tremblé en France. Plusieurs séismes d'une magnitude de 5 environ sur l'échelle de Richter ont été mesurés dans l'Ouest de l'hexagone. La zone était classée en risque faible à modéré pour ce genre d'événement géologique.

Les sites Géorisque et Géoportail, mis en place par le gouvernement, permettent de repérer et indiquer les zones les plus exposées aux "aléas sismiques". Cette échelle est importante pour les constructeurs notamment, afin de s'assurer que les structures des bâtiments sont adaptées aux risques de tremblement de terre. Chaque année, il y plus de 4 000 séismes dans l'hexagone.

Le zonage sismique en France

La carte du gouvernement permet de voir si on habite dans une région particulièrement concernée par les séismes. Si la plupart sont imperceptibles, certains peuvent surprendre les populations locales et faire des dégâts comme ça a été le cas dans l'Ouest vendredi et samedi. Il y a quelques semaines, un important tremblement de terre avait secoué les habitants du Doubs.

 

Le séisme et ses répliques étaient d'une magnitude de 5 environ

Ce sont les zones montagneuses qui sont les plus exposées aux séismes, le relief résultant en partie de la friction des plaques tectoniques, elles-mêmes à l'origine de ces catastrophes naturelles.

 

La carte des aléas sismiques en France.

Ainsi, les Pyrénées, les Alpes et une partie des Vosges sont coloriés en rouge sur le géoportail, ce qui signifie que la sismicité y est moyenne. Aucune région française n'est placée en risque fort.

En Occitanie, le littoral et les environs des Pyrénées-Orientales sont placés en risque faible, tout comme le centre de la France, la Bretagne et la partie la plus au nord des Hauts-de-France. Ce sont l'Île-de-France, la Haute-Normandie et une partie du Grand-Est et du Centre-Val-de-Loire qui sont les moins concernés par les tremblements de terre.

 

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Qu'est-ce que l'hydrogène blanc, le "nouveau pétrole", découvert en grande quantité en France ?

Produit naturellement par la Terre, ce gaz pourrait servir comme nouvelle source d'énergie. les industriels et les scientifiques s'y intéressent particulièrement.

Et si la solution énergétique était sous nos pieds depuis toujours ? L'hydrogène "blanc" est considéré comme le "pétrole de demain" par beaucoup. En quoi ce gaz serait la nouvelle source d'énergie qui permettrait de remplacer le pétrole à terme et dont beaucoup misent ?

Qu'est-ce que cet hydrogène ?

L'hydrogène blanc appelé par les scientifiques hydrogène natif ou naturel est un gaz présent dans la nature.

Il est différent de l'hydrogène dit gris ou brun ou noir obtenu à partir de sources fossiles et de l'hydrogène dit vert qui exploite des énergies renouvelables ou autres procédés décarbonés. Et cet hydrogène naturel est surtout moins polluant que les autres.

Il pourrait servir comme ressource d'énergie et est appelé le "pétrole de demain".

L'hydrogène est considéré comme une source d'énergie propre et à faible empreinte carbone. Son utilisation peut contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à promouvoir la transition énergétique vers des sources plus durables.

Comment a-t-on découvert ses possibilités ?

Cette découverte s'est faite presque par hasard. Depuis quelques années, cet hydrogène n'était qu'un gaz qui intéressait les géologues mais sans plus.

C'est lorsqu'un trou d'une centaine de mètres de profondeur a été creusé au Mali afin de trouver de l'eau et qu'un ouvrier a allumé une cigarette à proximité provoquant une explosion que l'intérêt de l'hydrogène blanc a été découvert.

Par la suite, ce puits a été exploité à partir de 2011 et l'hydrogène naturel quasi pur qu'il contient a ainsi pu être prélevé.

Les chercheurs se sont rendu compte de ses possibilités et misent sur le fait qu'il pourrait s'agir de la prochaine source d’énergie majeure, remplaçant les énergies polluantes avec cette nouvelle ressource qui elle serait propre.

Des permis d'exploration attribués un peu partout dans le monde

Déjà des dizaines de permis d'exploration ont été attribuées en Australie. D'autres lieux sont à l'étude car des gisements ont été localisés comme aux Etats-Unis, en Chine, en Finlande, en Espagne, mais également en France.

Des compagnies pétrolières sont en charge de ses prospections, misant sur ce "nouveau pétrole" pour à terme posséder les permis si l'hydrogène blanc s'avérait être la source d'énergie de demain.

D'ailleurs, selon Franceinfo, le premier forage est en cours depuis quelques semaines, aux Etats-Unis dans le Nebraska.

Quantité importante disponible et exploitation peu coûteuse

D'autant plus que l'hydrogène naturel est très présent sur la planète en quantité importante qui pourrait suffire pour la consommation humaine.

"Certains pensent qu'il y a suffisamment d'hydrogène blanc sur la planète, dans les océans et dans de nombreux pays comme la France, pour alimenter l'ensemble de la planète en hydrogène", explique Laurent Favre, le directeur général du groupe industriel français Plastic Omnium qui va créer une usine de réservoirs à hydrogène à Compiègne

Et cerise sur le gâteau, son exploitation serait peu coûteuse, du moins comparé avec la production d'hydrogène industriel.

En France, des réserves découvertes en Lorraine

L'entreprise La Française de l'énergie (FDE) a récemment partagé une découverte exceptionnelle. Des chercheurs lorrains du CNRS ont identifié des quantités significatives d'hydrogène blanc dans les sous-sols du bassin minier près du puits de Folschviller, en Moselle, comme le rapporte BFM.
 


 

Cette découverte a été réalisée dans le cadre du projet de recherche Regalor (REssources GAzières de LORraines), lancé il y a quatre ans par des scientifiques de l'Université de Lorraine et du CNRS, avec le soutien de la FDE. Ce projet comprend un programme de forage visant à explorer les ressources du bassin minier.

Selon les estimations, ces réserves s'élèveraient à environ 46 milliards de tonnes, représentant ainsi près de la moitié de la production annuelle mondiale d'hydrogène.

 

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Révolution dans le cancer du poumon, vaccination, anticorps conjugués... les thérapies de l'espoir à Chicago

L'Asco, congrès de l'American society of clinical oncology, rendez-vous annuel de la communauté internationale scientifique et médicale en matière de cancer, s'achèvera ce mardi 6 juin à Chicago sur une série de bonnes nouvelles.

Le traditionnel congrès mondial du cancer de Chicago, organisé cette année du 2 au 6 juin, a apporté son lot de bonnes nouvelles, des avancées majeures dans la prise en charge et le traitement du cancer. Voilà ce qu'il faut retenir de ce sommet qui réunit 30 000 spécialistes de la maladie.

Des vaccins contre le cancer anogénital et les glioblastomes

Le Pr Antoine Carpentier, chef du service de neurologie à l'AP-HP, a présenté les résultats d'une étude de Phase II d'un vaccin administré à 31 patients atteints d'un glioblastome, le cancer du cerveau le plus fréquent chez l'adulte. Le principe : le vaccin cible la télomérase, une enzyme impliquée dans le développement des cellules cancéreuses.

90 % des patients vaccinés ont produit des anticorps anti-télomérase.

Une autre communication émane de la société de biotechnologie Transgene : elle a présenté à Chicago les résultats d'une étude de phase II, sur 46 patients atteints d'un cancer du col de l’utérus ou de l'anus afin de muscler leur réponse immunitaire contre la tumeur. Plus d'un patient sur deux (58 %) a réagi positivement.

Les anticorps conjugués, des "bombes" dans la tumeur

Le principe : la chimiothérapie n'irrigue pas tout le corps mais est "larguée" au cœur de la tumeur, où elle "éclate" à la manière d'une bombe meurtrière.

"On colle la chimiothérapie sur une fléchette qui est en général un anticorps, qui va aller reconnaître une cible sur la cellule tumorale", explique à Franceinfo le professeur Benjamin Besse, directeur de la recherche clinique à Gustave Roussy, à Villejuif.

L'intérêt : on peut utiliser des molécules plus toxiques que celles utilisées dans le cadre des chimiothérapies habituelles, même si on ne peut pas empêcher les effets secondaires (nausées, vomissements...).

La cible : les cancers des poumons et des ovaires.

Osimertinib, la molécule de l'espoir contre le cancer du poumon

Une communication du groupe pharmaceutique AstraZeneca, ce lundi 5 juin, est porteuse d'espoir contre le cancer du poumon, longtemps de mauvais pronostic. Avec une chimiothérapie à base d'osimertinib, le risque de décès de patients atteints de la forme la plus commune de cancer du poumon, le "non à petites cellules", a été divisé par deux.

C'est la conclusion d'un essai clinique international mené pendant cinq ans dans vingt pays auprès de 680 patients. La molécule va entrer dans les standards de traitement.

L'essai a fait l'objet d'une publication dans le New England journal of medicine.

Kisqali, Verzenio contre la récidive du cancer du sein

Le groupe pharmaceutique suisse Novartis a déclaré vendredi que son traitement contre le cancer du sein Kisqali réduisait le risque de récidive d'un peu plus de 25% chez les femmes diagnostiquées à un stade précoce de la maladie.

Le médicament a été testé en complément d'une hormonothérapie standard, utilisée pour traiter les cancers de type hormonal, et a été étudié en comparaison à une hormonothérapie seule.

Novartis demandera l'approbation pour une utilisation plus large aux États-Unis et en Europe avant la fin de l'année, a précisé l'entreprise.

Toujours contre la récidive du cancer du sein, le médicament Verzenio de l'Américain Eli Lilly, homologué pour un traitement précoce des femmes avec un risque élevé de récidive après une intervention chirurgicale, réduit de 35 % le risque de récidive.

 

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Démarchage abusif, arnaques, facture excessive... à quoi va servir Signal Conso, l'application lancée ce lundi ?

Dans de nombreuses situations, un consommateur peut se retrouver abusé par une entreprise. Cette dernière peut intervenir dans n'importe quel domaine d'activité, mais face à un comportement malhonnête, quel recours pour le client ? Signal Conso permet d'alerter la répression des fraudes, et le gouvernement a lancé ce lundi 22 mai l'application mobile du service.

Lorsque vous effectuez un achat, un voyage, consommez dans un restaurant, un café, commandez un bien en ligne, recevez une facture d'énergie, faites appel à un artisan... Vous vérifiez que tout soit en règle et que vos droits en tant que consommateurs soient respectés. Mais en cas d'abus ou de désaccord, quels sont vos recours ?

Une application lancée ce lundi

Avec le site
 Signal Conso ,  le gouvernement propose à tout particulier qui s'estime victime d'un abus de la part d'une entreprise, d'effectuer un signalement auprès de la répression des fraudes ou bien de passer par cet intermédiaire pour résoudre son problème. Un service, déployé à partir de ce lundi 22 mai sous la forme d'une application mobile "pour faciliter les signalements des consommateurs et simplifier leurs démarches".

"Au quotidien, et encore plus en période d’inflation, le Gouvernement et les agents de la DGCCRF sont mobilisés pour lutter contre les pratiques commerciales trompeuses afin de protéger le pouvoir d’achat des consommateurs", indique le ministère de l'Economie.

L'application sera présentée par Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme. Bien avant l'application, le site internet propose depuis 2020 les mêmes services.

Comment ça fonctionne ?

Pour chaque cas de figure, un questionnaire est proposé au consommateur afin d'identifier au mieux sa problématique et lui propose de résoudre son problème ou de signaler l'entreprise. Dans ce dernier cas de figure, la répression des fraudes pourra être alertée, en cas de nombres réguliers de signalements au sujet d'une même entreprise.

Généralement, deux cas de figure sont possibles :

"SignalConso contacte l’entreprise afin de l’en informer. L’entreprise peut alors vous répondre et/ou s’améliorer, vous serez informés de son action par un email de SignalConso".

Ou bien, "si vous choisissez d’interroger la DGCCRF sur vos droits, une réponse individualisée vous sera adressée par mail par un agent de la DGCCRF ".

 

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Cambriolages: votre quartier se trouve-t-il dans une zone les plus ciblées des Alpes-Maritimes ?

Le ministère de l’Intérieur et l’Insee ont publié une étude sur les cambriolages en France en 2022. Cette plongée inédite dans ces données permet, aussi, de connaître en détail les quartiers les plus cambriolés des Alpes-Maritimes.

 

Si vous habitez dans un quartier où se trouve un carré rouge, vous résidez donc dans une zone où le nombre de cambriolages a été le plus important

Depuis le début de la crise sanitaire, les cambriolages de logements ont diminué sur une partie du territoire national. Les Alpes-Maritimes et le Var n’échappent pas à cette tendance.

Pour autant, en attestent les chiffres du ministère de l’Intérieur et de l’Insee pour l’année 2021, avec un taux de 5,9 cambriolages pour 1.000 logements, le Var se situe dans la moyenne française (5,8 %), alors que son voisin maralpin est moins affecté: 4,5 cambriolages pour 1.000 logements.

L'hyper-centre de Nice particulièrement visé

Mais cette étude poussée, permet aussi de connaître la situation par quartier. Pour cela, des carrés de 200 m de côté ont été établis. Ils permettent d'établir une moyenne des cambriolages par zone, évitant de dévoiler les adresses des victimes.

L’étude porte sur les aires urbaines de plus de 100.000 habitants Dans les Alpes-Maritimes, les données lèvent ainsi le voile sur une grande partie des communes du littoral.

À Nice, si certains quartiers cossus sont la cible des cambrioleurs, sur les hauts de Fabron ou au nord de Rimiez, avec plus de 13 cambriolages pour 1.000 logements, certaines habitations de l’hyper-centre, au sud de la voie Mathis, ne sont pas épargnées par le phénomène. Dans l'ensemble, rares sont les zones à être inférieures à la moyenne nationale (de 5,8). Tout comme sur une partie de Villefranche-sur-Mer.

 



Si vous habitez dans un quartier où se trouve un carré rouge, vous résidez donc dans une zone où le nombre de cambriolages a été le plus important

Pour cela, il faut se tourner sur la périphérie de la capitale azuréenne, comme à La Gaude, Vence, Gattières, Aspremont ou encore Cantaron et Drap.

Les centres de Cannes et Antibes ne sont pas épargnés

Ce constat se vérifie aussi concernant l’ouest du département. Les centres de Cannes et Antibes, tout comme à Vallauris, sont aussi davantage frappés par les cambriolages, avec souvent plus de 9 infractions pour 1.000 logements, quand des zones dans les terres, comme Grasse, Peymenade, Mouans-Sartoux ou encore Pégomas semblent moins impactées.

Pour voir les cartes dans le détail,  cliquez ici

 

Si vous habitez dans un quartier où se trouve un carré rouge, vous résidez donc dans une zone où le nombre de cambriolages a été le plus important

 

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Un retraité rebouche un nid-de-poule sur la route et écope d'une grosse amende de près de 900 euros

Cet épisode insolite s'est joué ces derniers jours en Italie, plus précisément à Barlassina, en Lombardie.

Il pensait bien faire. Lassé de voir un nid-de-poule abîmer les voitures sur sa commune de Barlassina, en Lombardie italienne, Claudio Trenta, un retraité âgé de 72 ans, a décidé de prendre les choses lui-même en main.

Trois mois après avoir signalé à la mairie ce trou situé sur passage piéton de la ville et notamment sa dangerosité (le nid-de-poule fait 30 cm de large et peut ainsi faire trébucher les passants...), l'homme a donc décidé de le reboucher, comme le rapporte le Corriere della Sera.

Mais là où cette histoire prend un tournant inattendu, c'est que Claudio a été sanctionné pour ses travaux : il a reçu une amende de 882 euros pour avoir effectué "un travail à risque dans un espace public", sans autorisation ni compétences pour le faire. De plus, doit aussi désormais déboucher le trou ! Une lettre de la mairie que le retraité a d'ailleurs publiée sur son compte Facebook.

 

 

"Cela n'a ni queue ni tête"

Offusqué, le retraité a décidé de ne pas se laisser faire, "S'ils pensent que je suis un idiot, ils se trompent ", confie-t-il au quotidien italien. "Ils m'ont provoqué, alors maintenant je vais présenter une contre-plainte au conseil pour négligence", explique-t-il en affirmant qu'il ne débouchera pas le trou.

 

 

Quant à la mairie de Barlassina, elle explique que "ce n'est pas comme ça que ça se passe". Et Piermario Galli de préciser : "Ce concitoyen a tendance à signaler toute sorte de dysfonctionnement ou de bizarrerie, du bidon par terre aux sacs-poubelles déplacés ou non ramassés, en passant par les nids-de-poule. Imaginez si demain d'autres citoyens se mettent à refaire les enseignes : cela n'a ni queue ni tête".

 

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Moustiques : piqûres, dangers, protection... les réponses aux questions que vous vous posez avant l'été

 


Les moustiques sont de retour. Pour répondre aux questions autour de ces insectes qui nous envahissent, Midi Libre.fr a réuni trois experts de l’EID, l’Entente interdépartementale de démoustication sur le littoral méditerranéen depuis plus de 60 ans : Karine Soulé, directrice technique, Marie-Laure Setier-Rio, du laboratoire et expérimentation et Charles Jeannin, entomologiste.

Nos trois experts de l'EID répondent aux 10 questions que vous vous posez forcément sur les moustiques.

Que se passe-t-il quand le moustique nous pique ? Est-ce dangereux ?

Quand le moustique nous pique, il nous injecte de sa salive qui vient de ses glandes salivaires. Concrètement, le moustique dispose de deux tuyaux dans sa trompe et cherche le petit vaisseau où il y a du sang. Il va injecter de sa salive dans laquelle il y a un cocktail de molécules, d’anticoagulant pour fluidifier le sang et que cela se passe le plus tranquillement pour lui et puis des molécules un peu anesthésiantes pour éviter qu’il se fasse repérer au moins dans l’immédiat.

Parce que la réaction a la salive arrive après, logiquement quand le moustique est parti. Là, les réponses à ce cocktail sont différentes d’un individu à l’autre. Il s’agit d’une réaction immunitaire qui génère le petit bouton ou le gros que l’on voit se former sur la peau.
On peut aussi se faire piquer plusieurs fois notamment dans les champs au moment de ramasser les fruits ou dans certaines zones et là cela peut aller jusqu’à la spoliation sanguine que l’on trouve notamment sur du bétail qui maigri à vue d’œil et qui ne fait plus de viande.
C’est aussi par sa salive que le moustique tigre qui a pris du sang chez un individu porteur du virus de la dengue ou de Zika, ce virus ne meurt pas à l’intérieur du moustique, c’est pour cela qu’il est le meilleur vecteur car au moment de repiquer une personne lui transmet lui injecte le virus qui est passé de son estomac aux glandes salivaires. Alors que, par exemple, le virus du Sida est lui digéré par l’estomac du moustique.

Ne peut-on pas simplement éradiquer le moustique ?

C’est impossible à envisager, d’abord par ce qu’il existe plus de 3 000 espèces, or il faudrait autant de techniques d’éradication qu’il existe d’espèces. Ils sont trop nombreux et ont une stratégie de développement absolument démoniaque : une femelle pond jusqu’à 100 œufs au cours de sa vie.
Il existe un exemple : pendant la construction du canal de Panama, les techniciens ont balancé tellement de DDT et tellement d’insecticide de façon intensive et violente, sans regarder les conséquences sur l’homme, qu’ils ont réussi à éradiquer l’aedes aegypti…

Mais à quel prix ? Ici, il faudrait assécher toute la Camargue et tuer une dizaine de milliards d’œufs qui sont dans le sol et si on y parvenait, on aurait tué pas seulement le moustique mais absolument toute vie tout autour.

Et puis il ne faut pas oublier la mondialisation. Ou l’amour immodéré de certaines espèces pour les voyages. On parle de flux mais l’exemple du moustique tigre (albopictus) est en mémoire : parti d’Asie pour rejoindre l’Europe, via l’Italie, il a colonisé la presque totalité du territoire national en quelques années.

Éradiquer une espèce voyageuse n’a aucun sens car il se réimplantera et finira par revenir. Donc, on oublie l’idée de vouloir se débarrasser définitivement des moustiques. Après, si on se focalise sur le moustique-tigre, il n’était pas en France avant le début des années 2000, donc on n’a pas de scrupule à tenter de l’éradiquer, même si cela paraît peu probable d’y parvenir. De toute façon on est toujours dans la notion du coût/bénéfice ! S’il transmet des maladies on peut être dur, sinon il convient de réguler soon expansion.

Les moustiques ont-ils une utilité dans la nature, pour la biodiversité ?

Oui, le moustique a une utilité dans la nature ! D’abord, il sert de nourriture pour d’autres animaux dans la chaîne trophique (ensemble des relations qui s’établissent entre des organismes en fonction de la façon dont ceux-ci se nourrissent). Ils ont quelques prédateurs comme les chiroptères (communément appelés chauves-souris) et servent de nourriture à l’état de larve dans l’eau pour les invertébrés aquatiques notamment.

À l’exception, dans ce dernier cas, des moustiques-tigres qui eux, colonisent une réserve d’eau non utilisée. Ensuite il existe de très nombreuses espèces de moustiques qui ne piquent pas l’homme et qui servent dans la chaîne alimentaire.

Et puis de nombreux spécialistes commencent à se pencher sur le rôle du moustique dans la pollinisation, dont on sait qu’il joue un rôle car les moustiques se nourrissent du nectar des plantes, même si ce n’est pas aussi important que le rôle des papillons ou des abeilles. On sait que certaines espèces de moustiques jouent un rôle, ce qui rendrait donc dommageable
leur disparition. Cela pourrait avoir des conséquences imprévues et potentiellement dommageables sur l’environnement.

Pourquoi ça gratte quand on est piqué par un moustique et que doit-on faire pour se soulager ?

C’est la réaction à la salive du moustique mais comme nous sommes tous différents les réactions inflammatoires sont également très différentes d’un individu à l’autre. Dans le détail, lorsqu’un moustique nous pique, il insère sa trompe, qui s’appelle le rostre dans la peau pour aspirer le sang. Pendant ce processus, en injectant de la salive afin d’éviter que le sang ne coagule.

C’est cette salive qui est à l’origine des démangeaisons pouvant aller jusqu’à des réactions allergiques chez certaines personnes. Cela peut entraîner des rougeurs, des enflures et des démangeaisons autour de la zone de la piqûre. Ces symptômes peuvent durer de quelques heures à plusieurs jours, selon la sensibilité de la personne et l’intensité de la réaction immunitaire.
Pour soulager une piqûre de moustique, le plus simple est d’appliquer une pommade qui s’achète en pharmacie.

On peut aussi appliquer de la glace pour réduire l’enflure et les démangeaisons. Un baume à lèvre à base de menthol peut aussi soulager une piqûre.

Pourquoi les moustiques nous piquent-ils, en général, de préférence la nuit ?

 


En fait, c’est une erreur assez communément répandue. Les moustiques ne piquent pas que la nuit. Tout dépend de l’espèce. Il existe des espèces diurnes et des espèces nocturnes mais aussi des espèces du crépuscule qui attaquent à une heure précise au lever du jour. Celui qui pique la nuit, que tout le monde a rencontré au moins une fois, c’est le culex pipiens, c’est le moustique commun, l’espèce la plus présente ici, celui auquel on est le plus exposé.

C’est un moustique très cosmopolite et très urbain. Seule la femelle pique et c’est elle que l’on retrouve la nuit dans la chambre. On l’appelle aussi d’ailleurs "moustique de la chambre à coucher ". C’est celle qui tourne autour toute la nuit et qui vous empêche de dormir. Mais on peut aussi retrouver du moustique tigre la nuit et piquer aussi en journée.

On peut retrouver aussi des moustiques plus ruraux comme les anophèles ou l’aedes caspius qui vont piquer toute la journée mais surtout au coucher du soleil… Font-ils tous du bruit ? Oui, ils font tous du bruit ce n’est pas réservé au culex pipiens, mais comme il vous pique la nuit quand tout le monde dort, vous n’entendez que ça. Le moustique tigre fait du bruit aussi, contrairement à ce que tout le monde pense, mais comme il pique aux chevilles quand il y a du bruit, on ne les entend pas. S’il y a du silence au moment où il vous pique vous l’entendrez aussi faire du bruit.

Et puis le culex pipiens n’est pas un moustique très doué, la femelle s’y prend souvent à plusieurs reprises, elle tourne autour de sa "proie" de façon assez malhabile et puis surtout elle va s’y reprendre à plusieurs reprises tant qu’elle n’a pas obtenu sa quantité de sang nécessaire à la production de ses œufs. Contrairement au moustique tigre qui va droit au but qui arrive, vous pique très vite et repart.

Existe-t-il des peaux à moustiques ?

On peut globalement répondre oui à cette question même s’il faut relativiser. Au-delà de la peau, il y a des gens qui attirent plus que d’autres les moustiques. Et là, plein de facteurs entrent en compte : notamment la génétique.
Un article vient de sortir récemment sur la préférence des moustiques pour certains groupes sanguins, notamment les groupes O et A.
Selon les études, les moustiques sont attirés par des odeurs spécifiques, notamment le dioxyde de carbone que nous expirons, les acides lactiques et les bactéries présentes sur notre peau. Les moustiques sont globalement attirés par la chaleur et la transpiration. Cela fait une combinaison qui va attirer plus ou moins les moustiques.

La chaleur est un des facteurs les plus importants en matière d’attractivité. C’est pour cela qu’une femme enceinte va attirer davantage les moustiques ; la consommation d’alcool est aussi un facteur important, cela a été démontré… En réalité, c’est tout un cocktail. Comme les moustiques sont très attirés par le CO2 (dioxyde de carbone), on pense aussi que les fumeurs sont plus piqués. Ensuite on revient à vos odeurs qui vont être un facteur d’attractivité ou, au contraire, une barrière.

C’est pour cela que l’on dit assez régulièrement que dans un même groupe, une personne va attirer davantage les moustiques que d’autres. Après il faut aussi rentrer dans cette catégorie les gens qui disent qu’ils ne se font pas piquer. En réalité, ils le sont mais ils ne réagissent pas par une démangeaison. Ils sont piqués autant que les autres mais ne s’en rendent pas compte. Quelqu’un peut se faire piquer trente fois et n’avoir qu’un point rouge, une autre peut réagir en faisant un œdème et avoir besoin de cortisone, c’est très variable d’une personne à l’autre.

Cette sensibilité peut aussi varier dans le temps et changer d’un seul coup. Il existe aussi la notion de piqûre de trop, celle qui fait basculer l’individu de la gêne minime à la nuisance importante.
Donc on peut répondre que des peaux attirent plus certains moustiques que d’autres, mais il faut aussi ajouter que tout le monde ou presque se fait piquer.

Pourquoi les moustiques adorent-ils tant l’eau ?

En fait ce n’est pas tant qu’ils aiment l’eau. On pourrait davantage dire qu’ils ont besoin d’eau car c’est le lieu où ils vivent et se reproduisent. Or le premier stade du moustique est aquatique. C’est un peu comme si nous, humain, n’avions pas d’oxygène. C’est vrai pour l’ensemble des espèces de moustiques.

On revient au fameux slogan "pas d’eau pas de moustiques ", c’est vital pour lui et donc si on l’en prive, c’est létal, ce n’est pas faute de le répéter : si vous ne voulez pas de moustiques cet été, privez-le d’eau.
On entend souvent que les moustiques viennent de la pelouse ou du compost… En réalité il se développe dans l’herbe humide ou les petits réservoirs d’eau. Le moustique, il faut le voir comme un poisson, comme un têtard, il nage, il lui faut de l’eau libre et les moustiques adultes vont aimer l’eau car ils aiment bien être au frais et ils ont besoin d’humidité car sans cela, le moustique sèche et meurt.

Il est très bien à proximité d’une zone où il y a de l’eau, c’est d’ailleurs pour cela qu’il est très présent sous les tropiques. Si vous avez une maison avec d’un côté un plan d’eau et de l’autre un côté sec, il y a un côté où vous ne parviendrez pas à manger tandis que de l’autre vous serez tranquille. Les moustiques adorent tout autant l’ombre. Avec de l’ombre et de l’humidité, c’est parfait pour un bon repas de moustique…

Pourquoi les moustiques piquent-ils à l’heure de l’apéro ?

On le répète mais peu de moustiques piquent les humains. En revanche, en effet, l’heure de l’apéro est assez propice. Si on parle du moustique tigre il apprécie ce moment, le soir car, s’il a besoin de chaleur, mais ne l’apprécie pas trop quand c’est trop chaud, cela reste un moustique qui apprécie les climats tropicaux. Il baisse en activité aux heures les plus chaudes même s’il se développe l’été, c’est un invertébré qui ne régule pas sa température.

À l’heure de l’apéro, il fait un peu moins chaud et des espèces comme le caspius et les espèces de Camargue apprécient ce moment pour se nourrir de sang. C’est vrai que c’est un horaire où on peut retrouver pas mal de moustiques. Les pics d’activité sont le matin, quand il fait encore frais, puis ça se calme de 11 h à 16 h environ et le soir, c’est le festival.

Et pourquoi l’été ? Car la plupart des espèces vont disparaître l’hiver plus ou moins en fonction des espèces, nous avec notre climat tempéré et méditerranéen on a une période d’accalmie qu’ils n’ont pas sous les tropiques. L’éclosion arrive chez nous à chaque printemps au moment des premières pluies et des submersions marines. L’eau fait éclore tous les insectes. L’hiver, le moustique tigre se met à hiberner sous forme d’œuf, on appelle cet état, la diapause.

Quant à l’aedes detritus, notre moustique des marais du littoral méditerranéen, le plus présent et le plus agressif, il piquerait toute l’année mais il est particulièrement bien régulé grâce à nos traitements.

Pourquoi les moustiques se nourrissent-ils de sang ?

 


On a déjà répondu à cette question et il convient de rappeler, même si tout le monde le sait désormais : ce sont les moustiques femelles qui piquent pour obtenir les protéines nécessaires pour fabriquer des œufs et obtenir la maturation nécessaire à leur production. Sans le sang qu’elles prennent, les femelles moustiques ne pourraient pas pondre et ne pourraient donc pas assurer la reproduction des générations futures.

Ce n’est donc pas une légende, les mâles, eux, ne se nourrissent pas de sang ils se nourrissent essentiellement de nectar. Une femelle moustique peut prélever jusqu’à 10 microlites de sang.
Les moustiques détectent leurs proies potentielles en utilisant leur odorat et leur vue. Ils sont attirés par le dioxyde de carbone que les humains et les animaux expirent, ainsi que par d’autres composés chimiques présents dans la sueur et l’urine.

Lorsqu’un moustique pique, il insère sa trompe dans la peau de sa proie et utilise ses mandibules pour percer la peau et trouver un vaisseau sanguin.

Peut-on éviter de se faire piquer et comment se protéger efficacement ?

 


Malheureusement, cela paraît peu probable mais on peut atténuer ou minimiser le risque de piqûre. Pour cela il y a les protections. Celle qui marche le mieux c’est le répulsif cutané que l’on achète en pharmacie. Généralement, c’est une pommade et il faut acheter les molécules recommandées qui marchent longtemps, presque toute la journée, car certaines substances, plus controversées, fonctionnent mais pas très longtemps. Il faut être conscient que cela pénètre dans la peau, dans le sang, même si cela est autorisé, il ne faut surtout pas en abuser.

Après on parle de porter des vêtements plutôt blancs ou clairs, car ces couleurs renvoient moins de chaleur que le noir ou les couleurs foncées. Or, la chaleur attire le moustique, c’est même le facteur le plus attractif. Il faut aussi penser à ce qu’il n’y ait pas de contraste, il faut éviter de porter du clair en haut et du foncé en bas ou l’inverse car c’est de nature à attirer les moustiques.

Et puisqu’on en est au rayon des habits, il vaut mieux porter des habits amples qui ne soient pas en contact avec la peau. Et pour ceux qui pensent qu’un jean épais les protégera, il faut savoir qu’un moustique peut piquer à travers deux épaisseurs de jean !

Après il existe plein d’autres moyens comme la raquette électrique mais il faut être sur ses gardes, les ventilateurs marchent bien avec les moustiques tigre. La spirale à moustiques marche bien aussi, mais c’est un insecticide donc c’est pour l’extérieur exclusivement.

A l’intérieur, il y a des prises mais c’est aussi un insecticide il faut l’utiliser par petites doses et bien aérer. Surtout ne pas le laisser brancher toute la nuit. Enfin il y a la traditionnelle moustiquaire qui est efficace à l’intérieur, qui ne fait de mal à personne et qui reste une excellente solution.

 

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Et si l'on pouvait soigner la maladie d’Alzheimer ? Ces études qui offrent l’espoir d’un traitement

Maladie d’Alzheimer : deux études offrent l’espoir d’un traitement

La maladie d’Alzheimer touche plus de 50 millions de personnes dans le monde. Et malgré les progrès de la science, il n’existe aucun traitement curatif. Deux études publiées coup sur coup donnent néanmoins de l’espoir quant au développement prochain d’un traitement.

Pourra-t-on bientôt soigner et guérir la maladie d’Alzheimer ? Deux études récemment publiées offrent des perspectives prometteuses.

Dernier travail en date, celui du laboratoire américain Eli Lilly qui, dans un essai de phase 3, a montré qu’un médicament expérimental, le donanemab, a permis de ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer de 35 % par rapport à un placebo chez 1 182 personnes atteintes de la pathologie à un stade précoce.

Par ailleurs, sur 18 mois, les participants sous donanemab ont présenté moins de difficultés à effectuer des tâches quotidiennes (comme conduire par exemple). Ils ont également présenté un risque de progression vers le stade suivant de la maladie réduit de 39 % par rapport au placebo. Des résultats qui devraient pousser Eli Lilly à déposer une demande d’autorisation auprès de l’Agence américaine des médicaments (FDA) dès ce trimestre.

Inverser la maladie

Autre étude, du côté du laboratoire Biogen cette fois-ci, qui a examiné l’efficacité d’un médicament (nommé BIIB080) sur les niveaux de protéine Tau, considérée comme une cause de la maladie d’Alzheimer.

Dans cet essai de phase 1, des chercheurs du Collège universitaire de Londres ont observé l’impact de trois doses du médicament, administrées par injection intrathécale (une injection dans le système nerveux via le canal rachidien), par rapport à un placebo. Résultat, après 24 semaines, le médicament était capable de réduire de plus de 50 % les niveaux de concentration totale de Tau et de phosphate – les protéines Tau retrouvées dans le cerveau des malades étant surchargées en phosphate – dans le système nerveux central.

Pour la neurologue Catherine Mummery, qui a dirigé ce travail, il s’agit là "d’un pas en avant significatif pour démontrer que nous pouvons cibler avec succès Tau avec un médicament pour ralentir – voire inverser – la maladie"

 

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Test du feu jaune pour les piétons : tout ce qu'il faut savoir sur ce nouveau dispositif censé les sécuriser davantage

Un feu de signalisation jaune pour les piétons va être testé dans sept villes en France. Voici ce qu'il faut savoir de ce dispositif à l'essai.

La nouvelle a été annoncée dans un arrêté publié le 21 avril au journal officiel. Le feu jaune pour les piétons va donc être essayé dans sept villes, à savoir Metz, Nancy, Nantes, Nice, Strasbourg, Toulouse et Versailles. Mais la dernière municipalité a affirmé à Franceinfo vouloir "se retirer du projet ".

En ville, "40 % des accidents mortels de piétons sur des passages piétons"

"L’objectif du dispositif expérimenté est d’améliorer la sécurité des piétons qui abordent une chaussée, en améliorant la compréhension du temps de dégagement par les automobilistes et le respect du rouge par les piétons", précise l’arrêté.

Il fallait agir maintenant selon Anne Lavaud, déléguée générale l’association Prévention routière, car "il y a une incompréhension avec le petit bonhomme rouge", rapporte Franceinfo. "Cette période où tout est rouge crée une zone de conflit ", explique-t-elle.

La chaîne d'information ajoute également qu'en agglomération, "40 % des accidents mortels de piétons ont lieu sur un passage piéton ".

Deux fonctionnements testés

Deux dispositifs différents seront testés et évalués afin de savoir lequel marche le mieux.

Pour le premier, le feu jaune sera fixe, alors qu'il sera clignotant pour le second.

Dans ces deux cas, le feu jaune annonce au piéton qu'il doit finir de traverser rapidement et lui interdit de s'engager s'il ne l'a pas encore fait. Avec le feu jaune, un "compte à rebours " sera utilisé pour améliorer la sécurité. Puis une fois que le feu piéton passera au rouge, le feu des voitures pourra passer au vert ou au orange clignotant.

Un test pour deux ans

La phase de test durera deux ans dans les villes concernées. "L’administration peut décider de prolonger la durée de l’expérimentation afin d’augmenter la quantité des données recueillies et d’approfondir les éléments d’évaluation produits ", détaille le journal officiel.

À l’issue de ces deux ans, une décision sera prise quand à l'avenir de ce dispositif déjà utilisé dans certains pays comme l'Italie.

 

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Arnaque aux prix : ces produits "en gros" vendus plus cher que les formats classiques dans les supermarchés

L'ONG  Foodwatch  publie une enquête, ce mercredi 26 avril 2023, révélant des "arnaques au prix" d'une douzaine de produits vendus en supermarché. L'organisation entend interpeller le gouvernement pour qu'il honore son engagement de protection du pouvoir d'achat des Français.

Des produits qui, à vue d'œil, donnent envie d'être achetés et consommés, avec pancartes en lettres capitales et motifs rouges et de jaunes à l'appui, on aurait tous envie de les ajouter à notre panier, croyant faire une bonne affaire...

Mais l'enquête publiée, ce mercredi 26 avril, par l'ONG Foodwatch, dénonce justement les "abus des supermarchés" sur les prix de certains produits vendus par lots ou en format "maxi ".

Arnaques sur étiquettes

Alertés par des clients sympathisants de l'ONG, les "foodwatchers " se sont mis à enquêter, en se rendant dans divers supermarchés.

Leur constat : les produits vendus en lots ou en grands formats ont un prix au kilo (ou au litre) supérieur par rapport à celui d'un produit en format classique.

Ils ajoutent que "ces formats sont vendus pour une période donnée, en tête de gondole, "déconnectés " de leur emplacement habituel afin de ne pas pouvoir comparer..."

Six supermarchés et drives ont été inspectés à la loupe, parmi eux des exemples de différence de prix notables. On apprend par exemple qu'un paquet de barres de céréales Nesquik, en format classique, coûte 11,93 € contre 12,57 € en format "maxi " au Drive de Leclerc Vannes.

On peut également noter, cette fois-ci au Drive Carrefour de Vannes, pour un paquet d'émincés de poulet de la marque Fleury Michon, une augmentation de 11 %, soit un passage de 19,27 € à 21,40 €.

Le gouvernement appelé à réglementer

L'ONG interpelle l'exécutif en lui demandant d'honorer son engagement de soutien aux consommateurs et consommatrices en ces temps de forte inflation.

Audrey Morice, qui est chargée de campagne pour Foodwatch, demande au gouvernement d'agir et de "tenir son engagement de protéger le pouvoir d’achat des Français ".

Elle affirme que ce n'est pas aux consommateurs de "faire en sorte que les étiquetages soient lisibles en rayon " mais plutôt aux distributeurs et au gouvernement.

"On demande à l'Etat de mettre en place une réglementation qui soit stricte et contraignante pour que les distributeurs cessent ces pratiques ".

En clair, l'ONG réclame que la réglementation, qui existe aujourd'hui pour les promotions s'applique également aux formats spéciaux, selon les dires de la chargée de campagne, à l'antenne de France info.

Une pétition a d'ailleurs été publiée par Foodwatch, ce mercredi 26 avril, afin de pousser le gouvernement à "agir ".

 

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Réchauffement climatique : la fonte des glaciers s'accélère encore et bat des records

 




Les glaciers fondent à une vitesse spectaculaire sans que l'on puisse les en empêcher, a alerté l'ONU vendredi, alors que les indicateurs du changement climatique battent des records, une tendance qui devrait se poursuivre jusque dans les années 2060.

Dans son rapport annuel sur l'état du climat mondial, l'Organisation météorologique mondiale (OMM) des Nations unies met en évidence les changements survenus à l'échelle planétaire sur terre, dans les océans et dans l'atmosphère, causés par les niveaux record de gaz à effet de serre qui piègent la chaleur.

Le rapport confirme que la température moyenne de la planète en 2022 était supérieure de 1,15°C à celle de l'époque préindustrielle (1850-1900) et que les huit dernières années ont été les plus chaudes observées, malgré un refroidissement causé par le phénomène climatique La Niña trois années de suite.

Selon l'OMM, "la glace de mer de l'Antarctique a atteint son niveau le plus bas jamais enregistré et la fonte de certains glaciers européens a littéralement dépassé les records".

Et "la partie est déjà perdue pour les glaciers car la concentration de CO2 est déjà très élevée et l'élévation du niveau de la mer risque de se poursuivre pendant les milliers d'années à venir ", a déclaré à l'AFP le secrétaire général de l'OMM, Petteri Taalas.

La fonte ne peut être stoppée "à moins de créer un moyen d'éliminer le CO2 de l'atmosphère", a-t-il dit.

Glaciers européens

Les glaciers de référence ont connu une perte beaucoup plus importante que la moyenne des dix dernières années. La perte d'épaisseur cumulée des glaciers depuis 1970 s'élève à près de 30 m.

Les Alpes européennes ont battu des records de fonte des glaciers en raison d'une combinaison de faible enneigement hivernal, de l'arrivée de poussière saharienne en mars 2022 et de vagues de chaleur entre mai et début septembre.

La situation des glaciers suisses est particulièrement dramatique.
Ils ont perdu 6% de leur volume de glace entre 2021 et 2022, contre un tiers entre 2001 et 2022. Pour la première fois, aucune neige n'a survécu à la saison de fonte estivale, même sur les sites de mesure les plus élevés, et il n'y a donc pas eu d'accumulation de glace fraîche.

Le niveau de la mer et la chaleur des océans ont atteint aussi des niveaux record.

La sécheresse, les inondations et les vagues de chaleur touchent de vastes régions du monde et les coûts qui leur sont associés ne cessent d'augmenter.

"Les émissions de gaz à effet de serre ne cessent de croître, le climat continue de changer et les populations du monde entier sont toujours durement touchées par les phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes ", alerte M. Taalas.

Lueurs d'espoir -

Lors d'une conférence de presse, il a souligné que "cette tendance négative des conditions météorologiques et de tous ces paramètres risquait de se poursuivre jusque dans les années 2060, indépendamment de notre réussite en matière d'atténuation du changement climatique".

"Nous avons déjà émis une telle quantité de dioxyde de carbone dans l'atmosphère qu'il faudra plusieurs décennies pour mettre fin à cette tendance négative. La partie est déjà perdue pour la fonte des glaciers et pour l'élévation du niveau de la mer, c'est donc une mauvaise nouvelle", a-t-il affirmé.

Mais il y a malgré tout des lueurs d'espoir. Notamment car les énergies vertes deviennent moins chères que les combustibles fossiles, selon M. Taalas qui souligne que la planète ne se dirige plus vers un réchauffement de 3 à 5°C comme prévu en 2014, mais plutôt vers un réchauffement de 2,5 à 3°C.

"Dans le meilleur des cas, nous pourrions encore atteindre un réchauffement de 1,5°C, ce qui serait ce qu'il y a de mieux à la fois pour le bien-être de l'humanité, de la biosphère et de l'économie mondiale", a-t-il affirmé à l'AFP, soulignant que 32 pays avaient réduit leurs émissions de gaz à effet de serre sans que cela ne les empêche de croître sur le plan économique.

"Les pays ont commencé à agir ", ainsi que le secteur privé", a-t-il relevé.

Il a en revanche déploré que seule la moitié des 193 Etats membres de l'ONU dispose de services d'alerte précoce.

 

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Qu'est que cette nouvelle escroquerie téléphonique ?

Le SIM swapping consiste à usurper le numéro de téléphone d'une personne, permettant ainsi au hacker (le swapper) d'envoyer des SMS surtaxés ou même contourner les systèmes de double authentification afin de pirater des comptes.

Cette pratique malhonnête, dont la note peut s'avérer très salée à la fin, commence généralement par la réception d'un SMS frauduleux invitant la victime à se rendre sur un site : "Nous avons constaté une hausse des cas, notamment dans le cadre de phishing bancaire où l'attaquant reçoit par SMS des codes de confirmation d'un achat frauduleux " a expliqué
Jean-Jacques Latour au Parisien le responsable de l'expertise à https://www.cybermalveillance.gouv.fr/

Comment procèdent les hackers pour pirater votre carte SIM ?

Usant de techniques de plus en plus sophistiquées, les hackers ont deux options. Soit usurper votre identité auprès de votre opérateur téléphonique afin qu'il transfère vos SMS sur une autre carte SIM. Ou bien utiliser des cartes SIM jumelles, comme pour les montres connectées par exemple. Ce deuxième cas de figure est plus rare en France car les opérateurs téléphoniques bloquent directement la première carte SIM si une deuxième est activée.

Pour autant lorsque la supercherie fonctionne, les opérateurs téléphoniques ne s'aperçoivent de rien tant les techniques sont élaborées. L'ancien patron de Twitter, Jack Dorsey en avait d'ailleurs été victime en août 2019.

Quels risques pour les victimes de SIM swapping ?

Plusieurs risques sont à considérer lorsque vous êtes victime de cette escroquerie. Si le piratage réussit, les hackers peuvent effectuer des transactions non autorisées et dans le pire des cas, vider vos comptes bancaires. Les pirates ont accès à toutes vos informations personnelles, ce qui ouvre la voie aux vols d'identité, leur permettant ainsi de contracter des emprunts ou même ouvrir de nouveaux comptes.

En conséquence, les victimes de l'escroquerie peuvent voir l'accès à leurs comptes de réseaux sociaux et messagerie définitivement bloqués ou perdus.

Que faire si vous en êtes victime ?

Si vous êtes convaincus d'être victime de SIM swapping, agir rapidement s'impose. D'abord contacter votre opérateur téléphonique afin de signaler la fraude et qu'il suspende votre carte SIM. Le changement des mots de passe de chacun de vos comptes est nécessaire afin de ne pas en perdre l'accès. Il faudra notamment informer votre banque de votre situation et relever toutes les transactions suspectes sur votre compte bancaire. Déposez plainte ensuite, auprès des autorités compétentes

Après avoir constaté le pic récent de ces arnaques à la carte SIM, la Fédération française des Télécoms réfléchit actuellement à une solution à grande échelle pour mieux sécuriser les factures, les contrats et les commandes de cartes SIM.

 

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Un cachalot géant de 18 mètres s'échoue sur une plage à Bali, les images impressionnantes

Un cachalot adulte a été retrouvé sur une plage à Bali, en Indonésie. L'animal mesurait plus de 18 mètres.

Une découverte stupéfiante. Un cachalot de 18 mètres s'est échoué sur une plage de Bali, indique Geo. Le cétacé, qui pèse plusieurs tonnes, a d'abord été retrouvé vivant sur une plage de l'île touristique ce mercredi 5 avril, puis a été remis à la mer par les autorités et des habitants des alentours. Finalement, l'animal a été retrouvé mort quelques heures plus tard sur une autre plage, détaillent nos confrères.

 


Les causes de la mort inconnues

Comme le précise Le Parisien, pour l'heure, les circonstances de la mort du cachalot sont inconnues. Les scientifiques s'interrogent sur le rôle des déchets plastiques dans le décès du cétacé. Une nécropsie doit avoir lieu prochainement.

Ce n'est en tout cas pas la première fois qu'un cachalot est retrouvé : en 2018, un autre cétacé avait été retrouvé en Indonésie avec plus de 100 verres et 25 sacs en plastique dans l’estomac.

 

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Mission spatiale européenne Juice : la vie a-t-elle pu prospérer dans les océans glacés des lunes de Jupiter ?

 

Ganymède, à gauche de Jupiter, intrigue les chercheurs : sous sa croûte de glace que sondera Juice, la vie a-t-elle pu naître ?

 

Le jeudi 13 avril 2023 à Kourou, l’avant-dernière fusée européenne Ariane 5 décollera en emportant un explorateur d’1,6 milliard d’euros sous sa coiffe. Le fruit d’années de conception, du travail de plus de 2 000 personnes, dont quinze laboratoires et une soixantaine de scientifiques français, sous la forme d’une sonde qui prendra le chemin du système planétaire de Jupiter. On connaît mal ces géantes qui s’alignent après Mars de plus en plus loin du Soleil, de plus en froides et de plus en plus mystérieuses. Mais sur les lunes couvertes de glace de Jupiter, dans l’eau d’océans pour l’heure présumés, c’est peut-être une forme de vie qui se cache.

Lundi est le jour de la Lune, samedi celui de Saturne. Ainsi les Romains avaient-ils nommé les jours de la semaine de celui des planètes qu’ils pouvaient observer. Jupiter, c’est jeudi. Comme ce 13 avril, où l’homme enverra à sa rencontre Juice, pour Jupiter icy moons explorer, une sonde longue comme un terrain de basket en quête de traces de vie.

Lesquelles ? "On n’en sait rien, dit Francis Rocard. Là, sur Mars ou dans l’Univers en général, c’est pour ça qu’on cherche", sourit l’astrophysicien du Centre national d’études spatiales (Cnes), avec quelques probabilités de plus d’en trouver là, sous des kilomètres de glace…



1 - Huit ans d’un voyage solitaire et périlleux

On ne va pas sur Jupiter comme on va sur Mars. On garde le chiffre huit, mais les mois deviennent des années. Juice ne se placera pas en orbite de la planète, à 630 millions de kilomètres de la Terre avant juillet 2031. Et en ayant parcouru bien plus de distance que cela.

Voyage étrange, la sonde reviendra à trois reprises aux abords de notre planète bleue, en 2024, 2026 et 2029, virera près de Vénus en 2025, tout "un tas de survols pour un certain nombre d’assistances gravitationnelles", décrit Carole Larigauderie, cheffe de projet Juice au Cnes. On appelle cela "l’effet fronde. Il va permettre à Juice d’acquérir plus de vitesse, pour arriver plus vite, mais aussi de ralentir à l’approche de Jupiter."

 

Le décollage est programmé à 14 h 15 le 13 avril pour une mission qui durera douze ans

Durant ces huit ans, maints périls, plus 250° celsius près de Vénus, moins 240° aux abords de Jupiter, que Juice affrontera ses instruments enveloppés d’argent, la silver beauty. Ses 85 m² de panneaux capteront la moindre parcelle de lumière du Soleil, chiche à cette distance, avant l’enfer à l’arrivée.

2 - La très inhospitalière Jupiter tout au bout

"C’est la mastodonte du Système solaire, observe Francis Rocard. Elle contiendrait toutes les autres planètes si on les mettait à l’intérieur et elle est certainement née la première. La Terre s’est formée plusieurs dizaines de millions d’années plus tard."

Juice n’y sera pas la bienvenue, qui y séjournera trois années et demie. La géante gazeuse possède le plus puissant champ magnétique. C’est "l’un des environnements radiatifs les plus intenses du Système solaire", le satellite sera bombardé de radiations, il a fallu enfermer son électronique dans des cavités blindées en plomb. Dans cet environnement "extrêmement dangereux", relève le planétologue, Juice ne fera que deux tours de Jupiter, "un troisième pourrait handicaper la suite de sa mission".

 


3 - Quand il est question de l’habitabilité

Les scientifiques attendent de Juice qu’elle complète les résultats "surprenants" de Juno sur la géante gazeuse, qui n’aurait pas "de noyau franc et massif mais un noyau plus dilué". Mais leur "Graal " c’est Ganymède, l’une des lunes de Jupiter. "C’est la quête de l’habitabilité, ce que veut regarder l’ESA", s’enthousiasme Carole Larigauderie.

Habitabilité ?

"Existe-t-il des molécules complexes, organiques, prébiotiques, biotiques éventuellement, dans d’autres corps du Système solaire ? Des conditions favorables à l’apparition de la vie ? ", questionne Ana Palacios, astrophysicienne à l’Université Montpellier, pour définir le terme.

"
On a de forts arguments, reprend Francis Rocard, pour penser qu’elle naît dans le milieu liquide et le meilleur qui soit c’est l’eau." Tout comme "c’est le carbone qui va être l’élément du vivant, y compris extraterrestre, cela semble tout à fait évident."

4 - Un océan sous les glaces de Ganymède

De 2031 à 2034, Juice rôdera autour d’Europe, Callisto et Ganymède, trois lunes jupitériennes, avant d’orbiter en 2035 autour de celle-ci. Et de l’eau, il y en a, beaucoup, six fois plus sur Ganymède que sur Terre, 2,4 fois plus sur Europe, et potentiellement des océans liquides.

Sur Ganymède, "entre deux couches de glace, cet océan aurait 100 km de profondeur. On pense que ce n’est pas de l’eau pure. Il sera intéressant de voir qu’elle est sa composition" et si des biosignatures seront identifiées par les instruments de Juice, Magis, l’un des principaux (français) en particulier, sous les 30 à 50 km d’épaisseur de la croûte glacée.

"Cela ne veut pas dire qu’on va découvrir la vie sur Ganymède, tempère Francis Rocard. Ou sur Europe. Mais si dans cet océan liquide protégé des radiations, la vie pourrait exister. Il va falloir confirmer l’existence de cet océan, l’existence d’énergie nécessaire pour que la vie apparaisse et des molécules."
Et s’il n’y en a pas on cherchera encore, ailleurs.

Jupiter aux 100 lunes

Plusieurs fois survolée, abordée par Juno en 2016 avant Europa Clipper en 2030 et Juice en 2031, Jupiter reste très mystérieuse. Ce n’est qu’en 1976 que son anneau a été repéré, on sait peu de choses sur l’influence de son champ magnétique, vingt fois plus puissant que celui de la Terre, sur son climat, comment il fonctionne sans surface solide ou pourquoi dans ces tréfonds loin du Soleil sa haute atmosphère est très chaude. Toutes choses que Juice va successivement étudier.

Autre singularité, souligne Carole Larigauderie, "avant les années 2000, on ne connaissait que treize de ses lunes, alors qu’il y en a beaucoup et que les découvertes s’accélèrent ". Leur nombre actuel se situe "entre 82 et 95" selon celles que l’on considère comme tel ou pas, plus une foule de corps de quelques centaines de mètres "que l’on ne catalogue plus", indique Francis Rocard.

Io, Europe, Ganymède et Callisto sont les plus grandes, observées et cataloguées par Galilée en 1610, appelées lunes galiléennes. "Un système solaire en miniature", dit le planétologue à propos de cet ensemble, avec la très volcanique Io, Ganymède et sa banquise flottant sur un océan, Callisto, "peut-être la plus ancienne lune du Système solaire", et Europe, jeune, lisse et sans relief.

 

Après deux tours autour de la géante gazeuse, Juice explorera durant quatre ans trois de ses satellites

 

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Qu'est-ce que le métabolite du chlorothalonil, un cancérogène présent dans l'eau potable en France selon l'Anses ?

L'eau potable en France est largement contaminée par des résidus issus d'un fongicide interdit depuis plusieurs années, signe de la persistance dans l'environnement de traces de pesticides même longtemps après la fin de leur utilisation, selon un rapport d'un organisme officiel publié jeudi.

L'Agence nationale de sécurité sanitaire en France a étudié des prélèvements d'eau sur tout le territoire, y compris en Outre-mer, à la recherche notamment de 157 pesticides et de leurs métabolites, c'est-à-dire des composants issus de leur dégradation.

"Sur les 157 composés recherchés, 89 ont été quantifiés au moins une fois en eau brute et 77 en eau traitée", indique l'Anses.

Un cas a particulièrement attiré l'attention des experts: le métabolite du chlorothalonil R471811 - le plus fréquemment retrouvé, "dans plus d'un prélèvement sur deux" - qui conduit à des dépassements de la limite de qualité (0,1 µg/litre) "dans plus d'un prélèvement sur trois".

Ce métabolite est issu de la dégradation dans l'environnement du chlorothalonil, un fongicide pourtant interdit en France depuis 2020. Les autorités françaises avaient été alertées de sa présence fréquente dans les eaux de consommation suisses.

"Cancérogène de catégorie 1B"

"Ces résultats attestent qu'en fonction de leurs propriétés, certains métabolites de pesticides peuvent rester présents dans l'environnement plusieurs années après l'interdiction de la substance active dont ils sont issus", conclut l'Anses.

La Commission européenne n'avait pas renouvelé en 2019 l'autorisation du chlorothalonil, commercialisé par l'allemand Syngenta, et la France avait accordé un délai de grâce jusqu'en mai 2020 pour l'écoulement des stocks du produit.

Bruxelles soulignait alors qu'il était "impossible à ce jour d'établir que la présence de métabolites du chlorothalonil dans les eaux souterraines n'aura(it) pas d'effets nocifs sur la santé humaine".

La Commission citait les conclusions de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), qui estimait que le chlorothalonil "devrait être classé comme cancérogène de catégorie 1B", c'est-à-dire cancérogène "supposé".

L'Anses avait repris cette argumentation dans une note l'an dernier, rappelant que des études sur le chlorothalonil avaient identifié des "tumeurs rénales chez le rat et la souris".

 

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Pourquoi les fraises peuvent améliorer votre santé cardiovasculaire


Alors que de nombreux travaux se sont déjà évertués à démontrer l’intérêt de certains aliments sur la santé, une étude américaine met en avant les bienfaits cardiovasculaires des fraises.

Un régime pauvre en fruits et en légumes figure parmi les premiers facteurs de risque des maladies cardiovasculaires et du diabète. A l’inverse, consommer certains produits pourrait présenter des vertus protectrices. C’est le cas des fraises si l’on en croit des chercheurs de l’Institut des technologies de l’Illinois.

En fait des études ont déjà démontré que les avantages cardiométaboliques de la consommation de fraises sont multiples : diminution du LDL cholestérol (le mauvais), diminution de l’inflammation et du stress oxydatif, diminution de la résistance à l’insuline et de la glycémie.

2 tasses et demie par jour

Pour mettre en pratique ces données, les scientifiques américains ont conduit un essai auprès de 33 patients obèses. Rapidement, les scientifiques ont constaté que le fait de consommer l’équivalent de 2 tasses et demie de fraises par jour a considérablement réduit la résistance à l’insuline. Or, celle-ci favorise un état prédiabétique, le signe avant-coureur du diabète de type 2.

Un autre travail, mené par les mêmes chercheurs auprès de 34 hommes et femmes atteints d’hypercholestérolémie modérée a aussi révélé que la fonction vasculaire s’améliorait une heure après la consommation de fraises.

"Nos études soutiennent l’hypothèse selon laquelle la consommation de fraises peut réduire les risques cardiométaboliques", lancent les auteurs. "Nous pensons que ces preuves soutiennent le rôle des fraises comme un "alicament" pour la prévention du diabète de type 2 et des maladies cardiovasculaires chez les adultes."

 

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Les moustiques ne nous piquent pas au hasard : voici leurs critères de sélection selon une nouvelle étude

Une nouvelle étude américaine sur les moustiques présentée par l'université américaine John Hopkins a montré que ces insectes ne choisiraient pas leurs proies au hasard. Ils seraient équipés de capteurs propres à une fonction précise, comme leur attrait pour les couleurs noir, rouge ou bleu marine.

Avoir le sang sucré, éteindre la lumière, se pulvériser de citronnelle... Les idées reçues sur les moustiques sont nombreuses. Une chose est sûre : ces insectes se nourrissent des protéines contenues dans notre sang. Mais avoir un sang plus sucré ne serait en rien la cause de leurs piqûres.

"Un récepteur pour chaque odeur"

Une nouvelle étude publiée par des scientifiques de l'université américaine John Hopkins dans le Maryland a démontré que les moustiques ne piquaient pas au hasard. Ils sélectionneraient leurs proies en fonction de plusieurs facteurs et grâce à des capteurs. Dans un communiqué du 21 février 2023, les scientifiques américains ont affirmé qu'ils avaient repéré des récepteurs qui leur permettraient de choisir leurs proies.

Situés au niveau de leurs antennes sur des cellules nerveuses, ces capteurs permettraient même de faire la différence entre les espèces : "Les moustiques sont sensibles à pas mal d’odeurs. Cela ne se fait pas comme chez nous, c’est ciblé car un récepteur capte une odeur et pas une autre. Pour résumer il y a un récepteur pour chaque odeur ", explique Jean-Baptiste Ferré, entomologiste à l'Entente interdépartementale pour la démoustification du littoral méditerranéen (EID) à Montpellier.

Récepteurs odorants, gustatifs et ionotropes

Et pour identifier ces nouveaux capteurs, les scientifiques de l'université américaine ont utilisé la technique de l'hybridation in situ fluorescente (FISH en anglais), qui permet de localiser un ARN messagers par un marquage fluorescent sur les gènes. Grâce à cette méthode, ils ont pu trouver 3 sortes de récepteurs dans le système olfactif complexe des moustiques.

Les récepteurs odorants, permettant aux insectes de différencier humains et animaux. Les récepteurs gustatifs qui captent jusqu'à 50 mètres, le dioxyde de carbone que l'on émet. Une femme enceinte ou une personne malade a un métabolisme plus élevé, émet plus de CO2 et aura beaucoup plus de chance d'être piquée selon Jean-Baptiste Ferré. Il précise : "Les moustiques sont attirés par le CO2 émis par l'humain. Mais une fois excité par ce CO2, ils actionnent un autre récepteur qui va rechercher des odeurs sur notre corps comme les odeurs corporelles ou encore les bactéries sur notre peau."

Ce deuxième capteur dépend donc du premier. Appelé récepteur ionotrope, il est l'un des plus importants chez les moustiques, notamment chez l'Aedes aegypti. Il capte les acides et les aminés de la peau. Selon une étude publiée sur le site de l'université internationale de Floride, la suppression ou la perturbation de ce récepteur réduirait de 50 % les recherches d'hôtes du moustique. Une bonne nouvelle pour prévenir des piqûres de moustiques ou même des maladies.

Un penchant pour les groupes sanguins A et O

L'étude de John Hopkins évoque aussi la préférence de ces insectes pour les groupes sanguins A et O plutôt que B. Jean-Baptiste Ferré ne l'explique pas mais évoque une possibilité : "Ils ne l’expliquent pas encore mais l'on sait que les groupes sanguins jouent sur la composition de notre sang et notamment de nos plaquettes. Par exemple, les personnes de groupe O ont un sang un peu plus fluide donc plus facile à pomper pour le moustique."

Il ajoute que ce sont des tendances et qu'il n'existe pas de profil type pour ces nuisibles : "Ce que je trouve intéressant dans l’étude c’est qu’il n'y a pas un seul facteur mais pleins d’éléments qui se combinent. Il n'y a pas de personnes moins piquées mais plutôt des personnes moins sensibles à ces piqûres."

Comment éviter les piqûres de ces nuisibles ?

Pour l'entomologiste montpelliérain il n'y a pas de solution miracle : "Ce qui marche, ce sont les répulsifs cutanés qu’il faut renouveler plusieurs fois. À ce jour, il n’y a que 4 molécules répulsives reconnues et homologuées. Ou alors l’on peut mettre des ventilateurs pour éloigner les moustiques, car ils ne volent pas très bien."

Mais un problème est apparu à Montpellier dernièrement. L'EID a remarqué que plusieurs espèces de moustiques venant des marais, se déplaçaient désormais jusqu'aux abords de la ville : "Notamment les moustiques tigres, qui sont attirés par l'eau stagnante", précise Jean-Baptiste Ferré.

Et pour le futur rien n'est moins sûr. Les épisodes de grosse sécheresse sont souvent suivis d'épisodes orageux : "Et cela permet de faire éclore les œufs des moustiques tigres en ville et dans les zones marécageuses." Selon l'expert de l'EID, si le changement climatique se durcit, les étés seront de plus en plus chauds donc moins propices au développement des moustiques mais "en revanche, l’on aura sans doute des printemps et des hivers doux, ce qui permettra aux moustiques de beaucoup plus proliférer ".

 

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Le cordyceps, champignon de la série The Last of Us, existe : peut-il vraiment créer des zombies et détruire l'humanité ?

 

 

Le cordyceps, c'est quoi ?

Le cordyceps est un champignon originaire des hautes montagnes chinoises et plus particulièrement au niveau de l'Himalaya, où il se propage aux pieds des arbres à plus de 3 000 mètres d'altitude. Ce champignon est entomopathogène, c'est-à-dire qu'il infecte les insectes. Il existerait plus de 600 espèces, la plupart situées en Asie.

Le cordyceps, un champignon parasite, a inspiré les créateurs du jeu vidéo The Last Of Us, qui a lui-même inspiré une série télévisée américaine du même nom, diffusée en France depuis le 16 janvier 2023. Le scénario dépeint un monde postapocalyptique dans lequel une infection causée par le cordyceps transforme les êtres humains en zombies. Alors, ou fiction ou réalité plausible ?

Une épidémie foudroyante causée par un champignon peut-elle vraiment détruire l'humanité et tous nous transformer en zombies ? C'est en tout cas le scénario de la série à succès The Last Of Us produite par HBO, dont la première saison s'est achevée ce lundi 13 mars 2023. Une fiction qui puise son inspiration dans la réalité : tout serait en effet parti d'un documentaire animalier, "Planet Earth" diffusé par la BBC en 2006, montrant une fourmi infectée par un champignon.

 

 

Pas juste un champignon de fiction

Dans cette séquence vidéo, on voit l'insecte, sous l'influence du parasite, grimper à un arbre et se suspendre à une branche. Le corps de la fourmi, digéré de l'intérieur, libère ensuite une pluie de spores (les cellules reproductrices des champignons, NDLR), qui vont infecter de nouveaux hôtes.

Ce champignon existe depuis 48 millions d'années

Et ces parasites existaient bien avant le tournage de ce fameux documentaire... depuis 48 millions d'années, nous informe Luis Portillo, enseignant-chercheur au laboratoire de botanique, phytochimie et mycologie de l’équipe substances naturelles et médiations chimiques de l'université de Montpellier (UMR 5175 CEFE), qui étudie les cordyceps.

 

Luis Portillo

Parmi les victimes de ce très vieux champignon, les fourmis charpentières des forêts tropicales. Plus particulièrement celles qui sont en fin de vie. Lorsque ces minuscules insectes sont infectés, le cordyceps contrôle alors leurs muscles comme un vrai marionnettiste, jusqu'à les pousser et sortir de leur tête pour former le "sporophore", c'est-à-dire la partie visible d’un champignon.

De la fourmi à l'Homme ?

Doit-on craindre une arrivée du cordyceps à pas de fourmi jusqu'à l'Homme ? Luis Portillo reconnaît qu'il inhale des spores, tous les jours dans le cadre de son travail et qu'il ne s'est, a priori, toujours pas transformé en zombie...

Tous les jours vous en respirez

D'ailleurs, ce n'est pas le seul à respirer ce champignon courant. "Il est présent dans l’air et tous les jours vous en respirez. Au moins deux ou trois spores par litre d’air", explique le professeur Jean-Pierre Gangneux, chef du laboratoire de parasitologie et mycologie du CHU de Rennes et spécialiste des infections fongiques à nos confrères de Ouest-France.

Si nous le respirons quotidiennement, en revanche, ce n'est, pour l'heure, pas une menace sérieuse. "La température doit se situer idéalement à 18°C, or notre corps est à 37°C. Au-dessus de 35°C, les spores meurent ", détaille le montpelliérain Luis Portillo, qui résume : "Notre mécanisme nous protège de la plupart des champignons".

 



Une affiche de la série de HBO, The Last Of Us.

"Ils ont vu des scénarios climatiques très chauds, très froids et pourtant, ils n'ont pas eu le temps en 48 millions d'années de contourner le système immunitaire des insectes puisqu'ils ne parviennent toujours pas à infecter des individus en bonne santé", rassure-t-il en ce sens.

Il est impossible de se faire piéger par le cordyceps

De surcroît, les relations entre les parasites et leurs hôtes étant issues d’une longue évolution au cours de laquelle le parasite s’adapte aux mécanismes de défense de son hôte, qui trouve de nouvelles stratégies pour lui résister, il est impossible de se faire piéger par le cordyceps, grâce à notre résistance biologique.

De plus, l'enseignant-chercheur rappelle que "l'humidité doit être proche de 100 % pour que le champignon survive" et qu'en France, "le climat est trop sec pour que le cordyceps se développe".

L'autre point faible du cordyceps se situe dans sa génétique. "Il est très sensible à la consanguinité, ce qui fait que le croisement entre spores d'un même individu donne rarement une descendance viable. Au bout de trois repiquages de cellules mycéliennes comme on voit dans la série clonages, la croissance cellulaire s’arrête à cause de la dégradation de son génome qui se dégrade", spécifie le chercheur du laboratoire de botanique, phytochimie et mycologie de l'université de Montpellier.

De quoi rassurer ? Pas totalement. Même en l’absence d’une menace imminente émanant de ce parasite, de nombreux autres champignons sont à craindre. On recense des millions d’espèces fongiques dans le monde et plusieurs centaines sont dangereuses pour l’Homme. Seule la température élevée de notre corps nous protège de la plupart des graves infections fongiques.

Plus une chance qu'une menace ?

Pour en revenir au cordyceps, ce dernier s'avère être en réalité plus une chance qu'une menace pour les êtres humains. En pharmacopée chinoise, comme nous l'explique Luis Portillo, il est même considéré comme un aphrodisiaque grâce à ses propriétés stimulantes.

Autres points forts : ses propriétés antivirales, anti-inflammatoires et antimicrobiennes ainsi que ses vertus protectrices pour différents organes comme les reins, les poumons, le foie, le cerveau. Il fait également l’objet de nombreuses recherches dans le traitement des cancers et de la sclérose en plaques, détaille Françoise Fons, responsable de l'équipe substances naturelles et médiation chimique de l'université de Montpellier (UMR 5175 CEFE).

"Les scientifiques ont isolé des molécules pour permettre les greffes des organes grâce la ciclosporine des cordyceps (également appelée ciclosporine A), un polypeptide cyclique immunomodulateur possédant des propriétés immunosuppressives", poursuit le spécialiste du cordyceps, Luis Portillo.

Loin de l'image apocalyptique dressée par la série, le cordyceps pourrait, finalement, s'avérer être un précieux allié pour la santé. N'en déplaise à Ellie et Joel.

 

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Pourquoi le réseau social TikTok est vu comme une menace par les gouvernements occidentaux ?

Le 28 février, le Danemark et le Parlement européen ont interdit à leurs membres d'utiliser l'application TikTok, dans la lignée des Etats-Unis, du Canada ou de la Commission européenne. Pourquoi le réseau social chinois fait-il l'objet de restrictions au sein des services publics et quels enjeux se cachent derrière de telles mesures ?

La vague d'interdiction prévient-elle de réels dangers ? Ces derniers jours, plusieurs institutions ont interdit à leurs employés d'utiliser l'application chinoise TikTok en raison de "risques inacceptables" ou encore de "menaces". De quoi s'agit-il ? On fait le point.

Aux origines de TikTok

Développé en 2016 par l'entreprise chinoise ByteDance, TikTok est aussi bien disponible sur ordinateur que sur téléphone. Il s'agit du 6ème réseau social le plus utilisé dans le monde, réunissant plus d'un milliard d'utilisateurs mensuels. Sa société mère est comme toute entreprise chinoise, théoriquement soumise au contrôle des autorités du Parti communiste du pays.

Il y a quelques semaines, le média chinois Caixin révélait qu'il était possible pour les employés du groupe d'accéder aux données personnelles des utilisateurs, de quoi faire craindre aux gouvernements des failles en matière de sécurité. Le groupe nie tout contrôle ou accès du gouvernement chinois à ces informations, rappelle France Info.

Le 23 février, la Commission européenne initiait une vague d'interdiction en demandant à ses fonctionnaires de désinstaller ce réseau social.

Ça ne s'arrête pas là. À partir d'aujourd'hui, l'application Tiktok disparaîtra des téléphones professionnels des employés du gouvernement fédéral canadien et danois et au sein du Conseil européen et son Parlement. Sous 30 jours, ce sont les téléphones de ceux qui travaillent pour le gouvernement américain qui devront bannir le réseau social chinois de leurs appareils mobiles.

Application espionne ?

Pourquoi TikTok fait-il peur ? Le sénateur Claude Malhuret a déposé une proposition de résolution afin de créer une commission d'enquête sur TikTok, son exploitation des données et sa stratégie d'influence.

Cette requête naît des soupçons "de ne pas observer la nécessaire confidentialité quant aux données à caractère personnel de ses utilisateurs étrangers, voire de les communiquer à des organismes tiers, en méconnaissant les obligations légales européennes qui lui incombent ".

Accessibilité des données des utilisateurs pour les employés Tiktok, partage des informations, fake news, empreinte numérique... les torts que les institutions reprochent à l'application sont nombreux. La menace est-elle réelle ?

Numéro, photo, âge, pays de résidence, contacts, amis, famille, historique, goûts, valeurs... derrière chaque compte TikTok se cache une myriade d'informations personnelles à propos de son utilisateur. Une masse de données parfois insoupçonnée auxquelles l'application pourrait avoir accès. De plus, comme le rappelle le sénateur Claude Malhuret, le fait qu'elle soit basée dans un Etat totalitaire "décuple l'ampleur de ces difficultés".

La France prochaine sur la liste ?

Depuis plusieurs années, des institutions telles que la Commission européenne donnent des recommandations et des "conseils à son personnel afin qu'il respecte les meilleures pratiques lors de son utilisation des médias sociaux", explique la porte-parole de la Commission européenne en France, Adina Revol. Des points tels que la "culture de la cybersécurité" sont notamment introduits dans les us de cet organe multinational afin que ses membres "soient bien conscients des risques en matière de cybersécurité".

Selon France Info, le ministère de l’armée publiera d'ici cet été un nouveau guide de conduites à tenir pour les militaires utilisant TikTok pour faire face aux règles "floues" qu'il lui reproche. "On pourrait aller jusqu'à leur déconseiller l'usage de l'application" glisse même une membre du ministère.

Des armes géopolitiques ?

Pour Claude Malhuret, "de véritables guerres d'influence sont menées par l'intermédiaire des réseaux sociaux, comme le montrent les campagnes de désinformation russes". Un réel enjeu se cache derrière les menaces que peuvent représenter des réseaux sociaux pour la liberté et la démocratie, quand ils réunissent autant d'utilisateurs. Pour le moment, la proximité entre data center et boite de Pandore a poussé certains gouvernements à limiter l'accès à TikTok.

Replongeant dans les méandres de l'affaire Cambridge analytica ou de la propagande pro-russe, le Sénat s'interroge quant à l'utilisation des données personnelles des utilisateurs, même s'il ne s'agit pas de membres éminents d'institutions nationales. Et pour cause : si les informations d'un citoyen lambda ne pèsent pas très lourd sur la balance, l'agrégat de données que forment des milliards d'utilisateurs donne aux réseaux sociaux un potentiel pouvoir.

 

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L’entreprise qui conduira l’immense chantier de la nouvelle station d’épuration de Nice a été choisie

 

Le délai de notification n’étant pas épuisé, la Métropole n’a pas souhaité transmettre les visuels qui ont toutefois été projetés en conférence de presse.

C’est le groupe Degrémont, filiale de Suez, qui a décroché ce marché à 500 millions d’euros pour bâtir la future usine de traitement des eaux usées de Nice. Devant son concurrent, le groupe Veolia.

"Nous avons souhaité l’annoncer tout de suite lors d’une conférence de presse pour éviter les fuites." Christian Estrosi le maire de Nice et président de la Métropole Nice Côte d’Azur a communiqué ce jeudi 16 février le nom du groupe attributaire du juteux marché de la rénovation totale de la station d’épuration Haliotis. C’est donc le groupe Degrémont France (filiale Suez) qui l’a emporté et aura pour mission de construire la nouvelle usine de traitement des eaux. Il l’a d’ailleurs appris en même temps que la presse.

"Nous parlons encore pour l’instant d’attributaire pressenti parce que la commission d’appel d’offres de la Métropole a pris la décision - à l’unanimité je tiens à le souligner - ce matin [jeudi 16 février]. Donc il faut encore observer une période de 11 jours avant l’épuisement du délai de notification", précise l’élu qui n’hésite pas à souligner l’ampleur du dossier. "Il s’agit du plus gros projet de valorisation des eaux usées en France."

Les eaux de 6 autres communes

 

La station d’épuration Haliotis (ici en février2022) va être totalement rénovée. (Photo Sébastien Botella).

Haliotis II va être reconstruite in situ: elle va continuer à fonctionner durant les travaux. Pour le moment, elle traite les eaux usées de 19 communes et à terme, elle recevra celles de six autres (Saint-Laurent-du-Var, Carros, Gattières, Le Broc, La Gaude, Saint-Jeannet) après la fermeture de la station d’épuration de Saint-Laurent-du-Var.

"Cette usine à énergie positive pourra produire 4 fois plus d’énergie que ce qu’elle consomme aujourd’hui, précise Christian Estrosi. Elle va s’inscrire dans une logique d’optimisation énergétique globale avec la récupération d’énergie sur les différents stades du process; la production de biométhane par méthanisation des boues en vue d’être réinjecté dans le réseau de la ville; la production d’énergie électrique par panneaux solaires; la valorisation thermique des eaux usées par la boucle thermique de l’Arénas; et la valorisation des boues séchées par la future unité de valorisation énergétique de l’Ariane."

Normes environnementales strictes

Haliotis II a été pensée en conformité avec les normes environnementales les plus strictes. Elle sera par exemple dotée d’une filière de traitement des micropolluants et les entreprises du BTP pourront quant à elles récupérer les sables. "Son bilan carbone à l’installation permettra un gain de 15.000 tonnes de CO2 par an", ajoute le maire.

Le budget total s’élève à 540 millions d’euros (hors taxes) dans le cadre d’un marché global de performance incluant également l’exploitation pendant 11 ans et 2 mois pour un montant total de 700 millions hors taxes.

Vous vous posez des questions sur le sujet ? Vous êtes curieux ? Vous pourrez obtenir des réponses car des informations seront accessibles au public et des visites des installations pourront être organisées à l’occasion.

Le groupement porté par Degrémont est constitué de Suez Services France, Razel-Bec SAS, Triverio Construction, Artelia Fayat Energie Services, Groupe 06, BG Ingénieurs-conseils. Et en sous-traitants: NGE génie Civil SAS, Sefi-Intrafor, la Nouvelle Sirolaise de Construction, Botte Fondations, Garelli, Satelec, Semeru, Suez Consulting, Safe Gestion SAS, Pena Paysages.

Le calendrier

- 2023- mi 2024 : obtention des différentes autorisations environnementales, permis de construire, etc.
- Second semestre 2024 : début des travaux
- 2030 : fin des travaux avec mise en service sera progressive puisqu’il n’y aura aucune interruption durant toute la durée de l’opération

 

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"Ils n’ont pas reculé et m’ont même défié", un homme chargé par une meute de loups dans la vallée du Var

Un habitant du hameau d’Enriez, situé sur la commune de Castellet-lès-Sausses, s’est trouvé face à cinq loups très agressifs. Il a réussi à les faire fuir après une lutte qui lui a fait très peur.

Le lundi 13 février, en milieu de matinée, un habitant du hameau d’Enriez situé dans la commune de Castellet-lès-Sausses s’est trouvé face à une meute de cinq loups au comportement inhabituellement agressif.

"Je suis bénévole de l’association qui entretient les canalisations du canal des Balmes. Alerté par les cris de geais lors de mon ascension, j’ai pu voir les loups surgir de la montagne", confie-t-il.

"Ils n’ont pas reculé [...]. Une lutte s’est engagée"

Ce type de rencontre n’est pas inédit pour cet habitué des lieux. Il a en effet déjà eu l’occasion de croiser deux loups, qu’il a pu facilement mettre en fuite. Pas de même ce matin-là.

"Malgré mes cris d’intimidation, ils n’ont pas reculé et m’ont même défié. Ils grognaient et ils bavaient, se rappelle-t-il choqué. Une lutte s’est alors engagée sur le chemin. Je me suis défendu par des jets de pierre et autres projectiles trouvés".

Dos à une paroi, "pour éviter une attaque dans le dos", il se protège des charges d’un des membres de la meute et le touche d’un coup de sa machette.

Une scène de terreur qui dure plusieurs dizaines de minutes avant que les canidés sans crainte prennent finalement la fuite. Immédiatement prévenu, le maire de Castellet-lès-Sausses Claude Camilleri contacte la préfecture, et les autorités se rendent rapidement sur les lieux.

Une agressivité très rare

Cela fait déjà plusieurs années que les loups sont présents sur le territoire de la commune: en avril 2021 déjà, une attaque avait été constatée dans l’enclos d’une exploitation située à proximité des habitations.

En revanche, c’est la première fois qu’un incident de ce type est rapporté, comme le souligne l’ancien militaire: "J’apporte mon témoignage à titre informatif, notamment pour la prévention auprès de randonneurs solitaires, et non pas une incitation au matraquage des loups. Même si ce matin, j’ai vécu une expérience inoubliable qui m’a glacé le sang en étant le témoin de comportements agressifs de ces animaux sauvages, je souligne que ce genre d’attaque est exceptionnel."

Son angoisse: qu’un autre bénévole de l’association ait moins de chance que lui dans ce genre de situation.

Pourquoi un tel comportement ?

Reste maintenant à déterminer les raisons de l’agressivité de ces loups. "J’ai accompagné le directeur adjoint de l’équipe de la direction nationale des grands prédateurs terrestres sur les lieux en fin d’après-midi afin de récolter des indices de la présence des loups et d’étudier de manière plus approfondie les causes de leur comportement ", livre le quadragénaire.

Parmi les explications plausibles : le fait que le sentier sur lequel a eu lieu l’incident se trouve sur une zone de passage des loups. L’installation de caméra est envisagée, pour mieux cerner les déplacements et le comportement de la meute.

 

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Oui, vous perdez beaucoup de temps dans les bouchons à Nice et en voici la preuve

Les conducteurs ont passé de nombreuses heures dans les embouteillages à Nice, en 2022.

Le classement mondial annuel, réalisé par Tom Tom (sur 389 villes), a été publié ce mercredi 15 février et voici ce qu'il faut en retenir.

Vous pensez perdre beaucoup de temps dans les embouteillages à Nice ? Vous avez raison.

Les conducteurs niçois ont passé précisément 165 heures dans les bouchons en 2022, soit près de 7 jours, d'après le classement mondial annuel réalisé par l'entreprise TomTom et révélé ce mercredi.

Rassurez-vous, la circulation niçoise s'améliore: nous avons gagné 10 secondes par rapport à l'année précédente...

4e ville française, 92e mondiale

La capitale de la Côte d'Azur se hisse hélas à la quatrième place du palmarès français, après Paris (246 heures), Bordeaux (218) et Lyon (201). Marseille est à la 5e place avec 168 heures mais aucune amélioration en un an.

Autre donnée intéressante, il fallait 18 minutes en moyenne en 2022 pour faire 10 kilomètres à Nice, ce qui propulse la ville à la 92e place du classement mondial.

Le podium est occupé par Londres en Angleterre (325 heures, 36 minutes), Bengalore en Inde (260 heures, 29 minutes) et Dublin en Irlande (277 heures, 28 minutes).

Éviter le mardi entre 17 et 18 heures

À Nice, le pire jour de l'année 2022 était le mercredi 23 février avec un temps moyen de 22 minutes et 50 secondes pour faire 10 kilomètres, selon les données de TomTom.

Après analyse, il semble que la circulation soit la plus terrible le mardi, entre 17 et 18 heures. Globalement, les heures de pointes, à 8h le matin et entre 16h et 18h, sont à éviter.

Si vous passez votre mardi en télétravail, TomTom calcule que vous économiserez 34 heures coincées dans les bouchons par an et 154 euros. Avec trois jours de télétravail, les mardis, jeudis et vendredis, cela passe à 101 heures et 461 euros.

Pour ceux qui doivent travailler en présentiel, et à tous les autres conducteurs bloqués matins et soirs dans les embouteillages, Nice-Matin vous souhaite bon courage.

 

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Voici pourquoi il ne vaut mieux pas boire de l'eau debout...

Boire suffisamment d'eau, le message est souvent martelé, notamment en période de canicule. Mais il ne faut pas boire n'importe comment.

Consommer un verre d'eau debout. Ce petit geste du quotidien vous paraît sans doute totalement anodin. Pourtant il peut avoir des conséquences sur votre santé.

Selon la médecin nutritionniste Nina Cohen-Koubi, citée par RTL, l'une des principales raisons est que vos muscles ont moins de chance d'être détendus que si vous êtes assis.

Comme l'indiquait Presse Santé, s'il est conseillé de boire de 1,5 L à 2 L d'eau par jour, ingérer une quantité trop importante rapidement peut être contreproductif.

Ne pas boire trop

En effet, nos reins ne peuvent pas éliminer plus de 0,8 à 1 litre par heure. Si vous buvez trop d'eau, plusieurs symptômes peuvent survenir : la confusion, la désorientation, les nausées et les vomissements. Dans de rares cas, l’intoxication par l’eau peut même "provoquer un gonflement du cerveau et devenir fatale", alerte Presse santé.

Selon Nina Cohen-Koubi : "Quand on est assis pour manger ou pour boire, ça permet de faire fonctionner correctement tout le système neurologique, musculaire et surtout de prendre conscience du fait de boire", précise-t-elle.

Pour la nutritionniste, "lorsqu'on veut ingérer quelque chose, il vaut mieux être en position assise parce que tous les muscles sont relâchés".

"Cela favorise une meilleure absorption de l'eau, mais aussi des aliments pour permettre une meilleure digestion", conclut-elle.

 

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Les 163 communes des Alpes-Maritimes passées au crible, la vôtre est-elle dans le rouge financièrement ?

Nous avons passé au crible les comptes des 163 communes et des 7 communautés d’agglomération des Alpes-Maritimes. Certaines d’entre elles se trouvent dans une situation financière inquiétante.

Nice a-t-elle vu trop grand? Son maire, Christian Estrosi, annonçait il y a quelques jours, dans les colonnes de Nice-Matin, que la situation économique le contraignait à revoir sa feuille de route. Des "arbitrages" qui ne sont pas sans incidence sur les autres communes de la Métropole.

Certains des grands chantiers annoncés vont devoir attendre: la rénovation de plusieurs sites culturels niçois est repoussée à plus tard, l’arrivée de la ligne 4 du tramway à Cagnes-sur-Mer renvoyée à 2028, la livraison du téléphérique à Saint-Laurent-du-Var également retardée de deux ans…

Quels critères?

 

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C'est désormais officiel : les orthoptistes peuvent dès à présent prescrire des lunettes... et ça change tout

Cette nouvelle mesure est entrée en vigueur le mercredi 1er février. Objectif numéro un : réduire les délais d'attente, obtenir un rendez-vous chez ophtalmologiste pouvant prendre des mois. Mais il y a des conditions. On fait le point.

C’est une petite révolution : depuis mercredi 1er février, les orthoptistes peuvent prescrire des lunettes sans que les patients aient à consulter au préalable un médecin ophtalmologue. Sous certaines conditions toutefois.

Le décret du 26 avril 2022, qui vient d’entrer en vigueur, précise que cette nouvelle mesure concerne uniquement les personnes âgés de 16 à 42 ans ne présentant pas de contre-indications, comme un glaucome, de l’hypertension intraoculaire ou encore du diabète.

Service-public.fr ajoute que “pour les patients déjà porteurs de verres correcteurs, le bilan visuel et la prescription ne peuvent être réalisés par l'orthoptiste que si le dernier bilan visuel réalisé par le médecin ophtalmologiste date de moins de cinq ans”.

Diminuer les délais d'attente

En ce qui concerne les lentilles de contact, les orthoptistes ne peuvent se charger de la prescription que si le dernier bilan visuel réalisé par un ophtalmologiste date de moins de trois ans.

L’objectif de cette mesure est en premier lieu de diminuer les délais d’attente, obtenir un rendez-vous chez un "ophtalmo" pouvant prendre des mois. Les médecins doivent aussi avoir plus de temps pour s’occuper des patients présentant des affections plus complexes. Enfin, ajoute Service-public.fr, “les orthoptistes étant une profession paramédicale, ceux-ci ne peuvent pas réaliser de dépassements d’honoraires”.

 

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Affaire Iconic: les dessous d’un énorme chantier de Nice au coeur de la tourmente

Au lendemain des perquisitions menées à la Métropole et chez les promoteurs du projet Iconic, retour sur la genèse de ce chantier qui se trouve aujourd’hui pris dans la tourmente judiciaire.

Tout débute sur le parvis de la gare Thiers, le 26 septembre 2010 à 19h22 très précisément. Le "Riviera Express" arrive à quai. Voilà presque un siècle que le train des Tsars, qui reliait Moscou à Nice au tout début du XXe siècle, n’avait pas fait le voyage. Son retour est salué en grande pompe par le maire de Nice qui est aussi, à l’époque, le ministre de l’Industrie.

Cerise sur le gâteau, Christian Estrosi a une annonce à faire ce soir-là: il a réussi à obtenir que le projet de réhabilitation de la gare centrale de Nice, en panne depuis près de dix ans, devienne une priorité. La station construite en 1867 par Napoléon III va enfin faire peau neuve. Et dans la foulée, une opération de rénovation urbaine sera lancée dans le quartier. "En complément, nous allons aussi récupérer 20.600m2 sur les emprises non utilisées dans le périmètre de cette gare, ce qui permettra de créer commerces et logements", ajoute Christian Estrosi qui promet que les acquisitions foncières seront lancées dès l’année suivante. Les contours définitifs du projet Iconic ne sont pas encore dessinés, loin de-là, mais le voici mis sur les rails.

Treize concurrents et un lauréat

Un comité de pilotage est créé. Plus de 60 millions d’euros sont injectés dans le chantier de la gare Thiers. De son côté la ville rachète comme promis les parcelles convoitées... Et lance finalement, le 21 septembre 2015, un appel à candidature pour désigner le concepteur du complexe immobilier annoncé cinq ans plus tôt. Les candidats ne manquent pas. Ils sont 13 à postuler! "Conformément au dossier de consultation et aux critères qui y sont énoncés", relate un compte rendu du conseil municipal (1), un "premier comité de sélection" se réunit le 17 novembre de la même année pour réduire à quatre le nombre d’équipes en lice.

Altaréa/Cogédim, Cirmad/Bouygues, Sogeprom et la Compagnie de Phalsbourg sont les quatre consortiums que le jury désigné par la ville va départager lors d’une nouvelle réunion du comité de sélection qui se tient le 1er juillet 2016. "Je me souviens que c’était dans une salle au 3e étage de la mairie", relate le conseiller départemental Auguste Vérola. En revanche, il n’a pas gardé mémoire de réunions préalables: "on s’est réunis un jour, on nous a mis les projets sur la table et on nous a demandé de choisir."

Cet ancien conseiller municipal faisait partie du jury. Comme d’autres élus de la majorité et "sans doute aussi un membre de l’opposition". Lui n’a pas reçu, ce jeudi, la visite des enquêteurs mandatés par le parquet de Paris. Contrairement à trois autres élus niçois dont les bureaux ont été perquisitionnés. "Parce qu’ils faisaient partis du comité de sélection", précise-t-on en mairie. Pourtant Auguste Vérola ne se souvient pas d’avoir siégé aux côtés de certains d’entre eux, notamment deux adjointes. L’une d’elles aurait elle-même fait part de son "étonnement " aux policiers.

Classé 1er au terme d’un vote à l’unanimité

Toujours est-il que ce 1er juillet 2016 un lauréat a bel et bien été désigné. Il s’agit du projet de l’architecte américain Libeskind porté par la Compagnie de Phalsbourg. La décision est entérinée par une délibération du 4 novembre qui précise que ce candidat a été "classé en 1re position par un vote à l’unanimité avec 90,5 points [sur 100]." En revanche, le document ne fait aucune référence à Fondimmo. Pas plus que la promesse de vente au profit du promoteur parisien contre le versement de 3.381.000 euros. La société de Paolo Celi n’apparaît pas non plus dans la convention tripartite passée à l’automne 2017 entre la Compagnie de Phalsbourg, la SNCF et la Métropole.

Si le nom de l’entrepreneur azuréen n’apparaît pas dans les délibérations soumises au conseil municipal, l’homme est bien là en chair et en os lorsque le 16 novembre 2017, la première pierre du "diamant " de l’avenue Thiers est posée. Paolo Celi, donc, Philippe Journo le patron de Phalsbourg, et bien sûr Christian Estrosi, le maire de la ville, savourent côte à côte le moment sur l’estrade qui a été aménagée pour l’occasion sur l’avenue Jean-Médecin. La suite on la connaît : un financement compliqué à boucler, un prestataire qui fait faillite, des retards liés à la crise sanitaire... La construction de ce diamant de verre n’aura pas de tout repos. Et alors que le chantier touche enfin à sa fin, ce coup de tonnerre judiciaire.

1- Du 4 novembre 2016.

 

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Affaire Iconic: Philippe Journo, patron de la Compagnie de Phalsbourg, l’homme qui valait plus d’un milliard

Qui est Philippe Journo, le fondateur de la Compagnie de Phalsbourg qui porte le projet Iconic, à Nice ?

"
S’il ne vous répond pas c’est qu’il est au bureau, comme toujours. Il travaille trop..." Philippe Journo serait un acharné du boulot. Ce sont ses propres enfants qui le disent. Le fondateur de la Compagnie de Phalsbourg leur a délégué l’enregistrement du message vocal de son portable. Jeudi, il ne sonne même plus, bascule directement sur le répondeur... Le "titi parisien" aurait-il perdu sa voix ?

C’est ainsi que Le Monde le présentait dans un portrait publié en 2016. L’ascension fulgurante de cet as de la pierre qui aime jouer les mécènes méritait bien ça. Sa spécialité ? Les centres commerciaux. Sa marque de fabrique ? Une architecture futuriste. En l’espace de 25 ans, sa "
Compagnie" est devenue l’un des principaux acteurs, sinon le leader national de ce secteur immobilier. Et Journo, lui, s’est hissé dans le top 100 des plus grosses fortunes de France.

"Un côté Bernard Tapie"

L’homme, âgé de 62 ans, pèserait désormais la bagatelle de 1,3 milliard d’euros. Ce qui n’aurait en rien entamé ses manières. Directes et sans chichi. "Il est plutôt du genre à vous tutoyer d’emblée et à vous proposer d’aller manger un bout ", confirment ceux qui l’ont côtoyé. "C’est vrai qu’il a un côté Bernard Tapie", reconnaît un de ses anciens partenaires d’affaires.

Comme lui, il a commencé en rachetant des sociétés en difficultés. Le jeune diplômé d’école de commerce qu’il est à l’époque les redresse et les revend, faisant au passage un joli bénéfice. D’abord une entreprise de textile avec l’argent que lui prête sa famille. Puis une société de location de tentes, un magasin de bricolage, une franchise de matériel hi-fi... jusqu’à ce que, en 1989, Philippe Journo fonde la Compagnie de Phalsbourg.

L’Atoll d’Angers, le Waves à Metz, Ma Petite Madelaine de Tours, c’est lui. Ici, dans le Sud, sa Compagnie porte le projet Iconic à Nice, mais aussi Ecotone ou encore l’ex-Open Sky à Sophia. Il aurait bien aimé rafler aussi le Vista Palace à Roquebrune, mais le tribunal de commerce lui a préféré un fonds d’investissement qatari. "
On ne peut pas lutter contre eux. C’est de la diplomatie", soufflait-il, amer, au journaliste du Monde en 2016. Cette mauvaise expérience aurait-elle incité ce self-made-man à arrondir les angles ? Pour l’heure, cet enfant de Tunis arrivé en France à l’âge de 7 ans est surtout décrit comme un homme exigeant, autant vis-à-vis de lui-même que de ses partenaires d’affaires.

 

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Affaire Iconic: qui est Paolo Celi, promoteur patron de la société Fondimmo ?

"Cet homme est un mystère." Même dans les rangs de la municipalité, certains reconnaissent avoir "du mal à cerner le personnage". Depuis des années, les rumeurs les plus folles courent sur son compte. La faute sans doute à cette vieille et encombrante histoire de famille: Paolo Celi a eu le malheur (ou le bonheur) d’épouser la petite-fille du "Marionnettiste"…

C’est ainsi que, de l’autre côté de la frontière, on surnommait Licio Gelli, le grand maître de la loge P2. Et pour cause : son temple maçonnique, qui réunissait les personnages les plus influents d’Italie, aurait régné en maître sur la Botte durant des décennies... jusqu’au début des années quatre-vingt et un retentissant coup de filet.

Gelli lui-même est arrêté, mais en Suisse. Au comptoir d’UBS Genève, où le "Marionnettiste" disposait d’un compte garni de 490 millions de francs! L’argent de Banco Ambrosiano, la banque du Vatican, suspectent alors les Italiens. Mais Gelli s’évade de prison grâce à un hélicoptère appartenant à une société Mandolocienne. C’est d’ailleurs sur la Côte d’Azur, à Cannes, que prendra fin, en 1998, la dernière de ses multiples cavales.

Audiences papales

Le grand maître de la loge P2 passera le restant de sa vie en résidence surveillée, dans sa villa de Toscane. Jusqu’à son décès en 2015, à l’âge de 96 ans.

"Un homme d’une intelligence supérieure, mais qui a bien dû faire quelques bêtises": voilà ce qu’en dit alors son beau-petit-fils dans les colonnes de Nice-Matin. Paolo Celi s’est depuis lui aussi fait un nom. En tant que président l’association "Amitié Franco-Italienne" qu’il a lui-même créée, mais surtout dans le monde de l’immobilier. Discrètement mais sûrement, sa société Fondimmo s’est fait une place sous le soleil azuréen. La famille Celi y aurait posé ses bagages au début des années quatre-vingt, sans pour autant couper ses attaches transalpines.

Comme Gelli le "Marionnettiste", Celi le promoteur a manifestement ses entrées au Vatican. L’artisan de la rencontre des familles de victimes de l’attentat du 14 juillet 2016 avec le pape François, c’est lui. Benoît XVI déjà lui accordait audience. Un lien pontifical dont aurait profité Christian Estrosi pour rencontrer lui aussi le pape en 2013.

Le président de la Métropole a entrepris de construire une nouvelle ville à l’ouest de Nice. Et Fondimmo n’a pas hésité à investir dans ce quartier en devenir qu’est le Grand Arenas. C’est la société de Paolo Celi qui a racheté la parcelle de 7.000mètres carrés où pousse aujourd’hui l’immeuble "Avant Scène". Et c’est avec elle que la Compagnie de Phalsbourg s’associe pour porter le projet Iconic, au cœur de Nice.

Aux portes de Monaco, c’est désormais un nouveau palace que veut construire le promoteur azuréen qui, depuis quelques années, multiplie les opérations d’envergure.

 

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Soupçons autour de grands projets immobiliers à Nice: ce que l'on sait au lendemain des perquisitions en mairie et à la Métropole

Le "diamant de verre" d’Iconic, mais aussi des projets immobiliers du Grand Arenas, seraient au cœur des perquisitions menées jeudi dans les bureaux de la Ville et de la Métropole, ainsi que chez des promoteurs.

Nul doute que les immeubles qui poussent dans la plaine du Var sont construits aux normes parasismiques. Pour autant, le séisme provoqué par une série de perquisitions menées ce mercredi à Nice pourrait bel et bien ébranler leurs fondations. C’est d’ailleurs dans le quartier en devenir du Grand Arénas que des magistrats, tout spécialement venus de Paris, ont mené leurs premières investigations dans la matinée. Accompagnés par des enquêteurs de la section financière de la PJ de Nice et de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), ils ont investi l’immeuble Connexio. La Métropole y a des bureaux. Notamment ceux du service en charge de l’aménagement.

Iconic dans le viseur

L’enquête viserait en effet les conditions de passation de plusieurs marchés. Le parquet de Paris a confirmé que cette opération s’inscrivait dans le cadre d’une information judiciaire suivie par la Junalco, la nouvelle juridiction nationale contre la criminalité organisée. Depuis novembre, elle enquête en toute discrétion sur des soupçons de "trafic d’influence, d’escroquerie en bande organisée, d’abus de biens sociaux, de faux et usage de faux ". Trois marchés intéresseraient tout particulièrement la justice. Le projet Iconic, ce "diamant de verre" en cours de construction sur l’avenue Thiers, serait le plus emblématique d’entre eux.

Les élus membres du jury perquisitionnés

D’ailleurs, dans l’après-midi, les enquêteurs se sont déplacés dans d’autres locaux municipaux. Cette fois, ce sont les bureaux d’au moins quatre élus qui ont été visités. Tous auraient fait partie, en 2017, du jury qui a désigné les lauréats de ce projet d’aménagement. C’est celui dessiné par l’architecte américain Daniel Libeskind – celui de Ground Zero – qui avait été alors retenu. Un projet futuriste porté par deux promoteurs. L’un d’envergure nationale, la Compagnie de Phalsbourg, l’autre azuréen, la société Fondimmo, créée par Paolo Celi .

Grand Arénas aussi ?

D’autres opérations immobilières conduites par cet Italien, proche du Vatican, pourraient également être visées. Notamment les conditions dans lesquelles Fondimmo a acquis le terrain à bâtir où les 35.000m2 de l’"Avant Scène" sont en train d’être érigés, au-dessus du futur pôle multimodal du Grand Arenas. Une œuvre signée cette fois de l’architecte catalan Josep Lluis Mateo, celui-là même qui a mené la réflexion urbanistique sur le devenir de la zone pour le compte de l’Établissement public d’aménagement.

La Métropole assure "tout ignorer"

Une source judiciaire confirme que des perquisitions ont également été menées, hier, aux sièges de deux sociétés parisiennes et azuréennes, ainsi qu’aux domiciles de quatre personnes à Paris, dans les Alpes-Maritimes et dans le Var. De leur côté, la Ville et la Métropole assurent "tout ignorer, à ce stade de la procédure, sur la nature ou la portée des investigations." La collectivité publique précise qu’elle entend y collaborer: "Il a été demandé au directeur général des services de donner suite avec célérité à toutes les demandes formulées par les enquêteurs." Et annonce sans attendre que "s’il s’avérait qu’un agent public soit mis en cause dans cette procédure, la Métropole engagerait alors des mesures de suspension" à son encontre.

La perquisition "ne concerne pas la Métropole"

Philippe Pradal, député Horizons de la 3e circonscription des Alpes-Maritimes s’est exprimé, jeudi, dans l’émission Azur politiques sur BFM Nice Côte d’Azur.

"Ayant parfois été confronté dans mes responsabilités à des interventions de la police judiciaire du Parquet, la ligne de conduite que nous recevons de Christian Estrosi est toujours la même : une parfaite collaboration avec les services de façon à ce que la vérité se manifeste", indique Philippe Pradal. Il ajoute que la perquisition "ne concerne pas la Métropole mais des agents de la métropole".

"Quel a été le rôle de la Métropole dans le projet Iconic ? ", l’interroge Denis Carreaux, directeur des rédactions du groupe Nice-Matin. "Le rôle du service aménagement, puisque c’est [là] qu’a lieu la perquisition, insiste Philippe Pradal. Il doit y avoir au sein de ce service des informations qui sont utiles pour la poursuite de l’enquête voulue par le Parquet national financier. À ce stade, il y a des services d’enquête qui sont en train de travailler. S’ils ont des gens à auditionner, ils le feront et on en saura plus à ce moment-là. Nous ne sommes ni dans le cadre d’un marché public, ni dans le cadre d’une délégation de service public. Si des délits de favoritisme sont évoqués, il s’agit d’opérations qui sont extérieures à la Métropole."

 

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Vortex polaire : son décrochage pourrait menacer la France d'une vague de froid glacial en février

Même s'il est encore un peu tôt pour le dire, ce phénomène d'affaissement a été constaté et pourrait provoquer une chute importante des températures s'il se déplaçait vers l'Europe.

Après une douceur exceptionnelle entre Noël et le jour de l'An, les températures ont chuté depuis.

Mais la menace d'une grande vague de froid pourrait s'abattre sur la France dès les prochains jours, à partir de février. Et elle serait due à l'affaissement du vortex polaire.

Le vortex polaire, une dépression instable

Le vortex polaire est une dépression qui se forme chaque hiver au-dessus des pôles nord et sud. "Cette poche froide s'intensifie en hiver, car la lumière du soleil n'atteint plus les hautes latitudes pendant la nuit polaire", comme le rapporte La Chaîne Météo.

Mais ce vortex peut se déformer, se déplacer, s'affaisser et en conséquence de quoi il provoque des descentes de vagues de froid très importantes et de manière très soudaines qui s'abattent ainsi sur les zones plus tempérées de la planète comme l'Europe et donc la France, comme le précise Futura.

Un décrochage détecté

Or, depuis quelques jours, un affaiblissement du vortex polaire a été constaté par plusieurs modèles de prévision météo.

Ce décrochage du vortex pourrait se diriger vers la France entraînant une sérieuse vague de froid sur le pays comme en Europe par ailleurs.

Bien entendu, les prévisions météorologiques à plus de 10 jours sont toujours à prendre avec précaution. Mais la possibilité d'un affaissement du vortex polaire sur la France est plus qu'envisagée.

C'est à cause des températures plus élevées que le vortex en s'affaiblissant entraîne son déplacement et un changement dans la circulation des courants d'air. Si le courant d'air froid se déplace sur l'Europe, forcément les températures chutent de manière significative et soudaine.

Il est encore trop tôt pour évaluer l'impact de ce décrochage sur les températures début février, mais il est à prévoir qu'elles vont chuter.

À quoi s'attendre ?

On peut donc s'attendre à une chute des températures, des gelées et même pourquoi pas des chutes de neige dans le Sud. Mais il faut encore rester prudent les modélisations ne sont pas encore assez précises pour l'heure.

Pour rappel en février 2012 les températures avaient sérieusement chuté avec des -10°C et -14°C dans plusieurs régions.

Mais ce décrochage pourrait aussi avoir l'effet inverse comme l'explique Météo Villes. Suivant vers quelle direction il se dirige, il pourrait provoquer un déplacement de courant plus chaud. Les températures pourraient donc être plus élevées.

Le réchauffement climatique en cause pour ce type de phénomène

Les scientifiques qui étudient les liens entre le changement climatique et le vortex polaire estiment que le réchauffement rapide de l'Arctique pourrait entraîner des périodes plus intenses de coups de froid et de tempêtes, même si les hivers deviennent plus courts et plus chauds.

 

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Véhicules électriques : on vous explique comment installer une borne de recharge à la maison

Engie Home Services annonce le lancement d’un nouveau service. L’occasion d’un coup d’œil sur un marché en devenir, parallèlement à celui des véhicules électriques.

Être parmi les premiers à s’installer sur un marché appelé à exploser au cours des prochaines années… C’est la stratégie d’Engie Home Services, filiale du groupe industriel énergétique Engie, jusque-là spécialisée dans les installations de chauffage ou climatisation, et qui vient d’annoncer le lancement d’une nouvelle activité : l’installation de bornes de recharge pour véhicules électriques à domicile. "Sept de nos quinze agences du bassin méditerranéen proposent désormais ce service", détaille le directeur régional Grégoire Mahé. Les antennes de Montpellier et Narbonne ont rejoint celle de Nîmes sur ce créneau.

Un besoin réel

"Le besoin est réel ", poursuit-il. "En 2022, environ 22 % des véhicules immatriculés en France étaient soit totalement électriques, soit en hybride rechargeable. Or, sur toute la zone Méditerranée, l’accès aux bornes de recharge sur voie publique est très contraint, avec une borne pour 12,8 véhicules". Et pourtant, 82 107 points de recharge ont été ouverts au public en France en 2022, soit une hausse de 53 % en un an.

Mais selon l’association nationale pour le développement de la mobilité électrique (Avere), de 2 à 6 millions de véhicules électriques et hybrides rechargeables pourraient être en circulation entre 2025 et 2030. "Pour accompagner ce développement, il serait nécessaire d’avoir entre 175 000 à 215 000 points de recharge d’ici 2025 et entre 330 000 à 480 000 d’ici 2030 ", indique l’association dans son dernier rapport, qui en fait un enjeu majeur pour le développement de l’électrique.

Prise murale ou borne ?

Il y a toutefois une vérité derrière ces chiffres : "près de neuf recharges sur dix se font sur voie privée à domicile", reprend Grégoire Mahé, qui forme donc des techniciens au gré de la montée des immatriculations.

Et pour cause, l’activité est très encadrée…mais lucrative. Car brancher sa voiture sur une simple prise murale de la maison est fortement déconseillé. Non seulement le temps de charge s’en trouvera rallongé, ce qui n’est pratique, ni financièrement avantageux, mais surtout, ce type de branchement peut occasionner des problèmes de sécurité pouvant aller jusqu’à l’incendie en cas de court-circuit. Deux solutions s’offrent alors au particulier : l’installation d’une prise murale renforcée, pour un coût moyen de 450 € ou une borne de recharge électrique murale de puissance plus élevée (à 7 kW en monophasé), dont le prix d’entrée se situe généralement autour de 1250 €. En fonction de l’installation électrique de la maison, il est même possible d’opter pour une borne allant jusqu’à 22 kW (pour une facture montant jusqu’à 2500 €).

Qualification IRVE

"Cette deuxième option est la plus avantageuse, car elle offre un temps de recharge au moins trois fois plus rapide", défend le directeur régional de Engie Home Services, qui promet même des économies à terme : "Ces bornes permettent d’adapter le temps de recharge au moment où le réseau est disponible, notamment pendant les heures creuses". Sachant que, selon EDF, le prix moyen pour une recharge complète d’une voiture équipée d’une batterie de 50 kWh, est de 8 à 11€, mieux vaut effectivement pister ces solutions.

Pour inciter les particuliers à investir dans l’électrique, outre l’aide à l’achat des véhicules, l’Etat a mis en place, en plus d’une TVA réduite à 5,5%, un crédit d’impôt couvrant jusqu’à 75 % du prix total de l’installation d’une borne de recharge (pas pour la prise murale renforcée), plafonné à 300 €.
Seule condition : passer par des techniciens qui ont reçu une qualification IRVE, "pour Infrastructure de Recharge de Véhicule Électrique", délivrée par Qualifelec ou l’Afnor.

Concurrence

L’Avere recense actuellement 119 acteurs de la recharge dans le pays. "Il y a une concurrence assez disséminée et quelques grands réseaux qui se positionnent ", admet Grégoire Mahé. Outre Engie Home Service, parmi les mastodontes, on trouve déjà des filiales de Bouygues, EDF, Siemens, Legrand ou Total Energies.

Les constructeurs ont aussi créé leur structure, à l’image de Mobilize power solutions, filiale de Renault. Les équipementiers comme Norauto proposent également des solutions. Et des entreprises spécialisées ont aussi poussé et nombre d’électriciens se forment de leur côté. Après le choix souvent cornélien de la voiture, il faudra encore… choisir sa borne de recharge.

Un droit à la prise en habitat collectif

Les copropriétés, dont le permis de construire a été déposé après mars 2021, ont désormais l’obligation de pré-équiper (mais pas d’installer la borne) toutes les places de stationnement d’une solution de recharge, si le parking fait plus de dix places. Dans les autres résidences, un "droit à la prise" permet à tout habitant d’installer une borne sur sa place sans avoir à demander l’autorisation au syndic ; il peut alors bénéficier d’un crédit d’impôt comme dans les habitats individuels. Si les copropriétaires décident d’une installation collective, celle-ci est éligible à des aides substantielles du programme Advenir de l’Avene.

 

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Vous êtes victime d'un cambriolage ? Voici la marche à suivre et les bons réflexes à adopter pour retrouver les voleurs

Vous êtes victimes d’une infraction contre les biens dont l’auteur vous est inconnu, simplifiez vos démarches et gagnez du temps en effectuant, de n’importe quel accès à internet, une pré-plainte en ligne.


Cela concerne un vol dans votre résidence principale ou secondaire, dans votre véhicule, vol de deux roues, de portable, dégradation ou destruction de biens privés, escroquerie ou abus de confiance…

Deux démarches qui ne sont pas incompatibles

Cette option vous permet en effet de renseigner un formulaire de pré-plainte en ligne et d’obtenir un rendez-vous auprès du commissariat de police ou de la brigade de gendarmerie de votre choix pour signer votre plainte, dans un délai de 30 jours à partir de l’accusé de réception.

Cela vous permettra de ne plus attendre indéfiniment au commissariat ou à la brigade de gendarmerie mais, au contraire, de vous présenter au jour et à l’heure fixés avec l’ensemble des justificatifs nécessaires qui vous auront été préalablement demandés. Lors du rendez-vous, vous signerez votre déclaration après des modifications éventuelles et la plainte sera alors officiellement déposée.

Une démarche qui vous facilite la vie, certes, mais qui n’est pas incompatible avec un appel au "17" et un exposé des faits, surtout si vous avez été victime d’un cambriolage. Car il est une notion essentielle que, parfois, les victimes oublient : "La préservation des traces et indices afin qu’ils demeurent exploitables par les enquêteurs, en évitant tout contact et déplacement d’objet."

Et ce, le plus rapidement possible. Cette information sera transmise au service concerné qui prendra attache avec les victimes et qui, après évaluation de la situation, se déplacera afin de procéder aux constatations et aux relevés utiles à la manifestation de la vérité.

Donc en cas de cambriolage, oubliez le ménage durant quelques jours.

C’est comme au loto, "100 % des gagnants ont tenté leur chance". Pensez-y !

 

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"Un challenge considérable" : comment le transport maritime veut rendre ses 50 000 navires marchands moins polluant

 

 

 Le "Williwaw", le projet de Zéphyr & Borée, qui a conquis la Coalition des chargeurs. Une série de dix unités est actée, qui marcheront à la voile et au méthanol.

 

En ce début d’année, les annonces de navires et d’initiatives se proposant de transformer le transport maritime se multiplient. Ce n’est pas un hasard. Depuis le 1er janvier 2023, les quelque 50 000 navires marchands, qui assurent par la mer 90 % des échanges mondiaux mais représentent 3 % des émissions de gaz à effet de serre, sont confrontés à une réglementation plus dure de l’Organisation maritime internationale. Décryptage.

Baptisé "Orient Express Silenseas", le long écrin de 54 cabines commandé par le groupe Accor aux Chantiers de l’Atlantique, à Saint-Nazaire, dévoilé le 12 janvier, est une figure de proue. Au-delà du luxe incarné par le mythique patronyme, celui qui sera en 2026 le plus grand voilier au monde illustrera la révolution dans laquelle est entré le transport maritime, qu’il soit de croisière ou de marchandise. Celle du cap donné vers le zéro émission de gaz à effet de serre à une vitesse qui tout à coup s’accroît.

 

 

Luxueux navire de croisière de plus de 200 m, le "Orient Express Silenseas" sera construit par les Chantiers de l'Atlantique, à Saint-Nazaine, avec des voiles et des moteurs au GNL.

1 - Réglementation : ralentir ou changer

"Je n’imaginais pas que l’OMI allait à ce point contraindre l’ensemble des armateurs mondiaux. La réglementation se durcit subitement et prend tout le monde de court ", lâche Nils Joyeux. Le jeune chef d’entreprise, installé à Lorient, a fondé Zéphyr & Borée pour porter des projets d’innovation dans le domaine du transport de marchandises. En joint-venture avec l’armateur Jifmar, le premier de ces projets a touché terre le 13 janvier, en Guyane. "Canopée" transportera pour Arianespace des éléments d’Ariane 6 en partie à la voile, vers Kourou, anticipant les prochaines étapes des réglementations maritimes entrées en application le 1er janvier.

L’OMI, l’Organisation maritime internationale, a décidé de noter tous les navires marchands selon leur intensité carbone. "Ce que vous polluez par tonne de marchandise transportée et par kilomètre parcouru", résume Nils Joyeux. Pour échapper aux pénalités, les armateurs vont devoir choisir : "Soit vous ralentissez, c’est le choix de la sobriété, comme en auto, soit vous adoptez des technologies innovantes, qui coûtent cher, et vous continuerez à rouler à 130 km/h."

 

 

Le "Canopée" a effectué sa première traversée Saint-Nazaire - Guyane sans aile. Il en sera doté d'ici le printemps.

2 - Le vent, de l’énergie gratuite immédiate

L’on estime que les deux tiers des navires devront peu à peu ralentir en attendant que ces innovations arrivent à maturité et que la flotte soit renouvelée. L’une d’elles est prête : la voile.

Classique pour Vela, gonflable chez Wisamo, en verre-polyester et carbone sur l’"Orient Express Silenseas". Format aile, comme sur "Canopée", 4 x 363 m² dressées sur quatre mâts, qui "assureront un tiers de la propulsion", en moyenne, dit Nils Joyeux sous la casquette de la joint-venture Alizée. Ou au nombre de six sur le Williwaw, ce porte-conteneurs conçu par Zéphyr & Borée, dont une série de dix unités sortira des chantiers à partir de 2025 pour "la Coalition des chargeurs. L’Occitane, Nestlé, Cointreau, Michelin, notamment ", auxquels Geodis s’est ajouté jeudi.

Il s’agira là de bateaux neufs divisant de 50 % leurs émissions de gaz à effet de serre (GES).

Avec sa voile de kite, le Nantais AirSeas, né à Toulouse, propose, lui, "une solution vélique adaptable à tout segment de navire existant", indique sa secrétaire générale Stéphanie Lesage, pour un "gain de 20 % en moyenne" sur le CO2.

 

 

Le "Ville de Bordeaux" doté d'une version de test de 250 m² du kite d'AirSeas, lors d'une traversée de l'Atlantique.

Cousine d’une voile de parapentiste, la solution AirSeas est testée sur le cargo "Ville de Bordeaux" depuis décembre 2021, entre la France et les États-Unis.

De 500 m² à terme, la voile assistera alors la propulsion classique de bateaux jusqu’à 400 m, embrassant le vent à 300 m de hauteur, où il est "plus stable", automatisée pour ses manutention et pilotage. "C’est la solution la plus pragmatique pour décarboner dès maintenant" les navires alimentés au fioul lourd, juge Stéphanie Lesage.

3 - Le GNL en attendant les e-carburants

De plus en plus de compagnies basculent au gaz naturel liquéfié, qui offre des gains considérables sur l’oxyde de soufre, les NOx et particules fines et 20 % environ sur le CO2. "Cela reste un carburant fossile, admet Christine Cabau Woerhel, vice-présidente exécutive de CMA CGM, le troisième armateur mondial. Mais c’est le début de la feuille de route et la seule solution de taille industrielle disponible à ce jour pour amorcer cette transition, qui est un challenge considérable."

 

 

CMA CGM dispose actuellement de 24 navires fonctionnant au GNL, dont le "Jacques Saadé", le plus grand porte-conteneurs ainsi motorisé.

La compagnie marseillaise dispose de 32 navires dont les moteurs tournent au GNL, a commandé six autres au méthanol, un alcool voisin de l’éthanol. Ils ont tous – "nous en aurons plus de cent en 2026 " – la faculté d’accepter des "déclinaisons de moins en moins carbonées de ces carburants". Demain du méthane issu de la biomasse, plus loin des e-carburant 100 % de synthèse, à base d’hydrogène et de CO2 capturé, ou l’ammoniac.

"Nous n’allons pas remplacer le tout pétrole, reprend Christine Cabau Woerhel, par une seule énergie, mais avancer aussi vite que possible sur le chemin selon ce que nous pouvons développer avec la recherche et l’industrie."

Optimisant ses opérations pour réduire ses consommations, s'appuyant sur des start-up innovantes, CMA CGM s’est fixé une ambition net zéro carbone en 2050. Et compte sur l'émergence "d’un écosystème" qui devra fournir électricité renouvelable et hydrogène vert en quantités considérables. La première est nécessaire à la production du second, lequel est une brique de base de ces e-carburants… bien plus coûteux.

4 - La pile à combustible une option réaliste ?

Produit avec de l’énergie renouvelable, l’hydrogène utilisé dans une pile à combustible est la solution la plus propre mais "plus vous décarbonez un carburant, plus il prend de la place", indique Victorien Erussard, fondateur d’Energy Observer. Le stocker en exige beaucoup plus que le fioul, pas l’idéal pour un navire de commerce hauturier, et il faut en outre le liquéfier. Victorien Erussard porte ce "grand défi technologique" sous la forme d’un caboteur de 150 m qui, espère-t-il, voguera "en essais en 2026 ".

 

 

Le cargo à voile de Windcoop transportera sa centaine de conteneurs à la vitesse de 8 noeuds.

La route des épices

Implantée à Méjannes-les-Alès, Arcadie distribue depuis trois décennies des épices bio issues de productions en France, mais qu’elle va aussi chercher en Inde, en Iran, à Madagascar. Et pour rallier la grande île de l’océan Indien la société gardoise a cofondé Windcoop, qui armera un porte-conteneurs designé par Zéphyr & Borée, long de 85 m dont l’ambition est de naviguer à 60 % à la voile de Marseille à Toamasina, sur la côte est.

La société finalise l’appel d’offres pour le navire, qui pourra déplacer cent conteneurs (1 400 t) à 8 nds et douze passagers renouant avec la langueur des voiliers du XIXe cinglant vers les tropiques sur la route des alizés. Premier voyage en 2025.

 

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Tempête Gérard, Fien ou Béatrice... comment sont choisis les noms des phénomènes météo ?

Après la tempête Gérard qui a touché la France ce lundi 16 janvier, obligeant Météo-France à placer jusqu'à 25 départements en vigilance orange, place ce mardi à la tempête Fien. À cette occasion, on vous explique comment se fait le choix des prénoms de phénomènes extrêmes.

Gérard, Fien, Claudio, Armand, Béatrice... Alors que jusqu'à 90 000 clients ont été privés d'électricité ce lundi 16 janvier à cause de la tempête Gérard qui balaie l'ouest de la France et que la tempête Fien arrive ce mardi, on s'intéresse aux noms donnés aux phénomènes météorologiques extrêmes.

Liste établie avec le Portugal et l'Espagne

En Europe, le fait de donner des noms aux tempêtes qui touchent le continent est assez récent. Si les météorologues suivent de très près les évolutions cycloniques, ce ne sont pour autant pas eux qui en choisissent les noms. Ils ne font qu'élaborer la liste des perturbations à prévoir dans l'année.

En 2022-2023, voici les prénoms retenus et publiés sur le site de Météo France : Armand, Béatrice, Claudio, Denise, Efrain, Fien, Gérard, Hannelore, Isaack, Juliette, Kamiel, Larisa, Mathis, Noa, Oscar, Patricia, Rafael, Sarah, Tiago, Valérie, Waid. Cette liste suit l’ordre alphabétique et respecte l’alternance de prénoms féminins et masculins.

 

 

 

En fait, les phénomènes qui toucheront la France, l’Espagne ou le Portugal sont nommés à partir de cette liste, établie comme chaque année depuis 2017 avec les services météorologiques espagnols (Aemet) et portugais (IPMA). La Belgique et le Luxembourg se joignent également au groupe cette année.

Le prochain épisode venteux d'ampleur sera logiquement appelé Hannelore, explique Sébastien Léas, prévisionniste à Météo France à nos confrères de Franceinfo.

Pour nommer les phénomènes cycloniques, comme les ouragans, typhons et cyclones, le système est différent. Six listes sont disponibles pour les six bassins océaniques et sont utilisées à tour de rôle.

Pourquoi baptiser des tempêtes ?

Il s’agit essentiellement d’améliorer la communication et la sécurité. Des études menées au Royaume-Uni et en Irlande, en 2016, avaient démontré que la population était plus attentive aux consignes quand la menace de vent fort est clairement identifiée comme reliée à une tempête nommée, détaille Ouest-France.

Quid du reste du monde ? Hors Europe, le choix se fait sous l’égide de l’organisation météorologique mondiale. Elle s’appuie sur cinq organismes régionaux chargés de définir les listes de prénoms, expliquent nos confrères.

C'est seulement depuis 2002 que l'on donne des noms aux tempêtes, et l'on en doit l'initiative aux Allemands. En effet, il y a 15 ans, l'Institut de météorologie de Berlin lance un projet intitulé "Adopt à vortex". Traduisez "Adopte un tourbillon". Et le principe est très simple. Toute personne souhaitant donner son nom à une tempête doit s'inscrire et le déposer, moyennant toutefois une certaine somme d'argent.

Météo France détaille sur son site internet qu'il faut débourser 199 euros pour une dépression. L'anticyclone, généralement plus virulent, est plus cher, le coût s'élevant à 299 euros. Mais la liste des possibilités n'est pas infinie, et dépend en fait du nombre de perturbations prévues par les scientifiques pour l'année.

Comment se fait le choix des noms ?

Pourquoi Noa plutôt que Dylan ? Pourquoi Tiago plutôt que Kévin ? "En fait, c'est une réunion qui se fait entre tous les services météo concernés. Si on prend les îles Britanniques, ce sont les Irlandais et les Britanniques qui se réunissent et qui choisissent leurs prénoms. On peut voir par exemple sur la liste Méditerranée centrale que cette année, on a du Dino, du Bogdan, ou du Helios", explique le prévisionniste à Franceinfo.

Les noms ne sont jamais réutilisés d'une année à l'autre, les listes de tempêtes européennes étant renouvelées tous les ans.

En revanche, pour les phénomènes cycloniques, les mêmes listes revenant par cycle de six ans, comme on vous l'écrivait plus haut, les prénoms peuvent être utilisés plusieurs fois.

À noter que certains noms ont dû être retirés des listes par l'organisation météorologique mondiale (OMM) parce qu'ils avaient causé "beaucoup de dégâts avec un nombre de décès et de victimes extrêmement important ", précise Franceinfo.

 

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Finances, projets "décalés", impôts, grands chantiers... L'interview vérité de Christian Estrosi

Christian Estrosi aborde le sujet épineux des finances de la mairie et de la Métropole qui "flirtent" désormais avec un niveau d’endettement maximal. Et annonce qu’il va retarder des projets.

Prendre date, faire le point sur les chantiers de l’année, les risques aussi… Christian Estrosi, maire de Nice depuis 2008 et président de la Métropole, est rompu à l’exercice: une interview de rentrée classique, mais pas convenue. Deux heures d’échange devant la fresque Fruits et fleurs, du musée Matisse. Candidature oblige, de Nice capitale européenne de la culture.

Christian Estrosi a choisi le lieu, Nice-Matin les questions.

Les réponses, elles, engagent son auteur. "Chef d’une entreprise de 14.000 fonctionnaires", il le sait. Et le répète en boucle: "Je veux être le maire de tous ! "


350.000 Niçois et un demi-million de métropolitains "éprouvés" par quatre années de tempête, de crise sanitaire et désormais la guerre aux portes de l’Europe. Des administrés à qui il veut "redonner espoir ".

Mais ces quatre années ont aussi affecté la collectivité et ses finances. D’autant qu’il s’est lancé dans une politique de grands travaux… Qu’il ne pourra pas tous livrer dans les délais annoncés. Parce que Nice "flirte avec le niveau maximal d’emprunt ", Christian Estrosi va devoir "faire des arbitrages". Et implore "un coup de pouce de l’État " pour ne pas avoir à augmenter la pression fiscale.

Les finances de la Ville de Nice et de la Métropole

Dans quel état sont les finances ?

Nous avons engagé d’importantes dépenses, en lieu et place de l’État, pour protéger la population pendant la pandémie. La tragédie de la tempête Alex a nécessité des investissements extrêmement conséquents. Et en pleine crise inflationniste et énergétique, de nouvelles dépenses de fonctionnement frappent encore les collectivités. En conséquence, le débat d’orientation budgétaire va devoir rééquilibrer les choses. Nous avons moins de marges de manœuvre pour réaliser ce qui était programmé. Comme toutes les collectivités de France.

Concrètement ?

Nous faisons énormément d’économies de fonctionnement là où ça ne dégrade pas le service public. Par exemple, nous réduisons nos locaux. Nous allons rendre 18.000 m2 à l’Arénas, notamment dans un bâtiment qui s’appelle Communica [155, boulevard René-Cassin]. Nous allons renforcer le télétravail. Lors de départs à la retraite, nous ne renouvelons les postes que s’ils sont absolument nécessaires. Idem pour les fins de contrat. Nous avons déjà économisé 400 postes. Au final, nous abordons la préparation de nos budgets avec des marges d’autofinancement suffisantes pour tenir 60 à 70% de nos priorités sur les trois prochaines années.

Donc vous renoncez à un tiers de vos projets ?

Non. Ces 30% qui n’étaient pas prioritaires mais que nos marges nous permettaient de réaliser plus vite, seront décalés entre 2027 et 2029. Ce qui me paraît essentiel, c’est que le calendrier soit tenu pour les lignes de tram 4 et 5. D’ici la fin du mandat [2026], la T4 aura franchi le Var et la T5 sera arrivée au pont Garigliano, aux portes de l’Ariane et de Saint-André-de-la-Roche. Et en 2028, les deux lignes atteindront leur terminus. C’est essentiel pour tenir l’objectif de baisse de 25% des émissions de dioxyde de carbone en 2025 et de 55% en 2030, pour la qualité de vie, pour répondre à l’évolution des modes de déplacements et l’attractivité du territoire.

Quels sont les projets qui seront retardés ?

[Longue réflexion] La remise à niveau d’équipements culturels: l’opéra, le musée Chéret, le 109, le palais de Marbre, le muséum d’histoire naturelle, etc. Je peux les livrer en 2027 au lieu de 2025, l’important c’est que ce sera fait à temps si Nice est désignée capitale européenne de la culture en 2028. Et ça nous permet d’honorer les priorités les plus urgentes en attendant.

Quels autres projets seront décalés ?

Ce sera décidé lors du débat d’orientation budgétaire qui dépendra pour beaucoup aussi des discussions avec l’État. Les collectivités attendent de lui des aides au même niveau que les TPE et PME. Cela dépendra aussi du coût des énergies. En 2020, j’ai signé avec EDF un contrat pour la Métropole fixant un tarif fixe jusqu’en 2023. J’essaie de renégocier un tarif acceptable à partir de 2024. Mais pour l’instant, j’ai du mal. Ce qui veut dire qu’il faut que j’anticipe en priorisant les investissements qui pourront toujours être accélérés si la situation s’améliore.

L’extension de la voie rapide est-elle ralentie par l’explosion des coûts ?

Un avenant est incontournable. C’est logique quand la situation économique se dégrade. Mais je négocie de façon très exigeante.

Le plafond d’endettement de la Ville et de la Métropole est-il atteint ?

Non. Disons que nous le frisons, comme toutes les grandes collectivités. Je prends toutes les dispositions pour que nous n’ayons pas à le dépasser. Mais je préfère parler d’emprunts, contractés à un moment où les taux d’intérêt étaient extrêmement bas, jusqu’à 0,7%. On n’a jamais autant investi à Nice que ces dix dernières années. Ce qui est à venir maintenant, c’est du mieux mais ce n’est plus l’essentiel. Je vais gérer au cordeau avec la contrainte très forte de répondre à l’urgence climatique. Ce qu’on ne fait pas dans les cinq prochaines années compromet les trente à venir.

La fiscalité locale

Envisagez-vous d’augmenter les impôts ?

Au cumul Ville + Métropole, seul Lyon avait un taux de taxes sur le foncier bâti (29,8%) inférieur au nôtre (36%). Mais j’ai entendu dire que le leur allait augmenter de 9 points. Nous devrions donc devenir la Métropole où la taxe foncière est la moins élevée de France! J’ai été un défenseur de la suppression de la taxe d’habitation que plus personne ne paiera en 2023. Soit une économie de 1.200 euros par an et par foyer en moyenne à Nice. Si les mesures que j’attends de la part du gouvernement sont au rendez-vous, nous n’augmenterons pas la fiscalité et nous resterons donc les plus sobres de France.

Mais si l’État n’apporte pas ce que vous espérez ?

Je n’imagine pas que l’État ne fasse pas cet effort alors qu’on joue sans doute un des rôles les plus indispensables pour la traversée de cette crise et que les collectivités réalisent 70% de l’investissement dans ce pays.

La démolition d'Acropolis

 

 

La démolition d’Acropolis vaut-elle vraiment son coût ?

Ça ne coûte pas tellement cher au regard des retombées attendues. C’est un îlot de chaleur qui produit 17.000 tonnes de CO2 par an et est obsolète pour l’attractivité de grands congrès.

Comment pouvez-vous dire ça ?

En 2019, lors de sa dernière année de pleine activité avec 23 congrès, il n’a généré que 198.000 nuitées pour 3 992 718 au total à l’échelle de la ville, mesurées par la taxe de séjour, soit 4,76%. En 2022, alors qu’Acropolis n’a eu que très peu de congrès en sortie de Covid, Nice a enregistré 4.159.391 nuitées, en progrès de 4,17%. C’est-à-dire qu’on a déjà doublé depuis 2019 le volume des nuitées que génère Acropolis, sans lui. Je m’engage en 2023 à ce que nous ayons encore plus de nuitées à Nice et je ne prends pas beaucoup de risques, rien qu’avec le championnat du monde d’Ironman, la Coupe du monde de rugby et les trois concerts exceptionnels prévus à l’Allianz.

La politique touristique de la ville de Nice

Est-ce une rupture dans la politique touristique ?

La création d’un palais des expositions de nouvelle génération a été décidée en 2008, votée à l’unanimité du conseil d’administration de l’EPA [l’organisme qui pilote le développement de l’Eco-Vallée plaine du Var] en 2011. Tous les grands actionnaires de l’hôtellerie que je réunis régulièrement ont validé le cap que j’ai fixé: fini le tourisme de masse, je veux qu’il soit qualitatif à l’image des grandes villes culturelles européennes. Sur l’année écoulée et dans les deux ans à venir, Nice aura gagné 2.800 chambres d’au moins 4  étoiles. Quelle autre ville connaît un investissement haut de gamme de ce niveau ? Mais l’objectif est avant tout social et économique. Ce sont des milliers d’emplois hautement qualifiés et non délocalisables à la clé. Avec tout l’écosystème de formation qui va avec: on est passé de 23 000 étudiants en 2008 à 48.000 aujourd’hui, avec une montée en gamme de l’offre de formation, l’installation d’établissements ou d’écoles de référence: l’Imredd, le Cnam, Simplon, l’École 42, Centrale, Isart, l’Edhec qui veut s’agrandir… Et je vous annonce l’arrivée, pour l’hôtellerie et la restauration, de Vatel et Ferrandi qui finalise le choix de ses locaux !

Si la ville vit si bien du tourisme de loisirs, pourquoi ce projet de parc des expositions (PEX) ?

Il faut mettre Nice en situation compétitive sur un marché qui dépasse Acropolis ou Cannes que je soutiendrai toujours dans l’organisation de festivals comme celui du film. Mais le congrès 3GSM est bien parti à Barcelone parce que Cannes n’avait plus la capacité de l’accueillir. Nous aurions eu ce parc des congrès, nous l’aurions gardé ici. On a vocation sur le terrain des très grands événements à rivaliser avec Barcelone et Milan. Je ne suis pas en compétition avec les copains d’à côté!

Le déménagement du MIN

 

 

Oui mais il y a un grain de sable: le déménagement compromis du MIN… L’espace est libéré : Nice-Matin a d’ailleurs très bien identifié la destination du MIN fleurs à Saint-Laurent-du-Var !

Certains producteurs déplorent l’absence de parking, d’équipements frigorifiques...

Que leur répondez-vous ?

On ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs. Une majorité d’acteurs du MIN fleurs sont rassurés de savoir qu’alors que le contentieux à La Gaude allait leur faire perdre des années, nous avons eu cette réactivité qui leur donne un lieu pérenne. Je vais rester à l’écoute des autres, un petit pourcentage, pour régler les problèmes au cas par cas. Mais au cours de cette année, ils seront déménagés. Nous tenons notre calendrier pour lancer le chantier du PEX en 2024 pour une première partie livrée en 2025.

Quid de La Baronne, à La Gaude, où n’ira donc pas le MIN ?

Maintenant que nous avons trouvé une solution pour ne plus retarder le PEX, on va tenir sur le contentieux pour y développer une nouvelle zone d’activités répondant aux critères de l’Eco-Vallée.

La zone de faibles émissions (ZFE)

Vous parlez beaucoup de réduire les émissions de dioxyde de carbone mais vous renoncez à verbaliser ceux qui ne respecteront pas la zone à faibles émissions (ZFE): c’est contradictoire…

Je suis le maire de tout le monde: des automobilistes, des cyclistes, des piétons et des usagers des transports en commun. Je ne veux rien imposer. La ZFE m’aide au moins à ne plus tolérer les poids lourds en hyper-centre. Pour le reste, je ne veux pas pénaliser les gens modestes qui n’ont pas les moyens de rouler avec autre chose qu’une vieille bagnole. Je préfère les aider à acheter une voiture plus propre.

Le développement des trames vertes, de la piétonnisation et du tram aboutit à une réduction perceptible de la circulation automobile: est-ce votre manière de créer une ZFE ?

Je fais sans le dire et les gens trouvent ça formidable [rire]! Rappelez-vous qu’il y avait autrefois quatre files de circulation et autant de stationnements sur le quai des États-Unis!

Justement, à quand la suppression de la dernière voie de circulation sur ce quai qui est infernale l’été ?

Je ne rentrerai pas dans ce débat [sourire]!

L'aménagement de la coulée verte

 

 

Comment allez-vous organiser les traverses routières sur l’extension de la promenade du Paillon ?

Ce sera des zones de fort ralentissement. La traverse de la Bourgada ne comptera plus qu’une voie. Je préfère plusieurs traverses apaisées plutôt qu’un ou deux couloirs de circulation infernale. Au pont Barla, il n’y aura plus deux fois trois files, par exemple. Ce seront les mêmes configurations que sur le bas de la coulée verte et qui marchent très bien. On n’a pas la possibilité de superposer les flux d’usagers car dessous coule le Paillon…

 

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Le maire de Nice Christian Estrosi revient sur les raisons de la destruction de l'Acropolis

Il l’assure: "2023, sera l’année record du nombre de nuitées pour Nice".

Presque trois ans après avoir annoncé la démolition d’Acropolis, le maire de Nice revient sur ce projet et fait le point, alors que la destruction va débuter.

Pouvez-vous expliquer clairement pourquoi vouloir détruire Acropolis ?

En 2008, Nice-Matin se faisait l’écho d’une étude, financée en 2006 par l’État, qui faisait ressortir qu’"Acropolis et le palais des festivals de Cannes ne répondaient plus aux attentes des organisateurs de grands congrès". D’après cette étude, si la Côte d’Azur veut conserver son positionnement sur le tourisme d’affaires, il faut qu’elle se dote d’un équipement supplémentaire. Jusqu’en 2018, Acropolis était géré par une entreprise privée, propriétaire ou gestionnaire d’autres centres sur la scène internationale et mieux dimensionnés. Nous avions une activité qui était noyée dans celle de ce grand groupe. J’ai donc repris en régie directe afin de renforcer notre attractivité. Nous avons alors mis en place une stratégie visant un seul objectif: augmenter les nuitées à Nice.

Avez-vous réussi ?

Cette reprise m’a permis, dès 2019, d’obtenir un petit résultat positif d’exploitation: sur un exercice normal, hors Covid, nous avions un chiffre d’affaires de 19 millions d’euros pour 16 millions de charges. Acropolis a donc dégagé un résultat de 3 millions d’euros. Pour autant, ce chiffre ne traduit pas un nombre de nuitées conséquent et des jours de consommation dans l’hôtellerie et les commerces niçois.

Ce n’est pas une politique de congrès exclusivement que nous menons, mais une politique de promotion globale, qui conforte les investissements privés, illustrés par exemple par la livraison cette année du Sheraton Hôtel ou de l’Anantara, et où vont s’enchaîner: le MamaShelter, le Hilton Garden Inn à Iconic, le Boutique Hôtel Village Garibaldi, la Visitation dans le Vieux Nice… et les nombreux aménagements réalisés par le Méridien ou le Negresco, etc. Tous, ayant validé, en direct avec moi, cette stratégie globale.

Un nouveau palais comme celui qui doit être construit sur l’emplacement actuel du MIN était donc une nécessité selon vous ?

Cela nous permettra de disposer de surfaces plus grandes avec des prestations modulables, mieux adaptées au cahier des charges des organisateurs de grands congrès. Nous aurons un temps d’avance sur les évènements de demain. Les experts prévoient une augmentation de 50% du chiffre d’affaires réalisé aujourd’hui à Acropolis ! D’après une étude du cabinet Ract-Madoux en 2019, les retombées économiques directes et indirectes du futur Parc pourraient atteindre un cumul de 500 millions d’euros par an.

 

Le jardin Giordan sera la base arrière du chantier de destruction d’Acropolis.

Comment faire pendant la période de transition ?

2023 sera l’année record du nombre de nuitées pour Nice ! Il est là notre objectif avec les acteurs de l’économie du territoire. Plusieurs manifestations, historiques ou nouvelles, sont déjà prévues pour 2023 à Nikaïa mais également à l’Allianz Riviera ou dans d’autres équipements privés, comme nos hôtels qui offrent de nombreux salons.

En 2023, nous avons fait en sorte que notre stratégie d’accueil de grands événements sportifs et ou internationaux nous assure des retombées économiques et médiatiques bien plus importantes !

2023 sera un cru d’exception. Et les années qui vont suivre également.

Y aura-t-il une structure éphémère collée à Nikaïa ou au port de Nice comme envisagé ?

Nous sommes en discussion, pour les 3 ans qui viennent, concernant l’accueil d’événements d’envergure internationale et au cas par cas, afin d’offrir le choix aux organisateurs d’une structure éphémère dont la modélisation est déjà actée et qui pourra se faire à la demande, sur le parking Infernet ou à Nikaïa. Nous allons réaliser des travaux d’aménagements de la salle 700 à Nikaïa. Ces aménagements permettront d’accueillir des manifestations jusqu’à 1.000 personnes.

Quel est le calendrier de démolition d’Acropolis ?

La durée prévisionnelle des travaux est estimée à 18 mois. Nous avons déjà commencé par une importante phase de déménagement, de désamiantage puis de démontage. À l’issue de cette phase, les travaux de démolition pourront commencer. La technique utilisée sera celle de la pelle mécanique. Nous emploierons un processus de déconstruction pointu avec réemploi total ou partiel des matériaux. L’objectif de valorisation des déchets est de 90%, alors que la loi ne prescrit que 70% de réemploi.

Quels impacts sur la vie des riverains, sur la circulation ?

Qui peut évoquer des nuisances à l’occasion de la déconstruction du bâtiment du théâtre? Personne. C’est la même méthode exemplaire que nous allons appliquer. Comme c’est toujours le cas à Nice, ce chantier a été pensé de manière à générer le moins possible de nuisances pour les riverains, avec une attention particulière pour le niveau sonore, les horaires du chantier ou encore les émissions de poussière.

La régie va-t-elle perdurer ? Quid des salariés ?

La régie reste opérationnelle pour opérer à Nikaïa et au palais des expositions. Nous discutons, depuis le départ, très étroitement avec les syndicats et les agents dans le cadre de ce qui est prévu par le Code du travail. Nous sommes et serons très attentifs à l'avenir des salariés de la régie, comme je l’ai toujours dit et comme je le réaffirme aujourd’hui.

 

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Carte Vitale numérique : appli, calendrier, obligation... on vous explique la e-carte bientôt disponible en cinq points

Le décret, passé un peu inaperçu, donnant le coup d'envoi à la généralisation de la e-carte Vitale, déployée jusqu'ici de manière expérimentale, est paru le 28 décembre 2022.

Comment va fonctionner la carte dématérialisée ?

La carte Vitale va progressivement céder la place à une application mobile. La généralisation de cette carte dématérialisée est prévue jusqu'en 2026.

Vingt-cinq ans après, la carte Vitale fait sa révolution

La carte Vitale a été créée en 1998. "Avec l'utilisation croissante d'outils numériques dans le quotidien des Français, il était nécessaire que la carte Vitale existe aussi en application pour smartphone", indique l'Assurance maladie.

Avec le décret paru le 28 décembre dernier, elle entre dans une nouvelle phase : la perspective, sur une période qui s'étalera sur trois ans, d'une généralisation de la carte dématérialisée à l'horizon 2026. Pour l'instant, le procédé a été testé dans deux départements, le Rhône et les Alpes maritimes.

Comment ça va marcher pour les assurés

Le site Ameli de l'Assurance maladie a mis en ligne, il y a six mois, un mode d'emploi de la e-carte Vitale. Le principe : "La carte Vitale sera accessible depuis le smartphone des assurés grâce à l'appli carte Vitale", indique l'Assurance maladie.

Il faudra télécharger l'application apCV, dans une procédure sécurisée via notamment une reconnaissance faciale. C'est en tout cas le dispositif qui a été mis en place dans deux départements pilotes, les Alpes-Maritimes et le Rhône.

Télétransmission facilitée, moins d'erreurs et de rejets de facture, accès aux services de l'Assurance maladie... l'intérêt affiché est prometteur. "Il y a plus de chances que les patients aient leur carte Vitale avec leur smartphone", assure aussi l'Assurance maladie.

Les choses doivent encore se mettre en place : aujourd'hui, dans son App Store, on accède seulement à l'application de l'Assurance maladie, qui nous offre la possibilité de nous connecter à notre compte Ameli.

Comment ça marche pour les professionnels de santé

Jusqu'ici, ils rentraient la carte Vitale dans un sabot connecté dédié. Désormais, ils pourront lire un QR Code affiché dans l'application, ou s'équiper d'un lecteur où il faudra poser son smartphone.

La e-carte sera-t-elle obligatoire ?

"Il s'agira d'une alternative dématérialisée de la carte Vitale physique qui continue d'exister ", précise l'Assurance maladie.

Pas sûr, dans ces conditions, qu'elle rencontre l'adhésion du public. Les Français ont montré leurs réticences aux outils numériques relatifs à la santé ces dernières années : seulement 38 % ont activé leur compte "Mon espace santé", projet phare de la feuille de route numérique 2018-2022 du gouvernement, qui a pris le relais du DMP, le "Dossier médical partagé", lui-même sous utilisé, indique un sondage commandé en décembre dernier par France Assos Santé.

J'ai du mal avec le numérique, comment vais-je faire ?

L'assuré social ne sera pas contraint d'utiliser la e-carte vitale, il pourra conserver son ancienne carte. La dématérialisation n'est pas moins un problème pour de plus en plus de Français : "Des gens restent sur la touche, notamment les seniors", s'inquiète Estelle Burtz, conseillère technique et pédagogique à Ceregard, centre de ressources sur l'illettrisme dans le Gard, qui rappelle que 2,5 millions de personnes sont illettrées en France, 7 % de la population.

"Souvent, l'illectronisme découle de l'illettrisme", indique-t-elle. Les personnes âgées, ou simplement rétives à la digitalisation à tout va, s'ajoutent à ce public fragile. "Et c'est encore plus difficile quand on vit dans le monde rural ", précise-t-elle, les villes bénéficient généralement d'un maillage d'associations et d'acteurs qui peuvent agir en support ou soutien.

Il y a néanmoins, selon Estelle Burtz, une prise de conscience de la situation par les pouvoirs publics, qui proposent des formations. À titre d'exemple, en Occitanie, "Pôle emploi propose des chéquiers de 50 euros aux demandeurs d'emploi en situation d'illectronisme", pour se former au numérique auprès de professionnels conventionnés. Parmi les services proposés : apprendre à télécharger une application sur les stores et faire ses déclarations en ligne.

 

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À partir de 2023, le démarchage téléphonique sera plus simple à détecter, on vous explique comment faire

Des changements arrivent à partir de 2023 concernant le démarchage téléphonique. On vous explique comment détecter simplement un appel d'un démarcheur.

Recevoir un appel d'un 06, décrocher puis tomber sur un service téléphonique, ce ne sera bientôt plus possible. À partir du 1er janvier 2023, le gouvernement impose aux démarcheurs téléphoniques de nouveaux numéros de téléphone pour mieux pouvoir les détecter.

Au revoir les 06 et 07

Désormais, en recevant un appel d'un 06 ou 07, vous serez certains de tomber sur une personne et non pas sur des démarcheurs, puisqu'ils leur sont interdits. Ces derniers auront l'obligation d'utiliser l'un des trois nouveaux standards pour se distinguer et pour également pour éviter une pénurie de numéros mobiles. Près de 90 % des combinaisons possibles ont déjà été attribuées, précise TF1.

Ainsi, dès le jour de l'an passé, si vous recevez un appel d'un 0937..., d'un 0938... ou d'un 0939... vous serez certains qu'il s'agit d'un service téléphonique.

Plus de démarchage le week-end

En plus de ce changement et afin d'éviter le démarchage intempestif, les centres d'appels n'auront plus droit de vous contacter qu'entre 10 h et 13 h et 14 h et 20 h en semaine, à partir du 1er mars 2023, sous peine de sanctions financières.

Les démarcheurs ne respectant pas ces règles s'exposent à des amendes de 75 000 euros pour une personne physique et de 375 000 euros pour des personnes morales.

Le pouvoir de dire stop

Pour enfoncer un peu plus le clou, le démarchage sera également très encadré pour respecter au mieux les consommateurs. Ces derniers ne pourront pas être sollicités plus de quatre fois par mois par téléphone, ajoute Sud Ouest.

En cas de refus de démarchage "lors de la conversation, le professionnel s’abstient de le contacter ou de tenter de le contacter avant l’expiration d’une période de soixante jours calendaires révolus à compter de ce refus", précise un décret.

 

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Noël : bûcher du diable, chat maléfique et cornichons... dix traditions insolites à travers le monde

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À chacun sa tradition. À Noël, de nombreux pays ont des coutumes bien à eux, qui peuvent parfois surprendre.

Petit tour du monde des folklores associés aux fêtes de fin d'année

Du monstrueux Krampus qui défile dans les rues en Allemagne ou en Autriche, en passant par des sculptures géantes faites avec des radis ou des groupes se baladant avec une effigie de jument morte pour défier des habitants dans un duel de chants grossiers...

Effrayantes ou amusantes, des traditions qui dépaysent
Autant de traditions étonnantes, qui sont associées à Noël à travers le monde. L'occasion de faire le tour de ces folklores étonnants, en dix étapes. Dépaysement garanti.
 

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Déplacez-vous sur la carte en utilisant les flèches latérales pour découvrir quelle tradition insolite est associée à cet endroit du monde.

 

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Olive, grenade, nopal, artemisia, origan... ces fruits et ces plantes qui nous font du bien

Il se définit comme un paysan, un thérapeute et un chercheur. À Saint-Privat, dans l'Hérault, Raphaël Colicci conjugue agroécologie et santé dans un domaine où il fait revivre les fruits oubliés, plantes et autres légumes cultivés en biodynamie et riches en polyphénols, anthocyanes, vitamines, vertueux pour la santé. Grenades, olives, raisins, agrumes... il répertorie des centaines d'espèces.

Avec "Santé et sagesse de la terre", paru aux éditions Muséo, Raphaël Colicci publie une "bible" des espèces bonnes pour la digestion, la peau, contre le vieillissement, les infections, les bactéries... "J'ai tout vérifié", assure l'Héraultais, soutenu par Pierre Rabhi, décédé l'an dernier, qui préface le livre.

 

 

Il y a 2500 ans, vous rappelez qu'Hippocrate disait : "Que ton alimentation ressemble à ta médecine". C'est l'histoire de votre livre, Santé et sagesse de la terre" ?

Oui, mais je vous le dis d'entrée : je ne suis pas un ayatollah d'une certaine façon de manger. Il faut manger de tout ! C'est ce qui je constate, après 52 années à être à la fois thérapeute et agriculteur. Il y a tellement de pièges dans l'alimentation que c'est presque devenu dangereux de manger ! Les variétés de pommes sélectionnées aujourd'hui ont 100 fois moins de vitamine C que les variétés anciennes, mais elles ont des rendements de 40 à 50 tonnes quand moi, j'arrive péniblement à 15 à 20 tonnes.

C'est pourquoi je m'attache à retrouver des variétés qui avaient disparu, à planter mon potager avec des variétés anciennes... Ce sont aujourd'hui des niches. Mais on a des fruits et des légumes qui, en plus, ont du goût, ce qui n'est pas toujours le cas sur le marché actuel, même dans le bio.

Je dis ça depuis vingt-cinq ans, ce sont des idées qui commencent à passer, les géants de l'industrie essaient même de les récupérer.

C'est-à-dire ?

Deux exemples : la fondation Nestlé m'a proposé de faire un arboretum au Pont du Gard, j'ai refusé parce que c'est du "greenwashing". Dans un autre genre, un pétrolier m'a demandé de faire un "village" axé sur la naturopathie, sur 1100 hectares, au Portugal.

Antidiurétiques, antioxydants, détoxifiants, anti-inflammatoires... des fruits, des légumes et des plantes, ont, dites-vous, mille vertus pour la santé !

D'abord, je me suis évertué à qualifier les qualités nutritionnelles de chacun d'eux. Pour les vertus médicinales, j'ai tout fait analyser. Je cherche en priorité tout ce qui permet de lutter contre la prolifération des cellules cancéreuses, parce que ce qui permet de lutter contre le cancer sera utile à de nombreuses maladies. Ce qui m'embête beaucoup aujourd'hui, c'est que depuis longtemps, la médecine a écarté la médecine naturelle.

Sur le cancer, justement, vous travaillez avec quel fruit, quel légume ?

Les qualités anti-inflammatoires de la grenade. J'ai mis dix ans à mettre au point un totum (NDLR : qu'on peut traduire par un "concentré") de grenade qui a beaucoup de vertus.

C'est un domaine qui attire aussi les charlatans...

Je reste prudent car il y a d'énormes intérêts en jeu.

J'ai eu la chance de travailler avec le médecin de la Reine, à Londres

Quel est, pour vous, l'aliment qui a les vertus les plus spectaculaires en matière de santé ?

L'huile d'olive. Parce qu'elle est bonne pour les os tant ceux des enfants, qu'elle consolide, que ceux des personnes âgées, contre l'ostéoporose, parce qu'elle calme les inflammations, parce qu'elle agit sur les gencives, le tube digestif, apaise l'œsophage, combat l'acidité de l'estomac, agit sur les intestins, apporte de la vitamine E...

J'ai battu tous les records de vente en hydroxythyrosol, un composé extrait de l'olive, que je conseille de prendre pendant les chimiothérapies, j'ai convaincu le cancérologue Henri Pujol, l'ancien président de la ligue contre le cancer... J'ai eu la chance de commencer à travailler sur ces sujets il y a cinquante ans, à Londres, avec le médecin de la Reine.

Vous dites dans le livre que vous avez "appris les fondamentaux" auprès de lui. Le prince Charles est longtemps passé pour un farfelu sur ces questions...

Oui, je ne me prononcerai pas sur ce qu'il "vaut" sur le plan politique, mais il a été un précurseur en mettant toutes ses terres en bio. Je l'ai rencontré deux ou trois fois.

Quels sont les autres fruits ou légumes qui présentent un grand intérêt en santé ?

Mon trio de tête, c'est l'olive, la grenade, et le nopal (NDLR : une espèce de cactus). J'ai lancé une filière de grenades médicinales il y a quinze ans, pour ses capacités antioxydantes. Elle réunit aujourd'hui une centaine de producteurs. Je suis en train de faire de même avec le nopal, et je conseille à tous d'avoir quelques plants de cette espèce de cactus sans épines dans son jardin. Les Aztèques l'utilisaient comme steak végétal, les Sud-Américains continuent à le faire.

C'est une source de protéines, de minéraux, de vitamines. Il fait aussi baisser le cholestérol, c'est un anti-inflammatoire, et c'est une espèce qui devient à la mode car elle fait maigrir, elle prend cinq fois son volume une fois absorbée, on a vite un sentiment de satiété. J'ai planté un terrain de 2 ha à Banyuls, dans les Pyrénées-Orientales, la filière réunit une trentaine d'agriculteurs.

On n'a pas parlé des plantes vertueuses...

L'origan est extraordinaire. Et l'artemisia aussi, pour dégorger le foie, comme anti-cancer...

J'ai choisi ce qu'il y a de mieux

Comment avez-vous sélectionné les 50 références du livre ?

J'ai choisi ce qu'il y a de mieux, en prenant soin de faire découvrir des espèces que les gens ne connaissent pas, mais j'aurais pu en mettre beaucoup plus !

Les alertes sur la disparition de la biodiversité vous inquiètent ?

J'ai toujours été optimiste, je le reste. Les choses bougent, et c'est exaltant ! À 70 ans, je viens de planter,au Cap Vert, dans le désert tropical le plus proche de chez nous, les 100 premiers arbres qui permettent de "cultiver l'eau".

Santé et sagesse de la terre. Les fruits oubliés. Museo Editions. 30 €.

 

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Étude sur les toilettes : voilà pourquoi vous n'oublierez plus jamais de baisser le couvercle de la cuvette

Les actes les plus anodins ont leur importance. C'est ce qu'avance une nouvelle étude du 8 décembre de l'université de Colorado sur la chasse d'eau. À chaque fois qu'elle est tirée, des millions de bactéries sont projetées dans l'air, de quoi inciter les plus récalcitrants à la baisser.

Gare aux microparticules projetées dans vos toilettes quand vous tirez la chasse ! Une étude de l'université de Colorado a montré que des millions de microbes s'envolent dans l'air de la pièce à chaque fois que la chasse d'eau est tirée, de quoi augmenter les chances de développer diverses infections. L'étude recommande de baisser le couvercle de la cuvette afin de minimiser l'épandage de ces virus et bactéries.

Cuvettes passées au laser

Les scientifiques de l'université de Colorado ont utilisé des lasers pour passer au crible des cuvettes de toilettes après le tirage de la chasse d'eau.

Éclairant les toilettes du sol au plafond, ils ont constaté que des gouttelettes volaient partout dans la pièce, à chaque fois que le mécanisme était enclenché à distance.

 

 

 

 Ainsi, si on en croit cette nouvelle étude, à chaque fois que la chasse est tirée sans que le couvercle ne soit abaissé, ce sont des millions de microbes qui se propagent potentiellement jusqu'à votre brosse à dents ! De quoi inciter les plus récalcitrants à baisser ce couvercle.

Les risques de cette propagation

Si l'idée que ces gouttelettes se répandent dans l'air ne suffit pas à convaincre tout le monde, l'étude précise qu'elles enferment tout un écosystème de virus et de bactéries, plus ou moins familières et ragoûtantes.

Il y a quelques mois, de précédentes études confirmaient le fait que des germes du covid puissent se trouver dans l'urine et les matières fécales, dans parler d'autres maladies telles que la grippe et la gastro.

Ainsi, et surtout avec l'arrivée de l'hiver et le développement d'épidémies qui lui est lié, les particules aérosols sont à contenir à l'intérieur de vos toilettes, grâce à la cuvette prévue à cet effet. De plus, certains microbes sont particulièrement persistants et peuvent d'accrocher à la cuvette, même après une dizaine de chasses d'eau.

Pour la plupart des toilettes publiques dépourvues de couvercles, des systèmes de ventilations et d'UV sont recommandés afin d'exterminer les micro-organismes avant qu'ils ne soient respirés ou n'atteignent les mains des visiteurs.

 

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Bonus réparation : 15 euros pour un aspirateur, 45 € pour un ordinateur... tout savoir sur cette aide lancée ce jeudi

Dès ce jeudi 15 décembre, les Français bénéficieront d'un "bonus" pour faire réparer leurs appareils électriques et électroniques. On fait le point.

Coup de pouce pour vos appareils électroménagers. Ce jeudi 15 décembre, l'État met en place une aide à la réparation pour favoriser l'économie circulaire.

Un "bonus réparation" pouvant aller jusqu'à 45 euros

"Ce "bonus réparation" constitue en un forfait de 10 à 45 euros calculé selon chaque type d'appareil à réparer ", précise Franceinfo.

Comment trouver un réparateur ?

Un annuaire des réparateurs labellisés est accessible en ligne sur le site ecosystem.eco.

Comment s'applique le bonus ?

Pour bénéficier de ce dispositif, vous devez obligatoirement faire appel à un réparateur labellisé QualiRépar, référencé pour ses compétences professionnelles.

Tous les types de réparateurs peuvent obtenir ce label, pour une durée de 3 ans : réparateurs indépendants, artisans, réparateurs industriels, services après-vente (SAV) fabricants et SAV distributeurs. Le réseau devrait compter plus de 1 500 professionnels en 2023, détaille le site du service public.

Le bonus réparation s'applique ensuite immédiatement pour le consommateur : il est déduit, de manière visible, de votre facture et le professionnel est directement remboursé par les éco-organismes.

Quels sont les appareils éligibles ?

Pour être éligibles, les appareils doivent avoir été fabriqués en France et ne pas être couverts par des garanties légales ou commerciales. En 2023, 31 familles d’équipements quotidiens sont concernées par la ristourne.

 

 

La liste des appareils éligibles

En 2024, vous pourrez, en plus, faire réparer les friteuses, les robots culinaires, les micro-ondes, les imprimantes, et en 2025, les sèche-cheveux et les ventilateurs.

Le nombre de réparateurs agréés devrait également, en principe, passer à 1 500 à l’horizon 2023, et à plusieurs milliers dans les années à venir.

Au total, le gouvernement prévoit d'injecter dans ce dispositif près de 410 millions d'euros jusqu'en 2027, dans le cadre de la loi Agec.

 

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Températures glaciales : "Il est où le réchauffement climatique", ce faux raisonnement des climatosceptiques

Les climatosceptiques sont de sortie. Comme souvent en hiver, la neige, le gel ou le moindre coup de froid donne du grain à moudre à ceux qui remettent en question la parole scientifique. Pourtant, les preuves sont nombreuses. À l'occasion de la journée mondiale du Climat ce jeudi 8 décembre, on vous explique.

À chaque coup de froid, à chaque épisode neigeux, la même rengaine resurgit notamment sur les réseaux sociaux. Des tweets interpellent les comptes des météorologues à coup de "il est où le réchauffement climatique ? ".

Alors, à l'occasion de la journée mondiale du Climat, voici comment expliquer aux climatosceptiques que le réchauffement climatique est bien là, même quand il fait froid. Car ces derniers jours, alors que l'hiver se renforce en France, certains questionnent les conséquences des émissions de CO2 dans le réchauffement climatique.

Amplification des extrêmes

Sur Twitter, Christophe Cassou, climatologue qui fait partie des auteurs du 6e rapport du Giec explique que les personnes qui avancent que le CO2 ne change rien au climat font en fait une confusion entre la variabilité des températures et le forçage anthropique. Ce terme scientifique désigne "un excès d’énergie dans le système", induit par "les émissions de gaz à effet de serre, dont le CO2 " qui ont pour conséquence un réchauffement de long terme.

 

  

 

Il ne faut donc pas confondre les phénomènes météo, qui sont ponctuels, et les phénomènes climatiques, sur le long terme. Sur le plan de climat, l'effet des gaz à effet de serre et les influences humaines ont pour conséquence "une amplification des extrêmes chauds et une diminution des extrêmes froids", souligne Christophe Cassou, qui rappelle donc aux frileux que "le petit coup de froid aujourd'hui aurait été bien plus froid sans changement climatique".

L'habitude au froid se perd

Ajoutons à cela que face à un réchauffement global, notamment à l'issue d'une année 2022 où les records de chaleur se sont succédés, nous avons tendance à être un peu plus surpris par les épisodes de froid, comme l'explique très bien Samuel Morin, chercheur à Météo France auprès de France Info. "Dans un climat qui se réchauffe, les épisodes frais sont de plus en plus surprenants, parce qu'on s'acclimate au changement ".

Et alors que le froid semble se renforcer pour ces prochains jours, certains font une confusion en parlant de "vague de froid ", or les critères pour qualifier cet épisode de "vague" ne sont pas remplis.

Les vagues de froid plus rares

Pour parler de vague de froid, il faut en effet qu'elle dure au moins trois jours et que la "température moyenne nationale descende au moins une journée sous un certain seuil (-2 °C) ". Depuis 1947, "seules" 46 vagues de froid ont été recensées par Météo France.

 

 

 

 

À l'occasion du coup de froid actuel, l'organisme a d'ailleurs ressorti le graphique ci-dessus sur les vagues de froid. Le constat est sans appel, elles sont bel et bien moins nombreuses. Dans un article, Météo France rappelle d'ailleurs que "les épisodes de gel, de neige, toujours possibles dans un climat réchauffé, sont de plus en plus rares et de moins en moins intenses".

 

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Le SMS fête ses 30 ans ce samedi : comment le il a révolutionné notre manière de communiquer et résisté aux applications

Le “short message service” aura 30 ans le 3 décembre 2022. Et aujourd'hui encore, des centaines de millions de "textos" s'échangent chaque jour. Un cas à part dans l'univers des nouvelles technologies. Entretien avec Jean-Michel Huet, ancien chef de projet chez France Télécom, aujourd'hui associé chez BearingPoint et expert en télécommunications.

3 décembre 1992, 18 h 09 : le premier SMS de l’histoire - "Merry Christmas" - est envoyé via le réseau Vodafone, depuis un ordinateur vers un téléphone. Le “short message service”, communément appelé "texto", s’apprête donc à fêter ses 30 ans. Une éternité à la vitesse à laquelle évolue la technologie.

Maintes fois annoncé moribond ou enterré par les réseaux sociaux et les applications pour smartphones, ce système basique qui a révolutionné notre manière de communiquer est pourtant utilisé par des centaines de millions de personnes chaque jour. Comment le SMS a-t-il fait pour résister ? À quoi sert-il aujourd’hui ? A-t-il encore un avenir ? Éléments de réponse avec Jean-Michel Huet, ancien chef de projet chez France Télécom, aujourd'hui associé chez BearingPoint et expert en télécommunications.

 

 

Jean-Michel Huet, associé chez BearingPoint et expert en télécommunications

Les SMS, malgré la concurrence d’autres messageries bien plus évoluées, semblent encore être utilisés. Confirmez-vous qu’ils ne sont pas tombés en désuétude ?

2012 est l’année où le plus grand nombre de SMS se sont échangés (8 000 milliards) … en 2022 nous devrions être à un peu plus de 7 000 milliards. Grosso modo, cela veut dire que toutes les heures dans le monde, il s’est échangé un peu moins de 1 milliard de SMS, soit 15 millions par minute.

Il faut distinguer trois types de SMS : celui que nous échangeons avec notre famille, nos amis (de personne à personne), est en baisse (7 000 milliards en 2012, 4 000 milliards en 2022) du fait du succès des messageries comme WhatsApp ; celui que vous recevez de votre banque, d’un site de e-commerce ou d’un service public pour vous annoncer une transaction, un suivi produit ou une pub … ils sont près de 3 000 milliards ; et la dernière catégorie, celle des SMS liés au paiement (SMS+), par exemple quand on vous demande de voter pour une émission de télé.

Est-ce le cas partout dans le monde ou uniquement dans certains pays ?

Il y a de grandes disparités entre les pays. Il y a un boom des SMS par exemple en Afrique, lié au paiement via téléphone mobile. Les Africains qui n’ont pas de compte en banque peuvent payer ou envoyer de l’argent via SMS. Mais c'est aux Etats-Unis où l’on échange le plus de SMS : 1 sur 7 dans le monde. En Europe, les écarts sont impressionnants : 170 SMS par mois par habitant en France (250 aux Etats-Unis) mais seulement 16 en Espagne !

Qui utilise encore les SMS aujourd’hui et à quoi servent-ils principalement ?

En France, tout le monde car vous en recevez quand vous devez aller chercher des papiers en mairie, recevez un colis, etc. Dans les échanges entre Français, on peut distinguer deux catégories : les plus jeunes et les plus seniors qui souvent n’utilisent que le SMS comme messagerie. Les enfants car leurs parents ne veulent pas encore qu’ils aient toutes les messageries possibles pour des raisons de sécurité ; les plus âgés car l’usage est simple. Entre les deux, les adolescents et adultes jonglent souvent avec plusieurs applications de messageries sur leur téléphone ou leur email.

Comment expliquer une telle résistance ?
Trente ans, pour une technologie de communication, c’est énorme !

C’est énorme surtout pour quelque chose qui n’était pas prévu pour. À l’origine c’était un système de maintenance pour que les techniciens puissent tester les signaux entre les antennes radios ! Donc cela n’avait pas été conçu pour discuter. C’est un cas, vu son succès universel, quasi unique d’un usage exceptionnel non prévu. La raison du succès est la simplicité : le SMS est nativement dans votre téléphone, pas besoin de télécharger une application, pas besoin de notice. La simplicité est son succès mais sa limite aussi car les messageries récentes (WhatsApp en tête en Europe) ont plus de fonctionnalités.

Peut-on dire que le SMS a révolutionné notre manière de communiquer ?

Oui, au sens où en 1998 une étude avait testé l’intérêt des SMS par les Français et que 85 % d’entre eux avaient répondu qu’il n’y avait aucun car un téléphone, c’est fait pour parler pas pour écrire. Aujourd’hui, 40 % des moins de 24 ans n’ont jamais appelé vocalement avec leur téléphone, ils en ont un usage "écrit". Le SMS a été la première messagerie écrite à succès dans le monde… y compris à une époque il y a vingt ans ou chaque SMS de 160 caractères coûtait 1 franc, soit 15 centimes d’euro.

Aujourd’hui, dans un pays comme le Kenya, 66 % des transactions financières passent par téléphone mobile dont une partie par SMS… Son impact va au-delà de la communication. Sans parler de la publicité par SMS qui prend de l’ampleur. Quand vous recevez une publicité par SMS vous l’ouvrez dans 98 % des cas : aucune autre messagerie n’a un tel niveau.

Les SMS vont-ils d’après vous disparaître ou évoluer en s’enrichissant de nouvelles fonctionnalités ? On entend de plus en plus parler par exemple du RCS, promu notamment par Google.

La fin du SMS est annoncée depuis quinze ans. Une prévision plutôt ratée. Depuis 2017, le nombre de SMS échangé dans le monde par les différents modes est stable. Avec la hausse des SMS transactionnels, la baisse va être contenue. Il est même possible, selon certaines projections, qu’en 2028 le record de 2012 soit battu. L’usage de base de messagerie va, lui, sûrement continuer de décroître au profit des nouvelles applications. Le RCS est quant à lui annoncé depuis 10 ans...

On dit que le SMS est l’outil de communication le plus écoresponsable, notamment face aux emails. Comment l’expliquer ?

Il fait même mieux que WhatsApp ou tout autre système de messagerie électronique ! Surtout quand vous n’envoyez que du texte et pas de photo. Pour une raison simple : le SMS a été développé pour la deuxième génération de téléphonie mobile (la 2G ou GSM), celle des années 90, qui à l’époque consommait peu d’électricité. Malheureusement, plus on "monte" en génération de téléphonie, plus l’impact écologique est important. Donc oui, le SMS est le plus propre.

Mais il faut aussi avoir le sens des proportions : nous sommes loin des impacts d’autres secteurs économiques et plus que jamais c’est aussi votre usage personnel qui a des conséquences : après une soirée réussie, avez-vous besoin d’envoyer 40 photos à vos amis quelle que soit la messagerie plutôt que de faire le choix de prendre les 4 plus sympas et de n’envoyer que celles-ci ?

De manière générale, on constate que les jeunes générations utilisent beaucoup plus les systèmes de messagerie instantanée pour discuter que le téléphone. Comment expliquer cette tendance ?

Comme je vous le disais précédemment, 40 % des moins de 24 ans n’ont jamais passé un appel vocal avec leur téléphone. Ce sont des "digital natives", donc des jeunes nés avec le numérique. Pour eux, télécharger des applications avec différents modèles de messageries et surfer sur plusieurs d’entre elles n’est pas un problème. Ces messageries sont très riches : certaines permettent de gérer des groupes aux usages différents, d'autres d'effacer les messages au bout de quelques minutes de lecture... Cependant la plus "sûre" des messageries reste le SMS.

 

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Espace : Swot, un satellite franco-américain clé pour la gestion des ressources en eau de la planète.

 

 

Grâce à son principal instrument, KaRin, Swot va dresser une cartographie de 90 % des eaux de surface remise à jour toutes les trois semaines

Lancée le 15 décembre, la mission portée par le Cnes et la Nasa va cartographier la quasi-totalité des eaux de surface de la Terre. Et en répétant son travail toutes les trois semaines, permettre d'en suivre l'évolution avec précision.

Climat, météorologie, environnement, géologie : les satellites d'observation de la Terre sont devenus cruciaux dans la compréhension et le suivi des phénomènes terrestres. La mission franco-américaine Swot, qui va clore l'année spatiale, l'illustrera une nouvelle fois sur l'un des sujets les plus délicats, complexes et décisifs : l'eau.

Le 15 décembre à 12h47, de la base californienne de Vandenberg décollera une fusée Falcon 9 chargée d'un joyau franco-américain, qui aura pour tâche de topographier les eaux de surface de la quasi-totalité du globe. Des mesures "inédites" par leur finesse et leur quantité, grâce à un outil sans égal aujourd'hui. Swot va permettre d'établir "une cartographie en trois dimensions des surfaces d'eau", explique Thierry Lafon, chef de projet au Centre national d'études spatiales (Cnes). Une cartographie globale des océans "à des échelles de 10 km à 100 km auxquelles nous n'avions pas accès jusqu'ici, des lacs de 250 m de côté et des rivières et fleuves d'une largeur de 50 m et plus", continue Pascale Ultré-Guérard, directrice adjointe de la stratégie de l'agence française. "On va mesurer leur topographie, leur pente, ce qui nous donnera leur débit."

Le cœur français de Swot

D'un montant d'1,2 milliards d'euros et d'une durée théorique de 42 mois - elle devrait s'étaler en réalité sur cinq à dix ans -, cette mission est le fruit d'une coopération franco-américaine à hauteur d'un tiers pour la France, le reste pour la Nasa. La première "est responsable du satellite", détaille Thierry Lafon, une plateforme fabriquée par Thalès-Alenia Space. La seconde a conçu la charge utile, KaRIn, dont "le cœur, le radar, est également français". Et c'est encore à Toulouse que se situera le centre de mission qui réceptionnera pour traitement les 8 milliards de bits de données quotidiennes.

Swot va faire de l'altimétrie interférométrique à large fauchée. Le satellite "émettra un signal radar réfléchi par le sol et reçu par ses deux antennes, qui permettra de fixer avec précision la hauteur de la surface concernée". Au lieu des relèvements habituels à sa verticale, il le fera sur 120 km de large environ, soit "la totalité de la surface de la planète" en 21 jours, renouvelant donc cet inventaire de 90 % des eaux de surface toutes les trois semaines.

 

 

 

Une foule d'applications

Et les enjeux sont nombreux. "Scientifiques : on va s'intéresser au cycle de l'eau, reprend Pascale Ultré-Guérard, chercher à mieux comprendre ce qui se passe au niveau des bassins-versants, des estuaires à l'interface entre les rivières et fleuves et les mers", ou encore les dynamiques océaniques si cruciales dans le changement climatique. Ils sont aussi "climatiques et sociétaux : étude de l'impact des inondations, évaluation des stocks d'eau de surface au fil des saisons, estimation de la ressource pour l'irrigation, la navigation fluviale, l'hydroélectricité, etc.".

 

 

 

Les applications sont considérables, pour la prévision de l'état de la mer, les prédictions météorologiques saisonnières - influencées par les océans -, la gestion des ressources en eau douce, la surveillance du niveau des océans, la prévention des crues et des inondations. Une liste non exhaustive pour un outil dont des dizaines d'agences, IRD, Météo France ou Inrae, rien qu'en France, et 1 500 chercheurs dans le monde attendent énormément.

 

 

Les chiffres clés de la mission Swot.CNES

 

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"Bombes caloriques", apport nutritif insuffisant... des fast-foods encore plus mauvais pour la santé qu'avant ?

Selon une enquête de la CLCV publiée ce lundi 28 novembre, la qualité nutritionnelle des menus proposés par les chaînes de restauration rapide est en baisse. L'association de consommateurs tire notamment la sonnette d'alarme sur les menus les plus choisis par les enfants et les adolescents.

Le constat est pour le moins inquiétant. La qualité nutritionnelle des aliments proposés par les fast-foods s'est dégradée par rapport à 2012, selon une étude de l'association de consommateurs CLCV, issue de l'analyse des menus proposés par les chaînes McDonald’s, Burger King, Quick, KFC, Subway, Brioche Dorée et O’Tacos.

Si la CLCV reconnaît que l'apport calorique moyen a "eu plutôt tendance à diminuer pour les menus légers", la tendance inverse est observée pour "les menus intermédiaires et gourmands". Or ce sont précisément ces offres qui sont les plus prisées, notamment par les enfants et les adolescents.

"Bombes caloriques" et défaut d'information

D'après l'étude, plus d'un jeune sur deux se restaure dans un fast-food au moins une fois par mois. 10 % des enfants et 18 % des adolescents s'y rendent même au moins une fois par semaine. Ils y consomment des aliments trop riches en calories, mais aussi en matières grasses, en sel et en sucre.

Alors que l'apport calorique nutritionnel de ces repas dépasse déjà largement les besoins d'un adulte, l'association de consommateur alerte particulièrement sur les menus "grand format " très appréciés des adolescents qu'elle qualifie de "bombes caloriques catastrophiques".

Burgers énormes, sodas vendus par demi-litre... Certains repas "peuvent culminer à près de 1 800 kilocalories, soit 80 % des besoins journaliers moyens d'un adulte".

"C'est inquiétant quand on sait qu'en parallèle il y a une augmentation de la fréquentation des enseignes de restauration rapide par les jeunes", s'alarme Lisa Faulet, responsable alimentation de l'association, interrogée par France Info. "Le premier conseil qu'on donne c'est de ne pas y aller trop souvent, mais on peut se faire plaisir. Il faut de temps en temps modifier l'accompagnement, prendre un dessert un peu moins sucré".

"Au fast-food, on a plus envie de frites et de soda"

"Il y a une telle diversité d'options au sein d'un même menu qu'il est possible de faire des choix plutôt sains en privilégiant une boisson peu sucrée, un fruit en dessert ou une compote, des tomates cerises à la place des frites, poursuit-elle. Cela reste des menus peu réalistes parce qu'ils sont peu choisis par les enfants et les adolescents. En allant au fast-food, ils ont plus envie de frites et de soda."

L'association alerte par ailleurs sur l'insuffisance des informations nutritionnelles mises à la disposition des clients de ces chaînes de restauration. Elles sont même inexistantes chez O'Tacos selon la CLCV.

 

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Selon une étude canadienne publiée dans The Lancet, être vacciné contre la grippe réduirait le risque d’avoir un accident vasculaire cérébral.

Et si le vaccin contre la grippe prévenait des risques d'AVC ?

C'est ce qu'avance une étude canadienne publiée dans la revue scientifique britannique The Lancet et repérée par Le Point. Selon le ministère de la Santé, chaque année, 30 000 personnes décèdent des suites d’un accident vasculaire cérébral (AVC) en France.

Qui dit injection dit réduction de risque ?

Au Canada, des chercheurs de l'université de Calgary ont en fait identifié un lien entre le vaccin contre la grippe et la probabilité de faire un AVC. L'injection de ce dernier réduirait le risque d'accident vasculaire.

Comment l'étude est-elle parvenue à cette conclusion ? Pour ce faire, les chercheurs ont analysé ont analysé les dossiers médicaux de plus de 4 millions de personnes pendant neuf ans. Conclusion : "Nos résultats montrent que le risque d'AVC est plus faible chez les personnes qui ont récemment reçu un vaccin contre la grippe. Cela était vrai pour tous les adultes, pas seulement ceux à haut risque d'avoir un AVC ", expliquent les chercheurs.

Combien de temps après le vaccin constate-t-on les effets ?

Six mois après la vaccination contre la grippe, le risque de souffrir d'un AVC serait diminué, selon l'étude. À noter qu'aussi bien les hommes que les femmes bénéficieraient de ce "lien protecteur ".

En outre, une vaccination antigrippe serait une manière de prévenir les accidents vasculaires cérébraux, avancent les scientifiques qui ont travaillé sur cette recherche.

Comme le rappelle Sud Ouest, en 2016 déjà, des médecins australiens ont démontré que la vaccination antigrippale pouvait justement prévenir le risque d’infarctus du myocarde, dans des proportions allant de 15 % à 45 %.

La campagne de vaccination contre la grippe se déroule du 18 octobre 2022 au 31 janvier 2023 et est ouverte à tous, souligne le site du service public.

 

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Pourquoi les poêles et casseroles en Teflon sont dangereuses pour la santé

Le Polytétrafluoroéthylène (PTFE), plus connu sous le nom commercial de Teflon, a de moins en moins la cote. Des chercheurs se sont penchés sur les effets d’une simple éraflure à la surface d’une casserole. Résultat : des milliers de particules de plastique libérées… Et un risque potentiel pour la santé.

Découvert en 1938, le Polytétrafluoroéthylène a été commercialisé une dizaine d’années plus tard par la marque américaine Du Pont de Nemours, sous le nom de Teflon. Dans les cuisines, c’est la révolution : le Teflon est non seulement antiadhésif, mais également thermostable : il reste stable sous l’action de la chaleur. Pour les casseroles et poêles, il a tout du revêtement idéal.

Oui mais voilà : comme un fond de casserole nettoyé trop fort, son image s’effrite. En cause : l’un de ses principaux composants, l’acide perfluorooctanoïque (PFOA), fortement suspecté d’être cancérogène, immunotoxique et perturbateur endocrinien. Au point qu’il est interdit dans l’Union européenne depuis l’été 2020 (les premiers soupçons remontent à la fin des années 90).

Une éraflure = 9 100 particules de plastique

Mais les industriels l’ont remplacé par d’autres composants, qui font eux aussi partie "de la famille des composés perfluoroalkylés ou polyfluoroalkylés (les PFAS), suspectés dans leur ensemble d’avoir des effets délétères", écrivait début mars le magazine 60 millions de consommateurs, qui a alerté les pouvoirs publics sur le sujet, afin d’obtenir plus de transparence sur les matériaux utilisés.

Et à ce tableau déjà sombre s’ajoute désormais une nouvelle étude, menée par des chercheurs de deux universités australiennes et publiée dans la revue Science of The Total Environment. Ces chercheurs se sont intéressés aux éventuelles conséquences des rayures que l’on observe inévitablement au fond des poêles ou casseroles revêtues de Teflon, après une certaine durée d’utilisation.

"Une seule éraflure à la surface d’une casserole recouverte de téflon peut libérer environ 9 100 particules de plastique", indiquent les scientifiques des universités de Newcastle et de Flinders. Et à l’échelle micro, les chercheurs ont pu identifier la libération de 2,3 millions de microplastiques et nanoplastiques à partir du revêtement abîmé. Des particules qui migrent potentiellement dans les aliments préparés.

Fonte et inox

"Le matériau de revêtement antiadhésif Teflon est généralement un membre de la famille des PFAS ", rappelle le Dr Cheng Fang, l’un des auteurs de l’étude. "Étant donné que les PFAS sont très préoccupants, ces microparticules de Teflon dans nos aliments pourraient être un problème de santé et doivent donc être étudiées, car nous ne savons pas grand-chose sur ces contaminants émergents".

En attendant les résultats de ces futurs travaux, mieux vaut appliquer quelques principes de précaution. Si vos casseroles et poêles sont encore en bon état, vous pouvez les faire durer en évitant d’utiliser le côté abrasif des éponges. Dès les premières rayures en revanche, songez à renouveler votre batterie de cuisine. En optant, pourquoi pas, pour des matériaux certes plus chers, mais solides et inertes vis-à-vis des aliments, comme la fonte ou l’inox.

 

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"Bonus réparation" : une aide jusqu'à 45€ pour réparer son électroménager mise en place le 15 décembre

L'État prévoit la mise en place d'une aide pour aider à la réparation des équipements électriques et électroniques prochainement. Elle doit favoriser l'économie circulaire et peut représenter jusqu'à 25% des coûts de réparation.

Un nouveau coup de pouce bienvenu pour nos appareils électroménagers. Selon Franceinfo, l'État va mettre en place dès le 15 décembre prochain une aide à la réparation pour favoriser l'économie circulaire.

"Ce "bonus réparation" constitue en un forfait de 10 à 45 euros calculé selon chaque type d'appareil à réparer", précisent nos confrères. Au total, le gouvernement prévoit d'injecter dans ce dispositif près de 410 millions d'euros jusqu'en 2027, dans le cadre de
la loi Agec.

10 euros pour une machine à café

Cette aide destinée aux produits qui ne sont plus sous garantie s'élèvera par exemple à 10 euros pour réparer une machine à café, 25 euros pour un lave-linge ou encore jusqu'à 45 euros pour un ordinateur portable.

Selon Nathalie Yserd, directrice générale d'Ecosystem, la société chargée du recyclage de ces équipements, l'aide pourra atteindre près de 25% du prix de la réparation pour certains appareils.

Une trentaine de catégories de produits bénéficieront de ce "bonus" et un réseau de réparateurs dédiés sera prochainement mis en ligne sur le
site ecosystem.eco pour trouver les centres labélisés où sera mise en place la ristourne.

Pour l'instant près de 500 réparateurs ont obtenu le label. Comme l'indique Franceinfo, l'objectif de ce dispositif est d'augmenter de 20% "le nombre d'appareils électriques et électroniques réparés chaque année en France, de 10 millions à 12 millions d'ici à 2027, alors que 90% des pannes ne sont aujourd'hui pas réparées."

 

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Toutes les courges ne sont pas comestibles : ces variétés toxiques à bannir de vos assiettes

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De la famille des cucurbitacées, les citrouilles, potimarrons, courges butternut, pâtissons et courgettes jaunes ajoutent de la saveur aux plats de nos soirées automnales. Pour autant, certains légumes de cette famille sont impropres à la consommation.

Comme le note l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), "les courges amères peuvent même être à l’origine d’intoxication alimentaire parfois grave".

Ces dernières font en effet partie des cucurbitacées contenant "des cucurbitacines, substances très irritantes et amères qui peuvent être responsables rapidement après l’ingestion de douleurs digestives, de nausées, de vomissements, d’une diarrhée parfois sanglante, voire de déshydratation sévère nécessitant une hospitalisation ". Les cucurbitacines, naturellement présentes pour protéger les légumes contre les populations d’insecte, résistent malheureusement à la chaleur. La cuisson pour vos bons plats réconfortants de l’automne ne suffira donc pas à les éliminer.

Coloquintes et courges sauvages

Voici les courges dont la consommation est interdite :

- Les coloquintes, certes vendues au rayon fruits et légumes, mais uniquement pour décorer vos assiettes. Toutes sont toxiques.

- Certaines courges sauvages du potager familial qui "deviennent impropres à la consommation à la suite d’hybridations sauvages. Ce phénomène se produit lorsque cohabitent des variétés amères et des variétés comestibles, dans un même potager ou dans des potagers voisins, et que les graines sont récoltées et semées d’année en année."

Attention car les courges amères et comestibles ont la même apparence. Si vous avez un doute sur les courges que vous avez planté cette année, censées être comestibles donc, "croquez un bout cru et recracher le tout à la moindre saveur amère". Cette courge "est toxique et ne doit pas être consommée".

En règle générale, ne mangez jamais "de courges sorties spontanément de terre". Et pensez à "acheter de nouvelles graines à chaque semence dans le potager ".

A noter : en cas de signes d’intoxications (nausées, vomissements, crampes, diarrhées…) après avoir consommé une courge douteuse, l’Anses recommande de contacter un centre antipoison. Et de contacter les urgences en cas de perte de conscience. En attendant l’intervention d’un médecin, ne donnez jamais à boire à quelqu’un ayant avalé un aliment potentiellement toxique.

Le vieil adage "Au pays des cucurbitacées les potirons sont rois ! " se vérifie...

 

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"Tous les arbres ne sont pas bons pour la qualité de l'air": un chercheur azuréen alerte sur les stratégies de plantation en ville

Un arbre par habitant à Nice d'ici 2026, un milliard d'arbres plantés en France d'ici 2032... Chercheur à Sophia Antipolis, le docteur Pierre Sicard alerte sur les stratégies de plantation mises en œuvre dans certaines villes: "Tous les arbres sont bons pour l'homme, mais tous les arbres ne sont pas bons pour la qualité de l’air ".

Chercheur à Argans à Sophia-Antipolis, le Dr Pierre Sicard travaille sur les impacts de la pollution de l’air et du changement climatique sur les forêts, et sur le rôle de l’arbre en ville. Depuis 2019, à Aix-en-Provence et Florence, il coordonne notamment le projet européen Airfresh. Il a pour but de quantifier, pour la première fois, les bénéfices environnementaux et sociétaux des arbres en ville. Dans le cadre de ce projet, 300 essences d'arbres ont été étudiées, et 400 arbres ont été plantés dans les deux villes.

Aujourd'hui, alors que les municipalités se lancent dans la plantation d'arbres et alors qu'Emmanuel Macron a annoncé la plantation d'un milliard d'arbres en France d'ici 2032, il alerte sur les stratégies de plantation en cours ou à venir dans certaines villes.

Pourquoi avez-vous décidé de tirer la sonnette d'alarme?

Ce n'est pas la première fois que j'alerte sur ce sujet. À partir de l'été 2019, après la vague de chaleur et les épisodes de pollution qui ont eu lieu, les municipalités, à l'approche des élections municipales, ont avancé des stratégie de plantation pour répondre à une politique du chiffre. Sauf que planter des arbres, c’est bien, mais pas n’importe où et n'importe quoi. J’essaie de faire passer le message suivant: "Tous les arbres sont bons pour l'homme, mais tous les arbres ne sont pas bons pour la qualité de l’air ". C'est-à-dire que des arbres émettent des composés qui engendrent l’émission de polluants secondaires. Selon les essences que vous allez planter, vous allez parfois dégrader la qualité de l'air.


Vous parlez de politique du chiffre.

À Nice, la municipalité souhaite un arbre par habitant d'ici 2026, quel peut être le risque ?

Souvent, dans les municipalités, les services vont réfléchir en amont et planter. D'autres ne réfléchissent pas vraiment. Cela peut vous amener à des contradictions. En périphérie de Madrid, on a observé une dégradation significative de la qualité de l’air car ils ont planté des essences locales qui n'étaient pas adaptées. Aux abords de Grasse, où vous avez des chênes et des pins et une augmentation de l’ozone, si, en plus de cela, vous ne prenez pas en compte l’existant et que vous allez planter d'autres chênes pubescents, vous allez aggraver la situation.

Il faut savoir que si vous plantez 100 chênes chevelus, vous allez éliminer 800 kg d’ozone par an. Mais si vous plantez 100 chênes pubescents, vous allez former 4 tonnes d’ozones. Il faut sélectionner l’existant et faire une évaluation.

Des résultats vous ont-ils surpris?

En local, l’eucalyptus est une des pires espèces. À titre d’exemple, un eucalyptus adulte forme 180 gr d’ozone par jour dans l’air. Le chêne pubescent, que l'on retrouve beaucoup ici, c’est 120 gramme d’ozone par jour.

À l'opposé, il y a des essences comme les érables et les tilleuls qui absorbent 40 mg d’ozone par jour. Quand vous en plantez, vous éliminez donc de l’ozone de l’atmosphère.

Comment expliquez-vous que certaines essences d'arbres dégradent la qualité de l'air en ville ?

Il y a deux types de polluants: les polluants particulaires, comme les particules fines, et les polluants gazeux. Pour les polluants particulaires, une partie se dépose sur les branches, les feuilles et les troncs. Pour les polluants gazeux, une partie va se déposer et être absorbée par le végétal. Tout cela, c'est quantifiable. Il y a des essences, comme l’eucalyptus, qui émettent des composés organiques volatiles. Ces derniers, quand ils sont émis, sous l’effet du rayonnement solaire, vont former l’ozone. Pour chaque essence, nous pouvons donc calculer ce qu’elle absorbe, ce qu'elle élimine. Résultat, certaines essences forment plus que ce qu’elles absorbent.

Outre la difficulté de choisir la bonne essence, quels écueils peuvent rencontrer les villes ?

Souvent, les citoyens disent : il faut planter davantage d'arbres. Mais il faut savoir que dans les villes densement peuplées, l’espace public géré par la municipalité est restreint. Il est de 15 %, le privé représentant 85%. Dans ses 15%, une fois que vous avez enlevé là où vous ne pouvez pas planter, il ne reste plus grand chose. C’est pour ça qu’il faut communiquer auprès du grand public pour que les essences appropriées soient plantées. L'érable argenté, le tilleul, le platane sont de bonnes espèces, l'olivier lui, est est une essence neutre. Mais à Aix-en-Provence, où nous avons planté sur 1,2 hectare, les gens ne comprennent pas que certaines espèces ne sont pas bonnes.

 

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Pascal Pujol, oncogénéticien : "On a fait le tour de la chimiothérapie, qui guérit moins de 10 % des cancers"

 

 

Au sortir d'Octobre rose, qui sensibilise au dépistage du cancer du sein, et à l'entrée dans Movember, dédié aux cancers masculins, le professeur Pascal Pujol, directeur du service d'oncogénétique du CHU de Montpellier, publie "Dépasser la chimio". Un livre didactique qui souligne que le traitement, invariablement associé à la prise en charge du cancer et prescrit à plus de 300 000 Français tous les ans, essentiel dans la lutte contre la maladie, n'est plus la panacée avec l'arrivée de nouvelles thérapies.

Le professeur Pascal Pujol, généticien, préside la société française de médecine prédictive et personnalisée.

 

 

 

On associe trop "traitement du cancer" à chimiothérapie, alors que les traitements ont évolué ?

Exactement. Pour autant, le nombre de chimiothérapie est toujours extrêmement important. Mais ce n'est pas avec la chimiothérapie qu'on a progressé, ces 20 dernières années, dans le traitement du cancer. On a progressé par bien d'autres apports, l'immunothérapie en fait partie, les thérapies ciblées aussi. Il y a d'autres traitements qui arrivent. Les progrès, ce n'est pas la "chimio", ce n'est pas la chirurgie non plus, et ce n'est pas la radiothérapie. En revanche, on fait des chirurgies plus conservatrices, avec moins d'effets secondaires, et les rayons sont mieux dosés. Depuis les succès initiaux de la chimiothérapie dans certains cancers, les progrès ne viennent pas de là.

Mais a-t-on des chimiothérapies avec moins d'effets secondaires avec le temps ?

On n'a pas progressé dans des "chimios" moins toxiques. En revanche, on a beaucoup progressé dans la prise en charge des effets toxiques de la "chimio". Moi, au début de ma carrière, je disais aux femmes qu'elles allaient perdre leurs cheveux et que ce n'était pas grave. C'est dramatique de perdre les cheveux, c'est un tremblement de terre. On sait mieux accompagner aujourd'hui les femmes. Je viens longuement, dans la dernière partie du livre, sur la façon dont on prend mieux en charge les effets toxiques de la chimiothérapie. Là, on a progressé.

Il y a quand même des évolutions sur le procédé lui-même...

Oui, il y a un réel progrès sur la chimiothérapie dite ciblée, qu'on appelle vectorisée : votre molécule de chimio est adaptée pour reconnaître spécifiquement la cellule cancéreuse. C'est l'idéal et ça marche dans plusieurs cancers. Assez curieusement, on a une efficacité qui est supérieure, mais la toxicité est plus importante, malheureusement. Et on peut aussi, dans certains cancers, apporter la chimiothérapie sur la tumeur elle-même.

"Les signatures génomiques des tumeurs permettent de savoir si la chimio sera utile"
Vous rappelez que la chimiothérapie guérit peu, moins de 10 % des cancers, mais parfois elle est l'arme fatale.

Sur des leucémies, des cancers des testicules, oui, et sans chirurgie. c'est la chimiothérapie qui guérit mais ça reste très rare, et c'est à peu près 10 % des cas. Une des thérapies les plus données en France est la chimiothérapie dite adjuvante, pour les cancers du sein, du poumon, du colon. On donne ça parce que sur 100 personnes, on sait qu'on évitera à 10 personnes la récidive. Seulement 10 % des personnes vont avoir un bénéfice, mais on ne sait pas qui. C'est pour ça qu'aujourd'hui on développe des signatures dites génomiques des tumeurs, pour savoir si la chimio sera utile ou non.

Peut-on le savoir pour toutes les chimiothérapies ?

Malheureusement, aujourd'hui, on n'a cette information que dans très peu de cas, sur le cancer du sein, avec un niveau de preuve qui permet d'éviter 20 % ou 30 % des chimiothérapies, on estime que 5000 femmes seraient concernées chaque année.

Et on ne le fait pas ?

Le problème, c'est que ce n'est pas encore inscrit aux procédures de remboursement, que c'est un parcours du combattant.... la Haute autorité de santé est en train de l'évaluer et va sans doute sortir quelque chose au mois de novembre, ça bouge. C'est l'avenir de la chimiothérapie. On peut aussi développer ce procédé pour le cancer de la prostate.

Le "dogme" de la chimio, c'est votre mot, bien présent chez les patients, l'est aussi dans le milieu médical ?

Oui, je vais vous donner un exemple assez incroyable. Au congrès mondial qui fait référence, l'Asco, en juin 2022, une communication a fait état de la disparition des tumeurs chez 16 patients qui avaient un cancer du rectum avancé, inopérable. En général, on leur fait une chimiothérapie, avec 10 % à 20 % de réponse. Là, on leur a administré une immunothérapie. En septembre, une même étude a été présentée sur 107 patients, il y a eu cette fois 95 % de réponse complète. Mais des esprits chagrins doutent encore. Sur le poumon, le mélanome, on a aussi des résultats incroyables avec la thérapie ciblée chez des patients qui étaient condamnés et qui sont sauvés. Il faut s'ouvrir aujourd'hui au "challenge", c'est un mot anglo-saxon mais je ne trouve pas d'alternative en français : savoir si quand on est habitué à faire des chimios, on a des alternatives pour un autre traitement, en l'occurrence souvent une immunothérapie ou une thérapie ciblée. C'est la prochaine étape. On n'a pas encore ce choix : il faut comparer "chimiothérapie + immunothérapie" face à "immunothérapie" seule. En cancérologie, on poursuit toujours le Graal qui est la guérison. Quand il y a un truc qui marche, on ne l'enlève pas. C'est aujourd'hui l'heure des essais de "challenge", ces essais de désescalade qui permettent de mettre en balance l'intérêt de la chimio et d'une autre thérapie.

"Jimmy Carter a été sauvé par l'immunothérapie. C'est de l'ordre du miracle"
Vous citez l'histoire incroyable de l'ancien président américain Jimmy Carter, sauvé par l'immunothérapie...

Il avait des métastases cérébrales d'un mélanome, il avait 90 ans. En principe, à cet âge-là, on appelle un prêtre. On lui donnait six mois de vie. Six ans après, il est toujours là. Il a pu bénéficier d'une immunothérapie. On a aujourd'hui des succès dans des situations, c'était impensable ! C'est de l'ordre du miracle. Et on n'en est qu'au début.

Dans les nouveaux traitements, parmi lesquels l'immunothérapie et la thérapie ciblée, on a la clé de la prise en charge des cancers de demain ?

Probablement. On a fait le tour de la chimio, hormis pour la chimio vectorisée. Vous remarquerez que chaque année, plus de 150 000 personnes meurent d'un cancer en France. Si on avait la clé, ça se saurait. Il faut rester modeste, être humble. On ne peut pas se gargariser de succès quand le cancer reste la première cause de mortalité en France. Il va falloir des nouveaux traitements. Il y a déjà des guérisons incroyables avec l'immunothérapie et la thérapie ciblée.

Qu'est-ce qui est le plus prometteur ?

Il y a une multitude de cancers et c'est l'analyse de la biologie de ces cancers qui permettra de personnaliser le traitement.

Reste la difficulté à innover...

Le plan innovation santé 2030 a été dévoilé cette semaine, l'agence de l'innovation en santé a été créée, sa directrice a été nommée, et la haute autorité de santé vient de créer une commission d'évaluation... Ce sont des signaux prometteurs pour les patients. Mais il faut une équité d'accès à ces innovations.

Dépasser la chimio, humenSciences, 240 pages, 17 €.

 

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Insolite : la Nasa photographie le Soleil en train de sourire mais ça n'a rien de rassurant

 

 

Quand le Soleil a l'air joyeux, la Nasa ne manque pas de prendre une photo.

Un satellite de l'agence spatiale américaine a pu prendre une photo de l'astre en train de sourire. Il s'agit en réalité de trous coronaux qui peuvent créer de violentes tempêtes géomagnétiques.

C'est un peu comme si notre étoile faisait un duo avec "bébé Soleil" dans les Télétubbies. La NASA, l'agence spatiale américaine, vient de diffuser un cliché on ne peut plus insolite du Soleil ce 27 octobre.

Sur la photo, on peut voir trois zones sombres, la plus grande en forme de demi-lune et deux autres plus rondes, agencées de telle manière qu'elle forme un visage souriant. Une paréidolie, le fait d'associer des formes à des images connues, insolite !

"Aujourd'hui, l'Observatoire solaire de la Nasa a surpris le soleil en train de sourire", a ainsi partagé l'agence sur Twitter ce 27 octobre.

"Vues à la lumière ultraviolette, ces taches sombres sur le soleil sont connues sous le nom de trous coronaux et sont des régions où le vent solaire rapide jaillit dans l'espace", précise encore la Nasa.

L'observatoire dynamique du Soleil a pour mission de surveiller l'activité solaire et déterminer la météo spatiale et prévoyant par exemple les éruptions solaires. Le satellite en charge de la mission mesure constamment l'intérieur, l'atmosphère, le champ magnétique et la production d'énergie du Soleil.

Risque de tempête solaire

Pourtant, si le Soleil affiche un visage tout à fait amical, ce qui se cache derrière ces trous coronaux n'a rien de rassurant. Plusieurs experts rappellent que ces phénomènes peuvent souvent se traduire par de puissants rejets de matière.

Dotés d'une faible densité, ces espaces permettent en effet au plasma de jaillir plus facilement qu'ailleurs et provoquer ainsi des tempêtes géomagnétiques, parfois vers la Terre. Derrière le malicieux sourire le risque d'une éruption solaire ?

 

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L'inflation s'accélère encore en octobre sur les produits de grande consommation : quels sont les plus touchés ?

L'Institut spécialisé NielsenIQ a dévoilé ce vendredi 21 octobre ses derniers chiffres sur l'inflation des produits de grande consommation.

Toutes les catégories des produits de grande consommation (PGC) voient leurs prix augmenter. Selon la dernière étude publiée par l'institut NielsenIQ ce vendredi 21 octobre, l'inflation ce mois-ci s'élève à 9,35 % sur ces PGC.

Forte accélération en un mois

Il s'agit d'une nette accélération de la tendance inflationniste puisque les prix des produits de grande consommation n'avaient augmenté que de 7,59 % en un an lors du relevé de septembre.

 

 

 

Symboles de cette aggravation de l'inflation, les prix de l'essuie-tout ont pris 6,29 % en un mois, ceux du papier hygiénique 4,84 %. La hausse est supérieure de 3 % par rapport à septembre pour les légumes en conserve et le lait, tandis qu'elle situe autour de 2,5 % pour le riz, la viande ou les légumes secs.

Sur un an, les prix de la viande explosent (28,57 %), tout comme ceux de l'essuie-tout (23,48 %), des pâtes (20,36 %), du beurre (16,56 %) et des œufs (14,86 %).

 

 

 

Parmi les autres tendances relevées par NiesenIQ, on note que l'inflation touche plus les marques premiers prix (13,48 %) et les marques distributeurs (12,16 %) que les marques nationales (8,11 %).

Côté enseignes, "les circuits Drive et les discounters restent les plus efficaces pour limiter la hausse du ticket de caisse", estime l'institut. Avec une augmentation des prix d'environ 8 % en moyenne, l'inflation y est légèrement plus contenue que dans les hypermarchés (10 %).

 

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Pénurie de carburant : vitesse, pneus, moteur... 11 conseils pour économiser de l'essence

Entre la pénurie de carburant et la hausse du prix de l'essence, faire des économies est devenu essentiel pour les Français. Voici donc quelques réflexes à adopter pour retarder au plus tard votre prochain passage à la pompe.

La situation est particulièrement tendue dans les station-services. Face à la pénurie de carburant qui touche actuellement la France, il est devenu urgent pour les Français de tenter le tout pour le tout pour faire des économies d'essence. Voici donc quelques bons réflexes à adopter afin d'éviter la panne sèche brutale.

1. Regonfler ses pneus : Des pneus sous gonflés, c’est du carburant consommé en plus et une moins bonne tenue de route du véhicule.

2. Vérifier l’état du véhicule : Un véhicule mal entretenu peut entraîner une surconsommation de carburant pouvant aller jusqu’à 25 %.

3. Alléger sa voiture : Il est important aussi de supprimer toute charge inutile dans le véhicule, en faisant le ménage notamment dans son coffre.

4. Coffre de toit plutôt que galeries : Pour consommer moins de carburant, mieux vaut privilégier, par ailleurs, les coffres de toit aux galeries. Ne pas oublier de les démonter après utilisation sous peine d’une surconsommation de 10 à 15 %.

5. Rester sur un rapport élevé : La Prévention routière conseille de démarrer en douceur et passer sans attendre le rapport supérieur pour éviter les sur-régimes, qui occasionnent une surconsommation de carburant de 20 %. Mieux vaut rester sur le rapport le plus élevé en appuyant sur l’accélérateur et ne pas hésiter à passer la 4e même à 50 km/h, précise, de son côté, BFMTV. Plus le rapport est élevé, moins on consomme.

6. Anticiper les freinages : Il est important aussi d’anticiper les ralentissements, en utilisant le frein moteur plutôt que la pédale de frein. Pour cela, une méthode infaillible, respecter les distances de sécurité.

7. Réduire un peu sa vitesse : 10 km/h en moins permettent d’économiser jusqu’à 5 litres de carburant et de réduire de 12,5 % (soit 12 kg) les émissions de CO2 sur 500 km.

8. Couper le moteur : Contrairement à une idée reçue, arrêter puis redémarrer un véhicule permet de consommer moins de carburant que de laisser tourner le moteur au ralenti si l’arrêt dure plus de 20 secondes.

9. Limiter la climatisation : La surconsommation de carburant des véhicules due à la climatisation peut atteindre 10 % sur route et 25 % en ville. Moins de climatisation, c’est 15 % de CO2 rejetés en moins sur 100 km, précise la Prévention routière.

10. Calculer son trajet : Il est rarement inutile de vérifier, enfin, sur les applications dédiées, si le chemin qu’on s’apprête à suivre pour aller d’un point A à un point B est vraiment le plus rapide et le plus économe. Même sur un trajet habituel, on peut avoir des surprises.

11. Se garer à l'ombre : Le réchauffement de la voiture risque en effet d’entraîner une évaporation plus rapide et donc une surconsommation. La climatisation, aussi, coûte cher, prévient Le Parisien. On estime à un litre de carburant supplémentaire en moyenne tous les 100 km, selon l’Ademe.

 

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Tumeur du cerveau : des scientifiques montpelliérains mettent au point un test de diagnostic révolutionnaire

 

 

Eric Rivals, Alexandre David et Christophe Hirtz ont mêlé leurs disciplines pour mettre au point le test.

Éric Rivals, chercheur au LIRMM (Laboratoire d'informatique, de robotique et de microélectronique de Montpellier), Alexandre David biologiste à l'institut de génomique fonctionnelle, et Christophe Hirtz, responsable de la plateforme de protéomique clinique du CHU de Montpellier, utilisent l'intelligence artificielle pour mesurer le degré de gravité des tumeurs cérébrales les plus fréquentes, les gliomes.

La découverte relève presque du hasard. Elle fait pourtant l'objet, en ce moment, d'une demande de brevet portée par le CHU de Montpellier et l'enjeu est de taille : mieux diagnostiquer les gliomes, les tumeurs cérébrales les plus fréquentes. En l'occurrence, détecter le degré de gravité des cancers (tous les gliomes ne sont pas cancéreux) en combinant la puissance d'analyse des appareils de spectrométrie de masse, la force de calcul de l'intelligence artificielle et les secrets de l'ARN, ce "frère" de l'ADN que la crise du Covid a permis au grand public de mieux connaître.

Derrière chacune des spécialités à l'origine de ce test novateur, il y a trois scientifiques montpelliérains et leurs équipes : Alexandre David (Institut de génomique fonctionnelle, unité mixte de recherche CNRS/Inserm/Université de Montpellier), Éric Rivals (LIRMM, unité mixte de recherche CNRS/Université de Montpellier), Christophe Hirtz (CHU de Montpellier). "Sans nos trois expertises, on n'y serait pas parvenu", indiquent-ils de concert.

Des "signatures" du grade du cancer apprises puis repérées par l'intelligence artificielle

"Au départ, on ne travaillait pas sur le gliome. Nos recherches portaient sur les modifications chimiques de l'ARN. On a eu l'opportunité d'utiliser une cohorte accessible, sur un recrutement national, de prélèvements effectués sur des tumeurs cérébrales à l'occasion d'une intervention chirurgicale. Les patients avaient donné les autorisations pour les recherches", explique Alexandre David.

Qu'ont fait les chercheurs ? La plateforme de protéomique équipée d'un dispositif de spectrométrie de masse a permis de repérer des modifications chimiques spécifiques à la tumeur, sa "signature", sur les brins d'ARN. Passées à la "moulinette" informatique, les données permettent désormais à un programme d'intelligence artificielle de classer, en une journée, de manière fiable, les tumeurs en fonction de leur niveau de gravité, leur "stade", à partir d'un prélèvement de tissu. Il faut aujourd'hui plusieurs semaines pour que les analyses d'anatomopathologie ne rendent leur verdict sur le stade du cancer, "c'est particulièrement difficile en clinique", soulignent les chercheurs.

Avec ce test s'ouvre la possibilité de gagner un temps précieux : "Avec les tumeurs cérébrales, il faut prendre des décisions très vite pour gagner du temps de vie, et selon que le cancer est de stade 2 (bas) ou 3 (haut), les médecins ne proposent pas le même traitement, on peut faire perdre six mois à un patient", indique Christophe Hirtz. "Suivant le stade, la prise en charge thérapeutique du patient diffère", ajoute Alexandre David.

Le cancer du cerveau est un cancer rare, avec moins de 5000 cas par an en France. Mais d'ores et déjà, le test est en cours d'évaluation sur d'autres types de cancers : sein, cancer colorectal, myélome. Avec peut-être, au bout, un nouveau champ des possibles : "Si l'épigénétique de l'ADN est bien connue, celle de l'ARN n'a jamais été exploitée en panel pour du diagnostic en cancérologie", rappelle Éric Rivals.

 

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Un, trois, six... combien faut-il boire de cafés par jour pour espérer vivre plus longtemps ?

 

 

 

Selon une étude publiée dans le European Journal of Preventive Cardiology, la consommation de deux à trois tasses de café par jour est associée à une espérance de vie plus longue et à un risque de maladie cardiovasculaire plus faible…

Dans la longue liste des comportement sains à adopter au quotidien, devrions-nous inscrire le fait de boire du café ? Pour une équipe australienne, la réponse est "oui". Dans une vaste étude observationnelle, le Pr Peter Kistler du Baker Heart and Diabetes Research Institute de Melbourne a constaté que "le café (quelle que soit sa forme, moulu, instantané, décaféiné) est associé à une réduction de l’incidence des maladies cardiovasculaires et de décès toutes causes confondues."

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont recruté près de 450 000 personnes âgées de 40 à 69 ans et toutes exemptes de maladies cardiovasculaires. Chaque participant a rempli un questionnaire renseignant la quantité et le type de café consommé quotidiennement. Les réponses ont permis de regrouper les volontaires en 6 groupes selon qu’ils buvaient moins d’une tasse par jour à plus de cinq.

Moins de décès chez les amateurs de café…

Au cours du suivi, 27 809 participants sont décédés. Tous les types de café (déca, expresso, capuccino…) ont été associés à une réduction des décès quelle qu’en soit la cause. Avec une réduction particulièrement marquée chez celles et ceux qui buvaient de 2 à 3 tasses par jour. Dans ce groupe, les buveurs de déca voyaient leur risque diminuer de 14%, ceux qui aimaient le café filtre, de 27 %, et de 11 % pour les amateurs d’instantanés.

… et moins de maladies cardiovasculaires

Mais ce n’est pas tout. 43 000 personnes ont développé une maladie cardiovasculaire. Et là encore, le risque le plus faible a été observé avec deux à trois tasses consommées de façon quotidienne, et ce par rapport à ceux qui n’en consommaient pas.

Alors comment expliquer ces vertus ?

Pour Peter Kistler, "la caféine est le constituant le plus connu du café, mais la boisson contient plus de 100 composants biologiquement actifs. Il est probable que des composés non caféinés soient responsables des relations positives observées entre la consommation de café, les maladies cardiovasculaires et la survie."

 

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Les Alpes-Maritimes sont-ils un désert médical ?

Ce que disent les chiffres

Dans un rapport publié par l'Association des maires ruraux de France, la répartition des médecins généralistes et des médecins spécialistes est inégale sur le territoire français. Certains départements se retrouvent dans des situations de déserts médicaux et à l'inverse, d'autres affichent des chiffres où certaines spécialités sont excédentaires par rapport à la population. Où en est-on dans les Alpes-Maritimes et plus largement en France ?

L'exemple avec cinq spécialités.

Depuis quelques années maintenant, les maires des communes rurales de France tirent la sonnette d'alarme sur le manque de médecins sur leurs territoires. Un rapport publié ce lundi 3 octobre, l'Association des maires ruraux de France illustre le déficit d'accès aux soins en milieu rural.

En France, on estime qu'il manque plus de 6.000 médecins généralistes, dans les bassins de vie ruraux, par rapport à l'objectif d'un praticien pour 1.000 habitants. Au total en France, "si 31% des bassins de vie urbains atteignent cet objectif de un pour mille, seuls 18% des bassins ruraux sont suffisamment dotés", affirme l'AMRF. Autre donnée mise en avant: la densité géographique des médecins. Dans les bassins de vie ruraux, un généraliste couvre en moyenne 30 km², contre 5 km² dans les bassins de vie urbains.

Cette étude, publiée depuis 2020 d'après les études d'Emmanuel Vigneron, professeur des universités à Montpellier et spécialiste de l'approche territoriale de la santé, montre également les écarts criants qui existent en médecine spécialisée: gynécologues, cardiologues, ophtalmologues, pédiatres, ou encore psychiatres.

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Les Alpes-Maritimes, plutôt bien pourvus par rapport aux autres

Dans le département des Alpes-Maritimes, les chiffres des cinq spécialités ciblées par l'étude, ne montrent pas de déficit. Il y aurait même trop de praticiens, selon les chiffres de ce rapport. Ainsi, dans les Alpes-Maritimes, on note un excédent de 1.218 médecins, toutes spécialités confondues. Il y aurait ainsi, un excédent de 320 médecins généralistes par rapport aux besoins de la population.

La carte ci-dessous permet de mesurer l'écart positif ou négatif en pourcentage, par rapport à la moyenne actuelle sur le territoire, soit 7,1 praticiens pour 100.000 habitants.

Pour la gynécologie médicale et gynéco-obstétrique,

 le département affiche un "excédent" de 72 praticiens, selon les chiffres de ce rapport.

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Pour les ophtalmologues,

le département est également bien pourvu puisqu'il affiche un "excédent" de 59 praticiens, par rapport à la moyenne nationale.

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Même chose pour les cardiologues.

Par rapport à la moyenne nationale, on note qu'il y a 72 médecins spécialisés dans le département, en comparaison à la moyenne nationale qui est de 7,7 praticiens pour 100.000 habitants.

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Le secteur de la pédiatrie est également bien pourvu,

 dans les Alpes-Maritimes, par rapport à la moyenne nationale de 4,7 spécialistes pour 100.000 habitants.
 

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.Ici, le département affiche un excédent de 44 praticiens.

.En psychiatrie générale et infantile,

le département apparaît excédentaire par rapport à la moyenne française de 9,5 praticiens pour 100.000 habitants.

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.Dans les Alpes-Maritimes, ce sont 106 spécialistes en plus par rapport à d'autres départements.

.Selon les chiffres 2022 de la Sécurité Sociale, en France, la densité moyenne des médecins généralistes est de 149 pour 100.000 habitants, avec 57 % de libéraux. Pour les spécialistes la densité est de 192 pour 100 000 habitants avec 33 % de libéraux.

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Dans les Alpes-Maritimes, au 1er janvier 2022, la densité de médecins généralistes pour 100.000 habitants se situe entre 150 et 200, toujours selon les chiffres de la sécurité sociale.

.Sur ces cartes, on note combien les grandes métropoles et la façade méditerranéenne sont des lieux de haute densité médicale. Pourtant, "chacun sait pourtant qu’il n’y est pas facile non plus d’y obtenir un rendez-vous dans des délais tolérables. Ceci signifie qu’un effort de convergence vers un niveau moyen constitue vraiment un minimum", relève l'association.

"La réalité de l'accessibilité à la présence médicale est donc six fois plus faible en milieu rural qu'en ville", résume l'association pour qui deux bassins de vie ruraux sur trois, dans le pays, manquent de médecins généralistes par rapport à la moyenne nationale.

L'AMRF souligne que les études qu'elle a publiées depuis 2020 font aussi le "constat alarmant ", dans les territoires ruraux, d'une aggravation des écarts d'espérance de vie, d'une moindre consommation de soins hospitaliers et d'un vieillissement des professionnels de santé. "La crise sanitaire récente a mis en avant l'importance de la proximité dans l'organisation du service de santé. La démocratie sanitaire doit être refondée sur un véritable débat contradictoire afin d'offrir de nouvelles solutions aux habitants du monde rura l", estime l'association.

 

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Crise énergétique : dès le 15 octobre, Enedis pourra couper l'eau chaude à distance grâce au compteur Linky

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La mesure concerne les clients particuliers, professionnels et des collectivités locales ayant souscrit un contrat d'une puissance inférieure ou égale à 36 kVA et ayant choisi un abonnement "heures pleines/heures creuses" auprès de leur fournisseur d’électricité.

À partir du 15 octobre prochain, le gestionnaire de réseau Enedis pourra suspendre temporairement le fonctionnement de certains ballons d'eau chaude, selon une disposition publiée au Journal Officiel le 27 septembre dernier. La mesure ne sera mise en place qu'entre 12 h et 14 h en cas de pic de consommation d'électricité, et jusqu'au 15 avril prochain.

Qui est concerné ?

C'est grâce au compteur intelligent Linky qu'Enedis pourra déconnecter les cumulus du réseau, comme l'a révélé L'UFC-Que-Choisir. 4,3 millions de ménages sont concernés, selon le gouvernement. Mais qui sont ces Français qui ne pourront peut-être pas prendre de douche chaude entre midi et deux ?

Selon BFMTV, la mesure concerne les clients particuliers, professionnels et des collectivités locales ayant souscrit un contrat d'une puissance inférieure ou égale à 36 kVA et ayant choisi un abonnement "heures pleines/heures creuses" auprès de leur fournisseur d’électricité.

Comment ça marche ?

Dans les faits, les cumulus programmés pour chauffer l'eau entre 12 h et 14 h, soit en période creuse et donc au moment où l'électricité est moins chère, ne pourront pas systématiquement se déclencher. Regarder sa télé, brancher son smartphone ou allumer ses plaques chauffantes restera tout à fait possible. Car le compteur Linky ne déconnecte que le signal d'enclenchement automatique pour les usages électriques pilotés, soit celui des cumulus.

 

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Billets SNCF de Noël : la mise en vente ouvre ce mercredi, quand réserver pour profiter des meilleurs prix ?

Ce mercredi 5 octobre 2022, les billets de train pour la période du 11 décembre au 2 janvier sont mis en vente sur le site de la SNCF.

C'est l'heure de se projeter jusqu'aux fêtes de fin d'année. Ce mercredi 5 septembre à 6 h du matin, la SNCF met en vente ses billets de train pour la période des vacances de Noël, soit 9 millions de billets TGV, Ouigo et Intercités allant du dimanche 11 décembre au lundi 2 janvier, a repéré Le Parisien.

Un million de billets supplémentaires par rapport à 2021

Un million de billets supplémentaires sont mis en vente par rapport à Noël 2021. Pour rappel, l'an passé, les destinations les plus réservées étaient Paris, Lyon, Lille, Bordeaux et Strasbourg.

Autre changement cette année : la SNCF prévoit de renforcer son offre en augmentant les fréquences sur la ligne Intercités Nantes-Lyon et en ouvrant douze nouvelles destinations Ouigo, dont Brest via Saint-Brieuc, Guingamp et Morlaix, La Rochelle via Sugères et Niort et Perpignan via Montpellier, Sète, Agde, Béziers et Narbonne.

Quand faut-il réserver pour profiter des tarifs les plus avantageux ?

Selon Le Parisien, les tarifs les plus avantageux sont à saisir dès ce mercredi car les prix augmenteront à l’approche de Noël.

En résumé, il est conseillé de réserver le plus tôt possible.

Ouigo, le service de transport en train à bas coût de la SNCF, ouvre par ailleurs ce mercredi 5 octobre, à 6 h également, la vente de ses billets jusqu’à début juillet.

D'autres spécificités s'appliquent selon les types de trains empruntés. Les usagers des trains Ouigo classiques des lignes Paris - Nantes et Paris - Lyon devront par exemple s'y prendre 45 jours à l'avance pour acheter leurs billets. Les réservations du 5 octobre ne seront donc ouvertes qu'aux voyageurs de TGV, Intercités, OUIGO Grande Vitesse (pour des trajets à prix réduits du 11 décembre au 7 juillet 2023), désirant se rendre en France, mais aussi en Allemagne, en Italie et en Suisse.

Bon à savoir : la SNCF permet l’échange et le remboursement des billets gratuitement jusqu’à quatre jours avant le départ.

 

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Aéroport de Nice : l'extension du terminal 2 validé par la justice administrative

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L'audience avait eu lieu le 19 septembre dernier, le tribunal administratif de Marseille vient de rendre son jugement. Il valide l'extension de l'aéroport Nice-Côte d'Azur et déboute les associations de défense de l'environnement, opposées à un projet selon elles incompatible avec les objectifs de transition écologique.

Il ne décolère pas. Thierry Bitouzé, co-fondateur du Collectif Citoyen 06 vient d'apprendre ce lundi que le tribunal administratif de Marseille dans son délibéré valide le permis de construire de l'extension du terminal 2 de l'aéroport Nice Côte d'Azur et déboute les associations de leurs recours. L'audience avait eu lieu le 19 septembre dernier.

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L'extension du terminal 2 de l'aéroport Nice Côte d'Azur est prévue du côté du fleuve Var

Dans un communiqué, il exprime son désarroi et son inquiétude.

Thierry Bitouzé, collectif citoyen 06 :

Alors que des citoyens et des associations luttent depuis près de 3 ans contre ce projet nuisible, le constat est donc clair : après avoir été validé par le Préfet, représentant de l’Etat sur les Alpes-Maritimes, le projet le plus climaticide de notre territoire se voit conforté, en première instance, par la justice administrative de notre pays.

Ce permis de construire déposé en février 2020 comprend deux bâtiments supplémentaires dans le prolongement du terminal 2. Hall d'accueil, zone d'enregistrement, tri des bagages, 6 nouvelles portes d'embarquement, le projet prévoit 25 000 mètres carrés supplémentaires.

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L'extension du terminal 2 comprend plusieurs zones, dont 6 salles d'embarquement.

Portée par la société des aéroports de la Côte d'Azur, cette extension est soutenue par la ville de Nice et la Métropole qui y voient un enjeu touristique majeur dans la 5e ville de France. Elle permettrait l'accueil de 3 millions de passagers en plus. Avant l'épidémie de Covid en 2019, l'aéroport niçois avait enregistré un chiffre record : 14 millions et demi de passagers. Le collectif citoyen 06 fait ses comptes : plus de 18 millions à l'horizon 2025-2030. Pour lui, il s'agit d'un projet "climaticide" et devant la justice, il a pointé l'insuffisance de l'étude environnementale qui ne tient pas compte du nombre de vols supplémentaires dans une zone protégée. Un avis modéré par Franck Goldnadel, directeur de l'aéroport de Nice.

Pour la direction de l'aéroport, impossible de quantifier le nombres d'avions et de vols en plus. Collectif citoyen avance le chiffre de 20 000 vols en plus chaque année.

Une urgence climatique méprisée de toute part pour les associations,

Après l'agrandissement de Cap 3000, l'extension du T2 de l'aéroport de Nice ! La zone Natura2000 de l'embouchure du Var est cernée par des projets axés sur le code de l'urbanisme et absolument pas sur celui de l'environnement. Et le préfet, représentant de l'Etat, laisse faire...

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L'aéroport conteste

Dans un communiqué, l'aéroport prend acte et salue la décision du tribunal administratif.

Aéroport Nice Côte d'Azur :

"Cette décision conforte le projet d’aménagement de son terminal 2, tant dans sa nécessité que dans son intégration à une stratégie bas carbone. L’adaptation du terminal 2 permettra ainsi à terme aux passagers transitant par la plateforme de bénéficier des meilleures conditions d’accueil et de sécurité."

Par ailleurs, l’aéroport Nice Côte d’Azur tient à rappeler "qu’il a toujours été pionnier en matière de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre. Il a été le premier aéroport de France à atteindre, en 2016, la neutralité carbone par compensation"

"Un avion qui décolle, c'est une tonne de CO2" répond Thierry Bitouzé. Il précise qu'aucun aéroport ne peut être neutre en carbone.

Thierry Bitouzé :

"Le réchauffement climatique a donc gagné, ainsi que la pollution atmosphérique, le bruit, les déchets, la pression sur l'eau et la biodiversité toute proche, dus aux 20.000 vols supplémentaires chaque année, pour transporter 7 millions de passagers additionnels par an, bref, tous les impacts environnementaux et sanitaires d'un projet d'un autre temps : une bombe climatique supplémentaire..."

Thierry Bitouzé ne compte pas s'arrêter là car dit-il, "un match se dispute en plusieurs rounds."

Le combat pourrait continuer, les associations vont se réunir vite pour décider de la suite.

 

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Vignette Crit'Air : vous avez reçu un SMS après un prétendu contrôle d'agent, attention c'est une arnaque.

Alors que la vignette Crit'Air est désormais obligatoire pour circuler dans les zones à faible émission (ZFE), des tentatives de fishing se multiplient, notamment en pariant sur l'éventualité que vous n'ayez pas encore commandé votre vignette.

"Nos agents ont constaté que vous n'étiez pas muni de la vignette réglementaire". Un message, accompagné d'une invitation à se mettre en règle, en suivant un lien, qui renvoie vers un site internet qui ressemble comme deux gouttes d'eau au ste officiel, extrait de texte de loi et logo de la république à l'appui.

Récupérer vos coordonnées bancaires

Si jamais vous n'avez effectivement pas encore commandé votre vignette crit'air et que vous êtes amenés à circuler régulièrement dans une zone à faible émission, où celle-ci est désormais obligatoire, comme c'est le cas à Nice, Cannes, Antibes, Vallauris, Cagnes-sur-Mer et Saint-Laurent-du-Var, ce coup de poker peut s'avérer gagnant pour les escrocs qui se cachent derrière ce type de message.

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Car il s'agit bien d'une arnaque, qui a pour unique but de récupérer vos coordonnées bancaires. Comme l'explique France Info dans un article dédié à la recrudescence de ce type d'escroquerie, le site vous propose, pour commander la vignette, de renseigner votre numéro de plaque d'immatriculation, votre nom, adrresse, votre numéro de téléphone puis évidemment, de procéder au paiement en ligne de la vignette en renseignant vos coordonnées bancaires.

Pour rappel, comme l'indique d'ailleurs le site gouvernemental Crit'air, "le site officiel Crit’Air du ministère n’envoie pas de message SMS aux usagers pour acheter des vignettes."

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Si vous souhaitez commander votre vignette, assurez vous avant que vous vous trouvez bien sur le site officiel, qui est le suivant : www.certificat-air.gouv.fr/

 

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Mission Dart de la Nasa : les images incroyables de l’impact avec un astéroïde

Par Le HuffPost avec AFP

À 11 millions de kilomètres de la Terre, un vaisseau est parvenu à s’écraser sur l’astéroïde Dimorphos. Un crash qui doit viser à dévier la trajectoire du corps céleste.

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C’est une première pour l’Humanité, et elle est digne d’ "Armageddon" et d’Hollywood. Dans la nuit du lundi 26 au mardi 27 septembre, la sonde de la mission Dart de la Nasa est parvenue à percuter, à onze millions de kilomètres de la planète Terre, un astéroïde. Un test qui vise à dévier la trajectoire du corps céleste et à apprendre à se protéger d’une potentielle menace future.

Le vaisseau, plus petit qu’une voiture, a foncé à une vitesse de plus de 20 000 kilomètres / heure sur sa cible, atteinte à l’heure prévue (1h14 du matin en France, 19 heures 14 sur la côte Est des États-Unis). Les équipes de la Nasa, réunies au centre de contrôle de la mission dans le Maryland, ont explosé de joie au moment de la collision, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

Quelques minutes avant, l’astéroïde Dimorphos, situé à environ 11 millions de kilomètres de la Terre, a peu à peu grandi sur les spectaculaires images retransmises en direct par le vaisseau. On pouvait y distinguer clairement les cailloux à sa surface grise, juste avant que les images stoppent au moment de l’explosion.

"Nous sommes embarqués dans une nouvelle ère, où nous avons potentiellement la capacité de nous protéger d’un impact d’astéroïdes dangereux", a déclaré Lori Glaze, directrice des sciences planétaires à la Nasa.

Un télescope placé à l’Observatoire astronomique sud-africain du Cap a également capturé ce moment, comme vous pouvez le voir ci-dessous.

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"Les Terriens peuvent désormais dormir sur leurs deux oreilles"

Dimorphos fait environ 160 mètres de diamètre et ne représente aucun danger pour notre planète. Il est en réalité le satellite d’un plus gros astéroïde, Didymos, dont il faisait jusqu’ici le tour en 11 heures et 55 minutes. La Nasa cherche à réduire l’orbite de Dimorphos de 10 minutes, c’est-à-dire à le rapprocher de Didymos, soit en clair à modifier sa trajectoire grâce à la puissance de l’impact.

Il faudra attendre entre quelques jours à quelques semaines avant que les scientifiques puissent confirmer que cette trajectoire de l’astéroïde a bien été altérée. Ils le feront grâce aux télescopes sur Terre, qui observeront la variation de l’éclat lorsque le petit astéroïde passe devant et derrière le gros.

Si le but reste ainsi modeste comparé aux scénarios catastrophes de films de science-fiction comme "Armageddon", cette mission de "défense planétaire", nommée Dart, est la première à tester une telle technique. Elle permet à la Nasa de s’entraîner au cas où un astéroïde menace un jour de frapper la Terre. "Je pense que les Terriens peuvent désormais dormir sur leurs deux oreilles, ce sera mon cas", a lancé Elena Adams, une ingénieure de la mission.

Le vaisseau avait voyagé durant dix mois depuis son décollage, en Californie. Pour atteindre une cible aussi petite que Dimorphos, la dernière phase de vol était entièrement automatisée, comme pour un missile autoguidé.

Des observations à venir dans les prochains jours et années

Trois minutes après l’impact, un satellite de la taille d’une boîte à chaussures, appelé LICIACube et relâché par le vaisseau en amont, devait passer à environ 55 kilomètres de l’astéroïde pour capturer des images des éjecta. L’événement devait également être observé par les télescopes spatiaux Hubble et James Webb, qui devraient pouvoir détecter un nuage de poussière brillant et ainsi aider à évaluer la quantité de matière éjectée.

Tout ceci doit permettre de mieux comprendre la composition de Dimorphos, représentatif d’une population d’astéroïdes assez communs, et donc de mesurer l’effet exact que cette technique, appelée à impact cinétique, peut avoir sur eux.

La sonde européenne Hera, qui doit décoller en 2024, ira en outre observer de près Dimorphos en 2026 pour évaluer les conséquences de l’impact et calculer, pour la première fois, la masse de l’astéroïde.

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Les astéroïdes ont déjà réservé des surprises aux scientifiques par le passé. En 2020, la sonde américaine Osiris-Rex s’était enfoncée bien plus que prévu dans la surface de l’astéroïde Bennu. De même, la composition de Dimorphos n’est pour le moment pas connue.

Pas de menace imminente, mais des inconnues

"Si l’astéroïde répond à l’impact de Dart d’une façon totalement imprévue, cela pourrait en réalité nous conduire à reconsidérer dans quelle mesure l’impact cinétique est une technique généralisable", a prévenu la semaine dernière Tom Statler, chef scientifique de la mission.

Il y a 66 millions d’années, les dinosaures ont disparu après la collision d’un astéroïde grand d’environ 10 kilomètres avec la Terre. Depuis, près de 30 000 astéroïdes de toutes tailles ont été catalogués dans les environs de la Terre (on les appelle des géocroiseurs, c’est-à-dire que leur orbite croise celle de notre planète). Mais si aucun de ces astéroïdes connus ne menace notre planète pour les 100 prochaines années, tous ne sont pas encore tous recensés.

Ceux d’un kilomètre et plus ont quasiment tous été repérés, selon les scientifiques. Mais ils estiment n’avoir connaissance que de 40 % des astéroïdes mesurant 140 mètres et plus, et ceux-ci sont capables de dévaster une région entière.

"Notre tâche la plus importante est de trouver ceux manquants ", a déclaré Lindley Johnson, agent de défense planétaire à la Nasa. Plus ils sont détectés tôt, plus les experts auront le temps de mettre en place un moyen de s’en défendre. La mission Dart est un premier pas crucial en ce sens, selon le chercheur :  "C’est une période très enthousiasmante (...) pour l’histoire spatiale, et même l’histoire de l’Humanité."

 

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Fin des arrêts de travail délivrés en téléconsultation?

Quatre questions pour tout comprendre

Depuis dimanche, Gabriel Attal, ministre de l'Action des Comptes publics a mis le feu au poudre en annonçant la fin du remboursement des arrêts de travail obtenus via la téléconsultation, si cette dernière n'a pas été faite avec son médecin traitant.

Dans une interview accordée au JDD, Gabriel Attal, ministre de l'Action des Comptes publics, a annoncé vouloir arrêter le remboursement des arrêts de travail obtenus en téléconsultation, si cette dernière n'a pas été faite avec son médecin traitant.

Depuis dimanche, médecins et patients ont fait entendre leur mécontentement, en réaction à la mesure décrite par l'ex porte-parole du gouvernement. "Ces arrêts délivrés en visio par un médecin qui n’est pas le médecin traitant ne seront plus remboursés par la Sécurité sociale", a-t-il déclaré. Il a levé le voile sur une des mesures qui apparaîtra dans le projet de budget de la sécurité sociale présenté ce lundi 26 septembre.

Un "déremboursement" dont la motivation est la suivante selon Gabriel Attal: "afin d'éviter que certains enchaînent les consultations en ligne jusqu'à trouver celui qui voudra bien lui délivrer un arrêt maladie". Ce dernier a également ajouté: "On a constaté une explosion des arrêts maladie donnés, en téléconsultation, par un professionnel qui n’est pas le médecin traitant. Ce sont près de 100 millions d’euros l’an dernier".

Selon l’avant-projet de loi de financement de la sécurité sociale consulté par l’AFP, cette mesure n'entrera pas en vigueur avant le 1er juin 2023.

Qu'est-ce que la téléconsultation?

La téléconsultation permet aux patients de pouvoir consulter un médecin ou un spécialiste depuis chez lui. Cette nouvelle forme de consultation a connu un réel essor au début de la pandémie de Covid-19, afin de permettre aux gens de rester chez eux et de limiter leurs déplacements. Le gouvernement avait alors décidé de prendre intégralement en charge ces téléconsultations.

Une disposition finalement prolongée en 2021 avec un "contexte de reprise épidémique", par la suite c'est l'actuel ministre de la Santé, François Braun, qui a préconisé le maintien de cette indemnisation intégrale jusqu'à la fin de cet été 2022.

Quid des déserts médicaux ?

Face à une pénurie de médecins, et des délais de plus en plus longs pour obtenir des rendez-vous, les téléconsultation était devenue un outil très apprécié par les médecins et les patients.

De plus en plus de zone sont délaissées, selon le site du gouvernement "vie publique", les inégalités territoriales d’accès aux soins ne cessent de se creuser.

Selon un rapport sénatorial remis le 29 mars 2022, 30,2% de la population française vit dans un désert médical (62,4% en Île-de-France).

Une bonne décision ?

Il est encore difficile de se prononcer. Les modalités restent encore à déterminer, afin de voir quels peuvent être les bénéfices qui en découlent.

Pour autant, le président de l'Union Française pour les médecins, le docteur Jérôme Marty, a affirmé voir "du bon à cette annonce", dans une interview accordée à nos confrères du Parisien.

"J’espère que c’est un moyen détourné de bloquer le développement des cabines à fric (sic), ceux qui proposent que de la téléconsultation dans des bornes installées dans les supermarchés entre les légumes et les rayons friperie… Cette patientèle n’est pas connue des médecins et donc cela a fait augmenter le nombre d’arrêts (maladie)", a-t-il affirmé dans l'article.

 

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VIDEO. La mission de la Nasa pour détourner un astéroïde de sa trajectoire initiée par un chercheur de la Côte d'Azur : il nous raconte

Dans la nuit de lundi 26 à mardi 27 septembre, un vaisseau spatial nommé Dart atteindra l'astéroïde Dimorphos dans le but de le dévier de sa trajectoire. Cette mission de la Nasa sera suivie par une mission européenne en 2024, dirigée par Patrick Michel, astrophysicien à l'Observatoire de la Côte d'Azur.

Ce lundi 26 septembre dans la nuit, à 1h14 du matin, la Nasa va accomplir une mission digne d'un film de science-fiction. Le vaisseau spatial appelé Dart (pour Double Asteroid Redirection Test mais qui veut aussi dire "fléchette" en anglais), qui a été envoyé en novembre dernier pour détourner un astéroïde de son orbite, doit atteindre sa cible cette nuit.

Cette mission est un test pour voir si l'homme peut se défendre contre des astéroïdes qui pourraient atterrir sur Terre. Après dix mois de voyage, le vaisseau Dart devrait atteindre l'astéroïde Dimorphos à une vitesse de plus de 20 000 km/h.

La sonde Dart fait la taille d'une voiture et pèse environ 560 kg. L'astéroïde Dimorphos quant à lui mesure 160 mètres de diamètres. Son orbite est situé à sept millions de kilomètres de la Terre donc il ne représente aucun danger pour la Terre. Mais la mission "est importante à réaliser avant que nous ne découvrions un réel besoin", a déclaré Andrea Riley, chargé de la mission à la Nasa.

Le moment de l'impact sera capturé par la caméra située sur le vaisseau Dart et diffusé en direct par la NASA. Le changement d'orbite pourra aussi être mesuré depuis la Terre par certains télescopes. Si Dart manque sa cible, le vaisseau devrait avoir assez de carburant pour une nouvelle tentative dans deux ans.

Patrick Michel, chercheur

"On va retransmettre ça au public avec une image par seconde jusqu'au 3 secondes avant l'impact. A ce niveau-là, on est aussi ignorant que le public parce qu'à part la taille de son diamètre, on ne sait rien de plus. On ne sait pas quelle est sa forme, quelles sont ses propriétés de surface, on va découvrir ça en même temps que le public."

Une mission initiée par Patrick Michel, chercheur à l'Observatoire de la Côte d'Azur

Patrick Michel, astrophysicien de l'Observatoire de la Côte d'Azur et directeur de recherches au CNRS, s'apprête à suivre l'évènement de très près. Et pour cause, il est à l'initiative de cette mission et il est à la tête de la mission Hera de l'ESA (Agence spatiale européenne). Cette mission a pour but d'envoyer une sonde appelée Hera pour aller observer l'astéroïde Dimorphos afin d'évaluer les conséquences de l'impact et calculer la masse de l'astéroïde.

Du 30 mai au 3 juin 2022, la communauté scientifique dédiée à notre protection contre le risque d’impact d’astéroïdes, s'est réuni à Nice sous l’égide de l’Observatoire de la Côte d’Azur. Le sujet de la mission Hera était au coeur de ce colloque. La sonde devrait décoller en 2024 pour finir sa course en 2026.

Les données recherchées couvrent "un nombre de domaines incroyable qui vont de la géologie à la physique des impacts, en passant par l’étude des milieux granulaires", a indiqué Patrick Michel.

Il explique à France 3 Côte d'Azur que c'est "en Europe qu'on a commencé à faire des études pour tenter de dévier un astéroïde en utilisant un projectile artificiel, donc une sonde spatiale". "En discutant avec un collègue américain, on a eu l'idée de partager les efforts entre la Nasa et l'Agence spatiale européenne", ajoute-t-il.

Ces deux missions vont pouvoir "offrir aux futures générations un plan validé qui leur évitera d'avoir à improviser" en cas d'astéroïde se dirigeant vers la Terre "parce que les conséquences et les risques sont trop grands".

C'est cet astéroïde qui a été choisi parce que "quoiqu'on fasse, même si on ne sait pas exactement ce qui va se produire, on n'augmente pas le risque avec la Terre", assure Patrick Michel.

Repérage des astéroïdes qui croisent l'orbite de la Terre

Très peu des astéroïdes connus sont considérés comme potentiellement dangereux, et aucun ne l'est sur les 100 prochaines années. Mais "je garantis que si vous attendez assez longtemps, il y aura un objet", a déclaré Thomas Zurbuchen, chef scientifique de la Nasa. Environ 3000 astéroïdes "géocroiseurs", comme sont appelés ceux dont l'orbite croise celui de la Terre, sont recensés chaque année. Il y a environ 30 000 astéroïdes géocroiseurs recensés au total.

En 2018, Patrick Michel expliquait les astéroïdes géocroiseurs à France 3 Côte d'Azur :

Pour les plus gros astéroïdes, qui mesurent plus d'un kilomètre de diamètre, les scientifiques assurent les avoir quasiment tous repérés. En revanche, ils n'auraient connaissance que de 40% des astéroïdes de 140 mètres et plus. Ceux-là peuvent dévaster une région entière.

 

 

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La Nasa va tenter de projeter un vaisseau sur un astéroïde pour dévier sa trajectoire

Dans la nuit du lundi 26 au mardi 27 septembre 2022, la Nasa va tenter de dévier la trajectoire d’un astéroïde en projetant sur lui un vaisseau kamikaze, dans un test de "défense planétaire".

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Cette illustration d’artiste obtenue de la NASA montre le vaisseau spatial DART de dos avant l’impact sur le système binaire Didymos

Les dinosaures auraient sûrement aimé y penser. Les films de science-fiction, à l’image d’Armageddon ou plus récemment de "Don’t Look Up : Déni cosmique", l’envisagent eux depuis longtemps.

La Nasa va projeter un vaisseau kamikaze sur un astéroïde

Cette fois, la Nasa va enfin tenter ce qui n’a jamais été fait auparavant : dévier la trajectoire d’un astéroïde en projetant sur lui un vaisseau kamikaze. Un test de "défense planétaire", qui doit permettre de mieux protéger l’humanité face à une éventuelle menace future.

La mission Dart (fléchette, en anglais) a décollé en novembre depuis la Californie.

Après dix mois de voyage, le vaisseau doit frapper l’astéroïde Dimorphos à 23 h 14 GMT lundi, à une vitesse de plus de 20 000 km/h.

Le vaisseau n’est pas plus grand qu’une voiture, et sa cible fait environ 160 mètres de diamètre (la moitié de la hauteur de la Tour Eiffel).

Pas de panique, Dimorphos ne représente en aucun cas une menace pour la Terre : son orbite autour du Soleil ne passe qu’à sept millions de kilomètres de nous au plus proche.

Mais la mission "est importante à réaliser avant que nous ne découvrions un réel besoin", a déclaré Andrea Riley, chargé de la mission à la Nasa.

Un impact qui devrait être spectaculaire

Le moment de l’impact s’annonce spectaculaire et pourra être suivi en direct sur la chaîne vidéo de l’agence américaine.

Il ne s’agit pas de détruire l’astéroïde mais de le pousser légèrement. La technique est dite à impact cinétique.

Dimorphos est en réalité le satellite d’un plus gros astéroïde, Didymos (780 mètres de diamètre), dont il fait le tour en 11 heures et 55 minutes. Le but est de réduire l’orbite de Dimorphos autour de Didymos d’environ dix minutes.

Ce changement pourra être mesuré par des télescopes depuis la Terre, en observant la variation de l’éclat lorsque le petit astéroïde passe devant le gros.

L’objectif peut paraître modeste mais cette démonstration est cruciale pour l’avenir. Il s’agit de mieux comprendre comment réagira Dimorphos, représentatif d’une population d’astéroïde assez communs mais dont on ne connaît pas la composition exacte. L’effet de l’impact dépendra en grande partie de sa porosité, c’est-à-dire s’il est plus ou moins compact.

Une caméra prendra des images de l’astéroïde

Pour atteindre une cible si petite, le vaisseau se dirigera de façon autonome durant les quatre dernières heures, comme un missile auto-guidé.

Sa caméra, appelée Draco, prendra au dernier moment les toutes premières images de l’astéroïde, dont on ne connaît pas encore la forme (ronde, oblongue…). À un rythme d’une image par seconde, visibles en direct sur Terre avec un délai de seulement quelque 45 secondes.

"Cela va commencer par un petit point de lumière, jusqu’à remplir tout le cadre", a déclaré Nancy Chabot, du Laboratoire de physique appliquée (APL) de l’université Johns Hopkins, où se trouve le centre de contrôle.

"Ces images continueront à arriver, jusqu’à ce qu’elles n’arrivent plus", a-t-elle ajouté, en référence au moment de l’explosion.

Trois minutes plus tard, un satellite de la taille d’une boîte à chaussures, appelé LICIACube et relâché par le vaisseau il y a quelques jours, passera à environ 55 km de l’astéroïde pour capturer des images des éjecta. Elles seront renvoyées vers la Terre dans les semaines et mois suivants.

L’événement sera également observé par les télescopes spatiaux Hubble et James Webb, qui devraient pouvoir détecter un nuage de poussière brillant.

30 000 astéroïdes catalogués dans les environs de la Terre

Puis, la sonde européenne Hera, qui doit décoller en 2024, ira observer de près Dimorphos en 2026 pour évaluer les conséquences de l’impact et calculer, pour la première fois, la masse de l’astéroïde.

Très peu des astéroïdes connus sont considérés comme potentiellement dangereux, et aucun ne l’est sur les 100 prochaines années.

Mais "je garantis que si vous attendez assez longtemps, il y aura un objet ", a déclaré Thomas Zurbuchen, chef scientifique de la Nasa.

Près de 30 000 astéroïdes de toutes tailles ont été catalogués dans les environs de la Terre (on les appelle des géocroiseurs, c’est-à-dire que leur orbite croise celle de notre planète). Environ 3 000 nouveaux sont trouvés chaque année.

Ceux d’un kilomètre et plus ont quasiment tous été repérés, selon les scientifiques. Mais ils estiment n’avoir connaissance que de 40 % des astéroïdes mesurant 140 mètres et plus --ceux capables de dévaster une région entière.

Si Dart manque sa cible, le vaisseau devrait avoir assez de carburant pour une nouvelle tentative dans deux ans.

Et si la mission réussit, il s’agira d’un premier pas vers une véritable capacité de défense, selon Nancy Chabot. "La Terre est frappée par des astéroïdes depuis des milliards d’années, et cela se reproduira. En tant qu’humains, faisons en sorte de vivre dans une civilisation où nous pouvons l’éviter."

 

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Pesticides dans l'eau du robinet : faut-il s'inquiéter des résidus découverts chez 20 % des Français ?

Des métabolites, des molécules issues de la dégradation des pesticides, ont été découverts dans l'eau du robinet de 20 % des Français, à des seuils supérieurs aux critères de conformité. Faut-il s'inquiéter de ces données ? Connaît-on l'impact de ces résidus sur la santé ? Existe-t-il des solutions pour les filtrer ? Julie Mandret, docteure en Génie des procédés d'environnement à l'Université de Montpellier, apporte des réponses.

En 2021, 12 millions de Français de métropole ont reçu une eau du robinet "non conforme aux critères de qualité, régulièrement ou épisodiquement ", selon des données compilées par Le Monde et France 2. En cause, des taux de pesticides au-dessus des seuils d'alerte dans certaines communes, notamment les plus rurales. L'Occitanie, comme l'ensemble des régions, est concernée, même si elle fait partie des bons élèves avec seulement 5,1 % de "non-conformité".

Le 10 juin dernier dans la commune de Lauroux, près de Lodève, des résidus d'Anthraquinone - un dérivé chimique d'hydrocarbures utilisé comme substance active dans de nombreux produits phytosanitaires - ont été découverts dans l'eau du robinet à un taux de 0,57 μg/L. À une centaine de kilomètres de là, à Meynes dans le Gard, c'est le Désethyl-Terbuméton, un herbicide utilisé dans la viticulture, qui a dépassé par trois fois le seuil de conformité au mois de juillet.

Quel impact sur la santé des Français ?

Faut-il s'inquiéter de ces dépassements ? Les seuils fixés par les autorités sanitaires et cités par nos confrères se rapportent à la qualité de l'eau. Mais une déclaration de "non-conformité aux exigences de qualité" ne signifie pas systématiquement un risque pour le consommateur. Le seuil critique est lui défini par la "valeur sanitaire maximale", et son dépassement entraîne une alerte auprès des consommateurs de la part des communes concernées.

Les autorités sanitaires manquent d'études et de données pour fixer les seuils d'alerte

Problème, certaines molécules n'ont pas de "valeur sanitaire maximale", explique Julie Mandret, docteure en Génie des procédés d'environnement à l'Université de Montpellier. "Les autorités sanitaires manquent d'études et de données pour fixer les seuils d'alerte de certains métabolites issus des pesticides. Dans ce cas, ce sont les ARS qui doivent prendre la décision, au cas par cas, d'interdire ou non la consommation de l'eau du robinet si le seuil de non-conformité est dépassé".

L'impact de ces résidus de pesticides sur la santé reste encore mal connu. "Les effets à long terme d’une exposition à de faibles doses sont difficiles à évaluer", indique ainsi le ministère de la Santé sur sa page dédiée à la qualité de l'eau potable en France. Mais la chercheuse relative : "La concentration de ces résidus dans l'eau du robinet est sans commune mesure avec les taux que l'on retrouve directement dans les aliments non bios".

Des solutions, mais qui ont un prix

Comment éviter que ces résidus de pesticides se retrouvent dans l'eau du robinet, sachant que les analyses ont révélé la présence de substances phytosanitaires pourtant interdites depuis plusieurs années ? Pour Julie Mandret, qui travaille sur les systèmes de filtration, il faut avant tout agir sur la cause du problème. "Plus on limite les intrants dans les sols, moins il y aura de résidus de pesticides à traiter en bout de chaîne", rappelle la chercheuse.

"Ensuite, il va falloir adapter nos stations d'épuration, avec l'ajout d'un système de filtration membranaire ou à base de charbon actif, qui sera capable de supprimer ces résidus." Mais ces systèmes nécessitent d'importants travaux sur les infrastructures existantes, et sont parfois très énergivores. De quoi laisser présager, s'ils sont mis en œuvre, d'une augmentation du prix de l'eau potable.

 

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Pesticides dans l'eau du robinet : des résidus la rendent non conforme pour un Français sur cinq

En 2021, 12 millions de Français ont été concernés, selon Le Monde.

L’ampleur du phénomène interroge. En 2021, environ 20 % des Français de métropole, soit quelque 12 millions de personnes, ont reçu au robinet, "régulièrement ou épisodiquement, une eau non conforme aux critères de qualité", selon les données recueillies par Le Monde auprès des agences régionales de santé, des agences de l’eau et des préfectures.

Les pesticides et les molécules issues de leur dégradation

En 2020, ce chiffre était de 5,9 %, selon le ministère de la Santé. Comment expliquer une telle variation en l’espace d’un an ? Celle-ci ne reflète pas tant la dégradation de la situation qu’un "choc des connaissances", explique Mickaël Derangeon, vice-président du syndicat des eaux de Loire-Atlantique, cité par le quotidien du soir.

Un responsable est pointé du doigt : les pesticides et les molécules issues de leur dégradation qui auraient ainsi de graves conséquences sur la qualité de l’eau, selon les investigations de France Info et du magazine Complément d’enquête, diffusé jeudi soir sur France 2.

Les Hauts-de-France, la région la plus touchée, l'Occitanie s'en sort mieux

Avec de fortes disparités locales. La région des Hauts-de-France est la plus impactée. Alors que le taux de non-conformités de l’eau est faible en Occitanie (5,1 %), relève Le Monde. Mais c’est dans cette région que se trouve l’un des départements les plus touchés de France, le Gers : 71 % de sa population est exposée ainsi à des écarts aux standards de qualité. 309 000 personnes l’ont été en 2021 au moins une fois dans l’année, en Occitanie.

 

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Pesticides, pollution : découvrez si l'eau du robinet de votre commune est de bonne qualité

L'UFC-Que choisir et Générations futures ont dévoilé une carte interactive issue d'une vaste étude menée sur la qualité de l'eau potable en France. Grâce à cet outil, vous pouvez évaluer la qualité de l'eau qui coule chez vous, d'un simple clic.

UFC Que Choisir et Générations futures ont analysé l'eau de 46 145 réseaux de distribution répartis dans les 34 638 communes de France métropolitaine, sur la période de janvier 2019 à décembre 2020.

Pour la quatrième année consécutive, l'association de consommateurs Que-choisir dévoile une carte interactive de la qualité de l'eau sur le territoire. En partenariat avec l'association Générations futures, cette étude s'est concentrée sur "la cinquantaine de critères définis par la réglementation européenne (qualité bactérienne, pesticides, nitrates, aluminium, arsenic, radioactivité, etc.) ", détaille le rapport.

Un travail important, qui a abouti à une carte et à une conclusion : "Si la plupart des Français reçoivent une eau conforme en tout point aux critères réglementaires, elle [la carte] met en revanche en lumière les graves carences de la réglementation et des mesures de gestion locales en matière de pesticides et de perturbateurs endocriniens".

Cherchez votre commune sur la carte

Comment fonctionne la carte : cliquez  ICI pour accéder au site UFC-Que choisir.

Dans la barre en haut à gauche entrez le nom de votre commune et choisissez un rayon.

Cliquez sur la zone qui vous intéresse pour connaître la qualité de l'eau.

Disparités entre villes et campagnes

Et si l'étude montre que la qualité globale de l'eau tend à s'améliorer, (98 % des consommateurs ont accès à une eau conforme à la totalité des critères sanitaires), il existe toujours une grande dichotomie entre les zones urbaines et les zones rurales.

En effet, selon l'association, la présence de contaminants dans l'eau est essentiellement liée à l'activité agricole. "Près d’un million de consommateurs, essentiellement en zones rurales, reçoivent toujours une eau non conforme. Les pollutions agricoles constituent toujours les premières causes de contaminations : 450 000 consommateurs boivent ainsi une eau dépassant les normes maximales en pesticides et 148 000 une eau contaminée par les nitrates", précise le rapport.

La recherche de substances à analyser varie d'un département à l'autre

Là encore, le rapport vise les limites des analyses officielles. En effet, "la liste des molécules recherchées est définie par chaque Agence régionale de santé (ARS), en fonction des spécificités locales, notamment agricoles", explique le compte rendu.

Ainsi dans certains départements, des quantités étonnamment faibles de substances sont analysées officiellement, comme dans l'Aisne, zone agricole, où seulement douze substances en moyenne sont recherchées.

Les perturbateurs endocriniens en question

Le rapport tend aussi à pointer du doigt les limites de la réglementation dès lors que l'on s'intéresse aux perturbateurs endocriniens, ces substances qui peuvent avoir pour conséquence le dérèglement du système hormonal.

"La réglementation européenne sur les pesticides empêche en théorie la vente de pesticides ayant des propriétés de perturbateur endocrinien.. Mais dans la pratique, le niveau d’exigence requis pour démontrer les effets néfastes sur le système hormonal est tellement élevé qu’il rend cette réglementation totalement inopérante, laissant sur le marché des centaines de pesticides soupçonnés d’être perturbateurs endocriniens", note le rapport.

Ainsi, dans 28 % des analyses, dont le résultat est conforme à la réglementation, les résultats ont montré la présence de pesticides, soupçonnés d'être des perturbateurs endocriniens.

Les associations demandent une interdiction et davantage de recherches

UFC-Que Choisir et Générations futures demandent que la commercialisation de ces pesticides soit interdite au nom du principe de précaution. Les associations demandent également "d'intensifier les recherches de pesticides en lien avec les niveaux de risques et les types de cultures environnantes". Une pétition a été diffusée en ce sens.

"Les gouvernements français ne veulent pas contraindre les agriculteurs à respecter la réglementation environnementale. Nous en payons les conséquences et le coût au niveau de la facture d'eau", dénonce Olivier Andrault, de l'UFC-Que Choisir.

 

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Trois visites médicales gratuites à 25, 45 et 65 ans : dépistage du cancer, vaccins... tout comprendre au dispositif

C'est une mesure phare de la loi de financement de la Sécurité sociale qui sera présentée fin septembre : la mise en place de visites médicales gratuites pour tous les Français à 25, 45 puis 65 ans. On vous explique comment ça fonctionne.

Le début de "l'ère de la prévention" ? Le ministre de la Santé François Braun a annoncé ce dimanche 18 septembre, dans une interview au JDD, la prochaine mise en place de trois visites médicales gratuites proposées aux Français à 25, 45 et 65 ans. La mesure doit être incluse dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2023, qui sera présentée aux ministres fin septembre.

Vaccins, activité physique et retraite

L'objectif de la mesure est de "mieux suivre" les Français, avec des thématiques définies en fonction de l'âge.

La consultation des 25 ans sera l'occasion, pour les étudiants ou jeunes actifs, de "faire le point sur les vaccins, leur activité physique, d'éventuelles addictions ou difficultés liées au début de la vie professionnelle", développe le ministre de la Santé. La "nécessité d'avoir un médecin traitant" et "le risque cardiovasculaire" seront notamment soulignés auprès de ce public.

À l'âge de 45 ans, les Français seront informés de "la nécessité de participer au dépistage du cancer du sein, du colon ou de la prostate". Leur rendez-vous médical gratuit prévoit également "un bilan sur l'activité physique et d'éventuels troubles de santé mentale".

À 65 ans, il s'agira de mettre l'accent sur "la prévention de la perte d'autonomie" mais aussi sur "le dépistage des cancers et de toutes les malades qui peuvent être prévenues". La question du départ à la retraite pourra également être abordée, selon François Braun.

Jusqu’à 16 ans, les enfants bénéficient de 20 examens. Mais, "jusqu’à présent, il n’y avait rien pour les adultes", a précisé le ministre de la Santé.

 

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Des plaisanciers filment un grand requin blanc en Méditerranée, près des côtes de Camargue

 

 

 

Le spécimen observé ce lundi 12 septembre dans le parc naturel de Camargue serait une femelle requin blanc de Méditerranée de 5 mètres. Le grand requin blanc est une espèce protégée en France et dans le monde, et reste menacé d'extinction en Méditerranée.

La présence d'un aileron a attiré le regard de plaisanciers en promenade matinale en Méditerranée, le lundi 12 septembre. Vers 8 h du matin, à seulement 5 km (3 milles nautiques) de Port-Saint-Louis à l'embouchure du Rhône, les passagers d'un bateau de tourisme ont pu observer de très près un grand requin blanc, beaucoup plus rare en Méditerranée que ses cousins le requin peau bleu ou le mako.

Une rencontre extrêmement rare en Méditerranée

Une observation confirmée par plusieurs spécialistes des requins et par le Groupe Phocéen d'Étude des Requins. Selon ce dernier, interrogé par Le Parisien, le spécimen observé serait une femelle requin blanc de Méditerranée (Carcharodon carcharias) de 5 mètres. Le grand requin blanc est une espèce protégée en France et dans le monde, et reste menacé d'extinction en Méditerranée.

Le signe d'un retour du grand requin blanc, menacé d'extinction ?

Le GPER a souligné sur son compte Facebook "une observation documentée très rare dans un secteur de la Méditerranée où l'espèce n'est d'une manière générale pas la plus abondante. Ce qui témoigne possiblement d'un retour dans les temps à venir de l'espèce en Méditerranée ! Dans cette région maritime où le grand requin blanc avait pratiquement disparu depuis près de deux siècles, jusqu'à 2021, on mesure un repeuplement qui semble progressif de ce prédateur terminal écologiquement fondamental pour la Méditerranée et pour le domaine océanique mondial."

Un "super-prédateur"

Le grand requin blanc est considéré comme l'un des plus grands prédateurs de Méditerranée. De par sa taille - seul le requin-pèlerin le dépasse - et son instinct de chasseur, il est considéré comme un "super-prédateur". Son régime alimentaire se compose principalement de thons rouges, espadons ou grands poissons, dauphins, autres requins, raies, et parfois calmars ou tortues, précise le site Longitude181.

 

 

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Des cas autochtones de dengue dans les Alpes-Maritimes interpellent : la région se tropicalise

Depuis le mois d'août, 21 cas de dengue autochtones ont été signalés dans les Alpes-Maritimes. La maladie ne vient pas d'un patient qui aurait voyagé, mais directement de moustiques présents sur le territoire, signe que la région se tropicalise.

Quatorze nouveaux cas de dengue ont été signalés, indique l'ARS (l'agence régionale de santé). Le premier malade de cette série a été identifié le 23 août. Il s'agissait déjà d'un cas autochtone. C'est-à-dire : "une personne qui a contracté la maladie sur le territoire national et qui n'a pas voyagé en zone contaminée dans les 15 jours précédant l'apparition de symptômes" détaille l'ARS.

Ce premier cas a été détecté à Saint-Jeannet, dans les Alpes-Maritimes.

Les 14 nouveaux cas ont été recensés au sud de cette commune, à Gattières, mais aussi à La Gaude. Au total, les Alpes-Maritimes dénombrent 21 personnes atteintes de la dengue.

Professeur Michel Carlès, infectiologue au CHU de Nice :

La dengue qui existait en Europe au début du siècle réapparaît sur des foyers limités. Ça fait quelques années qu'on a ces foyers. L'inquiétude est seulement pour l'instant de dépister les cas et de limiter la prolifération des moustiques.

Dans la région, on va sûrement devoir s'habituer à vivre avec la dengue.

Contaminations autochtones

L'ARS rapporte que presque tous ces malades ont été identifiés "soit à la suite de sensibilisation des professionnels de santé des zones investiguées, soit dans le cadre des enquêtes en porte-à-porte menées par l'Agence régionale de santé Provence-Alpes-Côte d'Azur, Santé Publique France et l'Entente interdépartementale de démoustification EID ".

La dengue a contaminé des locaux. Elle "se transmet de personne à personne par l'intermédiaire de la piqûre d'un moustique infecté par le virus de la dengue (moustique tigre en métropole) " précise l'ARS. Il y a donc des moustiques tigres porteurs de dengue dans les Alpes-Maritimes.

Or, cette infection sévit normalement, "majoritairement en zone tropicale", toujours d'après l'ARS. En France, elle touche principalement les Antilles, la Guyane, Mayotte ou encore l'île de le Réunion. Le climat de la Côte d'Azur est donc propice à l'évolution de cette espèce, il devient de plus en plus tropical.

Au total, désormais, la moitié de la population mondiale vit dans des zones à risque de dengue.

Démoustication : seule solution

La seule solution pour venir à bout de cette infection est la démoustification. Les interventions continuent dans les Alpes-Maritimes. Elles sont menées par l'EID (l'entente interdépartementale de démoustication). "Des actions d'information et de sensibilisation du public et des professionnels de santé sont en cours" rapporte l'ARS.

Elles visent à identifier d'éventuels nouveaux cas et à rappeler les gestes de prévention, à savoir se protéger des piqûres de moustiques donc, en éliminant tout ce qui peut contenir de l'eau.

Sur son compte Twitter, l'EID rappelle "80% des gîtes de moustiques tigres se trouvent dans les espaces privés".

Il faut donc :

Vider, ranger ou éliminer tout récipient pouvant contenir de l'eau, propre ou sale

Couvrir de façon hermétique ou à l'aide d'un voilage moustiquaire fin toutes réserves d'eau, petite ou grande

Jeter tous les objets abandonnés dans son jardin ou sur sa terrasse (lieux propice à la ponte)

Nettoyer régulièrement les siphons, les bondes d'évacuation, les gouttières, etc. pour le bon écoulement des eaux

Ranger autant que possible à l'abri de la pluie les outils de jardinage, pneumatiques, jouets, etc.

Éviter les dépôts sauvages de déchets

Entretenir régulièrement son jardin pour réduire les sources d'humidité (gîte de repos des moustiques)


En cas d'apparition de symptômes, il faut consulter son médecin.

Se protéger des piqûres

Pour se protéger des piqûres de moustiques, l'ARS recommande d'utiliser :

Du répulsif cutané, conseillé par un pharmacien, à appliquer sur les zones de peau découvertes

Des vêtements couvrants et amples, voire imprégnés d'insecticides pour tissus

Des grillages-moustiquaires sur les ouvertures (portes et fenêtres), si nécessaire

Des moustiquaires à berceau pour les nouveau-nés

Des diffuseurs électriques à l'intérieur des habitations

Des serpentins insecticides uniquement en extérieur

Des climatiseurs ou ventilateurs qui gênent les moustiques

En cas d'apparition de symptômes, il faut consulter son médecin.


Les symptômes

Dans la grande majorité des cas, la dengue est "très bénigne, voire asymptomatique dans plus de 50% des cas" développe le professeur Michel Carlès, infectiologue au CHU de Nice. Et d'ajouter : "s'il y a des symptômes, c'est surtout un état grippal avec des douleurs articulaires, potentiellement des douleurs rétro-orbitaires et de temps en temps une rage cutané. Tous ces symptômes doivent conduire à consulter même si on n’est pas sévèrement malade".

L'ARS liste les symptômes évocateurs :

Forte fièvre d'apparition brutale

Douleurs musculaires ou articulaires

Douleurs oculaires

Fatigue, maux de tête

La transmission du virus au moustique se produit lorsqu'un malade est piqué durant les premiers jours de la maladie et jusqu'au 7e jour après le début des signes.

Dans les Alpes-Maritimes, les tous premiers cas de dengue sont apparus en 2004.

 

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Votre patron vous pousse discrètement à la démission ? Vous êtes victime de "quiet firing"

Encore un "anglicisme"...

On connaît le "quiet quitting", ce phénomène de démission silencieuse qui touche de nombreux jeunes salariés. Une autre tendance se dessine dans le monde du travail : celle du "quiet firing". Elle se réfère à cette tactique (sournoise) que mettent en place certains managers pour pousser leurs collaborateurs vers la sortie.

L’expression "quiet firing" est d’abord apparue sur TikTok. Tout est parti d’une courte vidéo dans laquelle l’influenceur américain DeAndre Brown dénonce les ressorts de cette stratégie managériale des plus douteuses. Elle consiste à démotiver un employé jusqu’à ce qu’il n’ait pas d’autre choix que de poser sa démission, par ennui ou par frustration.

Un renvoi par l'usure qui s'étale dans le temps

Le "quiet firing" se manifeste sous différentes formes. Un employeur désireux de précipiter la démission d’un de ses salariés peut, par exemple, lui refuser une augmentation ou une promotion pendant plusieurs années de suite. Il peut également le restreindre à des tâches monotones, lui retirer des responsabilités, lui refuser toute demande raisonnable de congés, ou encore s’attribuer les mérites qui devraient lui revenir. Bref, tout est fait pour que le salarié "dans le collimateur" perde sa motivation et ne trouve plus sa place dans l’entreprise.

Si les signes avant-coureurs du "quiet firing" sont nombreux, il n’est pas toujours facile de les déceler. Ce renvoi par l’usure peut, en effet, s’étaler sur plusieurs mois, voire plusieurs années. Dans tous les cas, la meilleure solution reste d’agir et d’en parler avant de souffrir de "brown out", voire de "burn-out".

Repenser l'organisation des entreprises

Bien que le "quiet firing" fasse le buzz sur les réseaux sociaux, l’idée n’est pas tout à fait nouvelle. Cela fait des années que l’ombre de la "mise au placard " plane sur les salariés, quel que soit leur profil ou leur secteur d’activité. Le choc du Covid a toutefois poussé beaucoup d’entre eux à s’interroger sur le rapport qu’ils entretiennent avec le travail, et à pointer du doigt toutes les dérives d’un monde professionnel en quête d’équilibre.

Grande démission, "quiet quitting", "quiet firing"... Tous ces termes ont, en réalité, un seul et même but : pousser les dirigeants à repenser l'organisation et les relations dans leur entreprise pour les améliorer. Le défi est lancé.

 

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Attentat du 14 juillet 2016 à Nice : accusés, parties civiles, dispositif... ce qu'il faut savoir du procès qui s'ouvre

 

   

Le 14 juillet 2016, sur la Promenade des Anglais, à Nice, un homme seul au volant d’un camion tuait 86 personnes et en blessait 318 autres avant d’être abattu. Huit accusés, aux rôles secondaires, sont jugés à partir de ce lundi 5 septembre et jusqu’au 16 décembre.

Deux mois après la fin du procès des attaques terroristes du 13 novembre 2015, la cour d’assises spéciale antiterroriste de Paris va siéger à nouveau durant trois mois à partir d’aujourd’hui. Elle jugera cette fois huit accusés poursuivis dans le dossier de l’attentat perpétré à Nice, le 14 juillet 2016.

Ce soir-là, peu après 22 h 30, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, un ressortissant tunisien, chauffeur-livreur de profession, déboule au volant d’un camion de location de 19 tonnes sur la Promenade des Anglais. L’endroit est alors rempli de familles venues assister aux feux d’artifice du 14 juillet. L’homme fonce sur la foule et, en l’espace de quatre minutes et 17 secondes, tue 86 personnes en les percutant ou les écrasant, dont 15 mineurs. Avant d’être abattu par la police, il en blessera 318 autres.

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L’enquête a par la suite recensé 3 162 personnes choquées psychologiquement. Selon les avocats de parties civiles, plus de 1 000 enfants sont toujours suivis par des psychiatres. L’auteur du crime a été tué dans l’attaque. Les accusés, eux, ne sont jugés que pour de supposés actes d’aide aux préparatifs. Trois d’entre eux sont poursuivis pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, un crime passible de 30 ans de réclusion, les autres répondant d’association de malfaiteurs délictuelle simple, punissable de dix ans de prison.

Pour ce troisième grand procès terroriste après celui des attaques de janvier 2015 et celui du 13 novembre, les grands moyens ont été de nouveau déployés pour accueillir les 865 parties civiles au cœur de l’ancien palais de justice de l’île de la Cité. Une retransmission vidéo est également prévue dans une salle du centre des congrès Acropolis de Nice.

"Il aimait le mal, même le diable s’était inspiré de lui"

Une webradio, accessible aux victimes depuis l’étranger via une traduction en anglais - 33 ressortissants étrangers ont été tués dans l’attaque -, sera ouverte pour diffuser les débats en direct. Le procès sera enregistré dans son intégralité pour les archives historiques.

Bien que l’attentat ait été revendiqué le 16 juillet par l’État islamique, dans un message audio lu par le djihadiste français Adrien Guihal, l’enquête a conclu, contrairement aux deux procès précédents, à une démarche "opportuniste" de l’organisation. L’attentat ne résulte en effet que d’une initiative personnelle de Lahouaiej-Bouhlel, qui n’avait aucun lien avec les milieux radicalisés ou terroristes et n’a pas laissé une quelconque trace d’allégeance djihadiste.

La procédure a en revanche établi qu’il avait de notables antécédents psychiatriques depuis son enfance en Tunisie. Son entourage l’a d’ailleurs décrit comme une personnalité vulgaire, brutale et fascinée par la violence. "Il aimait le mal. C’était un monstre, même le diable s’était inspiré de lui", a déclaré aux enquêteurs la mère de ses trois enfants.

Elle-même s’était plainte par deux fois de sordides violences domestiques dont elle avait fait l’objet. Mohamed Lahouaiej-Bouhlel a été entendu à ce sujet par la police le 20 juin 2016, mois d’un mois avant les faits, sans être inquiété.

Même s’il est établi que le tueur n’avait aucun penchant religieux jusqu’aux dernières semaines avant les faits, il a changé d’attitude et mûri son projet criminel en s’inspirant de l’actualité et d’écrits djihadistes. L’accusation retient donc le caractère terroriste du crime, mais n’a en revanche pas souhaité poursuivre Adrien Guihal, détenu actuellement par les forces kurdes en Syrie.

Dans ce contexte, la défense conteste la circonstance aggravante de terrorisme retenue contre les trois principaux suspects, les Tunisiens Mohamed Ghraieb, 46 ans, Chokri Chafroud, 33 ans et le Franco-Tunisien de 27 ans Ramzi Arefa, notamment mis en cause pour la location du camion et la fourniture à l’auteur d’une arme de poing.

Il parcourt 180 km dans Nice sans attirer l’attention

Bien que rien n’indique qu’ils aient pu être radicalisés et qu’aucun d’entre eux ne connaissait le projet précis de l’auteur, l’accusation s’est appuyée pour les poursuivre sur une interprétation très large de la notion “d’association de malfaiteurs terroriste”, visant tout acte effectué en connaissance de l’éventualité terroriste d’un projet. Mis en cause essentiellement pour des péripéties liées à la fourniture de l’arme du tueur, les cinq autres accusés sont un Tunisien et quatre Albanais, dont une femme.

L’un d’entre eux, en fuite, sera jugé par défaut. Par ailleurs, un autre suspect s’est suicidé en prison en 2018, et un dernier a bénéficié d’un non-lieu après deux ans de détention. Certains avocats des parties civiles soulèveront sans doute à l’audience des allégations de défaillance de la sécurité publique, sujet d’une instruction pénale distincte qui n’a pas donné de mise en examen à ce jour.

Lahouaiej-Bouhlel avait repéré la Promenade des Anglais et les alentours, parcourant pas moins de 180 km en quatre jours entre le 11 et le 14 juillet 2016, parfois au volant du camion. Il n’a pas attiré l’attention, alors qu’il a pu apparaître plusieurs fois en situation d’infraction routière sur le très important réseau de vidéosurveillance de la ville de Nice, dont le maire Christian Estrosi a fait de longue date un symbole de son action sécuritaire. Le procès doit se tenir jusqu’au 16 décembre.

Le procès en chiffres

86 morts et 318 blessés dans l’attaque, ce qui en fait le second attentat le plus meurtrier jamais perpétré en France après celui du 13 novembre 2015
63 journées d’audience programmées jusqu’à la mi-décembre, avec un mois d’auditions de parties civiles entre fin septembre et fin octobre.
133 avocats (14 pour les accusés, 119 pour les parties civiles)
2 720 témoins et victimes auditionnées durant l’enquête, dont 865 sont parties civiles
Dix nationalités parmi les victimes tuées dans l’attentat, de la Russie aux États-Unis en passant par l’Europe et l’Afrique du Nord, une trentaine parmi les blessés.

 

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"Si vous me voyez, pleurez" : que sont les "pierres de la faim", récemment réapparues à cause de la sécheresse ?

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Une "pierre de la faim" ou "Hungersteine" photographiée en 2018 dans l'Elbe

L'apparition de ces inscriptions, sur les pierres d'une rivière ne sont pas de bon augure. Mises au jour par la sécheresse, elles font écho à des souffrances passées. Explications.

Nos ancêtres nous avaient prévenu. Des inscriptions sur des pierres baptisées "pierres de la faim", que l'on trouve surtout dans l'Elbe, ou dans le Rhin ont été dévoilées par la sécheresse, faisant baisser le niveau de l'eau du fleuve.

Indicateur du niveau d'eau

L'une des pierres les plus connues se trouve dans la ville tchèque de Děčín. Elle porte le funeste avertissement : "Si vous me voyez, alors pleurez". Remontant au XVe siècle, ces grosses pierres servaient de marqueur pour le niveau d'eau. Elles sont un témoignage historique des sécheresses que l'Europe a traversé.

Comme l'explique le journal allemand Der Spiegel, la plus ancienne de ces inscriptions date de 1417. Sur celle de Děčín, située dans le pays où l'Elbe prend sa source pour traverser l'Allemagne avant de se jeter dans la mer du Nord, la date de 1616 est inscrite.

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La sécheresse, synonyme de mauvaise récolte, était souvent un facteur aggravant du risque de famine. Autour de la ville Tchèque, d'autres pierres de la faim sont placées dans l'Elbe, avec différentes dates comme 1892, 1903, 1904, 1911, 1928, 1963, et même 2015.

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Une sécheresse qui va encore s'aggraver

La dernière fois que ces pierres étaient réapparues remonte à 2018. La plupart des photos des pierres de la faim, diffusées dans les médias remonteraient d'ailleurs à 2018, explique Der Spiegel qui souligne que le niveau de l'Elbe n'est en revanche pas exceptionnellement bas cette année, comparé à la grande sécheresse qui frappe d'autres régions d'Europe. Cette année l'apparition d'autres pierres de la faim a en revanche été constatée en Allemagne par exemple à plusieurs endroits dans le Rhin.

Selon l’Observatoire européen de la sécheresse, "la sécheresse sévère qui touche plusieurs régions d'Europe depuis le début de l'année continue de s'étendre et de s'aggraver", en cause, des conditions plus sèches que la normale prévues encore plus les trois prochains mois, dans une grande partie du continent.

 

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Ce que l'on sait des idotées, ces "abeilles des mers" qui pollinisent des végétaux marins

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Des scientifiques français ont découvert que des minuscules crustacés pollinisent des algues rouges dans nos fonds marins. C'est le premier cas connu d'un animal aidant les algues à se reproduire.

Le processus de pollinisation terrestre est bien connu. Pourtant, sous la mer, la reproduction des végétaux reste mystérieuse. Pour la première fois, des scientifiques ont découvert que de petits insectes participaient à la pollinisation des algues. Explications.

Des "abeilles des mers"

D'après une étude, un minuscule crustacé, appelé idotée (Idotea Balthica), agirait comme une "abeille des mers" pour une espèce d'algue rouge en particulier : la Gracilaria Gracilis. Ces travaux, menés par Emma Lavaut, doctorante de l'Université de la Sorbonne, et Myriam Valero, généticienne au CNRS, ont été publiés dans la revue Science le 28 juillet 2022.

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L'idotée est un isopode vivant sur des algues, notamment les algues rouges.

Jusqu'ici, les scientifiques pensaient que la reproduction de ces algues rouges était due au mouvement de l'eau. Lors de la découverte d'un nombre important de ces idotées sur les algues, ils se sont demandé si ces crustacés ne jouaient pas un rôle de pollinisateurs.


Fertilisation plus rapide grâce aux isotées

Pour tester leur hypothèse, les chercheurs ont placé des algues mâle et femelle à une quinzaine de centimètres l’un de l’autre dans des réservoirs. La moitié des réservoirs étaient peuplés de minuscules crustacés, les autres non. La fertilisation se produisait environ vingt fois plus dans les réservoirs avec les isopodes. Des spermaties, qui pourraient s'apparenter à du pollen, recouvraient le corps des petits idotées.

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On savait que les plantes marines à fleurs utilisent des invertébrés pour leur reproduction, de même pour les plantes terrestres qui ont rejoint les mers. Mais cette découverte pour des algues est toute nouvelle.

 

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Sur Terre, l'eau de pluie est partout impropre à la consommation, selon une étude

L'eau de pluie sur Terre est impropre à la consommation à cause de la présence de produits chimiques toxiques dépassant les seuils recommandés, selon une récente étude menée par des scientifiques de l'Université de Stockholm.

"Il n'y a nulle part sur Terre où l'eau de pluie serait propre à la consommation, d'après les données que nous avons utilisées", déclare à l'AFP Ian Cousins, professeur à l'Université de Stockholm et principal auteur de l'étude, publiée dans la revue Environmental Science and Technology.

Des données compilées depuis 2010

Son équipe a étudié des données compilées depuis 2010 et montré que

"même en Antarctique ou sur le plateau tibétain, les niveaux présents dans l'eau de pluie sont au-dessus des recommandations proposées de l'Agence de protection de l'environnement des États-Unis (EPA)", ajoute-il.

Normalement considérées comme intactes, les deux régions ont des niveaux de PFAS (per et polyfluoroalkylées) "14 fois supérieurs" aux recommandations américaines pour l'eau potable.

Plus communément appelés "les produits chimiques éternels" parce qu'ils se désintègrent de façon extrêmement lente, les PFAS, initialement présents dans les emballages, les shampoings ou encore le maquillage, se sont répandus dans notre environnement, y compris l'eau et l'air.

Une fois ingérés, les PFAS s'accumulent dans le corps.

Selon certaines études, l'exposition aux PFAS peut avoir des effets sur la fertilité et le développement du foetus. Elle peut aussi mener à des risques accrus d'obésité ou de certains cancers (prostate, reins et testicules) et une augmentation des niveaux de cholestérol.

L'EPA a récemment baissé le seuil de PFAS recommandé, après avoir découvert que ces produits chimiques pourraient avoir un impact sur la réponse immunitaire à des vaccins chez les enfants, note Ian Cousins.

La planète est "contaminée de manière irréversible"

Selon Ian Cousins, les PFAS sont maintenant "si persistants" et omniprésents qu'ils ne disparaîtront jamais de la Terre.

"On a rendu la planète inhospitalière à la vie humaine en la contaminant de manière irréversible, ce qui fait que plus rien n'est propre. Et au point que ce n'est pas assez propre pour être sûr", dit-il.

"Nous avons dépassé une limite planétaire", déclare Ian Cousins, en référence à un modèle permettant d'évaluer la capacité de la Terre à absorber l'impact de l'activité humaine.

Le scientifique note cependant que les niveaux de PFAS dans l'organisme des êtres humains ont diminué "de façon assez significative ces 20 dernières années" et que "le niveau ambiant (des PFAS dans l'environnement) est resté le même ces 20 dernières années".

"Ce sont les recommandations qui ont changées", précise le chercheur, en expliquant l'on a baissé le niveau de PFAS recommandé "des millions de fois depuis le début des années 2000, parce qu'on en sait plus sur la toxicité de ces substances".

Malgré les découvertes de l'étude, Ian Cousins considère qu'il faut apprendre à "vivre avec".

"Je ne suis pas très inquiet de l'exposition quotidienne dans les montagnes, les cours d'eau ou la nourriture. On ne peut pas y échapper...on va juste devoir vivre avec."

"Mais ce n'est pas une situation idéale, où l'on a contaminé l'environnement au point que l'exposition naturelle n'est pas vraiment sûre".

 

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On vous explique pourquoi les cigales ne chantent pas cet été en Provence...

Avec des températures qui dépassent les 35°, les cigales stoppent leurs chants. C'est la conséquence directe de cet été caniculaire. Les projections dans le futur ne sont pas optimistes sur la population de ces insectes dans la région provençale.

"ksssss ksssss kssss", ce petit sifflement, synonyme d'été en Provence est peut-être sur le point de disparaître... Enfin d'évoluer, plus précisément.

D'ailleurs les cigales ne chantent pas mais cymbalisent et seuls les mâles émettent ce son particulier. C'est une sorte de chant nuptial pour attirer les femelles.

Un cycle décalé

"Les cigales chantent en moyenne quatre à six semaines. Et cette année, comme leurs œufs ont éclos très tôt au printemps en raison des températures élevées, leurs chants s'arrêtent actuellement ", précise Serge Zaka, agro-climatologue à Montpellier.

Mais ce n'est pas la seule modification constatée cet été. En effet, certains après-midis, la sieste n'était plus rythmée au son des cigales.

Avec le réchauffement climatique, "on a constaté que les cigales ne chantent pratiquement plus l'après-midi quand le mercure dépasse 36 degrés à l'ombre, il fait trop chaud pour elles", explique Serge Zaka.

"C'est la réaction biologique à un stress thermique", détaille l'agro-climatologue, "avec cette chaleur, elles n'arrivent plus à réguler leur température".

Autre changement visible, les cigales s'adaptent à leur environnement et commencent peu à peu à "migrer" vers des départements plus au nord de la Provence par exemple ou même en altitude.

"Avec le changement climatique, il est fort probable de voir la zone de répartition des espèces évoluer, les cigales vont remonter sur la vallée du Rhône plus au nord et chercher l'altitude, des Pyrénées et des Alpes du sud et les Cévennes".

Si depuis quelques jours dans les départements habituels on ne les entend presque plus, "il est encore possible cette année de les écouter vers 800m d'altitude", précise le spécialiste du climat.

Crainte pour les années à venir

Si les cigales et la biodiversité ont l'air de s'adapter au changement climatique d'une manière générale sur le long terme, la crainte se porte sur les générations à venir, à court terme.

En effet, les œufs des cigales sont pondus au pied des arbres, et ensuite les larves vont s'enfouir dans le sol durant plusieurs années.

La sécheresse pourrait provoquer la perte des œufs et des larves, "ce qui aurait pour conséquence une diminution drastique de la population à venir", s'inquiète Serge Zaka, agro-climatologue.

 

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"Peau sucrée" : pourquoi les moustiques piquent-ils certaines personnes plus que d'autres ?

Peau sucrée, groupe sanguin, transpiration... Les moustiques semblent apprécier piquer certaines personnes plus que d'autres. Explications.

Pendant que certaines personnes sont couvertes de boutons de moustique, d'autres ressortent de l'été sans une seule piqûre. Comment expliquer la préférence de ces insectes volants pour un individu et pas son voisin ? Les raisons, d'après le portail d'information sur le moustique tigre, sont variées.

Des "peaux à moustique" ?

Il n'est pas véritablement question de peau pour le moustique. Il s'agit plutôt de mécanismes physiologiques, variant d'une personne à l'autre. Selon la quantité de CO2 que vous dégagez, le sexe, les vêtements et votre odeur corporelle (notamment liée à l'alimentation).

Les moustiques aiment l'odeur de la sueur. C'est pourquoi, lorsque vous faites du sport ou qu'il fait particulièrement chaud, vous serez plus enclins à vous faire piquer. Doctissimo, se basant sur des travaux publiés sur la plateforme springer Link, explique que l'acide lactique, un composé naturellement produit par le muscle lors d'un exercice physique, est attirant pour le moustique. La chaleur du corps attire également ces insectes volants.

Ainsi, "les personnes malades produisent également plus de chaleur du fait que la température du corps produit plus de chaleur lorsqu’il lutte contre une infection", ce qui attire davantage le moustique, d'après Moustique-Tigre-Info.

Les femmes enceintes plus enclines à se faire piquer

Les moustiques sont attirés par le CO2, molécule que produit en plus grande quantité une femme enceinte. Le dioxyde de carbone est davantage présent, également, chez une personne dont la masse corporelle est plus élevée, car la surface de production de la molécule est plus élevée.

Gare aux piqûres si vous êtes du groupe sanguin A ou O

En 2004, des scientifiques constatent ans la revue Journal of Medical Entomology que les personnes appartenant aux groupes sanguins A et O étaient plus susceptibles de se faire piquer par les moustiques que celles du groupe B.

Enfin, les moustiques détectent le danger, d'après une récente étude, et piqueraient moins volontiers les personnes qui tentent de les chasser, d'après Moustique-Tigre-Info. Les chercheurs de l’Université de Washington, de l’Université de Californie et de l’Institut de technologie de Californie ont découvert que la dopamine, un neurotransmetteur, était à l’origine de ce phénomène chez ces insectes. Ils se souviendront de votre odeur, et essaieront moins de vous piquer.

 

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Téléphone : 8 astuces à adopter pour économiser la batterie de votre smartphone et allonger sa durée de vie

Souvent à court de batterie et très sollicités, les smartphones doivent très vite être branchés.

Voici quelques conseils afin de ne pas se retrouver sans téléphone, faute de charge.

La barre des 20 % de batterie est franchie. Pourtant, vous n'êtes qu'en milieu de journée...

Découvrez ces astuces pour économiser la charge de votre téléphone avant qu'il ne s'éteigne.

Mettre à jour votre smartphone et ses applications régulièrement

Les applications contenues par nos smartphones consomment beaucoup d'énergie, si vous ne les gérez pas correctement. Commencez par mettre votre téléphone à jour, ainsi que ses applications, car les développeurs appliquent souvent des modifications dont le but est que leur création soit la moins énergivore possible d'après Europ Assistance.

Désactiver l'actualisation en arrière-plan

Vous pouvez ensuite regarder les applications qui fonctionnent en arrière-plan, et désactiver leur actualisation. C'est souvent le cas de messageries, de réseaux sociaux... Ces applications sont celles qui vous envoient régulièrement des notifications. Pour celles pour lesquelles ce n'est pas nécessaire, vous pouvez désactiver cette fonctionnalité dans les paramètres des applications.

Éteindre les paramètres de partage et de connexion

Les paramètres qui permettent l'interactivité du téléphone consomment beaucoup de batterie. Il faut donc penser, quand c'est inutile, à désactiver le Wifi, le Bluetooth, la localisation et le NFC (Near Field Communication) qui permet le paiement sans contact ou la validation d'un titre de transport via le smartphone.

Baisser la luminosité

La luminosité de l'écran est souvent automatique. Mais vous pouvez sélectionner vous-même le niveau d'intensité lumineuse (et désactiver le réglage automatique dans les paramètres de l'appareil). Plus la luminosité est basse, plus vous économiserez de la batterie

Activer la veille automatique

Vous pouvez également activer la veille automatique, et la régler de telle sorte que l'écran s'éteigne en peu de temps. Vous pouvez la régler à partir de 15 secondes d'inaction.

Mode avion en pleine nuit

En plus d'éviter de subir des appels intempestifs, mettre le mode avion pendant la nuit permet d'économiser beaucoup de batterie si vous ne chargez pas l'appareil. Vous pouvez aussi l'éteindre, si vous n'avez pas besoin de réveil.

Recharger régulièrement son téléphone

Afin de préserver la batterie de son téléphone à long terme, il est important de le charger correctement. Pensez à le recharger régulièrement, car contrairement aux anciennes batteries à base de nickel, il ne faut pas attendre qu'elle soit vide pour brancher l'appareil. Les batteries au lithium supportent mal un niveau de charge trop bas. De même, le temps de charge conseillé est de 2 heures. Faire charger votre appareil toute la nuit est déconseillé, notamment à cause de risques de dysfonctionnement et d'incendie, mais aussi parce que le téléphone est chargé à 100 % en deux heures.

Utiliser le bon câble

Souvent, on est tenté d'utiliser le chargeur de son ordinateur pour son smartphone, et inversement. Pour autant, cela endommage la batterie de vos appareils. Le risque est important : le téléphone peut surchauffer, la batterie pourrait ne pas tenir le coup, et, dans le pire des cas, cela pourrait provoquer un incendie chez vous.

 

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Bouteilles d'eau en plastique : pourquoi il ne faut pas les utiliser à plusieurs reprises

Elles sont pourtant jetables, mais il est parfois pratique de les remplir à nouveau pour s’en servir de gourde… Erreur.

Il arrive qu’on réutilise une bouteille d’eau en plastique. Cela peut paraître avantageux : au niveau économique mais aussi écologique afin d’éviter le gaspillage de plastique.

Pourtant il serait fortement déconseillé de le faire et cela pourrait être dangereux pour la santé.

Des éléments chimiques dans l’eau

Plusieurs plastiques différents entrent dans la composition et la fabrication des bouteilles d’eau.

Des études ont démontré que suivant le type de plastique, l’emballage de l’eau peut devenir toxique surtout si la bouteille est réutilisée, comme le rapporte Geo.

Les bouteilles en plastique peuvent être fabriquées à partir de polyéthylène téréphtalate (PET), de polyéthylène haute densité ou encore de polycarbonate.

Suivant les études scientifiques, certaines molécules chimiques des plastiques pourraient se retrouver de manière infime dans l’eau, comme celle datant de 2006 publiée dans le Journal of Environmental Monitoring qui spécifie que des eaux embouteillées pouvaient être contaminées par l’antimoine – cousin de l’arsenic – venant du contenant, c’est-à-dire les bouteilles conçues en polyéthylène téréphtalate.

Une autre publication de 2012 de Water Research remettait en cause le lien entre le plastique et les éléments chimiques retrouvés dans l’eau.

Les différents types de plastiques

Pour s’y retrouver entre tous les composants, différents chiffres sont annotés dans un triangle gravé sur les bouteilles.

Pour s’y retrouver le site l’emballage écologique fait le point.

- Le chiffre 1 représente le PET, le polyéthylène téréphtalate, le plastique le plus répandue dans la confection des bouteilles en plastiques qu’il faut jeter après utilisation pour éviter donc l’antimoine qui peut provoquer des irritations de la peau, problèmes respiratoires et même des fausses couches.

- Les chiffres 2, 4 et 5 représentent des variétés de plastiques qui ne présenteraient aucun danger pour la santé et pourraient même être réutilisées.

- Les chiffres 3, 6 et 7 représentent des variétés de plastiques qui sont réputées dangereuses pour la santé

Quoi qu’il en soit, les bouteilles en plastiques jetables conserveraient l’eau en sécurité jusqu’au moment de leur ouverture.

Un vivier pour les bactéries, l’étude effrayante

Au-delà de la possible ou non contamination de l’eau par les produits chimiques du contenant, les bouteilles en plastique constituent un véritable vivier pour les bactéries.

Une étude effrayante publiée en 2019 montre le taux de bactéries présent dans une bouteille réutilisée. C’est une marque de matériel de fitness, Treadmillreviews qui a fait analyser en laboratoire le contenu de 12 bouteilles différentes.

Et la présence de cellules bactériennes viables peut être comparable au taux présent sur la cuvette des toilettes…

Les germes grouillent, il vaut donc mieux s’abstenir d’en ingurgiter.

Privilégier les gourdes réutilisables

Il est donc préférable d’utiliser des gourdes réutilisables qui se nettoient – il faut donc les laver régulièrement.

De plus, l’étude démontre que l’utilisation d’une paille ou d’un verre est à privilégier pour ne pas contaminer son eau.

Pour éviter les microbes, gourdes et hygiène quotidienne sont donc les maîtres-mots.

 

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Perpignan : il se coince dans une poubelle à cause de son téléphone, le conteneur découpé avec une cisaille

Une intervention des plus originales pour les pompiers s’est déroulée ce vendredi 12 août au matin : un jeune homme n’a pas réussi à s’extraire d’une borne d’apport volontaire et il est resté bloqué de très longues minutes.

L’histoire va faire le bonheur des réseaux sociaux : il faut dire que cette intervention des pompiers est sacrément insolite.

Un jeune homme qui aurait selon ses dires passé une nuit blanche s’est retrouvé bloqué dans une poubelle située dans le quartier Saint-Jacques de Perpignan et il ne pouvait plus en sortir, comme le rapporte France Bleu Roussillon.

Il avait du mal à respirer

Le jeune a fait tomber son téléphone dans le conteneur et a voulu le récupérer mais en plongeant dans la borne la tête et le torse se sont coincés.

Il a eu du mal à respirer et à commencer à paniquer.

Seul son bas du corps dépassé, les jambes et les pieds mais il ne pouvait pas bouger. Les pompiers se sont rapidement rendus sur les lieux et ont tenté de sortir la victime en vain.

La poubelle découpée

Ils ont dû découper la poubelle à l’aide d’une cisaille pour libérer le jeune homme au bout de presque une heure. la police a ensuite pris sa déposition.

Un influenceur du quartier, prévenu, s’est empressé de filmer et de diffuser la vidéo sur les réseaux sociaux.

Heureusement pour la victime plus de peur que de mal. Seule une bonne odeur de poubelle lui collait à la peau.

 

 

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Planète : L’Arctique se réchauffe plus vite que prévu

L’Arctique s’est réchauffé près de quatre fois plus vite que le reste du monde lors des 40 dernières années: ces conclusions d’une nouvelle étude font craindre une sous-estimation des modèles climatiques des pôles, dont le réchauffement a une influence prépondérante sur la hausse du niveau des mers.

L’étude, publiée dans la revue Communications Earth & Environment du groupe Nature, réévalue nettement à la hausse le rythme de réchauffement de la région autour du pôle Nord.

En 2019, le panel d’experts du climat des Nations-Unis (Giec) avait estimé que l’Arctique se réchauffait 
"de plus du double de la moyenne mondiale", sous l’effet d’un processus spécifique de la région.

Ce phénomène, appelé "amplification arctique", se produit lorsque la banquise et la neige, qui reflètent naturellement la chaleur du soleil, fondent dans l’eau de mer qui absorbe plus de rayonnement solaire et se réchauffe.

Si les scientifiques s’accordent depuis longtemps sur le constat d’un réchauffement accéléré de l’Arctique, leurs estimations du phénomène divergent toutefois selon la période qu’ils choisissent d’étudier ou la définition, plus ou moins étendue, de la zone géographique de l’Arctique.

Dans la nouvelle étude, les chercheurs, basés en Norvège et en Finlande, ont analysé quatre séries de données de température recueillies sur l’ensemble du cercle arctique par des satellites depuis 1979 – année où les données satellitaires sont devenues disponibles.

Ils en ont conclu que l’Arctique s’est réchauffé en moyenne de 0,75 °C par décennie, soit près de quatre fois plus vite que le reste de la planète.

En raison des gaz à effet de serre générés par les activités humaines, principalement par les énergies fossiles, la planète a d’ores et déjà déjà gagné près de 1,2°C depuis l’ère pré-industrielle.

"La littérature scientifique considère que l’Arctique se réchauffe environ deux fois plus vite que le reste de la planète, j’ai donc été surpris que notre conclusion soit bien plus élevée que le chiffre habituel ", explique Antti Lipponen, membre de l’Institut finlandais de météorologie et coauteur de l’étude.

L’étude a toutefois relevé d’importantes variations locales du taux de réchauffement au sein du cercle arctique. Par exemple, le secteur eurasien de l’océan Arctique, près de l’archipel norvégien de Svalbard et celui russe de Nouvelle-Zemble, s’est réchauffé de 1,25 °C par décennie, soit environ sept fois plus vite que le reste du monde.

Fonte de la calotte glaciaire

L’équipe a constaté que les modèles climatiques les plus en pointe prévoyaient un réchauffement de l’Arctique inférieur d’environ un tiers à ce que démontrent leurs propres données.

Cet écart, selon eux, pourrait s’expliquer par l’obsolescence des précédentes modélisations du climat arctique, en perfectionnement constant.

"La prochaine étape serait peut-être de jeter un œil sur ces modèles, de voir pourquoi ils ne prévoient pas ce que nous constatons dans les observations et quel impact cela a sur les futures projections climatiques", a déclaré M. Lipponen.

Le réchauffement intense de l’Arctique, en plus d’un sérieux impact sur les habitants et sur la faune locale, qui dépend de la continuité de la glace de mer pour chasser, aura aussi des répercussions mondiales.

"Le changement climatique est causé par l’homme et à mesure que l’Arctique se réchauffe, ses glaciers vont fondre, ce qui aura une incidence globale sur le niveau des mers", a rappelé M. Lipponen.", s’inquiète-t-il.

La fonte de la calotte glaciaire est le principal moteur de la hausse du niveau de la mer, devant la fonte des glaciers et l’expansion de l’océan sous l’effet du réchauffement de l’eau. La fonte de la banquise (la glace sur les océans) ne fait pas monter le niveau de la mer.

Selon le Giec, le niveau de la mer est monté de 20 cm depuis 1900. Or le rythme de cette hausse a presque triplé depuis 1990 et, selon les scénarios, les océans pourraient encore gagner 40 à 85 cm d’ici la fin du siècle.

La calotte glaciaire du Groenland, qui pourrait approcher du "point de bascule" de la fonte selon des études récentes, contient une quantité d’eau glacée capable d’élever le niveau des océans de la Terre jusqu’à six mètres.

 

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Quand il fera 50 degrés, comment notre corps va-t-il supporter la chaleur?

Il ne s’agit pas d’un scénario de fiction. Avec le dérèglement climatique, il fera, un jour, en France, 50 degrés. Pourrons-nous survivre avec des températures si élevées ?

Explications

Le seuil symbolique des 50 degrés sera un jour aussi franchi en France. Et le thermomètre pourrait même grimper jusqu’à 55 degrés selon les scientifiques, dans un futur pas si lointain, d’ici quelques décennies. Certaines régions seront plus concernées comme le Sud-Est, le Sud-Ouest et la Corse.

Pour mieux comprendre les impacts de ces 50 degrés sur notre corps, interview de Christian Clot, explorateur et chercheur.

Allons-nous survivre quand il fera 50 degrés?

Oui, heureusement. Mais la température n’est pas la seule donnée à prendre en compte. Tout le problème est là. On peut craindre par exemple dans des villes comme Marseille ou Nice, des températures très élevées, avec un taux d’humidité lui aussi très fort. Et là, ça peut devenir mortel. Les calculs sont théoriques mais si on dépasse 35 degrés, avec 100% d’humidité dans l’air, le corps n’arrive plus à se refroidir, même si vous buvez. Vous gardez l’ensemble de la chaleur à l’intérieur du corps. Vos organes ne se refroidissent plus. Votre cœur, vos reins, votre rate…ont trop chaud, comme un moteur en surrégime. Le seuil mortel à ce moment-là est franchi.

Quels seront les risques pour la santé?

On va certainement réduire l'espérance de vie avec des températures très chaudes. La chaleur augmente tous les problèmes liés aux maladies initiales. Les maladies cardiaques vont augmenter. Quand il fait de plus en plus chaud, le corps cherche à se refroidir, pour cela il fait circuler le sang plus vite, et le corps doit augmenter ses battements cardiaques. Un cœur qui bat beaucoup se fatigue…La santé humaine sera directement impactée, même chez les personnes saines. Pour les personnes fragiles ce sera pire encore. Un bébé ne sait pas thermoréguler sa température, sans une attention permanente, il est en danger.

Quels gestes allons-nous devoir adopter quand il fera si chaud?

On l’a beaucoup dit ces derniers jours, mais il ne faudra surtout pas faire d’effort physique au moment des pics de chaleur entre 12h et 16h. Le corps doit absolument être à l’arrêt. Et puis, bien sûr, il y a l’alimentation. Il faut manger plus léger, surtout pas de viande tous les jours. Sinon votre corps va consommer de l’énergie avec la digestion et la chaleur va augmenter dans votre corps. Une viande rouge un peu filandreuse, vous allez mettre huit à dix heures pour la digérer. Pendant tout ce temps, votre estomac produira de la chaleur. Il faut surtout privilégier les légumes, et réduire sa consommation de viande, pour résister à la chaleur. Ensuite, ne pas boire très froid mais à température ambiante. Plus on boit froid, plus on a besoin d'énergie pour se réchauffer, et on augmente ainsi la chaleur dans notre corps.

Collectivement, quelles solutions pouvons-nous mettre en place?

L’individu seul ne pourra pas résister. Il faut que les villes plantent des arbres. On peut gagner jusqu’à dix degrés. C’est pour ça par exemple que Londres s’en sort bien mieux que Paris avec la chaleur. Les arbres c’est la clef du futur, il faut créer des zones vertes. À Marseille on est loin par exemple, et c’est terrifiant.

Allons-nous devoir changer nos comportement pour supporter ces 50 degrés?

Oui, il va falloir vivre avec des températures plus élevées. Il faut accepter que les maisons soient à 27 degrés. Si je prends Marseille qui est une ville que je connais bien, lorsque toutes les climatisations sont allumées, il fait six degrés supplémentaires dans la ville. Ce qui veut dire que quand il fera 50 degrés, on sera très vite à 56 degrés. Les trois choses qui réchauffent le plus une ville sont les transports, la production de vêtement, et la température dans les habitations. C’est pour cela qu'il ne faut surtout pas climatiser la journée. Il faut que l’on réapprenne à vivre avec les saisonnalités. Mais nous sommes des animaux très adaptables, on peut se réhabituer à ces changements. Ce qui nous arrive cet été est le début d’un phénomène permanent, et doit agir comme une alarme, aussi bien pour les citoyens que pour les pouvoirs publics.

 

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Quand la sécheresse survient, des restrictions d’usage de l’eau peuvent être décidées par les préfets de département.

 

 

 

Il existe 4 niveaux d’alerte définis par l’État

Vigilance : ce niveau consiste à informer et inciter les particuliers et les professionnels à faire des économies d’eau.

Alerte : l’atteinte de ce deuxième niveau a pour conséquence la réduction des prélèvements à des fins agricoles à moins de 50% (ou interdiction de prélèvement jusqu’à 3 jours par semaine), des mesures d’interdiction de manœuvre de vanne (régulation des débits d’eau) et d’activités nautiques. Il implique également l’interdiction à certaines heures de laver sa voiture, d’arroser les jardins, les espaces verts ou les golfs…

Alerte renforcée : ce troisième niveau prévoit la réduction des prélèvements à des fins agricoles supérieure ou égale à 50% (ou interdiction de prélèvement supérieure ou égale à 3 jours par semaine). Il limite plus fortement les prélèvements pour le lavage des voitures, l’arrosage des jardins, des espaces verts ou des golfs. Il intègre jusqu’à l’interdiction de certains prélèvements.

Crise : quatrième et dernier niveau d’alerte, il impose un arrêt des prélèvements non prioritaires, y compris à des fins agricoles. Seuls les prélèvements permettant d’assurer l’exercice des usages prioritaires sont autorisés (santé, sécurité civile, eau potable, salubrité).

Les arrêtés sécheresse ne peuvent être prescrits que pour une durée limitée et sur un périmètre déterminé. Ils doivent assurer l’exercice des usages prioritaires, tout en respectant l’égalité entre les usagers des différents départements et la nécessaire solidarité des territoires.

 

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Sécheresse : quelles restrictions d'eau s'appliquent dans votre commune ?

Quel est le niveau des restrictions d'eau dans votre commune ?

Les préfectures classent les communes dans quatre catégories, selon la gravité de la sécheresse : vigilance, alerte, alerte renforcée et crise.

Entrez, dans le moteur de recherche le nom de votre commune ou votre code postal.
Les informations sont mises à jour automatiquement.

Le moteur met un certain temps à s'afficher...

 

 

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Retraites 2022 : revalorisation, complémentaire Agirc-Arrco... tout ce que vous devez savoir.

Les retraites de base connaissent quelques changements cette année. On fait le point.

Coup de pouce pour les seniors. Versées au mardi 9 août, les pensions de retraite du régime général du mois de juillet vont bénéficier d'une revalorisation de 4 %. En effet, les mesures relatives au pouvoir d'achat sont sur le point d'être définitivement adoptées. Parmi ces dernières figure l'augmentation des pensions de retraites. Pour qui ? Pour quand ? On fait le point.

L'augmentation de 4 %, c'est pour quand ?

La hausse de 4 % sur les retraites de base doit avoir lieu avec effet rétroactif le 1er juillet 2022.

Les pensions de base avaient déjà connu une première revalorisation de 1,1 % au mois de janvier. Sur l'année 2022, c'est une hausse totale de 5,1 % qui sera appliquée sur les pensions de base, comme le rappelle RTL.

Le ministre de l'Economie a promis "Si l'inflation continue d'augmenter" une nouvelle revalorisation le 1er janvier janvier 2023.

L'augmentation des retraites en 2022, c'est pour qui ?

L'augmentation des retraites annoncée par le gouvernement dans le cadre de la loi sur le pouvoir d'achat s'adresse à tous les retraités, qu'ils soient des anciens du secteur privé ou des fonctionnaires par exemple. Attention toutefois, cette revalorisation en fonction de l'inflation ne concerne pas l'intégralité de la pension, mais uniquement la pension de retraite de base, rappelle Le Journal du Net.

Les fonctionnaires sont également concernés. Les anciens agents de la fonction publique vont bénéficier de la revalorisation de la pension de retraite au 1er juillet 2022.

Quid des complémentaires ?

Le 1er novembre correspond à l'augmentation des retraites complémentaires, par l'intermédiaire de la valeur du point retraite Agirc - Arrco (anciennement deux caisses séparées Arrco et Agirc).

La hausse des retraites au 1er juillet 2022 ne concerne pas la retraite complémentaire des salariés du secteur privé, puisque celle-ci est gérée par les partenaires sociaux, détaille le JDN.

Qui peut percevoir la retraite ?

L'âge légal de départ à la retraite est actuellement fixé à 62 ans. Pour bénéficier d'une retraite entière à cet âge, vous devez avoir atteint un certain nombre de trimestres de cotisation. Le taux plein est automatiquement atteint entre 65 ans et 67 ans.

De nombreuses exceptions existent. Un handicap, la pénibilité de votre emploi ou la précocité de vos premiers pas dans le monde du travail peuvent jouer sur l'âge de votre départ légal à la retraite. Dans ces cas, vous bénéficierez quand même d'une pension à taux plein.

 

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La Biafine comme crème de jour : pourquoi cette nouvelle tendance Tik Tok est une fausse bonne idée.

Depuis quelque temps, des vidéos de jeunes Américaines faisant la promotion de la Biafine inondent les réseaux sociaux, notamment sur Tiktok. Pourtant, l'usage quotidien de cette crème s'avère dangereux pour la santé.

C'est le phénomène du moment. Depuis quelques semaines, de nombreuses tiktokeuses américaines se filment en faisant la promotion de la Biafine. Elles prônent notamment une utilisation quotidienne de cette crème. Le hic ? La Biafine n'est pas un produit à confondre en soin du jour.

Un hydratant visage pour certaines

En effet, c'est un médicament à utiliser en cas de brûlures superficielles, pour le traitement d'érythèmes secondaires ou pour des traitements de radiothérapies, rapporte nos confrères de RTL. Pourtant, certaines, n'hésitent pas à se procurer cette crème comme s'il s'agissait d'un hydratant visage.

De nombreuses vidéos de femmes s'appliquant des couches de Biafine sur le visage défilent sur Tiktok. Pour l'heure, on ne dénombre pas moins de 10 millions de vues à partir du hashtag Biafine sur le réseau social chinois.

Pourtant de sérieux dangers existent avec un usage quotidien de cette crème. Elle est notamment composée d'un principal actif nommé trolamine. Ce dernier est "un tensioactif qui crée l'émulsion", c'est-à-dire qu'il peut réagir "avec des molécules de l'environnement qui s'appellent les nitrites pour former les nitrosamines. Ce sont des molécules qui sont cancérigènes", souligne la dermatologue Audrey Drey au Parisien.

"Trop d'ingrédients pour n'avoir que des aspects bénéfiques"

La Biafine est aussi hautement photosensibilisante au soleil, fragilisant ainsi la peau. Les parabens qui composent également la crème sont "suspectés d'avoir des effets perturbateurs endocriniens", explique la dermatologue Audrey Drey.

Comme si ce n'était pas déjà suffisant, ce médicament "contient 16 ingrédients et ça pour les dermatologues on n’aime pas beaucoup, ça fait beaucoup trop d'ingrédients pour n'avoir que des aspects bénéfiques", affirme l'experte Marie Jourdan dans une vidéo sur Tiktok.


Mais alors pourquoi ces "influenceuses" s'empressent d'en acheter ? "C'est parfait pour hydrater la peau, je l'utilise tous les jours depuis un mois (...). Ma peau est super douce et propre", raconte une des adeptes de la crème. D'autres vantent la présence de l'huile d'avocat présente dans la crème et son "hydratant multifonctions", comme le rapporte BFMTV.

Et que dire de son coût ? Les consommatrices de Biafine retrouvent en produit en France qui sera sensiblement moins cher qu'aux Etats-Unis. Une "influenceuse" explique notamment dans une de ses vidéos que la Biafine coûte environ 50 dollars (49,22 euros) aux Etats-Unis alors qu'elle avoisine les 5 euros en France.

 

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Méditerranée : comment reconnaître les méduses urticantes de celles qui ne le sont pas

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Les quatre espèces principales de méduses présentes en Méditerranée : elles sont plus ou moins urticantes en fonction notamment de la taille des tentacules

Il n'est pas rare en été sur la plage de croiser une méduse près du bord. Mieux vaut garder ses distances car elles peuvent être particulièrement urticantes. Voici quelques conseils pour faire la différence...

Quatre espèces de méduses cohabitent principalement en Méditerranée. Elles se déplacent au gré des courants marins et sont parfois ramenées sur la côte après un fort coup de vent. Alors comment reconnaître celles qui sont urticantes de celles qui ne le sont pas ? La réponse est simple.

Tentacules courts

Celles dotées de tentacules courts comme la méduse Aurélie et la méduse pulmonée sont peu urticantes. Elles se nourrissent de plancton.

Méduse Aurélie

 La méduse aurélie (Aurelia Aurita) est présente dans toutes les mers du globe excepté dans les eaux froides. Elle est surnommée méduse bleue ou méduse lune car elle arbore une couleur blanche-bleutée translucide. "Elle fait partie du macro plancton (le gros plancton) et nage en surface, près des côtes ou en pleine mer mais toujours à faible profondeur", indique le site d'Océanopolis à Brest.

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La méduse Aurelie affiche une belle couleur translucide dans les tons bleutés

Méduse pulmonée

La méduse pulmonée (rhizostoma pulmo) est une grande méduse bleutée. Son ombrelle peut mesurer jusqu'à un mètre. Ses huit bras abritent des algues symbiotiques. Elles produisent de la nourriture dont les excédents non utilisés sont consommés par la méduse (Wikipédia).

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La méduse pulmonée est une grande méduse bleutée

Ou tentacules longs

Celles dotées de tentacules longs comme la méduse Pélagie et la méduse rayonnée sont beaucoup plus urticantes. Surtout la première.

Méduse Pélagie

La pelagia noctiluca, également connue sous le nom de méduse pélagique, présente une ombrelle globuleuse. Son pourtour est bordé de 16 doubles lobes et de 8 tentacules très extensibles. "Elle peut atteindre 10 cm de diamètre. Sa piqûre est très douloureuse", explique Pascal Romans, conservateur du Biodiversarium de Banyuls-sur-Mer. La couleur est translucide légèrement bleutée, rosâtre parfois beige, selon le site spécialisé mer-littoral. "L'ombrelle et les tentacules buccaux sont couverts de verrues allongées beige à brun-rouge contenant les nématocystes", est-il encore précisé.

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La méduse Pélagie, avec ses longs tentacules, est très urticante

Méduse rayonnée

"Quant à la la méduse rayonnée, c'est une très belle espèce et les gens sont tentés de l’approcher mais ses tentacules très fins peuvent mesurer jusqu’à 2 m ! La brûlure n’est pas très virulente, mais mieux vaut l’éviter en cas d’allergie…"

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La méduse rayonnée

Ces méduses, qui se nourrissent de poissons, ont besoin de longs tentacules pour chasser leurs proies.

En cas de piqûre

Que faire si vous en êtes victime ? Sachez que la douleur n’excède pas une dizaine de minutes. Sauf les peaux les plus sensibles qui souffriront plusieurs heures. Il n’existe que des remèdes de grand-mère pour apaiser la douleur : tremper son pied dans de l’eau alcaline ou bien du vinaigre. Ce n'est pas parce que vous avez déjà été piqué que la prochaine sera moins douloureuse : "Leur poison rend plus sensible votre organisme, et leurs prochaines piqûres peuvent provoquer une forte réaction allergique", assure le site spécialisé mer-littoral.

Quels effets du réchauffement sur la prolifération des méduses ?

Le réchauffement a-t-il un effet sur les méduses ? Pas forcément, répond Pascal Romans. "C’est le vent qui les ramène au bord. Nous n’avons pas eu de signalement sur une prolifération mais sur la présence de méduses rayonnées (Chrysaora hysoscella) entre Collioure et Banyuls."

Il est conseillé de garder ses distances car celles-ci sont urticantes.

 

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"Ici demandez Angela" : qu'est ce que ce nouveau sticker collé sur les vitrines des commerçants ?

Une initiative du gouvernement se répand dans les commerces français. À Lyon, Bordeaux ou encore Rouen, les vitrines des commerçants se parent d'un sticker violet avec la mention "Ici demandez Angela" pour lutter contre le harcèlement de rue.

C'est sur le modèle du Royaume-Uni avec "Ask for Angela" que cette initiative a vu le jour. Le prénom a été choisi en référence à un ange, symbole de protection. L'objectif est de créer un réseau de lieux sûrs partout sur le territoire pour protéger les personnes qui ne se sentiraient pas en sécurité dans la rue. En France, 8 jeunes femmes (18-24 ans) sur 10 ne se sentent pas en sécurité dans la rue et la plupart des femmes ont été harcelées ou suivies dans la rue ou le transport en commun, selon
un sondage YouGov publié en mars dernier. Ce dispositif a été créé pour prévenir et lutter contre ce type de harcèlement.

Mise en sécurité par le personnel

Les personnes ne se sentant pas en sécurité peuvent se rendre dans un commerce où le logo "Ici demandez Angela" est collé, et demander "où est Angela ? ". Les victimes seront alors automatiquement prises en charge et mises en sécurité par le personnel de l'établissement. Bars, commerces de proximité, hôtels ou restaurants, les établissements sont de plus en plus nombreux à suivre cette initiative mise en place depuis quelques mois.

Pour rejoindre le dispositif, un établissement doit
remplir un formulaire et signer la charte d'engagement disponible sur le site du gouvernement. Les employés recevront ensuite une formation d'organismes tels que le Planning Familial, pour savoir comment réagir et écouter les victimes en les rassurant et sans émettre de jugement. Les commerçants qui ont déjà apposé la vignette sur leur vitrine ont une vraie volonté d'aider et de mettre en sécurité les victimes.

Cette initiative va dans le même sens que celle du "Angel shot" déjà en place depuis plusieurs années dans les bars et boîtes de nuit du monde entier. Une personne se sentant en danger lors d'une soirée peut se rendre au bar et commander un "Angel shot " pour être prise en charge par les employés.

 

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Coquillages, galets, sable, bois flotté... à quoi vous exposez-vous en emportant des souvenirs de la plage ?

Tout au long de l'été, profiter de la plage pour se rafraîchir, se balader ou s'amuser est un plaisir gratuit. Attention en revanche si vous souhaitez emporter quelques souvenirs : l'écosystème est à protéger et une réglementation existe.

Qu'est-il possible de faire sur la plage ? Si son accès est libre, des règles existent pour protéger l'écosystème. Pas question de servir librement en galets, coquillages et autres souvenirs pouvant décorer votre intérieur : l'usage des plages est régi par le Code de l'environnement.

Et ce dernier précise que "les extractions de matériaux sont limitées ou interdites lorsqu’elles risquent de compromettre, directement ou indirectement, l’intégrité des plages, dunes littorales, falaises, marais."

Pour autant, vous ne risquez pas grand-chose à emporter quelques souvenirs : tout est question de parcimonie. Le site officiel de l'administration française détaille ce qu'il est possible de faire ou non.

Le sable et les coquillages

Le sable et les coquillages font l'objet de la même réglementation. Il est théoriquement interdit d'en ramasser sur la plage. Seul le "sable éolien", déplacé par le vent sur la chaussée, peut être librement récupéré.

Il est malgré tout toléré un ramassage "en petite quantité". En revanche, tout "prélèvement déraisonnable" ou "à but commercial" peut faire l'objet d'une amende allant jusqu'à 1 500 euros.

Les précieux galets et les fleurs protégées

La même sanction peut être prononcée à votre encontre en cas de "glanage de galets". "Les amas de galets empilés sont à la mode mais ne sont pas sans danger pour l'écosystème du littoral ", justifie Service-Public, ajoutant que ces derniers "protègent la faune et la flore de la houle et de l'érosion".

L'amende peut bondir à 150 000 euros si vous coupez les fleurs qui poussent en bord de mer. La flore littorale est protégée et en emportant vous vous rendriez coupable "d'atteinte à la conservation d'espèces végétales non cultivées".

Pas de règle pour le bois flotté

Concernant le bois flotté et le verre dépoli, aucune réglementation officielle n'est en vigueur. Enfin,pour les mollusques vivants que vous souhaiteriez ramener chez vous pour les déguster, la réglementation varie en fonction des départements. Renseignez-vous auprès de la mairie.

 

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Utilisation abusive du barbecue : dommages et intérêts, expulsion... ce que dit la loi et les sanctions possibles.

Pour beaucoup, le barbecue la star de l'été et le mode de cuisson préféré aux beaux jours. Pour autant, son utilisation peut être réglementée. Le point sur ce que dit la loi.

Convivial pour vous, l'usage de votre barbecue peut être considéré comme gênant par vos voisins. La loi précise cependant que son utilisation "si elle est occasionnelle, n'est pas considérée comme un trouble du voisinage", indique Service-public, le site officiel de l'administration française.

Elle peut en revanche être encadrée par un règlement de copropriété, de lotissement ou de location dont il convient de vérifier les clauses. Un arrêté municipal ou préfectoral peut aussi être signé. Service-public souligne que l'usage du barbecue peut être restreint "à certaines périodes de l'année et particulièrement dans les régions à climat sec", les braises pouvant s'envoler et provoquer des départs de feu.

"Certaines clauses ou certains arrêtés ne restreignent que l'usage des barbecues fonctionnant au charbon de bois et pas ceux fonctionnant au gaz ou à l'électricité, d'autres le limitent à certaines plages horaires", précise le site officiel de l'administration française.

Conflits de voisinage

En cas de nuisances régulières et de dommages causés (noircissement d'un mur, projection de cendres...), vos voisins peuvent vous poursuivre pour "trouble anormal du voisinage".

Cette notion est appréciée par la justice en fonction de son intensité, du moment et du lieu auquel le trouble se produit et du respect de la réglementation en vigueur. Une démarche à l'amiable peut alors être entamée. Faute d'entente, un courrier de mise en demeure peut vous être envoyé.

Jusqu'à l'expulsion ?

Sans réaction de votre part, celui-ci peut précéder une intervention de votre syndic de propriété, de votre mairie voir d'un conciliateur de justice. Des dommages-intérêts pourront vous être demandés si la nuisance est prouvée.

Nos confrères du Monde ont récemment fait état d'une situation extrême où un locataire est menacé d'expulsion s'il n'enlève son barbecue en raison de la fumée des merguez qui incommode certains voisins.

Après un combat judiciaire de plus de 4 ans, le bailleur a finalement obtenu de la cour d'appel de Montpellier en début d'année que soit enlevé le barbecue installé par ses locataires en dépit de l'interdiction stipulée dans le règlement de la copropriété. Le locataire pourrait être expulsé dans un délai de quatre mois s'il ne se plie pas à la décision de la justice.

 

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Insectes : pourquoi les guêpes sont-elles si nombreuses cette année et comment les faire fuir ?

La question se pose tous les ans. Pourtant, en 2022, certains professionnels parlent d'une "année de la guêpe". Pour quelles raisons ? Que faire pour les éloigner ? Y en a-t-il vraiment plus qu'avant ?

Elles jouent les trouble-fêtes pendant les barbecues et les apéros. Cette année, elles envahissent les terrasses, le bord des piscines et construisent des nids derrière les volets. Une question se pose : sont-elles réellement plus nombreuses ?

À en croire les spécialistes, 2022 serait "l'année de la guêpe", d'après France Info. Les interventions sont nombreuses, d'après le témoignage de Johan Sauer de l'entreprise Guêpes-Apens 25 pour France Info : "On est à une trentaine d'appels par jour à l'heure actuelle. Il y a un surcroît d'activité c'est sûr."

Une prolifération favorisée par le réchauffement climatique

Moustiques, frelons, abeilles et guêpes. Chaque été marque le retour des insectes volants en tout genre. D'après Cyprien Ferrier, interrogé par Le Figaro, il y a plus d'interventions "pour les guêpes que pour les frelons". En cause : un hiver "très doux", empêchant la mort de la plupart des insectes. Quentin Rome, spécialiste de la guêpe au Museum national d'Histoire naturelle, constate quant à lui que le phénomène est très localisé : "À l'échelle nationale, nous ne notons pas davantage de guêpes".

Habituellement, les guêpes, plus précisément les ouvrières qui sont de futures reines, hibernent tout l'hiver dans des lieux protégés. Dans des cavités souterraines, sous les toitures... 90 % d'entre elles meurent pendant cette période à cause du "froid " et du "manque de nourriture", explique Eric Darrouzet de l'Institut de recherche sur la biologie de l'insecte (IRBI). Aucun chiffre n'a encore été rendu officiel, mais les spécialistes estiment que les températures anormalement élevées ont permis la survie de plus de futures reines. Par conséquent, la population, elle aussi, s'est élargie. Rappelons tout de même qu'il ne faut pas tuer les guêpes.

Pourquoi ne faut-il pas tuer les guêpes ?

Comme les abeilles, les guêpes sont des insectes pollinisateurs. Dans ce sens, il ne faut surtout pas chercher à les exterminer. Les frelons européens sont, également, dans ce cas de figure et ne sont pas nuisibles. Contrairement à son cousin asiatique. Une étude menée par Ecological Entomology révèle que les guêpes jouent un rôle crucial dans le développement des fruits et des légumes. De plus, leurs larves se nourrissent d'insectes vecteurs de maladies tels que les mouches, les chenilles, les pucerons, les cochenilles...

Comment les faire fuir ?

Voici des techniques imparables pour faire déguerpir les guêpes de sa terrasse sans les tuer, d'après Bien Public et Au Jardin.

- Leur fournir de la nourriture et de l'eau plus loin de la table.

- Bien s'occuper de son jardin : ne plus tondre la pelouse à ras dans une zone pour leur laisser à manger dans votre jardin.

- Contrôler ses réactions : si l'on adopte une attitude calme, sans bouger, les guêpes ne chercheront pas à piquer. Plus facile à dire qu'à faire...

- Utiliser des odeurs qu'elles n'aiment pas : citron, clou de girofle, lavande, géranium, ciboulette...

- Faire brûler du marc de café : la fumée qui s'en dégagera les fera fuir.

 

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Dans la vallée de la Roya, la structure colossale du pont d'Ambo est terminée

Le pont d'Ambo, la structure en métal longue de 75 mètres de long, a été achevée sur les bords de la Roya. Il sera bientôt installé et permettra aux habitants de retrouver un peu de normalité dans leurs déplacements.

Dans quelques mois, deux nouveaux ponts pérennes viendront définitivement remplacer ceux détruits par la tempête Alex, en octobre 2020. La plus imposante de ces structures, le pont d'Ambo, long de 75 mètres, a été achevée au terme d’un chantier colossal.


"Reconstruire de la façon la plus résiliente possible"

Au sud de Fontan, les axes routiers menant au village ont subi d'énormes dégâts au passage de la tempête Alex, qui a endeuillé ces vallées et mis à mal nombre d'infrastructures.

L'espoir de voir à nouveau ces traits d'union relier le sud du département des Alpes-Maritimes à ces communes isolées est un soulagement pour les administrés.

Les deux ponts en pierres qui liaient Breil-sur-Roya au reste de la vallée ont été emportés par les eaux, en 2020. Leurs remplaçants ont été conçus pour résister à tout débordement de la rivière.

"Reconstruire de la façon la plus résiliente possible" est le maitre mot de ce chantier hors-normes que suit de près Sandra Jiourdan, en charge du contrôle des travaux pour la mission reconstruction de la Roya.

Ces nouvelles installations permettent également "de prendre en compte ce que la Roya a bien voulu nous montrer, c'est-à-dire l'espace dont elle a eu besoin pour passer".

Ces nouvelles structures ont ainsi été surélevées comparé aux anciens ponts partis avec les flots pour que, plus jamais, ces lignes de vie pour nos vallées ne soient coupées par la force des éléments.

Le pont d'Ambo est un colosse de 700 tonnes, il reposera sur des appuis en béton réalisés spécialement pour l'accueillir.

 

 

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   Retour sur la journée "Hommage du 14 juillet"

La journée du jeudi 14 juillet 2022 a été consacrée aux hommages des 86 victimes ayant perdu la vie lors de l’attentat de 2016.

L’hommage a débuté par six coups de canon tirés depuis la colline du Château, six coups venant symboliser les six années écoulées depuis le drame.

Ensuite, l’œuvre mémorielle "L’Ange de la Baie" de Jean-Marie Fondacaro a été dévoilée lors d’une poignante cérémonie au cours de laquelle nous avons été émus par les mots et vibrantes allocutions des représentants des victimes.

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En hommage aux victimes, cette sculpture haute de 4 mètres a été placée à l’endroit même où le camion piloté par le terroriste avait arrêté sa course ce soir-là. Elle représente "une grande vague de 2 mètres 50 qui se rabat comme une déferlante sur le cœur qu’elle contient et sur lequel sont inscrits les noms des 86 victimes". En haut de la vague se trouve un homme-oiseau appelé Ange en hommage aux victimes.

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Vers 18h a eu lieu un défilé républicain puis à 21h l’orchestre Philharmonique de Nice a donné un concert au jardin Albert-1er sur la scène du Nice Jazz Festival.

La soirée s’est conclue avec la projection de 86 faisceaux lumineux se rejoignant dans le ciel à 22h34, sur la promenade des Anglais, avec en fond la musique "Les feux d’artifices" de Calogero.

 

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Canicule : boire trop, prendre des douches froides... ces faux bons réflexes à bannir en période de forte chaleur

La canicule qui frappe la France actuellement nous pousse à changer nos habitudes de vie. Attention cependant à ces faux bons réflexes lorsqu'il fait très chaud.

Comment affronter au mieux cette période caniculaire ? Alors que beaucoup sont en quête d'astuces, le point sur ces idées reçues qui pourraient ne faire qu'empirer les choses.

Boire assez, mais pas trop

Partout on vous le répète : en période de forte chaleur, il faut boire beaucoup, au moins 1,5 L d'eau par jour. Attention cependant à ne pas boire trop sur une courte période : comme l'indique Presse Santé, vos reins ne peuvent pas éliminer plus de 0,8 à 1,0 litre par heure

En période de canicule, le risque de surhydratation est réel. Les symptômes peuvent être la confusion, la désorientation, les nausées et les vomissements. Dans de rares cas, l’intoxication par l’eau peut même "provoquer un gonflement du cerveau et devenir fatale", alerte Presse santé.

Restez modéré donc. Et évitez de boire trop froid : cela peut causer des désordres intestinaux.

Évitez la douche froide

Quand il fait chaud, on a tendance à vouloir prendre des douches glacées. Pourtant, cette pulsion est contreproductive.

L’homme est un animal homéotherme. Quand il fait froid, il produit de la chaleur intérieurement et extérieurement. Quand il fait chaud, il transpire pour évacuer la chaleur”, explique au HuffPost Brigitte Tregouet, médecin généraliste.

Autrement dit, si vous prenez une douche glacée, votre corps va lutter contre le froid en produisant de la chaleur.

Brigitte Tregouet souligne au contraire "qu'une douche à température normale refroidit. Ensuite, l’eau s’évapore et cela provoque du froid, cela rafraîchit et diminue la température corporelle."

Alimentation : ne pas abuser des aliments crus

En période de canicule, on a aussi tendance à se nourrir exclusivement de crudités. Mais attention, ce type d'alimentation entraîne sur le long terme "des problèmes de transit chez 95% des individus", selon le docteur Annie Lacuisse-Chabot interrogée par TF1.

Cette dernière conseille donc de "manger froid des légumes déjà cuits, comme les poivrons ou les aubergines".

Ne pas dormir avec le ventilateur

Au moment de dormir, beaucoup ont le réflexe de garder le ventilateur allumé. Son utilisation est pourtant déconseillée la nuit. Dans un article consacré au sujet, CNEWS rappelle qu'il peut vous assécher la peau et vous provoquer des crampes musculaires.

Plus grave, si vous avez des problèmes respiratoires, le ventilateur peut les aggraver en brassant les particules de poussière dans la pièce, les poils d’animaux et autres pollens qui pourraient ensuite venir se loger dans vos sinus.

 

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Réchauffement climatique : l'incroyable prophétie d'Haroun Tazieff en 1979 devant un commandant Cousteau incrédule...

 

 

 

L'Ina vient de partager à nouveau une archive des Dossiers de l'Ecran dans laquelle Haroun Tazieff prédit avec exactitude les conséquences du réchauffement climatique. Cette vidéo a été vue plus de 4 millions de fois. Une prédiction incroyable de précision sur l'effet de serre, la fonte des glaces et la montée du niveau de la mer.

L'actuel épisode de canicule, exceptionnel par sa précocité, replace la question du réchauffement climatique au cœur des préoccupations. Les scientifiques tirent pourtant la sonnette d'alarme depuis des décennies. À échéance régulière, les rapports du Giec décrivent avec précision les scénarios catastrophes en fonction de la hausse de la température de l'atmosphère.

Le commandant Cousteau : "C'est du baratin ça !"

Une archive de l'Ina de l'émission des Dossiers de l'Ecran illustre une nouvelle fois cette surdité dont l'humain fait preuve lorsque le danger n'est pas imminent. Haroun Tazieff, le célèbre vulcanologue, décrit avec précision les conséquences de l'activité humaine sur le réchauffement climatique. "La pollution industrielle dégage des quantités de produits chimiques de toute nature dont une énorme quantité de gaz carbonique. Elle se propage dans l'atmosphère et risque de faire une espèce de serre."

"Ah ! C'est un baratin ça", lance le commandant Cousteau.

Le vulcanologue reprend sa démonstration :

"C'est l'industrie qui vient jeter le trouble sur les grands rythmes naturels auxquels on assiste depuis des millions d'années. Il pourrait y avoir un effet de serre général avec un réchauffement de 2 ou 3 degrés de la température de l'atmosphère. D'où fusion d'une énorme quantité de glace polaire, aussi bien au sud qu'au nord et de glace de montagne. À cause du réchauffement, 2-3° de moyenne suffisent pour une monte des eaux et la noyade de toutes les côtes basses c’est-à-dire New York, Le Havre, Marseille et Nice."

On est alors en 1979. Et pas une personne sur le plateau n'est prête à entendre cette prophétie. "Haroun Tazief vous êtes en train de paniquer les populations", lance le journaliste Joseph Pasteur tandis que le commandant Cousteau tourne la tête en signe de dénégation.

Cliquez
ici pour voir la vidéo d'Haroun Tazieff dans les Dossiers de l'Ecran.

 

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Répulsifs anti-moustiques : citronnelle, sprays, plantes... ce qui est efficace et ce qui ne l'est pas.

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Les plus grands spécialistes du moustique sont réunis à Montpellier du 11 au 13 mai au Corum pour un congrès international sur l'Aedes albopictus, le nom scientifique du moustique tigre, présent sur une bonne partie du territoire. L'occasion de mettre au clair certaines techniques de grand-mère, pas toujours efficaces.

Sur internet on peut lire tout et n’importe quoi pour repousser les moustiques. Méthode de grand-mère ou autres astuces naturelles, se débarrasser de ces nuisibles n’est pas toujours une mince affaire, surtout quand on ne sait pas par où commencer. Vincent Corbel et Fabrice Chandre, tous deux chercheurs à l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement) de Montpellier, nous décryptent le vrai du faux des produits pour lutter contre les moustiques.

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Fabrice Chandre (à g.) et Vincent Cordel (à d.) sont tous deux entomologistes médicaux et chercheurs à l'IRD

Huiles essentielles

Un remède naturel qui revient dans presque tous les articles sur le sujet concerne l’usage d’huile essentielle, à commencer par celle de citronnelle. Si l’odeur de la citronnelle peut en effet incommoder les moustiques et les repousser, son efficacité est très limitée dans le temps.

"Le problème des huiles essentielles c’est leur volatilité, explique Fabrice Chandre, l’odeur va en effet repousser le moustique quand il va s’approcher de vous mais l’efficacité de l’extrait naturel ne va durer que quelques minutes. Une quinzaine tout au plus ", détaille-t-il.

N’espérez donc pas être protégé toute une soirée avec seulement quelques gouttes d’huile essentielle, quelle qu’elle soit. À moins de s’asperger entièrement le corps tous les quarts d'heure, cette méthode ne pourra que vous faire perdre de l'argent...

Feuilles de mélisse ou autre plante à frotter contre soi

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Si les moustiques n'aiment pas la mélisse, la plante n'est que très peu utile pour les repousser efficacementSi les moustiques n'aiment pas la mélisse, la plante n'est que très peu utile pour les repousser efficacement

Comme pour les huiles essentielles, profiter du pouvoir des plantes semble être une alternative écologique et respectueuse de l’environnement. Pourtant si l’usage de feuille comme celles de la mélisse ou du basilic peut fonctionner, l’efficacité des principes actifs est là aussi limitée dans le temps. "L’odeur n’est pas un gage d’efficacité ! " souligne Vincent Corbel. "Il faut rappeler que ce n’est pas parce qu’un produit sent fort pour un être humain que ce dernier est efficace contre les moustiques ", à ce titre le chercheur compare cette méthode à celle des huiles essentielles. "Cela va peut-être fonctionner un temps mais au bout d’une dizaine de minutes l’odeur va disparaître et le moustique va revenir ".

Le monoï

À appliquer sur la peau, l’huile de monoï est présentée comme le parfait répulsif. En plus de sentir
bon et d’hydrater la peau, l’application de cette huile pourrait repousser les moustiques. Là aussi aucune étude prouve l’efficacité de cette technique expliquent les deux chercheurs. Au mieux, l'huile de monoï pourra apaiser les démangeaisons.

Une étude a en revanche montré le potentiel de l'huile de coco. Extraits, certains acides libres seraient de puissants répulsifs anti moustique.

Des clous de girofles dans une orange ou un citron

Méthode présentée comme simple, naturelle et peu coûteuse, planter des clous de girofles dans un agrume est complètement inutile. "Je n’ai jamais entendu parler de ça" s’étonne Fabrice Chandre. Une technique là aussi inefficace en raison de son champ d’action, "Cette technique va peut-être marcher mais à seulement quelques centimètres du citron, l’intérêt est très limité" explique-t-il. À moins de refaire votre déco avec des centaines de citrons cloutés, vous pouvez ranger cette technique dans le dossier "technique inefficaces "

Planter des géraniums, du basilic ou de la citronnelle

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Star des balcons, le géranium ne sera pas un allié de poids contre les moustiques

Si les principes actifs de ces plantes une fois synthétisés et concentrés ont déjà prouvé leur efficacité contre les moustiques. Le seul fait de fleurir son balcon de géranium, basilic ou de citronnelle ne repoussera en rien les nuisibles. Ces prétendus répulsifs naturels ne sont pas assez forts et ne couvrent qu’un rayon olfactif limité. Au mieux vous bénéficierez d’aromates frais à ajouter à vos plats.

Vinaigre de cidre

Avec sa forte odeur et son acidité, la pulvérisation du vinaigre de cidre sur la peau ou des surfaces textile est présentée comme une alternative écolo. Mais elle ne fonctionne pas sur la durée. "La encore ce n’est pas parce qu’un produit sent fort qu’il est efficace " rappelle Vincent Corbel. Comme pour les huiles essentielles ou les plantes à frotter, une fois l’odeur évaporée rien n’empêchera le moustique de revenir. Vous aurez gagné au mieux le droit de sentir le vinaigre…

Infusion d’ail

Les vampires suceurs de sang n’aimeraient pas l’ail selon les légendes de Transylvanie. Pourquoi pas aussi les moustiques ? Après tout eux aussi se délectent du sang des humains et des animaux. Une méthode présentant la pulvérisation d’une décoction d’ail comme miracle n’est l'est en réalité que très peu.

"Dans tous les pays beaucoup plus touchés que le France jamais nous n’avons vu des habitants utiliser ce procédé. Peut-être quelques fois sur des animaux mais c’est très marginal ", s’amusent les deux chercheurs de l’IRD. À en croire certains tutoriels, il suffirait de pulvériser un peu de la substance dans l’encadrement des portes et sur les rideaux pour repousser les moustiques. Si vous avez l’estomac bien accroché pour supporter une telle odeur vous pouvez essayer sinon, passez votre chemin.

Faire brûler du marc de café

Méthode de grand-mère par excellence, faire brûler du marc de café séché serait un anti moustique parfait. Certes le marc de café possède de nombreuses vertus mais pas celle de repousser les moustiques. "Ni la fumée ni les substances actives du marc de café ne nous ont été rapportées comme efficaces " explique Fabrice Chandre. Réservez donc la substance à votre potager qui y sera bien plus utile.

Serpentin à faire brûler

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Le "serpentin" est très efficace mais il vaut mieux l'utiliser à l'extérieur

Star des supermarchés l’été, les serpentins à faire brûler se retrouvent dans tous les rayons et pour cause : ils fonctionnent très bien. "C’est l’un des meilleurs produits pour éloigner les moustiques ! Plusieurs molécules actives sont présentes dans ces bâtonnets d’encens qui, une fois diffusés grâce à la fumée, vont repousser durablement les moustiques " détaillent les chercheurs.

À positionner sous une table, ces répulsifs sont parmi les plus efficaces du marché. Seul inconvénient il faut les utiliser obligatoirement en extérieur, et éviter de les allumer quand des enfants sont à proximité, ils pourraient se blesser.

Bougie à la citronnelle

À proximité des serpentins, on retrouve généralement des bougies à la citronnelle. Elles peuvent en effet repousser les moustiques mais que dans un très court rayon. L’odeur se dissipe très rapidement et ne permet pas de repousser longtemps les moustiques.

D’autant que l’usage de certaines de ces bougies peut s’avérer dangereux pour la santé. Selon la qualité de la cire, des substances toxiques peuvent polluer l’air de votre intérieur.

Les sprays

Les deux chercheurs sont unanimes, les sprays sont de tous les répulsifs les meilleurs produits et l'arme la plus efficace contre le moustique tigre. Quatre molécules sont spécialement reconnues par l'OMS, l'Anses ou encore l'Union Européenne comme véritablement puissantes contre le nuisible.

Dans les composants des sprays il s'agit des substances suivantes :

DEET (N,N-diéthyl-mtoluamide)
IR35353 (N-acétyl-Nbutyl-β-alaninate d’éthyle)
KBR30234 (Carboxylate de Secbutyl 2-(2-hydroxyéthyl) pipéridine-1 / Icaridine)
PMDRBO4 (mélange de cis- et trans-p-menthane-3,8 diol)

"Si les concentrations de ces molécules sont d'au moins 20% et jusqu'à 50% maximum, c'est que le produit sera efficace est reconnu ". Attention toutefois à ne pas en abuser, selon les marques et s'ils sont destinés à des enfants, l'Anses recommande d'appliquer les sprays entre une et trois fois dans la journée. Liste des marques et sprays ici.

Mettre des vêtements blancs

Il est souvent conseillé de porter des vêtements blancs pour écarter les moustiques. Une technique simple qui a fait ses preuves. "En réalité les vêtements blancs ne repoussent pas les moustiques, explique Vincent Corbel, ce sont surtout les vêtements sombres qui les attirent."

Selon le chercheur de l’IRD, les moustiques perçoivent beaucoup mieux les longueurs d’onde du rouge et des couleurs foncées. "Ils vont avoir tendance à se diriger davantage vers les personnes qui portent du noir que celles qui portent des couleurs claires". Dans l'idéal, les vêtements blancs et longs sont recommandés.

Les bracelets antimoustiques

"Les bracelets antimoustiques ça ne marche pas ". Fabrice Chandre est clair, il s'agit là de marketing plus que d'autre chose. Pire, certaines marques apposent le label "testé par l'IRD" comme gage de qualité "mais ils ne précisent pas que nous l'avons testé et considéré comme inefficace ", alerte Vincent Corbel. À fuir donc.

Les applications sur smartphone

Des applications proposant de générer des ultrasons promettent de parvenir à faire repousser les moustiques. "Il y a eu des études et nous sommes sûr à 100% que ça ne marche pas. Les ultrasons n'ont aucune incidence sur les moustiques ".

Les lampes à UV

Si elles vont en effet attirer les moustiques, elles vont aussi attirer tout un tas d'autres insectes. "Ce genre d'appareil n'est vraiment pas spécifique, le risque c'est que l'on se retrouve avec encore plus d'insectes volants dans les environs ", tempèrent les deux chercheurs.

Toutefois, "le combo, vêtements longs et clairs, serpentin et piège lumineux peut en effet grandement améliorer le confort ", termine Vincent Corbel.

La meilleure défense c'est la prévention

Enfin, le meilleur des antimoustiques reste la prévention. "Les gens sont le moteur même de la propagation du moustique tigre, il est indispensable de sensibiliser les citoyens à faire attention à ne pas laisser croupir de l'eau dans une coupelle, un seau, des poubelles ouvertes... C’est dans la place publique que ce joue la prolifération du moustique ", martèle l'entomologiste.

Et Vincent Corbel de conclure que "la lutte se joue surtout dans les jardins et les balcons privés, en tant qu'opérateur ne nous pouvons pas y accéder, il suffit qu'un seul foyer ne fasse pas attention pour qu'une rue entière soit infestée par le moustique tigre."

 

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Ehpad, maison de retraite : combien coûte une place dans les établissements près de chez vous ?

Une carte pour savoir combien coûte une place en Ehpad en France. L'UFC que choisir a mis en ligne ce lundi 16 mai un comparateur, qui permet d'accéder facilement aux informations sur les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes ou les maisons de retraite.

En France, le scandale des Ehpad du groupe Orpea ou Korian récemment révélés les conditions de traitement de certains résidents. Outre la maltraitance, l'écart entre la qualité d'accueil et les prix exorbitants pratiqués par certains établissements est aussi pointé du doigt.

C'est sur ce point que s'est concentrée l'association UFC Que Choisir dans une vaste compilation de données sur ces établissements. L'UFC évoque un "nouveau scandale lié aux Ehpad : la fracture territoriale ". En cause, des tarifs très variables et des nombres de places très disparates, pouvant "varier du simple au quadruple selon les départements ".

Une carte interactive

Pour permettre aux Français d'avoir une vue plus globale et plus de transparence dans le choix des établissements, l'association a aussi mis à disposition une carte gratuite, qui recense les tarifs, les nombres de places, ainsi que certains services proposés dans les Ehapd ou maisons de retraite.

"Pour obtenir ces résultats, Que Choisir a compilé l’ensemble des données publiques accessibles pour l’ensemble des 7 400 Ehpad ou maisons de retraite partout en France ", indique l'association.

Vous pouvez consulter la carte sur le site de l'UFC Que Choisir en cliquant sur l'image ci-dessous.

Choisissez votre zone géographique en remplissant le champ au-dessus à gauche de la carte et renseignez un rayon à droite.

Vous pouvez zoomer ou dézoomer dans la carte à l'aide des symboles "+" et "-" et vous déplacer dans la carte en maintenant le clic droit de la souris enfoncé.

 

 

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Jardinage : vous les prenez pour des mauvaises herbes, voici pourquoi il ne faut pas arracher ces plantes

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Le printemps rime généralement avec un retour au jardin et donc, un entretien de vos espaces extérieurs. Alors que le soleil et les pluies récentes font pousser les plantes, les "mauvaises herbes" elles aussi reviennent en force. Petit tour d'horizon de celles qui n'en sont pas.

Le retour des beaux jours signe aussi le retour des mauvaises herbes. Si vous choisissez de désherber votre jardin, il peut s'avérer utile de se montrer sélectif, car certaines herbes, si vous ne les cultivez pas pour autant, ne sont pas des nuisibles, au contraire.

Car si désherber, c'est avant tout laisser votre terre respirer et permettre à vos plants cultiver de capter davantage de nutriments du sol (qui ne sont plus captés par les herbes sauvages), certaines plantes qui poussent aléatoirement ont du bon.

Comme le rappelle Maison et Travaux, certaines sont en effet soit protégées, comestibles ou bénéfiques pour la terre ou la santé. Voici donc quelques exemples de plantes, pour lesquelles vous réfléchirez peut-être à deux fois, avant de les arracher.

Le pissenlit

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Pissenlit

Facilement reconnaissable, non seulement le pissenlit colore votre jardin grâce à ses jolies fleurs jaunes, également très utiles pour les abeilles. Les fleurs du pissenlit sont donc garantes de la biodiversité, mais ses feuilles sont également un très bon comestible. Pour en profiter, choisissez de préférence les jeunes pousses, plus tendre, à déguster en salade par exemple.

Le chardon

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Fleur de chardon

De son nom complet le chardon-Marie, cette plante, que l'on nomme aussi artichaut sauvage est un allié de choix pourtant souvent boudé par les jardiniers, notamment parce qu'il est très piquant. Outre ses propriétés digestives, le chardon-marie éloigne est aussi très peu sensibles aux nuisibles.

L'ortie

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L'ortie

Encore une plante peu aimée à cause de son pouvoir urticant et pourtant, si riche pour votre jardin. Outre le fait qu'elle soit comestible et délicieuse en soupe ou en tarte par exemple, l'ortie est aussi un très bon allié pour fortifier votre jardin.

Ainsi comme l'explique le site spécialisé Rustica, "ce végétal contient tout un panel de minéraux et de substances actives, dont l’acide formique". Vous pouvez par exemple mettre des poignées de feuilles d'ortie hachées dans les trous destinés à vos plantations, conseille Rustica.

La consoude

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Grande consoude

Vous la connaissez peut-être sous le nom d'oreilles d'âne, la consoude a de grandes feuilles duveteuses et douces. L'avoir dans votre jardin est une chance. Comme pour l'ortie, cette plante, très riche en potasse, va aider votre potager. En effet, la consoude aide notamment à la fructification des pommes de terre ou des tomates et est une plante très utilisée en permaculture.

Le coquelicot

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Coquelicot

En plus d'être très beau, le coquelicot vous promet d'épater vos invités. Dans l'assiette, le coquelicot a tout bon. Les fleurs se cuisinent facilement en sirop ou en confiture, tandis que les boutons se mangent comme des câpres et se conservent dans du vinaigre, assure Rustica.

La chicorée

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Fleurs de chicorée

Une dernière pour la route, parce que si vous avez de la chicorée dans votre jardin, ce serait dommage de passer à côté et d'arracher cette précieuse plante sans savoir de quoi elle est capable. En effet, en plus d'être très esthétique, la chicorée est très prisée par les insectes pollinisateurs et donc essentielle pour la biodiversité.

Côté bienfaits, on ne la présente plus : drainante, détoxifiante, sa racine torréfiée est souvent utilisée comme un substitut au café.

 

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Atteindre des tumeurs inatteignables: avec la protonthérapie à Nice, une première en France pour traiter des cancers

Avec l’acquisition d’une technologie innovante de scanner 3D intégré, le centre Antoine Lacassagne ouvre les indications de la protonthérapie, outil essentiel au traitement de cancers de patients jeunes en particulier. Première en France.

Secret médical oblige, tout ce que l’on apprendra du premier patient traité, c’est qu’il s’agit d’un Azuréen de 35 ans et qu’il est atteint d’une tumeur cervicale rare proche de la clavicule. Une maladie qui, du fait de sa localisation, relève d’un traitement par protonthérapie, une technique de radiothérapie à base de protons, permettant de cibler la tumeur tout en protégeant les organes à risque à proximité.

"La précision de cette irradiation impose que le patient soit installé strictement dans la même position à chaque séance. Pour cela, on recourt habituellement à la radiographie 2D classique qui permet de se repérer par rapport aux os", introduisent le Dr Jérôme Doyen, et Marie Vidal, respectivement radiothérapeute et responsable de l’Institut Méditerranéen de ProtonThérapie (entité interne du Centre Antoine Lacassagne) et physicienne médicale.

Épargner une irradiation, même minime, des tissus adjacents

Mais une difficulté supplémentaire se pose dans certains cas, comme celui du trentenaire niçois, et notamment lorsque la tumeur se situe à proximité de tissus mous (muscles, graisse, tendons…). "La radiographie standard n’est pas adaptée pour visualiser les zones de tissus mous et ne permet donc pas d’assurer le traitement de certaines indications."

C’est là que la technologie innovante de scanner 3D intégré, dont vient de s’équiper le centre Antoine Lacassagne (CAL), trouve tout son intérêt. Le CAL est le premier centre en France à s’équiper de cette innovation financée grâce au soutien du département des Alpes-Maritimes, de la Colpay May Fondation, de la Fondation Flavien et de donateurs privés. "Elle permet d’avoir une bien meilleure qualité d’image, de repositionner très précisément chaque jour ce patient avant la délivrance de son traitement et de lui épargner une irradiation, même minime, d’une partie du poumon et de la thyroïde, organes situés à proximité de sa tumeur", résume Marie Vidal, en charge du projet au CAL.

Un exploit réalisé grâce à un miniscanner 3D intégré à l’accélérateur de protonthérapie haute énergie (Proteus One) qui remplace l’ancien système de radiographies. Et qui, à court terme, pourra bénéficier à de nombreux patients, selon Jérôme Doyen. "Le CBCT (c’est le nom de cette technologie, Ndlr) élargit les indications de traitement par protonthérapie. Elle rend en effet possible l’irradiation de tumeurs ORL en permettant de mieux protéger l’œsophage, les muscles de la déglutition, l’os et les glandes produisant la salive. Elle permettra également de traiter des tumeurs solides, thoraciques, abdominales et pelviennes, grâce à la possibilité de vérifier beaucoup plus précisément la position des organes les uns par rapport aux autres. Elle pourra enfin s’appliquer à beaucoup de tumeurs pédiatriques (médulloblastomes, néphroblastomes et neuroblastomes de l’enfant), et aussi à certaines tumeurs chez l’adulte jeune."

Mais aujourd’hui, le regard reste braqué sur le premier patient traité. "Il a très bien répondu au protocole de chimiothérapie et se trouve en situation de rémission complète. Les séances de protonthérapie dont il bénéficie devraient permettre d’éradiquer les dernières cellules qui auraient échappé. Tout en le protégeant du risque de tumeurs radio-induites, sachant qu’il a encore 60 années de vie devant lui."

Des mots de conclusion qui chantent des lendemains optimistes pour cet homme mais aussi pour beaucoup de patients jeunes touchés par un cancer.

Ce type de traitement a-t-il déjà été réalisé?

Non, c’est une première en France, sachant par ailleurs qu’il n’existe que trois centres de protonthérapie au niveau national, dont le nôtre.

Sans trahir le secret médical, quels étaient les enjeux pour le premier patient qui a bénéficié de cette innovation?

La localisation sus-claviculaire de sa tumeur posait des difficultés pour le traitement, dans la mesure où il s’agit d’une zone qui bouge beaucoup. Avec la simple radiographie, les repères sont difficiles à vérifier à chaque séance, avec le risque d’irradier des zones à proximité: cœur, œsophage, poumons, trachée, thyroïde… Il faut absolument s’assurer que le patient ne fait strictement aucun mouvement pendant la séance. C’est possible lorsqu’il s’agit d’irradier des tumeurs au niveau de la tête, grâce à un casque, beaucoup plus difficile dans ce cas. Grâce au scanner intégré, on est assuré de "tirer" au bon endroit.

Quels types de tumeurs pourront bénéficier de cette innovation technologique?

Les indications sont assez nombreuses. Grâce au CBCT, on va pouvoir traiter des tumeurs face auxquelles on était jusqu’à présent un peu impuissants: des tumeurs qu’on ne voit pas bien, ou pour lesquelles il est nécessaire de positionner très précisément les patients parce que localisées au niveau de tissus mous, mobiles. La technique a ainsi un grand intérêt pour le traitement des tumeurs pelviennes, situées à proximité de la vessie et du rectum. Et aussi, de façon plus générale aux tumeurs de l’adulte jeune: cancer du col de l’utérus, de l’endomètre… avec un double intérêt: préserver les ovaires (et donc la fertilité) et réduire le risque de tumeurs radio-induites.

 

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