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INFOS ADMINISTRATIVES NATIONALES

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Démarches administratives

 

 

 

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Ce service gratuit de la police nationale permet de prendre rendez-vous en ligne avant de se déplacer au commissariat

 

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CADASTRE de BOUYON

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CADASTRE ANCIEN de BOUYON (1841 - 1939)

 

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Tout ce qui change au 1er mai 2025

RSA, arrêt maladie, prêt à taux zéro, chômage… : ce qui change au 1er avril 2025

Tout ce qui change à partir du mois de mars 2025

Tout ce qui change au 1er février 2025

Tout ce qui change à partir du 1er janvier 2025

Parcours sup - Carte des formations 2025

Le Code de la route change pour les cyclistes, voici toutes les nouveautés

Prime de Noël, tarifs des médecins, prix du gaz... Ce qui change à partir du 1er décembre

Dépistage, Gaz, Smic… Ce qui change au 1er novembre 2024

Vente dans une brocante, un vide-greniers ou une braderie : quelles règles respecter ?

Rentrée scolaire, dépistage des IST, retraites... Voici ce qui change à partir du 1er septembre

Quel est le calendrier des vacances scolaires 2024-2025, 2025-2026 ?

Allocations, livret d’épargne, électricité : quels changements au 1er août 2024 ?

Site Police rendez-vous

Ce qui change pour les Français au mois de juillet

SHRINKFLATION au 1er juillet

Le contrôle technique pour les deux-roues mis en place à partir du 15 avril 2024

Prix du tabac, RSA, chèque énergie, billets SNCF, changement d'heure... tout ce qui change au 1er mars

DPE pour les petites surfaces : comment recalculer votre diagnostic de performance énergétique sur le site de l’Ademe ?

Passoires thermiques : quatre questions sur le changement de calcul du diagnostic de performance énergétique pour les petites surfaces

La Commission européenne a adopté, pour l'année 2024, une exemption partielle aux obligations de jachères prévues par la Politique agricole commune (PAC)

Vacances scolaires 2024 - 2025

La vignette verte de votre assurance auto devra continuer à être affichée jusqu'au 1er avril prochain

Hausse des prix de l'électricité, des péages, du tabac, revalorisation des retraites, des stages... tout ce qui change au 1er février

Parcoursup : les inscriptions ont démarré le 17 janvier 2024

Compost obligatoire, tri des biodéchets, amende... Cinq questions sur ce qui change à partir du 1ᵉʳ janvier

De nombreux changements attendus à partir du 1er janvier 2024

Permis de conduire à 17 ans, homicide "routiers", excès de vitesse... tout ce qui change pour vous sur la route en 2024

Lancement du leasing de voitures électriques à 100Euros par mois

La carte verte visible sur le pare-brise d'une voiture va disparaître

Sécurité routière: fin du retrait de points pour les "petits" excès de vitesse en 2024

Prime de Noël, bonus écologique, aide pour les victimes de violences conjugales… ce qui change à partir de ce 1er décembre

Immobilier : la fiabilité du diagnostic énergétique remis en cause, le logiciel défavorise les petits logements dans la notation

Nombre de points sur le permis de conduire : comment vérifier le solde en quelques clics grâce à ce nouveau dispositif

Tickets-restaurant : la ministre déléguée au Commerce Olivia Grégoire annonce que "rien ne changera pour les Français" en 2024

Un coup de pouce "chauffage" de 700 à 5 000 euros : voici comment bénéficier de cette prime gouvernementale

"Prendre soin de ceux qui prennent soin des autres" : les mesures déployées pour soutenir les aidants souvent en souffrance

Explosion du montant de la taxe foncière : comment obtenir une exonération ou un allègement ?

Retour des mathématiques, lutte contre le harcèlement, interdiction de l'abaya... ce qui change pour cette rentrée 2023

À partir du 1er septembre, résilier un abonnement en ligne devient un jeu d'enfant, voici ce qui change

Un nouveau panneau se répand sur les routes

Dans ces 91 communes des Alpes-Maritimes, les maires pourront augmenter la taxe d’habitation sur les résidences secondaires

Condition d'accès, prix, formation... : tout savoir sur les trois permis bateaux

Délits routiers : ces négligences qui peuvent coûter des milliers d’euros

Retraites : le simulateur mis à jour avec la réforme, découvrez quel sera le montant de votre pension

Voyage : voici la liste des pays où les Français peuvent se rendre sans passeport

Justice.fr : à quoi sert cette nouvelle application du gouvernement lancée ce jeudi par Éric Dupond-Moretti

Immobilier : ce que change la mise en place de l'audit énergétique au 1er avril pour les acheteurs et les vendeurs

Âge minimum relevé, fortes amendes, clignotants... le plan du gouvernement pour réguler les trottinettes électriques

Impôts : du nouveau pour les couples sur le taux de prélèvement et c'est plutôt une bonne nouvelle

Réforme des retraites : avec ce simulateur gratuit, découvrez combien de trimestres vous avez déjà validés

Trottinettes électriques : rouler sur le trottoir, dépasser 25 km/h... tout ce qui est interdit et ce que vous risquez

Violences conjugales, à qui peuvent s'adresser les victimes ?

Passé douloureux ou patronyme gênant, la loi sur le changement de nom de famille sans motif est "une renaissance"

Que risque-t-on si on n'achète pas la vignette Crit'Air dans une ZFE ?

Conduire en tongs ou en claquettes : sanctions possibles, amendes, assurance, ce que dit la loi...

Protection des consommateurs : promotions gonflées, faux avis, démarchage... de nouvelles sanctions pour les vendeurs

Barbecue, grillades, plancha : ce que vous avez le droit de faire sur votre balcon ou votre terrasse

Arnaques sur Internet : qu'est-ce que Thesee, la plateforme de dépôt de plainte en ligne ?

Divorces : du changement dans le versement des pensions alimentaires à partir du 1er mars

Crédit immobilier : ces bonnes nouvelles prévues dans la loi sur l'assurance emprunteur votée jeudi

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Prix du gaz, carte grise, allocations : ce qui change à partir du 1er mai 2025

Le prix du gaz en baisse

Les ménages qui se chauffent au gaz verront leur facture d'énergie baisser. Le tarif de référence du kilowattheure (kWh) baisse de 6,4 % à partir du 1er mai, passant de 0,1241 euro à 0,1162 euro, rapporte la Commission de régulation de l’énergie.

C'est la première diminution depuis novembre 2024. Pour une consommation standard (11 500 kWh), cela représente une économie annuelle d’environ 90 euros.

La carte grise devient payante pour les véhicules électriques

À partir de ce jeudi, les acheteurs d'une voiture électrique devront, eux aussi, payer leur carte grise. Jusqu'à maintenant, les acquéreurs en étaient exemptés. Une mesure qui avait pour but d'inciter les Français à choisir l'électrique plutôt qu'un véhicule thermique.

Seuls les frais administratifs et d’envoi étaient facturés, soit 13,76 euros. Il faudra désormais payer le même tarif que les autres, le prix variant d'une région à l'autre. Cette année, le coût de la carte grise a d'ailleurs augmenté dans sept régions.

Plusieurs allocations revalorisées

Plusieurs allocations ont été revalorisées le 1er avril, mais c'est sur le versement au début du mois de mai que vous pourrez voir la différence.

Le RSA, le revenu de solidarité active, a été revalorisé de 1,7%, pour prendre en compte l’inflation. Pour un couple avec deux enfants, le montant versé passera ainsi, sans déduction du forfait logement, de 1.334,98 euros à 1.357,70 euros.

L'allocation attribuée aux adultes handicapés est, elle aussi, revalorisée de 1,7%. Son montant maximum passe de 1.016,05 euros à 1.033,32 euros.

La prime d’activité augmente aussi légèrement. Pour un bénéficiaire célibataire sans enfant à charge, le gain va être de 10,58 euros, avec une allocation portée à 633,21 euros.

La déclaration des revenus toujours en cours

Le mois de mai est aussi synonyme de déclaration de revenu. La date limite du dépôt des déclarations en ligne est fixée au 22 mai pour les départements 1 (Ain) à 19 (Corrèze), au 28 mai pour les départements 20 (Corse) à 54 (Meurthe-et-Moselle) et au 5 juin pour les départements 55 (Meuse) à 974 (La Réunion) et 976 (Mayotte). Les déclarations sous format papier et celles des non-résidents devront être déposées le 20 mai au plus tard.

Le chèque énergie en retard

Habituellement versé au printemps, le chèque énergie sera finalement versé à partir de novembre. Ce dispositif pour aider les ménages les plus précaires à payer leur facture d'énergie est décalé en raison de l'adoption tardive de la loi de finances 2025. Du fait de ce retard, les chèques énergie seront utilisables jusqu'au 31 mars 2027.

Coordinateurs d'intimité sur les tournages

Un accord, portant sur la prévention et le signalement des violences et harcèlements sexistes et sexuels dans la production audiovisuelle, prévoit l'engagement obligatoire de coordinateur d'intimité lorsque l'artiste concerné en formule le souhait, à partir du 1er mai. Cet accord avait été signé par les organisations professionnelles d'employeurs et la majorité des syndicats représentatifs du secteur. Déjà, début avril, un autre accord rendait obligatoire la présence d'un "responsable des enfants" pour les tournages de séries et de téléfilms.

Les coordinatrices d'intimité assurent la protection des actrices et des acteurs lors des tournages de scène de nudité au cinéma

Début des contrôles sur la voie réservée au covoiturage sur le périphérique parisien

Les contrôles sur la voie réservée au covoiturage du périphérique parisien, héritage des voies olympiques, entrent en vigueur à partir de ce jeudi, avec un système de vidéo-verbalisation prévoyant une amende de 135 euros, a annoncé mardi la mairie de Paris. Depuis début mars, seuls les véhicules avec au moins deux passagers, les transports collectifs, taxis, véhicules de secours, personnes à mobilité réduite peuvent circuler sur cette voie dédiée du lundi au vendredi, de 7h30 à 10h30 et de 16h à 20h. Après cette phase "pédagogique", les 10 radars mis en place cet été le long de la voie olympique seront activés pour y repérer les personnes seules à bord.

 

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RSA, arrêt maladie, prêt à taux zéro, chômage… : ce qui change au 1er avril 2025

Le RSA revalorisé…

Le revenu de solidarité active (RSA) va connaître une légère augmentation de 1,7 % à compter du 1er avril 2025. Une hausse destinée à compenser les effets de l’inflation. Le RSA passera par exemple de 635,71 euros pour une personne seule à 646,51 euros ; de 1 144,28 euros à 1 163,73 euros pour un couple avec un enfant ou un parent seul avec deux enfants.

La prime d’activité aussi

La prime d’activité, elle aussi, va augmenter de 1,7 % au début du mois d’avril. Le montant passera de 622,63 euros pour une personne seule sans enfant à 633,21 euros ; de 1 120,73 euros pour un couple avec un enfant ou une personne seule avec deux enfants à 1 139,79 euros.

Plusieurs prestations sociales doivent être revalorisées de 1,7 % à partir du 1er avril prochain pour tenir compte de l’inflation.

Combien d’euros supplémentaires cela représente-t-il pour les différents bénéficiaires ?

L’allocation aux adultes handicapés aussi en hausse

L’allocation aux adultes handicapés (AAH) va elle aussi bénéficier d’une hausse de 1,7 % en avril. Le montant maximum passera de 1 016,05 euros à 1 033,32 euros. Ce revenu minimum est destiné aux personnes résidant régulièrement en France dont le taux d’incapacité est supérieur à 80 %.

La déclaration de revenus bientôt à remplir

Les Français pourront soumettre leur déclaration de revenus 2024 au fisc à partir du 10 avril. La date de clôture de la campagne de déclaration n’est toutefois pas encore arrêtée. Elle varie selon le lieu de résidence ou le mode de déclaration choisi, papier ou en ligne.

Du changement pour les arrêts maladie

Les salariés du secteur privé qui se mettront en arrêt maladie toucheront moins d’indemnités à partir du 1er avril. Jusqu’ici, la Sécurité sociale indemnisait les arrêts de travail à partir du quatrième jour, à hauteur de 50 % du salaire journalier dans la limite de 1,8 Smic, soit 3 243,24 euros bruts par mois. Ce plafond va être abaissé à 1,4 Smic, soit 2 522,52 euros bruts par mois, soit une baisse de 20 %. Le montant maximal des indemnités journalières va donc passer de 53,31 euros bruts par jour à 41,47 euros bruts.

Arrêts maladie : les indemnisations vont baisser dans le public comme dans le privé.

Le projet de loi de finances 2025, adopté définitivement le 17 février, prévoit une une baisse de l’indemnisation versée par la Sécurité sociale lors des arrêts de travail pour les fonctionnaires et les salariés du privé

Des règles plus strictes pour le chômage

De nouvelles règles d’indemnisation du chômage vont entrer en vigueur en avril. Désormais, le montant de l’allocation chômage est mensualisé sur une base de 30 jours, quel que soit le mois, indique le site service-public.fr. Soit une perte de cinq à six jours par an.

Les demandeurs d’emploi âgés de 53 ou 54 ans vont quant à eux voir leur durée d’indemnisation réduite.
Les chômeurs âgés de moins de 55 ans bénéficieront d’une durée d’indemnisation maximale de 18 mois ; 22 mois et demi entre 55 et 57 ans et 27 mois maximum après 57 ans.

Les conséquences de la mise en application de la réforme des retraites se feront sentir chez les seniors demandeurs d’emploi à partir du 1er avril : ceux âgés de 53 ou 54 ans verront leur durée d’indemnisation réduite, et dans certains cas, le montant d’indemnisation sera diminué

Le prêt à taux zéro élargi

L’élargissement du prêt à taux zéro (PTZ), dispositif de soutien à l’accession à la propriété, à tout le territoire et aux maisons sera effectif dès le 1er avril.

"Dès le 1er avril, les banques pourront proposer un PTZ aux primo-accédants sur tout le territoire, sans distinction de zone, pour l’achat d’un logement neuf, qu’il soit individuel ou collectif", détaille le ministère du Logement.

M’T Dents évolue

Le programme de prévention bucco-dentaire M’T Dents permettait jusque-là aux enfants et jeunes adultes de 3 à 24 ans de bénéficier d’un rendez-vous de prévention tous les trois ans. L’examen sera désormais annuel à compter du 1er avril, indique l’Assurance maladie. Cela permettra de suivre plus régulièrement la santé bucco-dentaire des jeunes et de détecter plus tôt les affections afin d’éviter des soins plus invasifs.

Entrée au Royaume-Uni

Voyage : un nouveau document officiel est exigé en 2025 pour se rendre au Royaume-Uni, comment s’y prendre ?

Il va falloir débourser 10 livres, soit 12 euros, pour pouvoir voyager au Royaume-Uni à compter du 2 avril.
Tous les visiteurs qui s’y rendront devront se munir d’une autorisation de voyage électronique (ETA ou Electronic Travel Authorisation).

Seuls les mineurs voyageant au Royaume-Uni dans le cadre d’un voyage scolaire ne sont pas concernés par cette autorisation de voyage.

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Solidarité à la source, malus écologique ou encore taxe de solidarité sur les billets d'avion...

Voici ce qui change à partir du mois de mars 2025.

Solidarité à la source

Plus de six millions de Français voient leur déclaration de ressources simplifiée pour l’attribution des aides sociales dès le 1er mars 2025.

Les déclarations trimestrielles sont désormais automatiquement pré-remplies pour les allocataires de la prime d’activité et du RSA.

Malus écologique

La pénalité à l’achat de véhicules polluants est renforcée à partir du 1er mars 2025.

Cette taxe se déclenche désormais dès 113 grammes de CO2 émis au kilomètre, et son montant augmente.

Le coefficient de vétusté évolue également, pour mieux prendre en compte la dépréciation réelle des véhicules.

Billets d’avion

La taxe de solidarité sur les billets d'avion augmente.

Son montant est, par exemple, de 40 euros pour les long-courriers en classe économique.

Restauration étudiante

Une aide financière est mise en place pour les étudiants ne disposant pas d’une solution de restauration de proximité à tarif modéré.

Cette aide mensuelle, sous forme de carte virtuelle prépayée, est automatique et différenciée selon la situation de l’étudiant.

Pour en savoir plus sur l'aide financière pour les étudiants

Impôt sur le revenu

Le barème de l’impôt sur le revenu est revalorisé sur l’inflation pour protéger le pouvoir d’achat.

L’imposition débute cette année à partir de 11 4987 euros de revenus annuels, contre 11 2945 euros en 2024.

Dispositif "Coluche"

Le dispositif de réduction d’impôt pour les dons aux associations d’aide aux personnes en difficulté est prolongé.

Il est aussi élargi aux associations contre les violences faites aux femmes et les violences domestiques.

"Loc’Avantages"

Le dispositif "Loc’Avantages", qui avait été supprimé fin 2024, est reconduit jusqu’en 2027.

Ce dispositif permet aux bailleurs de bénéficier d’une réduction d’impôt s’ils proposent un logement avec un loyer inférieur aux prix du marché à des locataires aux revenus modestes (sous conditions).

Ce qui change pour les particuliers avec l'adoption du budget 2025

 

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Tout ce qui change au 1er février 2025

- Énergie -

Baisse des prix de l’électricité, mais…

Une bonne nouvelle pour commencer. Les prix de l’électricité vont baisser de 15 % au 1ᵉʳ février pour 24,4 millions de ménages concernés par cette mesure, explique info.gouv.fr.

Mais qui sont ces ménages ? Tous les abonnés résidentiels et professionnels bénéficiant des tarifs réglementés, ou aux tarifs indexés dessus, en font partie.

Par contre, les prix de l’abonnement augmentent eux d’environ 8 %.

Selon nos calculs basés sur les chiffres de la Commission de régulation de l’énergie, l’option Tempo à 6 kVA passe de 156,36 euros à 168,87 euros par an. Le tarif heures creuses (HPHC) était de 157,08 euros et monte à 169,81 euros par an pour une puissance de 6 kVA. Pour l’option Base, l’abonnement passe de 152,16 euros à 165,17 euros par an pour la même puissance.

Légère hausse du prix du gaz

Le prix du gaz va légèrement augmenter ce mois de février. D’après les données mensuelles de la Commission de régulation de l’énergie, il passe à 0,14775 euro par KWh TTC pour l’eau et la cuisson (contre 0,14743 euro TTC en janvier) et à 0,11877 euro par KWh TTC pour le chauffage (contre 0,11845 euro TTC en janvier).

Le prix de l’abonnement reste fixe avec 114,30 euros pour la cuisson et l’eau chaude, et 277,43 euros pour le chauffage.

Épargne

En février 2025, le taux du Livret d’épargne populaire (LEP) passe à 3,5 %. Depuis août dernier, son taux était de 4 %.

Destiné aux personnes ayant des revenus modestes, le LEP est soumis à un plafond de revenus de 10 000 euros depuis le 1ᵉʳ octobre 2023.

Le livret A va quant à lui passer à 2,4 %, contre 3 % entre le 1ᵉʳ février 2023 et le 31 janvier 2025, comme l’explique service-public.fr.

Le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) suit et passe, lui aussi, à un taux de 2,4 %, contre 3 % auparavant.

Hausse des tarifs bancaires

Autre mauvaise nouvelle, les tarifs bancaires vont fortement augmenter en ce deuxième mois de 2025, comme nous l’expliquions début janvier. C’est le résultat de l’étude annuelle de l’association de consommateurs CLCV qui constate des hausses de tarifs bancaires pouvant dépasser les 5 % cette année.

Ces hausses touchent davantage les usagers classiques que les « premium ». Les « petits consommateurs », disposant d’un ensemble de services de base, paieront désormais 5,46 % plus cher et les consommateurs dits moyens (un couple avec deux cartes disposant d’une assurance perte et vol) paieront 5,29 % en plus.

Les « gros consommateurs », c’est-à-dire les titulaires « haut de gamme » avec une carte Gold ou Premier et effectuant de nombreux retraits, sont plutôt ménagés avec une hausse limitée de 3,88 %.

- Automobile -

Hausse du prix du péage

Les péages autoroutiers augmenteront de 0,92 % en moyenne en février 2025.

Cette hausse appliquée chaque 1ᵉʳ février avait été de quelque 3 % en moyenne en 2024 et de 4,75 % en 2023, conséquence de l’inflation.

Hausse du prix des taxis

D’ordinaire, les prix des taxis sont également revus à la hausse au 1ᵉʳ février, comme ce fut le cas en 2024. Pour le moment, aucun arrêté n’a été publié au Journal officiel.

- Consommation -

Hausse du prix du tabac

Au 1ᵉʳ février 2025, les prix du tabac vont de nouveau augmenter, indique un arrêté paru au Journal officiel le mardi 14 janvier 2025.

Fin des soldes d’hiver

Pour rappel, le mois de février marque aussi la fin des soldes d’hiver. Cette période de promotions, qui a débuté le 8 janvier 2025, se termine le 4 février.

- Revenus -

Changement de calcul pour les aides de la Caf

Bonne nouvelle pour la plupart, le plafond de ressources de la Caf est revalorisé de 4,8 % pour suivre l’inflation. Au contraire, pour les personnes dont les revenus ont augmenté de plus de 4,8 %, les allocations risquent de baisser.

Et en février 2025, ce sont désormais vos ressources de 2023, déclarées en 2024, qui servent de base au re-calcul de vos droits pour cette année, comme nous l’avions annoncé.

Retraites

Les pensions de base des retraites ont augmenté de 2,2 % au 1ᵉʳ janvier 2025, à hauteur de l’inflation. Cette revalorisation sera effective sur les versements de fin janvier-début février.

-Télévision - Fin de certaines fréquences

À partir de fin février 2025, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) exclut les chaînes C8 et NRJ 12 de la TNT.

La disparition de ces deux chaînes permettra le lancement de celle du quotidien Ouest-France, qui fait partie du même groupe qu’actu.fr, et de la chaîne CMITV, renommée T18.

 

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Tout ce qui change à partir du 1er janvier 2025

On fait le tour des nouveautés avant de vous souhaiter "une bonne année 2025".

Assurance-chômage : de nouvelles règles

Les chômeurs séniors vont bénéficier d’une durée l’indemnisation plus longue : de 53 à 55 ans pour 22,5 mois et plus et de 55 à 57 ans pour 27 mois et plus.

La plupart des mesures n’interviendront pas dès le 1er avril. Par ailleurs, avec la mensualisation des allocations, les chômeurs perdront cinq jours d’indemnisation par an.

Les bénéficiaires du RSA inscrits à France Travail

Les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) vont tous être inscrits à France Travail (ex Pôle emploi), à partir de ce mercredi 1er janvier.

Cela représente 1,84 million de personnes. Ils devront préciser leurs objectifs d’insertion sociale et professionnelle dans un contrat d’engagement.

Titres-restaurants en supermarché

La dérogation permettant de faire ses courses avec des tickets resto n’a pas pu être prolongée à cause des derniers déboires législatifs.

En principe donc, à partir de mercredi, il sera interdit de payer ainsi dans les supermarchés.
Mais le vote du budget en début d’année devrait permettre de remettre cette question sur la table.

Un nouveau carnet de santé

Cet emblématique petit cahier qui rassemble les informations de santé dès la naissance va changer. Il va s’adapter aux mœurs en intégrant un volet dédié aux dangers des écrans pour les enfants et adolescents.

Pension de retraite

Très attendue, la revalorisation des pensions de retraite arrive. Les versements seront supérieurs de 2,2 %

Les pensions devaient être inférieures, prévoyait le gouvernement dans son budget 2025. Or, ce dernier n’ayant pas été adopté, les retraités profiteront d’une hausse plus avantageuse, indexée sur l’inflation.

Logements classés G

Tous les logements classés "G" dans leur diagnostic de performance énergétique, ou DPE, ne pourront plus être loués.

Afin d’inciter les propriétaires à rénover les passoires thermiques, la loi climat et résilience, adoptée en 2021, prévoit qu’à partir de janvier 2025, il soit impossible de les proposer à la location.

A partir de 2028, les logements classés "F" seront également exclus du parc locatif. Exit aussi, les logements classés "E" à partir de 2034.

Hausse des prix du gaz

La Commission de régulation de l’énergie, ou CRE, a publié sa nouvelle grille repère pour les prix du gaz pour le mois à venir.

Et c’est une mauvaise nouvelle pour les consommateurs car elle prévoit que le tarif monte à 0,146 euro TTC par kilowattheure, contre 0,1383 euro actuellement pour l’usage, la cuisson et l'eau chaude.

Concernant le chauffage, le prix moyen passera de 0,112 euro TTC par kilowattheure à 0,118 euro. À noter que cette grille de la CRE est indicative, libre aux fournisseurs de la respecter ou non, et aux consommateurs de faire jouer la concurrence.

Plan épargne logement

Le taux d’intérêt va baisser !

Pour la première fois depuis 2016, il va chuter d’un demi point et arriver à 1,75 %.

Le plan épargne logement est très réglementé et permet d’ouvrir l’accès à l’achat immobilier.

Deux roues

À partir de cette année, les deux-roues ne pourront plus circuler entre les files. La circulation interfiles, déjà interdite dans certains départements, prend fin cette année.

Le but est de protéger les conducteurs de cette pratique jugée à risque.

Bonus vélo

Le bonus à l’achat de ce moyen de locomotion peu polluant va disparaître.

Les consommateurs ont jusqu’au 14 février inclus pour payer leur vélo s’ils veulent y prétendre. Et ce uniquement pour les cycles neufs ou d’occasion, achetés ou loués avant le 2 décembre 2024.

Prix du tabac

Comme prévu, le prix du tabac va encore augmenter ce 1er janvier.

À partir de mercredi, un paquet de 20 cigarettes coûtera 12,5 euros, indique le site des douanes. Des variations existent d’une référence à l’autre.

Les fameuses "blondes" ne seront pas les seules concernées puisque le tabac à rouler, les cigares et le tabac à chauffer verront eux aussi leurs prix augmenter.

Envoi d’une lettre ou d’un colis

Pour répondre à l’inflation, ainsi qu’à la baisse du nombre d'envois de courriers, La Poste a décidé d’augmenter ses tarifs.

Aussi, le timbre Lettre verte va hausser de 10 centimes, tandis que le timbre Lettre service plus sera facturé 16 centimes de plus. La seule inchangée sera la Lettre rouge, désormais numérique.

Proches aidants

À partir de mercredi, les proches aidants - qui apportent leur aide à des personnes en situation de handicap - pourront demander une seconde fois l’allocation journalière du proche aidant (AJPA).

Aussi, une fois arrivés à la fin de la première période de 66 jours maximum, ils pourront refaire une demande pour venir en aide à un autre proche au cours de l’ensemble de leur carrière professionnelle, pendant 66 jours maximum à nouveau.

 

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Parcours sup

Carte des formations 2025

La carte des formations 2025 est en ligne. Plus de 24 000 formations sont accessibles sur Parcoursup. Vous trouverez pour chacune d'entre elles une fiche détaillée regroupant de nombreuses informations utiles pour faire vos choix d'orientation post bac.

https://www.parcoursup.gouv.fr/

Étape en cours du 18 décembre au 15 janvier 2025 - Je m'informe et découvre les formations

Prochaine étape du 15 janvier 2025 au 13 mars 2025 - Je m'inscris pour formuler mes vœux et je finalise mon dossier

 

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Le Code de la route change pour les cyclistes, voici toutes les nouveautés

Un décret publié le 27 novembre 2024 vient clarifier et réguler l’utilisation des éclairages sur les vélos. Fin des feux clignotants et introduction de nouveaux équipements lumineux.

On vous explique les principales modifications.

Depuis fin novembre, un nouveau décret,
n° 2024-1074, publié au Journal officiel, modifie les règles du Code de la route pour les véhicules à mobilité personnelle (EDPM) et les cycles.

Ce texte vise à mieux encadrer l’utilisation des éclairages, feux et dispositifs lumineux sur les vélos.

 

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Prime de Noël, tarifs des médecins, prix du gaz... Ce qui change à partir du 1er décembre.

Les contribuables vont devoir respecter plusieurs échéances concernant leurs impôts tandis que l'aide pour installer un thermostat connecté va disparaître à la fin de l'année.

Plusieurs changements interviennent avec l'arrivée du mois de décembre, à commencer par le versement de la prime de Noël ou la fin de l'aide à l'installation d'un thermostat connecté prévue le 31 décembre 2024. Ce mois de décembre marque aussi l'augmentation des tarifs des consultations chez les médecins. Franceinfo vous résume ce qui va changer ce mois-ci.

La prime de Noël va être versée

Les personnes qui ont touché le revenu de solidarité active (RSA), l'allocation de solidarité spécifique (ASS) ou l'allocation équivalent retraite (AER) – soit environ 2,2 millions de foyers français – vont toucher la prime de Noël, qui doit être versée le mardi 17 décembre. Les montants attribués seront identiques à ceux de 2023. La prime de base sera de 152,45 euros pour une personne vivant seule et augmente pour chaque individu s'ajoutant au foyer, d'après un barème disponible sur le site de la CAF.

Un rendez-vous chez le médecin coûtera plus cher

Chez les généralistes mais aussi chez les spécialistes, les montants des consultations seront en hausse à compter du 22 décembre 2024. Une visite chez le généraliste coûtera ainsi 30 euros (contre 26,50 euros auparavant) selon la nouvelle convention médicale entre l'Assurance-maladie(Nouvelle fenêtre) et les médecins libéraux. Pour les enfants de moins de 6 ans, la consultation passera de 31,50 à 35 euros. Du côté des psychiatres, le coût d'une séance, actuellement à 51,70 euros, passera à 55 euros en décembre. Seules les téléconsultations ne verront pas leur tarif évoluer : elles coûteront 25 euros pour les cinq prochaines années.

Votre déclaration de revenus peut encore être corrigée

Les contribuables ont jusqu'au 4 décembre inclus pour modifier leur déclaration de revenus 2024 sur le site des impôts(Nouvelle fenêtre). Cette correction en ligne permet de rectifier des erreurs ou des oublis involontaires, comme une prime imposable non déclarée ou une somme incorrecte. Une fois votre modification validée, un nouvel avis d'imposition vous sera transmis. Attention, ce droit à l'erreur ne s'applique qu'aux oublis non intentionnels, précise le fisc.

La taxe d'habitation doit être réglée

Les personnes concernées par la taxe d'habitation sur les résidences secondaires ou la taxe sur les logements vacants ont jusqu'au lundi 16 décembre 2024 pour régler cet impôt. Le paiement peut s'effectuer en espèces, par chèque, par prélèvement, par carte bancaire auprès d'un partenaire agréé ou directement depuis l'espace particulier sur le site des impôts.

Concernant la taxe foncière sur les résidences secondaires, il sera possible d'opter pour la mensualisation à compter de janvier 2025 jusqu'au 15 décembre. Passé ce délai, cette démarche sera toujours possible jusqu'au 31 décembre, mais le premier prélèvement interviendra alors en février 2025.

Parcoursup ouvre sa liste de formations

A partir du 18 décembre, les futurs bacheliers pourront explorer la plateforme Parcoursup pour découvrir les formations disponibles dans le supérieur en vue de la rentrée 2024. Le portail(Nouvelle fenêtre) mettra à leur disposition des fiches présentant environ 23 000 formations. Il donnera aussi des informations sur les dates des journées portes ouvertes, les taux d'insertion ainsi que les éventuels frais de formation.

Pour les étudiants étrangers en dehors de l'Union européenne souhaitant s'inscrire dans un cursus en France pour l'année 2025-2026, la demande d'admission préalable, aussi appelée "dossier blanc", se terminera le dimanche 15 décembre 2024, explique le ministère de l'Enseignement supérieur.

L'aide pour installer un thermostat connecté prend fin

Victime de nombreuses escroqueries, ce dispositif qui encourageait l'achat de thermostat connecté afin d'adapter la température d'un logement en fonction de la température ambiante va disparaître le 31 décembre. L'aide, disponible quel que soit le revenu, peut atteindre 624 euros pour une pièce supérieure à 130 m2 et 260 euros pour un lieu inférieur à 35 m2. Toutes les précisions sont disponibles jusqu'à la fin du mois sur le site Service-public.fr.

Le prix du gaz augmente à nouveau

A compter du 1er décembre, après un léger répit au mois de novembre, les tarifs du gaz vont repartir à la hausse. Selon la Commission de régulation de l'énergie(Nouvelle fenêtre), l'augmentation moyenne du prix du gaz sera de 2,24%. Pour la cuisson et l'eau chaude, ce "prix repère" atteindra 0,1413 euro/kWh et 0,1124 euro/kWh pour le chauffage, selon la CRE.

 

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Dépistage, Gaz, Smic… Ce qui change au 1er novembre 2024

Quoi de neuf docteur ?

A partir de vendredi, plusieurs changements entrent en vigueur. Le point sur tout ce qui est prévu.
Hausse du Smic et des retraites complémentaires, baisse du prix du gaz, pneus neige obligatoires et dépistage généralisé de la drépanocytose chez les nourrissons… De nombreux changements vont intervenir à partir du 1er novembre. Le point sur ce qui est prévu.

La revalorisation du Smic

Le Smic sera rehaussé de 2 % et sera porté à environ 1.426 euros nets par mois, contre 1.398,70 euros actuellement. Cette revalorisation automatique intervient deux mois avant la date habituelle du 1er janvier, conformément à ce qu’avait annoncé le Premier ministre Michel Barnier, lors de la déclaration de politique générale. Il ne s’agit pas d’un "coup de pouce" supplémentaire mais bien d’une avance sur le calendrier.

La baisse du prix du gaz

Une bonne nouvelle : La facture de gaz devrait être moins douloureuse. Les tarifs diminueront de 1,18 %, grâce à la baisse du « prix repère de vente » de la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE).

Dans le détail, le prix moyen du kWhpassera de 0,111 euro à 0,109 euro pour un contrat chauffage et de 0,140 euro à 0,138 euro pour les petites consommations prévoyant « la cuisson » et l'« eau chaude ».

La hausse des retraites complémentaires

Légère hausse mais augmentation tout de même. Les pensions complémentaires des ex-salariés du privé seront revalorisées de 1,6 %. Ce qui reste inférieur au cours de l’inflation (1,8 % selon les données de l’Insee). Cela concernera 13,5 millions de bénéficiaires qui risquent d’être déçus malgré tout. Pour rappel, une hausse de 4,9 % des complémentaires avait été décidée en 2023 et de 5,2 % en 2022.

Le dépistage de la drépanocytose généralisé

La drépanocytose, maladie héréditaire du sang, est « la plus fréquente » des maladies génétiques à la naissance, selon le ministère de la Santé. Elle est également « la première cause d’accident vasculaire cérébral chez l’enfant ». Son dépistage gratuit, sera désormais généralisé à tous les nouveau-nés. Il ne nécessitera que le prélèvement de quelques gouttes de sang.

Les "pneus neige" obligatoires

Voitures et utilitaires, camping-cars, poids lourds… Dans 34 départements, allant des Alpes aux Vosges en passant par la Corse et les Pyrénées, il faudra équiper vos véhicules de quatre "pneus hiver". Ou à défaut, avoir dans votre coffre le matériel nécessaire comme des chaînes ou des "chaussettes".

Jusqu’à présent, les pneus uniquement marqués M + S étaient tolérés. Désormais, c’est le marquage 3PMSF (3 Peak Mountain Snow Flake) qui sera obligatoire à partir de vendredi.
 

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Vente dans une brocante, un vide-greniers ou une braderie : quelles règles respecter ?

Vous êtes un particulier et vous souhaitez vendre vos biens dans un vide-greniers, une brocante ou une braderie : savez-vous qu’il existe une réglementation que vous devez respecter ?

On vous explique les règles à connaître

 

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Rentrée scolaire, dépistage des IST, retraites... Voici ce qui change à partir du 1er septembre

Plusieurs changements attendent les élèves lors de la rentrée scolaire, mais la liste des nouveautés est bien plus longue. Le mois de septembre sera marqué par une revalorisation de certaines petites retraites ou encore par de nouvelles règles dans les aéroports.

Voici tout ce qui change à compter de ce dimanche 1er septembre.

 

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Quel est le calendrier des vacances scolaires 2024-2025, 2025-2026 ?

 

      

 

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Allocations, livret d’épargne, électricité : quels changements au 1er août 2024 ?

Avant la rentrée de septembre 2024, le gouvernement a listé sur son compte X (anciennement Twitter) une série de changements qui prennent effet au mois d'août. Le prix de l’électricité, les allocations de rentrée scolaire ou encore le livret d’épargne populaire sont concernés.

Cette année, l’allocation de rentrée scolaire, qui "aide les familles à assumer le coût de la rentrée" (cartables, cahiers, stylos, etc.), précise la Caf sur X, est revalorisée de 4,6 %. Versée le 20 août (le 6 août pour La Réunion et Mayotte) par la Caisse d’allocations familiales (Caf), elle s’élèvera à 416,40 euros pour les 6-10 ans, 439,38 euros pour les 11-14 ans et 454,60 euros pour les 15-18 ans. "A noter que pour les enfants âgés de 6 ans, les parents doivent fournir un certificat de scolarité à la Caf", précise le Huffington Post. Ensuite, l’allocation sera versée, automatiquement sous conditions de ressources, tout au long de la scolarité de l’enfant.

Après l’annonce d’une augmentation des bénéfices d’EDF de 21 %, le prix de l’électricité va se stabiliser. « L’augmentation du tarif prévue au 1er août n’aura finalement pas lieu », précise le gouvernement sur X, qui avait tablé sur une hausse d’1 %. Vendredi 26 juillet, le PDG d’EDF Luc Rémont avait même annoncé, dans un avenir proche, "une baisse très rapide", avant une stabilisation à un niveau "beaucoup plus bas que l’année dernière à la même période".

Plus qu’un mois pour parcourir la France à pas cher

Au désavantage des Français cette fois, le livret d’épargne populaire (LEP) va tomber à 4 %, au lieu de 5 % auparavant. Accessible sous conditions de revenus, il est "détenu par 11,4 millions de Français", précise le Huffington Post.

Par ailleurs, le gouverment rappelle qu’il ne reste plus qu’un mois pour profiter du Pass Rail. Lancé le 5 juin dernier par le gouvernement, il permet aux jeunes entre 16 et 27 ans de parcourir la France en TER (les TGV et certains Ouigo ne sont pas éligibles) et Intercité cet été, en ne débrousant que 49 euros. L’abonnement est valable pour 31 jours consécutifs, mais avec une date limite fixée au 31 août.

 

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Ce qui change pour les Français au mois de juillet.
 

Un nouveau plan d’épargne pour les plus jeunes

Un nouveau produit d’épargne réservé aux moins de 21 ans est disponible à partir du 1er juillet : le plan d’épargne avenir climat. Avec ce produit instauré par la loi relative à l’industrie verte du 23 octobre 2023, l’objectif est de mobiliser l'épargne des plus jeunes en faveur de la transition écologique.
Il est possible d’en ouvrir un pour votre enfant dès sa naissance, les sommes sont alors bloquées jusqu’à la majorité du titulaire. Le plafond est fixé à 22 950 euros.

En savoir plus

https://www.economie.gouv.fr/particuliers/plan-epargne-avenir-climat-peac-comment-ca-fonctionne

Une réglementation renforcée pour mieux informer les consommateurs

À compter du 1er juillet 2024, une nouvelle obligation spécifique d’information des consommateurs entre en vigueur dans les grandes surfaces. Il s’agit d’indiquer clairement l’évolution à la hausse des prix des produits de grande consommation ayant subi une baisse de quantité.

Ce phénomène porte un nom : celui de « réduflation » (« shrinkflation » en anglais), soit la contraction de « réduction » et d’« inflation », et désigne les pratiques commerciales ayant pour effet de masquer la diminution de quantité de certains produits tout en maintenant leur prix voire l’augmenter.

En savoir plus

https://www.economie.gouv.fr/actualites/reduflation-shrinkflation-nouvelles-obligations-information-consommateurs

Impôt : le service de correction de la déclaration en ligne ouvre

Vous constatez un oubli ou une erreur une fois votre avis d’imposition reçu ? Dès le 31 juillet prochain, vous aurez la possibilité de modifier les éléments que vous avez déclarés au printemps sur votre déclaration d’impôt 2024 sur les revenus 2023 grâce au service de correction de la déclaration en ligne disponible sur impots.gouv.fr.

Ce service sera ouvert jusqu’au 4 décembre 2024 inclus.

En savoir plus

https://www.economie.gouv.fr/particuliers/corriger-declaration-revenus-impot

Le diagnostic de performance énergétique (DPE) évolue pour les petites surfaces

Le diagnostic de performance énergétique (DPE) évolue à partir du 1er juillet pour les logements dont la surface est inférieure ou égale à 40m2. Plus précisément, le mode de calcul de l’étiquette énergie (allant de « A » pour les logements les plus performants à « G » pour les logements les plus énergivores) est modifié, permettant de faire sortir de la catégorie de « passoires énergétiques » un certain nombre de ces petites surfaces.

Ainsi, les DPE qui ont été réalisés entre le 1er juillet 2021 et le 1er juillet 2024 sur des logements de cette taille pourront faire l'objet d'un document qui atteste de la nouvelle étiquette du DPE. En l'absence de nouvelle attestation, le DPE produit initialement restera valable. Cette étiquette est à télécharger sur le site de l’Agence de la Transition écologique (Ademe).

En savoir plus

https://www.economie.gouv.fr/particuliers/immobilier-diagnostic-performance-energetique-dpe

Les taux du versement mobilité révisés

Le versement mobilité est une participation des entreprises d’au moins 11 salariés au financement des transports en commun. Son taux est révisé deux fois par an, au 1er janvier et au 1er juillet.

De nouveaux taux entrent ainsi en vigueur à compter du 1er juillet dans différentes communautés de communes et d’agglomérations.

En savoir plus

https://www.economie.gouv.fr/entreprises/versement-mobilite-transport

Le prix du gaz évolue au 1er juillet

La Commission de régulation de l'énergie (CRE) publie chaque mois, à titre indicatif, un prix repère de vente de gaz naturel (PRVG) pour accompagner les consommateurs résidentiels dans leur choix d’offres de fourniture de gaz. Ce prix repère connaîtra une hausse de 11,7 % en juillet 2024 par rapport au mois de juin, avec un niveau moyen qui se situera à 129,2 €/MWh TTC.

Cette évolution résulte principalement de l’application du nouveau tarif des réseaux de distribution de gaz naturel et de la hausse des prix de gros du gaz naturel.

En savoir plus

https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A16833

La réforme des zones de revitalisation rurale entre en vigueur

Dès le 1er juillet, la réforme des zones de revitalisation rurale (ZRR) entre en vigueur avec un nouveau zonage appelé « France Ruralités Revitalisation ». Ce dispositif a pour objectif de renforcer l’attractivité des territoires ruraux : 17 700 communes seront zonées « France Ruralités Revitalisation », 13 départements seront intégralement zonés et les territoires de montagne sont pris en compte dans leur spécificité.

Les entreprises qui s’implantent sur ces communes pourront bénéficier d’exonérations fiscales et sociales : exonérations d’impôt sur les bénéfices (IR/IS), de cotisation foncière des entreprises (CFE) et de taxe foncière sur les propriétés bâties.

En savoir plus

https://www.economie.gouv.fr/entreprises/zone-revitalisation-rurale-zrr-avantages-impots

 

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Ce qui change pour les Français au mois de juin.

En juin, plusieurs changements sont à souligner.

Parcoursup

Les lycéens et étudiants en réorientation ont reçu ce jeudi 30 mai 2024 les premières réponses à leurs vœux sur la plateforme Parcoursup. Un moment clé, après deux mois et demi d’attente.

"Les candidats n’ayant reçu aucune proposition d’admission pourront, dès le 11 juin 2024, formuler de nouveaux vœux dans les formations disposant encore de places disponibles", précise l’éducation nationale. Une date à ne pas rater pour les déçus de la première étape.

Stage des élèves de seconde

C’est une autre échéance importante pour les lycéens. Les secondes doivent cette année effectuer un stage en entreprise du 17 au 28 juin 2024.

"Cette initiative vise à permettre à chaque lycéen d’approfondir sa connaissance des métiers et de recevoir un soutien dans la préparation de ses choix d’orientation", rappelle le gouvernement. Mais la perspective est bouchée pour de nombreux élèves, dans l’impasse, faute de stage.

Prix du gaz

Le prix du gaz augmente ce 1er juin. "Au 1er juin 2024, la part variable TTC augmente par rapport au mois de mai de 2,00 €/MWh pour les consommateurs types cuisson/eau chaude et chauffage", indique la commission de régulation de l’énergie.

Concrètement, cela représente une hausse de près de 2 %. "Le prix repère moyen TTC est en hausse de 1,8 % entre mai et juin 2024, passant de 111,19 €/MWh à 113,19 €/MWh" indique la CRE.

Impôts

Dernier délai pour les derniers départements. Alors que les départements 20 à 54 avaient jusqu’au 30 mai pour remplir leur déclaration de revenus en ligne, il ne reste désormais que quelques jours aux retardataires des départements 55 à 976. Ils n’ont que jusqu’au 6 juin, 23 h 59.

Changement d’adresse

La loi 3DS, pour différenciation, décentralisation, déconcentration et simplification, adoptée en février 2022, étend aux communes de moins de 2 000 habitants l’obligation de nommer leurs rues et de numéroter les bâtiments.

Comme l’explique le site de l’association des maires de France, jusqu’ici si aucun texte n’obligeait les communes à nommer leurs voies, "indirectement, les communes de plus de 2 000 habitants étaient tenues de le faire car elles devaient transmettre la liste de leurs voies à la DGFiP". Elles avaient jusqu’au 1er juin pour se mettre en règle, ce qui fait qu’à cette date, de nombreux Français obtiennent une nouvelle adresse.

Mon soutien psy

À partir du 15 juin, ce dispositif mis en place par le gouvernement pour permettre un accompagnement psychologique pour les personnes "en souffrance psychique d’intensité légère à modérée", qui permet d’accéder à des séances "avec un psychologue conventionné, remboursées par l’Assurance Maladie, dans le cadre d’un parcours de soins sur adressage d’un médecin" évolue avec :

Augmentation du remboursement des séances, passant de 30 à 50 euros.
Possibilité de consulter directement un psychologue sans passer par un médecin.
Extension du nombre de séances annuelles couvertes, passant de 8 à 12.

Procédures médicales

Plusieurs procédures médicales sont simplifiées à partir du mois de juin, afin de faire gagner du temps aux professionnels de la santé.

Parmi les changements, "les pharmaciens auront la possibilité de délivrer directement des prescriptions d’antibiotiques pour le traitement des angines et des cystites et les opticiens pourront ajuster la correction des lunettes si elle ne correspond pas au moment de l’essai", détaille le site du gouvernement.

Des substances interdites

Des dérivés du cannabis seront interdits à la vente et à la consommation en France à partir du 3 juin. "Nous avons pris la décision de classer de nouveaux cannabinoïdes sur la liste des stupéfiants en raison des risques et de la possible dépendance liés à leur usage. Cette liste inclut notamment le H4-CBD, le H2-CBD […]. Ainsi, leur production, leur vente et leur usage notamment, sont interdits en France à partir du 3 juin 2024", indique l’ANSM (agence nationale de sécurité du médicament) dans un communiqué publié le 24 mai.

 

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SHRINKFLATION

Au 1er juillet 2024, les supermarchés devront obligatoirement informer les consommateurs des produits dont la quantité diminue mais qui sont vendus à un prix identique ou plus élevé.

 

 

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Impôts, santé, formation... Voici tout ce qui va changer en mai

Dernière limite pour s'inscrire sur les listes électorales et voter aux européennes, hausse du reste à charge chez le médecin, déclaration de revenus sur une appli dédiée, participation de 100 euros pour utiliser le CPF: ce qui attend les Français en mai.

A partir du 15 mai, le reste à charge pour les patients va passer de 1 à 2 euros sur les consultations médicales. Photo d'illustration Jean-François Ottonello

Dernier appel au vote

Pour pouvoir voter aux élections européennes, il faudra évidemment être inscrit sur les listes électorales. Pour ceux qui ne le sont pas, c'est encore possible de faire la démarche en ligne jusqu'à mercredi 1er mai, au plus tard. En mairie, il est possible de s'inscrire jusqu'à vendredi 3 mai. Et ensuite, il n'y aura plus qu'à "bloquer votre dimanche 9 juin" pour voter, rappelle le ministère de l'Intérieur.

Deux euros chez le médecin

A partir du 15 mai, le reste à charge pour les patients va passer de 1 à 2 euros sur les consultations médicales. Face à la dégradation des comptes de la Sécurité sociale, le gouvernement a décidé en janvier de faire payer un peu plus les patients, en augmentant la part non remboursée par l'Assurance maladie et les complémentaires santé, d'abord sur les médicaments (1 euro non remboursé depuis le 31 mars) et ensuite les consultations et examens de radiologie et biologie. Les mineurs et les femmes enceintes ne sont pas concernés.

Une appli pour les impôts

Pour la première fois, les Français peuvent, pour les "situations simples", effectuer leur déclaration d'impôt sur les revenus 2023 sur smartphones et tablettes via l'application des impôts. Par ailleurs, le barème de l'impôt sur le revenu a été revalorisé de 4,8% pour 2023, après déjà 5,4% l'année précédente, une mesure voulue par le gouvernement pour protéger les Français contre l'inflation. La campagne de déclaration s'étend jusqu'au 6 juin pour certains départements

Prix du gaz

La Commission de régulation de l’énergie publie un "prix repère de vente de gaz naturel" pour aider les consommateurs résidentiels à comparer les offres, comme chaque mois depuis la disparition en juin 2023 des tarifs réglementés. Pour mai 2024, sur la zone de GRDF, il s’élève à 102,94 euros TTC pour l’abonnement annuel et 0,11 euro/kWh en moyenne pour la cuisson/eau chaude, et à 257,18 euros l’abonnement et 0,089 euro/kWh pour le chauffage. Par rapport à avril, le prix repère/MWh est en légère augmentation, mais il est en recul par rapport à juin 2023.

MaPrimeRénov' rétropédale

A partir du 15 mai, il redeviendra possible de solliciter l'aide à la rénovation énergétique MaPrimeRénov' pour des travaux simples comme changer une fenêtre ou isoler un toit. Il ne sera plus obligatoire de les associer à un changement de chauffage. Les propriétaires ne seront plus tenus d'effectuer un diagnostic de performance énergétique (DPE) pour prétendre à l'aide. Le gouvernement avait commencé en janvier à recentrer MaPrimeRénov' sur les rénovations lourdes, plus performantes, mais a reporté cette mesure au 1er janvier 2025 sous la pression des professionnels du bâtiment.

Cent euros pour se former

Selon un projet de décret, l'utilisateur d'un compte personnel de formation (CPF) sera obligé de régler la somme forfaitaire de 100 euros pour bénéficier d’une formation. Ce montant doit être revalorisé chaque année. Les demandeurs d'emploi doivent notamment être exemptés. Le projet de décret prévoit une entrée en vigueur au 1er mai.

Contrats pro sans prime

Conformément à un décret paru au Journal officiel dimanche, l'aide à l'embauche pour les alternants en contrat de professionnalisation est supprimée à compter du 1er mai pour alléger les finances publiques. Jusqu'à la fin de l'année, l'aide unique de 6.000 euros sera donc réservée au recrutement des apprentis en formation initiale. Cette mesure n'est "pas une bonne idée", a protesté la confédération des PME.

 

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Le contrôle technique pour les deux-roues mis en place à partir du 15 avril 2024

Le contrôle technique est désormais obligatoire pour les deux-roues, trois-roues et quadricycles motorisés, à la suite d’un arrêté publié au Journal officiel le 24 octobre 2023. Sa mise en place est cependant échelonnée selon la date de la première immatriculation des véhicules. Pour les plus anciens, le premier contrôle technique doit être réalisé entre le 15 avril et le 14 août 2024.

Les infos ICI

 

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Ce qui change au 1er avril

Revalorisation du RSA

A l'instar de plusieurs autres prestations sociales versées par la Caisse d'allocations familiales (CAF), le revenu de solidarité active (RSA) à va lui aussi bénéficier d'une revalorisation de son montant au 1er avril. Ainsi, à compter de ce lundi, la prime d’activité, les allocations familiales ou encore l'allocation aux adultes handicapés (AAH) augmentent de 4,6 %, suivant la hausse de l'inflation.

Fin de la vignette verte

À compter du 1er avril prochain, la carte verte et la vignette disparaissent des véhicules immatriculés. En revanche, l'assurance auto ou moto reste obligatoire et indispensable.

Désormais, les assureurs renseignent un fichier appelé fichier des véhicules assurés (FVA) consultable par les forces de l'ordre. Lors d'un contrôle routier, il ne sera donc plus nécessaire de présenter les papiers de l'assurance. Les forces de l'ordre vérifieront, avec le numéro d'immatriculation, dans ce fichier, si le conducteur est effectivement assuré. On vous explique tout cela dans cet article.

Contrôle technique des deux-roues

Le nouveau contrôle technique élargit la catégorie des véhicules qui sont concernés. À compter du 15 avril prochain, il devient obligatoire pour les cyclomoteurs, les motos, les scooters, les tricycles à moteurs, les quads et les voitures sans permis.

Autrement dit tous les véhicules de la catégorie dite "L". Les voitures de collection mises en circulation avant 1960 et les motos sportives en sont exemptées. Le point sur ce qu'il faut retenir.

Baisse des aides MaPrimeRénov'

Pour les propriétaires qui veulent bénéficier des aides pour rénover leurs équipements énergétiques n'ont que très peu de temps. En effet, à partir du 1er avril, les dossiers MaPrimeRénov' déposés verront le montant des aides amputé de 30 % par rapport aux montants appliqués cette année.

Ce coup de rabot s'inscrit dans le contexte des 10 milliards d'euros d'économies annoncés par le gouvernement. Un milliard sera donc pris sur le budget du dispositif d'aide à la rénovation énergétique des logements MaPrimeRénov'.

Fin de la trêve hivernale

A partir du 1er avril, la trêve hivernale, qui avait débuté le 1er novembre, ne s'applique plus. Avec cette trêve annuelle, les propriétaires ne peuvent pas expulser leurs locataires afin de protéger ces derniers contre le risque de se retrouver sans logement pendant l'hiver.

Parcoursup

Le 3 avril, c'est le dernier jour pour compléter votre dossier et confirmer vos voeux sur la plateforme d'orientation Parcoursup. Pour rappel, le 14 mars constituait la date limite pour la formulation des voeux. Enfin, les propositions d’admission de la part des formations vont arriver progressivement à compter du 30 mai.

Prix des médicaments

A compter du 31 mars, le montant des franchises médicales va doubler pour les boîtes de médicaments, les actes effectués par des auxiliaires médicaux (1 euros contre 50 centimes) et sur les transports sanitaires (4 euros contre deux jusqu'à présent). Il s'agit de la mise en application d'un des deux décrets publiés au Journal Officiel le 17 février 2024.

Le site du service public rappelle en revanche qu'aucune franchise ne s'applique pour les cas suivants :

- les médicaments prescrits lors d'une hospitalisation
- les actes paramédicaux effectués lors d'une hospitalisation
- les transports d'urgence

Recalcul du taux d'usure

Calculé chaque trimestre par la Banque de France, "le taux d'usure correspond au taux d'intérêt maximum légal que les établissements de crédit sont autorisés à pratiquer lorsqu'ils accordent un prêt. Le taux d'usure vise à protéger les emprunteurs", précise la banque centrale. Jusqu'au 31 mars, les taux en vigueur étaient les suivants : 6,01 % pour les prêts entre 10 et 20 ans, et 6,29 % pour les prêts supérieurs à 20 ans, rappelle MoneyVox.

Un nouveau taux s'applique donc à compter du 1er avril.

 

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Prix du tabac, RSA, chèque énergie, billets SNCF, changement d'heure... tout ce qui change au 1er mars

Comme chaque mois, plusieurs changements sont attendus, et mars n'y échappe pas.

Le point sur les évolutions qui entreront en vigueur demain.

Le vendredi 1er mars sera marqué par de nouvelles mesures ou changement de la vie quotidienne.

RSA

Le revenu de solidarité active (RSA) conditionné à 15 heures d’activité par semaine était jusque-là expérimenté dans 18 départements depuis 2023. D'ici la fin du mois, 29 départements feront pareil, ce qui fait un total de 47, rapporte le Huffington Post.

Cette mesure sera généralisée à l'ensemble du pays en 2025. Pour rappel, le montant de la prestation de protection sociale française est 607,75 euros pour une personne seule et de 911,63 euros pour un couple sans enfants.

Boîte automatique et manuelle

Si l'actualité de ces derniers jours porte sur le permis de conduire à vie, le mois de mars changera également les choses pour les titulaires du permis de conduire boîte automatique. Ceux-ci n'auront plus besoin de patienter trois mois pour pouvoir accéder à une formation de sept heures à bord d'un véhicule à boîte manuelle.

"La mesure vise à encourager les jeunes à passer leur permis de conduire sur un véhicule équipé d’une boîte automatique", déclare le ministre de l'Intérieur. La durée de formation sur simulateur sera également marquée par un changement : elle passe d'une heure à deux.

Billets SNCF

Il ne s'agit pas là d'un changement à proprement dit. Les billets de train pour cet été seront mis en vente progressivement par la SNCF durant ce mois de mars. En ce qui concerne les trajets du 23 mai au 5 juillet, il sera possible de les acheter dès le 7 mars, pour la suite, il faudra attendre le 13. (Pour les billets de début juillet des Ouigo TGV, la vente se fera dès le 6 mars)

Pour rappel, premier arrivé, premier servi : le prix des billets augmente au fur et à mesure que le train se remplit, donc il faudra être rapide et réactif pour profiter des meilleurs tarifs.

Prix du tabac

Autre mesure qui entre en vigueur dès le 1er mars : l'augmentation du prix du tabac. Comme au début d'année, il faudra débourser plus d'argent pour fumer. Entre 10 centimes et 1 euro de plus par paquet, mais cela ne devrait concerner que certaines marques.

Ainsi, Lucky Strike et Winfield passent de 11,50 euros à 12, ou encore le paquet de 40 cigarettes de Rothmans London Mega, prend lui 1 euro, de 23 à 24 euros. L'ensemble des prix des cigarettes est à retrouver sur un document de la douane française.

Chèque énergie

Le chèque énergie, qui permet aux Français de payer les factures d'électricité et de gaz, envoyé à près de 5,6 millions de foyers, le 21 avril 2023, expirera à la fin du mois, le 31 mars plus précisément. Un nouveau chèque sera envoyé prochainement aux ménages concernés par courrier pour le restant de l'année 2024.

Changement d'heure

Attention à bien régler votre réveil.

Nous passerons à l'heure d'été en fin de mois également,

dans la nuit du 30 au 31 mars, à 2 heures du matin, il sera 3 heures.

 

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La vignette verte de votre assurance auto devra continuer à être affichée jusqu'au 1er avril prochain.

la présentation du certificat d'assurance et la présence de cette vignette restent pour le moment obligatoires. Les automobilistes et conducteurs de deux-roues et trois-roues motorisés contrevenants encourent une amende de 35 euros”.

Pire : en cas d'infraction, une majoration sera possible, pouvant aller jusqu’à 150 euros. Autant dire qu'il faudra attendre encore un peu avant de se séparer de la fameuse vignette et de la carte verte qui va avec.

Avec la disparition de la carte verte, votre assureur vous adressera un document d'information, appelé "Mémo véhicule assuré". Il sera envoyé une seule fois, lors de la souscription de votre contrat d'assurance, et il conviendra de le conserver soigneusement. Il sera également disponible sous format numérique, via l'espace client de votre compagnie d'assurances.

 

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Hausse des prix de l'électricité, des péages, du tabac, revalorisation des retraites, des stages... tout ce qui change au 1er février

Voici une liste non exhaustive de ce qui va changer durant ce mois de février et qui pourrait avoir un impact sur votre quotidien.

Augmentation des tarifs de l'électricité

Les factures d'électricité vont être plus salées. Bruno Le Maire le ministre de l’Économie avait prévenu le 21 janvier dernier en annonçant une hausse des prix de l’électricité. Dans le cadre de la fin progressive du bouclier tarifaire, elle sera de 9,8 % pour les tarifs heures pleines/heures creuses et de 8,6 % sur les tarifs de base.

Possible baisse des prix du gaz

Les prix du gaz n'étant plus réglementés depuis des mois, les prix repères fixés par la Commission de régularisation de l’énergie montrent une possible baisse des tarifs, de l’ordre de 9,16 euros/MWh sur la part variable d’un consommateur (hors taxe) pour le gaz destiné au chauffage.

Augmentation des tarifs des péages

Les tarifs des péages vont augmenter de 3 % maximum à partir de ce 1er février 2024. Vinci a déclaré que cette augmentation ne dépassera pas les 2,79 % sur son réseau. Le Viaduc de Millau comme le tunnel du Mont-Blanc ou d'autres sites verront une hausse un peu plus significative de 4 % à 5,8 %.

Baisse du taux de rémunération du LEP

Le taux de rémunération du Livret d'épargne populaire, LEP va baisser. Il passera comme convenu de 6 % à 5 %. Le taux du livret A est lui maintenu à 3 % jusqu’en 2025.

Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie a précisé : "La rémunération du livret d’épargne populaire aurait dû baisser à 4,4 % au 1er février. J’ai décidé, avec le gouverneur de la Banque de France, d’un coup de pouce en fixant la rémunération à 5 %."

Augmentation du prix du tabac

Le site de la douane publie la liste des références de tabac qui vont augmenter. Ainsi certains paquets augmenteront de plusieurs dizaines de centimes d'euro. Certains cigares et tabac à rouler pourrait augmenter de 10 centimes d'euro à 1 euro.

Le Montant net social à renseigner pour demander la Prime d'activité et le RSA

Depuis janvier 2024 le montant net social est affiché sur tous les bulletins de paie et apparaîtra sur les relevés de prestations courant 2024. Dès le 1er février, il doit être utilisé pour les démarches afin de bénéficier de la Prime d’activité et du RSA.

Premier versement après la revalorisation des pensions de retraite de base

Les pensions de retraite de base vont être revalorisées de 5,3 %. Le versement sera effectif dès ce 9 février. L'augmentation sera aussi appliquée aux pensions de réversion, à l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), à l’allocation veuvage, à l’allocation de solidarité aux vieux travailleurs salariés, au secours viager et à l’allocation aux mères de famille.

Hausse des tarifs des VTC

La revalorisation salariale des chauffeurs de VTC a été obtenue avec pour conséquence une augmentation du tarif de base qui se monte à 10,60 euros la course en transport en VTC.

Hausse de certains tarifs pour les abonnements à la SNCF

La SNCF va augmenter ses tarifs avec une hausse de 10 % pour l'abonnement TGV Max Actif et de 5% pour l'abonnement Max actif +.

Droit de succession : le délai réduit pour un processus simplifié

En cas de décès d'un proche, le paiement des frais de succession peut poser des difficultés financières pour l'héritier, qui peut demander un crédit de paiement à Bercy.

Le site du gouvernement explique que le décret publié le 28 décembre 2023 simplifie le processus en réduisant le délai de réponse du comptable public à deux mois et en le rendant plus accessible.

Revalorisation de la gratification minimale des stages

La gratification minimale de stage est une compensation financière qui est versée par l'employeur aux élèves et étudiants en stage de deux mois ou plus. Son montant minimal a été réévalué au 1er janvier 2024 et passe de 4,05 € de l'heure à 4,35 € de l'heure. En février 2024, les lycéens de la voie professionnelle recevront leur premier versement d'allocation de stage,comme le stipule le site du Service public.

Les services numériques plus clairs et encadrés avec l'entrée en vigueur du Digital Service Act

Le règlement européen sur les services numériques, appelé Digital Service Act a pour but de protéger les consommateurs européens qui utilisent des sites et des plateformes en ligne. Il entrera en vigueur le 17 février.

Il va obliger les sites et autres plateformes en ligne a avoir des conditions générales claires, de clarifier leurs règles de modération, d'agir contre les contenus illicites ou encore ne pas faire de publicité ciblée.

 

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Parcoursup : les inscriptions ont démarré le 17 janvier 2024

Vous êtes lycéen, apprenti, étudiant en réorientation et vous voulez vous inscrire dans l'enseignement supérieur public ?

Depuis le 17 janvier, vous pouvez vous inscrire sur la plateforme Parcoursup ! Toutes les informations à savoir sur la procédure 2024 avec Service-Public.fr

 

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Compost obligatoire, tri des biodéchets, amende...

Cinq questions sur ce qui change à partir du 1ᵉʳ janvier 2024

Écrit par Annie Vergnenegre - Provence-Alpes-Côte d'Azur

À compter du 1ᵉʳ janvier 2024, la France se met en conformité avec le droit européen et la loi antigaspillage de 2020. Le tri des biodéchets sera généralisé et concernera les professionnels comme les particuliers.

Un tiers du contenu de nos poubelles ménagères est constitué de déchets alimentaires, cela représente 83 kg de déchets résiduels par Français/an selon l'Agence de la Transition Ecologique (ADEME). Ces 2,8 millions de tonnes de biodéchets envoyés à l'incinération ou à l'enfouissement pourraient être valorisés grâce au tri et au compostage. A partir du 1ᵉʳ janvier 2024, les collectivités françaises devront obligatoirement proposer une solution de tri des biodéchets aux habitants.

France 3 Provence-Alpes répond à cinq questions que sur cette nouvelle obligation pour les particuliers.

Quels déchets doit-on trier ?

L’article L. 541-1-1 du code de l’environnement définit ce qu'est un biodéchet. En pratique, ce sont les déchets alimentaires, qu'il s'agisse de restes de repas, de préparation de repas ou de produits périmés non consommés. Epluchures de fruits et légumes (y compris peaux d'agrumes et fanes), coquilles d'œufs écrasées, os, arêtes de poisson, ou encore marc de café. Egalement fleurs coupées et plantes d'intérieur. Tout ça va au compost.

Les biodéchets, ce sont aussi les déchets verts du jardin : tontes de pelouse et fauchage, feuilles mortes, tailles d’arbustes, haies et brindilles ou encore déchets ligneux issus de l’élagage et de l’abattage d’arbres et de haies.

Selon l'ADEME, fin 2023, 20 millions d'habitants ont accès à une solution pour trier leurs biodéchets, soit près de 30 % contre 15% en 2021.

Le compostage devient-il obligatoire pour tous ?

Depuis 2016, les gros producteurs de biodéchets (plus de 10 tonnes par an) avaient déjà l'obligation de les trier à la source, c’est-à-dire à les séparer des poubelles de verre, de plastique ou de papier.

A partir du 1ᵉʳ janvier 2024, cette réglementation s'applique à tous les producteurs de biodéchet, y compris les particuliers. La règle est la même pour tous : les biodéchets ne doivent plus être jetés avec les ordures ménagères à la poubelle. Chaque foyer devra mettre en place une solution de tri à la source, que ce soit un bac à compost personnel ou un bac de tri. Mais c'est aux collectivités territoriales de mettre à disposition des particuliers des solutions leur permettant d’effectuer ce tri sélectif : composteurs individuels ou collectifs, bornes de tri, ou collecte en porte-à-porte.

Qu'est-il prévu dans les grandes villes ?

La métropole Aix-Marseille Provence se donne un an pour être opérationnelle. Pour l'heure, les 1,9 million d'habitants de la deuxième métropole française disposent d'environ 300 points de collecte en extérieur installés à titre d'expérimentation. D'autres seront installés progressivement en 2024.
La Ville de Paris a d'ores et déjà annoncé, quant à elle, l'installation, d'ici fin 2024 d'environ 500 nouveaux bacs à biodéchets dans les rues, où les Parisiens devront déposer leurs épluchures et restes alimentaires.
Meilleure élève des grandes agglomérations françaises, Lyon affirme avoir installé pour ses 1,4 million d'habitants, des bornes de compostage tous les 150 mètres, soit 1.300 en tout pour l'instant.

Risque-t-on vraiment 35 euros d'amende ?

En théorie, le non-respect des consignes de tri des biodéchets peut entraîner une amende de 35 euros. Mais selon l'ONG Zero Waste Europe, "moins d'un Français sur trois aura effectivement accès à une solution de tri à la source dans sa collectivité ". Le ministère de la Transition écologique reconnaît d'ailleurs que seuls 27 millions de Français, soit 40% de la population, auront une solution en 2024.

Alors qu'on se rassure, les particuliers ne seront pas sanctionnés en cas de non-respect de cette nouvelle obligation.

Vincent Coissard, responsable de la sous-direction déchets et économie circulaire au ministère :

"Dire que si les personnes ne font pas le tri, elles auront 35 euros d'amende, c'est totalement faux."

A quoi ça sert ?

Avec cette obligation de tri à la source des biodéchets au 1ᵉʳ janvier 2024, la France se met en conformité avec une directive européenne, inscrite dans la loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire. En France, chaque habitant produit en moyenne 83 kilos de biodéchets par an.

Le tri des biodéchets et leur valorisation présentent de nombreux bénéfices :

Brûler moins de déchets et réduire le bilan carbone du secteur des déchets et réduire les déchets déposés en décharge.

Produire du biogaz grâce à la méthanisation des bidéchets pour un usage local ou une réinjection dans le réseau de gaz naturel.

Améliorer la qualité agronomique et la santé des sols en les rendant plis résistant aux aléas climatiques (sécheresse, érosion).

 

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Permis de conduire à 17 ans, homicide "routiers", excès de vitesse... tout ce qui change pour vous sur la route en 2024

De nouvelles règles vont apparaître sur la route et pour le permis de conduire en 2024.

L'année 2024 pourrait bien être révolutionnaire pour l'automobile. Plusieurs changements sont à prévoir comme l'abaissement de l'âge pour obtenir le permis de conduire à 17 ans, la fin du retrait de points pour les petits excès de vitesse ou encore la fin du retrait de point pour les petits excès de vitesse, rapporte La Dépêche.

Le permis abaissé à 17 ans

L'âge légal pour passer le permis de conduire sera abaissé à 17 ans à partir du 1er janvier 2024. Mercredi 20 décembre, un décret publié au Journal officiel est venu officialiser la mesure attendue depuis juin dernier. Jusqu'à présent, uniquement les jeunes qui avaient fait la conduite accompagnée pouvaient obtenir le précieux sésame à cet âge, mais ils devaient attendre de souffler leur dix-huitième bougie pour conduire seul.

Fin du retrait de point pour les petits excès de vitesse

Les "petits" excès de vitesse, inférieurs à 5 km/h, aujourd'hui sanctionnés d'une réduction d'un point sur le permis de conduire et d'une amende forfaitaire allant de 68 à 135 euros, seront dès janvier uniquement sanctionnés par contravention. La réduction d'un point de permis s'appliquera seulement pour les excès de vitesse compris entre 5 km/h et 20 km/h.

De nouvelles règles concernant l'inaptitude à la conduite

Si le conducteur présente des problèmes médicaux le rendant inapte à la conduite, le plan du gouvernement dévoilé en juillet prévoit de permettre la suspension du permis le temps d’une vérification médicale. Le préfet suspendra le permis avec obligation de consulter un médecin. En fonction des résultats, le permis sera restitué ou non.

Le permis poids lourd à 17 ans

La Commission européenne des transports milite pour que les jeunes de 17 ans puissent passer leur permis poids lourd. Le but ?

Pallier le manque de conducteurs côté transports en commun. Les jeunes de 17 ans seraient alors accompagnés d'un chauffeur expérimenté, avant de pouvoir manier l'engin tout seul à partir de 18 ans. Ils devront cependant posséder un certificat de compétence professionnelle

Homicides "routiers"

"Tous les homicides involontaires par conducteur d’un véhicule à moteur terrestre avec ou sans circonstances aggravantes", seront qualifiés "d'homicides routiers", selon Matignon. La sanctionr restera la même qu'avant : jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.

Les grands excés de vitesse ainsi que l'alcool et la drogue au volant plus sévèrement sanctionnés

Les excès de vitesse de plus de 50 km/h (jusque-là sanctionnés par des contraventions) deviendront des délits sans condition préalable de récidive, passibles de 2 mois d’emprisonnement, 3 750 euros d’amende et d’un retrait de 6 points sur le permis de conduire, rapporte La Dépêche. L'executif veut également sanctionner daventage la conduite après consommation d’alcool ou de stupéfiants, avec un retrait de 8 points, contre 6 actuellement.

Un permis dématérialisé

La Comission européenne pousse pour qu'un permis de conduire dématérialisé voit le jour. Les conducteurs auraient alors le document directement sur leur téléphone. Dans l'hexagone, Gérald Darmanin avait évoqué au mois de mai une décision qui irait dans ce sens . Le ministre de l'Intérieur souhaitait une généralisation de l'identité numérique et de la nouvelle carte d'identité électronique, mais également du permis de conduire. Le document serait alors accessible sur une application nommée "France identité".

 

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Lancement du leasing de voitures électriques à 100Euros par mois

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté Industrielle et Numérique, Christophe Béchu, ministre de la Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition Énergétique, et Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, annoncent la publication du décret instaurant le dispositif de leasing de voitures électriques à compter du 1er janvier 2024, avec un pré-enregistrement auprès des loueurs possible dès la fin de cette année.

 

Toutes les informations en cliquant sur l'image

 

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La carte verte visible sur le pare-brise d'une voiture va disparaître

La carte verte visible sur le pare-brise d'une voiture atteste qu'elle est bien assurée. Ce papier va  disparaître le 1er avril 2024. Le contrôle des assurances se fera désormais directement depuis le fichier des véhicules assurés, une méthode bien plus fiable pour identifier les fraudeurs.

Un fichier de véhicules assurés (FVA), centralisé, permet aujourd'hui de vérifier rapidement et en toute fiabilité qu'un véhicule est bien assuré. Cette décision permet également de lutter contre la fraude, certains n'hésitant pas à falsifier cette vignette. Enfin, cette décision permettra de réduire un petit peu l'impact environnemental de l'assurance automobile.

La souscription à une assurance demeure obligatoire pour tout propriétaire d'automobile ou de deux-roues motorisés.

 

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Sécurité routière: fin du retrait de points pour les "petits" excès de vitesse en 2024

Cette mesure de "bon sens" avait été annoncée en avril par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.

En 2020, 58% des contraventions concernaient des excès inférieurs à cinq km/h, selon le ministère de l'Intérieur.

Les usagers de la route ne perdront plus de point de permis pour des excès de vitesse inférieurs à cinq km/heure à compter du 1er janvier 2024, selon un décret du gouvernement publié vendredi au Journal officiel.

Les "petits" excès de vitesse, inférieurs à 5 km/h, aujourd'hui sanctionnés d'une réduction d'un point sur le permis de conduire et d'une amende forfaitaire allant de 68 à 135 euros, seront dès janvier uniquement sanctionnés par contravention.

La réduction d'un point de permis s'appliquera seulement pour les excès de vitesse compris entre cinq km/h et 20 km/h.

Cette mesure de "bon sens" avait été annoncée en avril par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. Elle avait été qualifiée au contraire de "non-sens" par la Ligue contre la violence routière.

 

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Prime de Noël, bonus écologique, aide pour les victimes de violences conjugales… ce qui change à partir de ce 1er décembre

Le 1er jour de ce dernier mois de l'année 2023 marque l'entrée en vigueur d'une série de nouvelles mesures ou de changements à prendre en compte au quotidien.

Comme chaque début de mois, plusieurs changements interviennent à partir de ce vendredi 1er décembre 2023 dans la vie des Français. Midi Libre fait le point sur les changements qui peuvent impacter votre porte-monnaie.

Aide pour les victimes de violences conjugales

Le Parlement a voté en février dernier une aide financière d'urgence pour les personnes victimes de violences conjugales. Cette loi vient d'entrer en vigueur, et les personnes concernées recevront un premier versement à partir du 1er décembre.

L'aide concerne les personnes présentant une plainte ou une ordonnance de protection, et sera comprise entre 250 et 1 300 euros, selon les revenus de la victime et le nombre d'enfants à charge. Elle doit permettre aux victimes de violences conjugales de faire face à leurs dépenses urgentes en cas de mise à l’abri et de séparation.

Fin du malus pour les retraites complémentaires

Les organisations patronales et syndicales sont tombées d'accord pour une réforme du régime complémentaire Agirc-Arrco début octobre. Le malus sur le montant de la retraite complémentaire - de 5 à 10 % de surcote - sera supprimé à partir du 1er décembre pour les futurs retraités, puis à partir d'avril 2024 pour l'ensemble des retraités concernés par le dispositif.

Prime de Noël

Comme chaque année, les personnes bénéficiant des minima sociaux - environ 2,3 millions de ménages - toucheront la prime de Noël, versée le 15 décembre. Elle est cette année comprise entre 152,45 euros pour une personne seule sans enfant et 381,12 euros pour un couple avec trois enfants ou plus, avec une prime de 60,98 euros par enfant supplémentaire.

La nouveauté est le bonus versé aux familles monoparentales vivant sous le seuil de pauvreté. Ce montant supplémentaire doit varier entre 115 et 200 euros selon les revenus du foyer, et coûtera au total 70 millions d'euros à l'Etat.

Avis d'imposition

Les personnes souhaitant corriger leur déclaration d’impôt sur le revenu ont jusqu’au 6 décembre pour le faire. Pour modifier l’avance de 60 % de crédit d’impôts dont certains bénéficient pour l’emploi d’une aide à domicile, le versement de dons ou de cotisations syndicales, la date limite est fixée au 13 décembre.

Par ailleurs, les contribuables ont jusqu'au 15 décembre pour demander la mensualisation des impôts locaux pour l'année 2024.

Prélèvement de la taxe foncière

Certains ménages qui règlent leur taxe foncière de manière mensualisée pourraient devoir effectuer un dernier paiement le 15 décembre. En outre, le montant de la taxe foncière ayant fortement augmenté cette année (9 % ou plus), les prélèvements peuvent être échelonnés sur 12 mois au lieu de 10 mois habituellement.

Bonus vélo

Le bonus vélo, qui permet de bénéficier d’une aide allant jusqu’à 150 euros pour l’achat d’un vélo neuf, voire jusqu’à 2 000 euros pour l’achat d’un vélo électrique cargo, rallongé, pliant ou adapté à une situation de handicap, va prendre fin au 31 décembre 2023. C'est donc le dernier mois pour en profiter.

Ce dispositif concernait les ménages ayant un revenu fiscal de référence par part inférieur à 14 089 euros et, pour les primes les plus élevées, ceux dont le revenu fiscal est inférieur à 6 358 euros.

Bonus écologique

Actuellement, le bonus écologique - l'aide pour acheter un véhicule électrique neuf ou d'occasion avec une empreinte carbone peu élevé - est applicable aux véhicules électriques dont le poids est inférieur à 2,4 tonnes et dont le prix ne dépasse pas 47 000 euros.

Le 15 décembre 2023, une liste des véhicules éligibles au bonus écologique sera communiquée par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe).

Parcoursup

À partir du 20 décembre, la plateforme d’information sur les formations post-bac Parcoursup ouvre et permet aux étudiants de consulter plus de 23 000 formations. Ces derniers pourront explorer les différents programmes avec des fiches de présentation mentionnant les dates de journées portes ouvertes, de poursuite d’études ou encore les débouchés professionnels.

Brevet de technicien supérieur (BTS)

Dans le cadre de la réforme de la voie professionnelle, un parcours de consolidation est mis en place à partir de ce mois de décembre pour les étudiants en première année de Brevet de technicien supérieur (BTS) dont un risque d’échec a été identifié.

L’objectif de ce dispositif est de consolider les savoirs académiques et méthodologiques afin de favoriser les chances d’obtenir le diplôme en 2 ou 3 ans.

 

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Immobilier : la fiabilité du diagnostic énergétique remis en cause, le logiciel défavorise les petits logements dans la notation

Le DPE, document obligatoire pour toute transaction ou location immobilière, note la performance énergétique du logement et interdit suivant la notation la vente et la location.

C’est devenu un outil incontournable pour tous les propriétaires de biens immobiliers. Le fameux diagnostic de performance énergétique qui permet d’évaluer si le logement constitue une passoire thermique ou s’il a besoin de travaux d’isolation.

Il est obligatoire en cas de vente ou de location d’un bien. Suivant la notation obtenue, allant de A à G, la plus mauvaise note, le logement peut être interdit à la location. La loi exige qu’il ne sera plus possible de louer un bien immobilier au 1er janvier 2025.

Le logiciel ne serait pas fiable

Mais voilà que non seulement la version actuelle du DPE est décriée, mais en plus elle ne serait pas fiable. A critères équivalents, le logiciel donnerait des mauvaises notes aux logements présentant des surfaces inférieures à 30 m2 et des meilleurs aux surfaces supérieurs, comme le rapporte Capital.

Selon Laurent Nataf, président de Homélior, qui se présente comme le spécialiste français de la rénovation énergétique dédié à l'immobilier résidentiel, 63 % des logements inférieurs à 30 m2 sont notés E, F ou G.
Et seulement 39 % des logements dont la surface est supérieure à 30 m2 ont ces mauvaises notes.

A partir de ce constat, les experts se sont rendu compte qu’il fallait changer le mode de calcul du logiciel, notamment au niveau du coefficient de surface car les petits logements étaient désavantagés dans la notation.

Un autre critère devrait être modifié

En plus du coefficient de surface à modifier, un autre point est pointé par l’expert.

Alors que le gouvernement souhaite favoriser l’électricité pour chauffer les logements, ce mode d’énergie fait perdre des points dans la notation du DPE. Ce qui est parfaitement illogique.

Deux critères illogiques et injustes qui devraient être modifiés dans la nouvelle version du logiciel de DPE.
Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire a annoncé ce changement afin de modifier le nouveau diagnostic de performance énergétique pour prendre en compte les caractéristiques du logement plutôt que ses factures d’énergie.

La révision de ce procédé a été annoncée pour la fin de l’année.

 

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Nombre de points sur le permis de conduire : comment vérifier le solde en quelques clics grâce à ce nouveau dispositif

Ce vendredi 24 novembre 2023, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé le lancement d'un nouveau site du gouvernement pour consulter plus simplement le solde d'un permis de conduire.

L'heure est au changement. Il était déjà possible de consulter son solde de points de permis de conduire, mais la procédure sera désormais simplifiée a annoncé Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, sur son compte X (ex-Twitter).

Ce dernier a indiqué que les automobilistes français pourront dorénavant consulter ce solde en seulement "quelques clics", rapporte BFMTV.

Comment faire ?

Pour cela, il faudra vous rendre sur le site mis en place par le gouvernement et de suivre les consignes :

Aller sur Internet et rendez-vous sur la plateforme mespoints.permisdeconduire.gouv.fr, puis il faudra vous identifier via France Connect ou en créant un compte.

Il vous sera demandé ensuite de choisir le format de votre permis de conduire (format européen "carte de crédit " ou format trois volets "cartonné") mais aussi le format du numéro de dossier inscrit au verso, en haut à gauche.

Renseignez le numéro de dossier inscrit au verso en haut à gauche de votre permis de conduire.

Ensuite, cochez la case "J'accepte ces Conditions générales d'utilisation" puis sélectionnez "Créer mon compte".

Une fois renseigné, veuillez cocher la case "J'accepte ces Conditions générales d'utilisation" puis sélectionnez "Créer mon compte" ;

Et enfin vous pouvez désormais prendre connaissance de votre solde de points.

De plus, en 2024, il sera possible d'obtenir une version dématérialisée du permis de conduire disponible sur votre smartphone via l'application France Identité.

Une fois ce dernier importé dans l'application, celui-ci sera toujours disponible, même sans connexion Internet.

 

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Tickets-restaurant : la ministre déléguée au Commerce Olivia Grégoire annonce que "rien ne changera pour les Français" en 2024

Alors que l'utilisation des tickets-restaurant devait cesser en 2024 pour l'achat de certains produits alimentaires comme les pâtes et le riz, Olivia Grégoire a annoncé que le gouvernement allait finalement maintenir la liste des produits éligibles actuelle.

Le gouvernement joue les prolongations. Après avoir laissé planer le doute d'une suppression de l'utilisation des tickets-restaurant pour l'achat de certains produits alimentaires tels que les pâtes et le riz, l'exécutif rétropédale, annonce L'Opinion. En effet, "Rien ne changera en 2024 pour les Français" pour l'utilisation des tickets-restaurant, a annoncé Olivia Grégoire sur le plateau de M6. Cette phrase va rassurer les millions d'utilisateurs de cartes et tickets.

"Les bonnes idées, il faut les prolonger " a estimé la ministre déléguée au Commerce.

Olivia Grégoire confirme les propos de Bruno Le Maire

Un peu plus tôt dans la journée, Bruno Le Maire avait mis l'idée sur la table en indiquant que le gouvernement comptait "étudier " une prolongation de l'utilisation des tickets-restaurant pour les courses alimentaires.

Plusieurs parlementaires et de nombreux citoyens se sont inquiétés ces derniers jours des restrictions à l'usage de ces titres qui devaient intervenir à compter du 1er janvier 2024. "Si l'inflation baisse fortement et si nous sommes sortis de la crise inflationniste, néanmoins l'augmentation des prix alimentaires reste très pénalisante pour des millions de nos compatriotes", a estimé Bruno Le Maire.

Pas de panique donc, vous pourrez toujours utiliser vos tickets-restaurant pour faire vos courses l'année prochaine.

 

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Un coup de pouce "chauffage" de 700 à 5 000 euros : voici comment bénéficier de cette prime gouvernementale

À compter du 1er janvier prochain, les critères d'éligibilité des certificats d'économies d'énergies sont modifiés. On vous explique les conditions pour bénéficier d'une prime allant de 700 euros à 5 000 euros pour une installation moins énergivore.

La prime "Coup de pouce chauffage" évolue. De nouveaux critères d'éligibilité des certificats d'économies d'énergies entrent en vigueur le 1er janvier 2024. Ils concernent les personnes qui souhaitent remplacer leur chauffage actuel par une installation moins énergivore. Pour cela, ils peuvent bénéficier d'une aide financière dite "Coup de pouce chauffage". Comment ça fonctionne. ?

À quoi sert le "Coup de pouce chauffage" ?

La prime "Coup de pouce chauffage" consiste en une aide financière pour le remplacement d'une chaudière au charbon, au gaz ou au fioul. Son remplacement doit être effectué au profit d'une nouvelle installation moins énergivore.

Quelles sont les installations nouvelles qui bénéficient de cette prime ?

Il s'agit des installations suivantes : une chaudière biomasse performante (autrement dit une chaudière qui utilise un combustible organique comme le bois et ses dérivés), une pompe à chaleur air/eau, une pompe à chaleur eau/eau (pompe à chaleur géothermique), une pompe à chaleur hybride (il s'agit d'un système combinant la technologie d'une pompe à chaleur air/eau et d'une chaudière à condensation), un système solaire combiné (il s'agit d'un système combinant un panneau solaire et un ballon de stockage), un raccordement à un réseau de chaleur alimenté par des énergies renouvelables, un chauffage au bois très performant.

Comment la prime est-elle attribuée ?

La prime est attribuée par les entreprises qui ont signé les chartes "Coup de pouce chauffage". Ce sont principalement les fournisseurs d'énergie ou leurs partenaires.

Les travaux doivent être réalisés par un professionnel reconnu garant de l'environnement (RGE). Pour vous aider dans votre choix d'installation d'un nouveau système de chauffage, vous pouvez gratuitement faire appel à un conseiller spécialisé en travaux de rénovation de l'habitat de France Rénov.

Pour le joindre, taper le numéro de téléphone suivant : 0 808 800 700. Le service d'assistance est ouvert du lundi au vendredi, de 9 h à 18 h (vous munir votre dernier avis d'imposition).

Quelles sont les conditions pour bénéficier de la prime ?

Les bénéficiaires de la prime sont aussi bien les propriétaires que les locataires d'une maison individuelle. Si vous êtes locataire, le propriétaire doit autoriser les travaux que vous souhaitez entreprendre. "Toutefois, vous n'avez pas à fournir de document justifiant cet accord pour bénéficier de la prime", précisent les services de l'Etat.

Autre particularité : elle est ouverte à tous les ménages, sans distinction. Cependant, le montant de la prime "diffère selon la nature des travaux que vous souhaitez entreprendre et selon que vous êtes considérés ou non comme un ménage aux revenus modestes".

Les revenus retenus sont les revenus fiscaux de référence de l'année N-2 : soit 2021, pour les demandes faites en 2023. Le logement doit par ailleurs avoir été construit depuis plus de 2 ans. Dans le cas où le demandeur engage la démarche pour sa résidence principale, le logement doit être occupé au moins 8 mois par an.

Quel est le niveau des revenus nécessaires ?

On l'a dit : la prime est accessible à tous les ménages. Néanmoins, les ménages à revenus modestes font l'objet d'une attention toute particulière.

Ces derniers doivent présenter des niveaux de ressources bien précis : cela va de 20 805 euros pour un ménage d'une seule personne (27 343 euros pour un ménage résidant en Île-de-France) à 48 930 euros pour un ménage de 5 personnes (64 380 euros en Île-de-France). Si le ménage compte plus de 5 personnes, chaque personne supplémentaire renchérit le plafond de plus de 6 165 euros.

Si les ressources dépassent ces plafonds, vous n'êtes pas considéré comme étant un ménage aux revenus modestes. Mais rappelons-le, vous pouvez quand même toucher la prime.

Quel est le montant de la prime ?

Le montant de la prime diffère selon la nature des travaux et selon que vous êtes considérés ou non comme un ménage aux revenus modestes.

Commençons par les ménages dont les revenus sont considérés comme modestes. Il varie de 700 euros à 5 000 euros, selon le type d'installation et selon la chaudière actuelle (au charbon, au gaz ou au fioul).

Pour le autres ménages, la prime varie alors de 450 euros à 5 000 euros. Les travaux doivent en général être engagés au plus tard le 31 décembre 2025 et être achevés au plus tard le 31 décembre 2026.

Une prime cumulable

La prime est effectivement cumulable avec d'autres aides, comme l'Eco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) et MaPrimeRénov. D'autres aides peuvent être disponibles localement, se renseigner auprès de sa mairie.

 

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"Prendre soin de ceux qui prennent soin des autres" : les mesures déployées pour soutenir les aidants souvent en souffrance

Un plan a été présenté, vendredi, par le gouvernement pour soutenir les aidants.


Quinze jours par an pour souffler, des démarches administratives simplifiées… Le gouvernement a dévoilé, vendredi, un plan pour soutenir les aidants, à l’occasion de la journée nationale qui leur est dédiée.

"Nous allons créer 6 000 places supplémentaires de répit, en accueil de jour, le temps d’un week-end ou d’une semaine. Ce qui nous permettra d’atteindre 40 000 places de répit d’ici à 2027 pour les personnes âgées, les personnes handicapées, quel que soit leur âge", a détaillé la ministre des Solidarités et de la Santé, Aurore Bergé, dans un entretien accordé à Ouest France.

Un guichet unique dans chaque département

Autre mesure destinée à simplifier la tâche des aidants, dans chaque département verra le jour "un service public départemental d’autonomie, une sorte de guichet unique physique facilitant la vie et les démarches des aidants", explique-t-elle.

Le gouvernement mise aussi sur une charte d’engagement signée par de grandes entreprises françaises (SNCF, BNP, La Poste, L’Oreal…), qui promettent de mieux accompagner leurs salariés aidants. "Il faut que les entreprises aient une vraie culture de bienveillance à l’égard des aidants, en les soutenant financièrement, en renforçant le congé proche aidant auquel ils ont droit ", fait valoir Aurore Bergé.

9,3 millions de personnes

Selon le ministère des Solidarités, 9,3 millions de personnes soutiennent ainsi un proche. 70 % d’entre elles travaillent parallèlement. "Un chiffre m’a beaucoup interpellée : actuellement, la moitié des aidants décède avant la personne qu’ils aident… […] Ce chiffre démontre la détérioration potentielle de la santé des aidants. Il était donc plus qu’urgent d’agir, souligne Aurore Bergé. Ce plan a un objectif majeur : permettre de prendre soin de ceux qui prennent soin des autres."

"Je suis épuisée moralement"

Des proches souvent exténués. "Je suis épuisée moralement ", témoigne Mélanie (prénom modifié), une sexagénaire gardoise partagée entre son mari, diabétique en perte d’autonomie, et sa fille, hospitalisée à plusieurs reprises pour des problèmes de santé.

"On peut se sentir vite seule" complète Isaline, 13 ans, l’une des 500 000 aidants mineurs en France. Dès que la fin des cours sonne au collège, l’adolescente entame sa deuxième vie : épauler sa mère, Aurélie, 41 ans, coincée dans un fauteuil roulant dans leur appartement de Yerres (Essonne), à cause d’un caillot sanguin dans le cerveau.

"On oublie de penser à notre vie sociale"

"En vérité, j’ai très peu d’amis, car on oublie de penser à notre vie sociale. Ce qui devrait être amélioré, selon moi, c’est d’avoir la possibilité de prendre du repos ! ", explique la jeune fille citée par France Info.

Un constat récurrent auquel le gouvernement essaie de répondre avec ces temps de répit. Il prévoit aussi un plan de repérage massif des aidants, une campagne de sensibilisation nationale et un renforcement des droits de ces personnes, qui donnent ainsi de leur temps pour des personnes en difficulté : avec des bourses étudiantes revalorisées, une validation des acquis de l’expérience (VAE), la mise en œuvre de l’assurance vieillesse des aidants (AVA), notamment.

"Depuis l’année dernière, nous n’avons eu de cesse d’alerter les pouvoirs publics en disant que la situation se dégrade"

Des mesures suffisantes pour répondre à cette crise profonde alors que le manque d’auxiliaires de vie, d’aides à domicile, rejaillit de plus en plus sur les proches ?

"Depuis l’année dernière, nous n’avons eu de cesse d’alerter les pouvoirs publics en disant que la situation se dégrade, se détériore. Il y a parfois mise en péril lorsqu’il y a besoin d’auxiliaire de vie, d’aide à domicile 24 h/24, parce que la personne est tétraplégique et nous n’avons personne. Il y a une vraie pénurie, une vraie crise de l’aide à domicile", s’inquiétait, mardi, Laurence Tiennot-Herment, sur France Info, réclamant des efforts en termes de formation et de valorisation financière.

L’AFM-Téléthon, qu’elle préside, et l’APF France handicap, ont saisi mercredi la Défenseure des droits, dénonçant une mise en danger de la vie d’autrui et une non-assistance généralisée à personnes en danger.

 

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Explosion du montant de la taxe foncière : comment obtenir une exonération ou un allègement de cet impôt ?

Certaines personnes peuvent bénéficier d’une baisse substantielle voire une exonération totale de cette taxe destinée aux propriétaires.

Les propriétaires non mensualisés ont déjà reçu leur avis fin août, les contribuables mensualisés vont découvrir, eux, la note salée à partir du 22 septembre. Mais certains peuvent bénéficier d’une baisse du montant de cet impôt annuel, voire être complètement exonérés. Ce qui n’est pas à négliger au vu de la hausse de cet impôt.

La loi de finances 2023 a permis d’élargir un dégrèvement voire une exonération de la taxe foncière à certaines personnes et selon certains critères. Le point sur toutes les possibilités pour réduire le montant de cet impôt.

Exonération temporaire

Certains immeubles et logements neufs peuvent être exonérés de taxe foncière pendant plusieurs années.

C’est le cas pour des logements achetés neufs ou en vente en l'état futur d'achèvement qui sont en principe exonérés pendant les deux ans qui suivent la fin des travaux de construction.

Certains peuvent prolonger cette exonération jusqu’à 15 ans dans le cas où le logement a été construit avec un prêt relevant du régime HLM ou a été financé à plus de 50 % par des prêts aidés par l'État (exception faite des logements financés avec le prêt à taux zéro), comme le rapporte le site du service public.

Un propriétaire peut être exonéré de la taxe foncière en cas de vacance d'un logement normalement destiné à la location mais elle doit être involontaire de la part du propriétaire, doit durer au moins 3 mois et doit affecter soit la totalité de l'immeuble, soit une partie susceptible de location ou d'exploitation séparée.

Exonération selon certains critères

Les bénéficiaires d'une exonération "permanente" sont les personnes âgées de plus de 75 ans sous condition de ressources (même pour leur habitation secondaire) ainsi que les titulaires de l’allocation adultes handicapés.

Ceux qui peuvent en bénéficier sans aucune condition de ressources sont les titulaires de l’allocation supplémentaire d'invalidité et l’allocation de solidarité aux personnes âgées.

En ce qui concerne les critères suivant les conditions de ressources, cela dépend du revenu fiscal de référence de l'année précédente, qui doit être inférieur à certains plafonds du quotient familial pour 2023 il est fixé à 11 885 € pour la première part et plus 3 174 € pour chaque demi-part supplémentaire.

Les contribuables qui dépassent par la suite le plafond sont quand même exonérés pendant deux ans.

Un dégrèvement

Le dégrèvement ne concerne que les contribuables âgés de plus de 65 ans et de moins de 75 ans. Ils peuvent bénéficier d'un dégrèvement de la taxe foncière d'un montant de 100 € suivant certaines conditions de ressources.

Le plafonnement de la taxe foncière

Cela dépend des revenus du contribuable. Pour ceux qui ne pourraient pas bénéficier d’une exonération, le montant de l'impôt peut être plafonné.

Il consiste à supprimer la partie de la taxe foncière qui dépasse 50 % des revenus de votre foyer fiscal.

Pour en bénéficier, il ne faut pas être assujetti à l'impôt sur la fortune et le revenu fiscal de référence ne doit pas dépasser 27 947 € pour la première part de quotient familial (plus 6 530 € pour la première demi-part supplémentaire et plus 5 140 € pour les autres demi-parts).

Pour bénéficier de ce plafonnement, il faut en faire la demande via un  formulaire

Si pour une raison ou une autre, vous estimez avoir été imposé à tort, vous "pouvez présenter une réclamation à votre centre des finances publiques" assure le  site des impôts

 

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Retour des mathématiques, lutte contre le harcèlement, interdiction de l'abaya... ce qui change pour cette rentrée 2023

Ce lundi 4 septembre 2023, les élèves français vont reprendre le chemin de l'école. Et plusieurs changements sont à prévoir dans les écoles primaires, les collèges et les lycées. Retour des mathématiques dans le tronc commun, pacte enseignant et interdiction de l'abaya...

Voici un récapitulatif des nouveautés de cette rentrée 2023.

Aujourd'hui près de 11 997 900 élèves vont faire leur rentrée en France. L'occasion de faire le point sur les principaux changements prévus pour cette année 2023-2024.

Le calendrier scolaire 2023 - 2024

 

 


Pour l'école primaire

Les classes de CP et CE1 seront plafonnées à vingt-quatre élèves

La pratique du français sera renforcée avec des exercices de lecture et d'écriture en CM1 et CM2
De nouvelles évaluations seront créées en CM1

Le plan de formation en mathématiques des professeurs des écoles se poursuivra (professeurs des écoles maternelles inclus) avec la formation de tous les professeurs d'ici 2026

Pour les collégiens

La création d'un club de maths dans chaque collège sera encouragée dès la rentrée 2023
Un "cadre national de compétences en mathématiques" (CNCM) sera créé sur le modèle du cadre européen de référence pour les langues (CECRL), afin de certifier le niveau atteint par chaque élève en fin de 3e

Des groupes à effectifs réduits en classe de 6e seront mis en place pour les mathématiques ou le français
Une heure hebdomadaire de soutien ou d'accompagnement sera instaurée en classe de 6e pour le français ou les mathématiques

Un dispositif d'accompagnement aux devoirs hebdomadaires "Devoirs faits" sera généralisé

Pour les lycéens

Un module de réconciliation avec les mathématiques sera créé en classe de seconde dans chaque lycée (lycée général et technologique et lycée professionnel)

En classe de première générale l'heure et demie de mathématiques sera rendue obligatoire pour tous les élèves n'ayant pas opté pour la spécialité mathématique

Le nombre de textes pour les épreuves orales du bac de français sera ramené de 20 à 16

Les épreuves de spécialités du bac seront organisées en juin et non en mars

Concernant l'épreuve du grand oral du bac, les cinq minutes dédiées au projet d'orientation des élèves seront supprimées

Pour les enseignants

Afin de "rendre le métier de professeur plus attractif " le gouvernement a annoncé plusieurs mesures.

Concernant la hausse des rémunérations évoquée en avril dernier par le Président Emmanuel Macron, dès le mois de septembre : "chaque enseignant, sans conditions gagnera entre 125 et 250 euros net de plus par mois que la rentrée précédente" a affirmé Gabriel Attal.

 

Le plan de revalorisation des salaires du gouvernement pour les enseignants

Afin d'éviter les absences de courte durée non remplacées, le gouvernement va "simplifier drastiquement les contraintes administratives" - responsables de la moitié de ces absences selon le ministre - "pour libérer du temps aux enseignants". Concernant les enseignants remplaçant un collègue absent, le ministre Gabriel Attal a annoncé une revalorisation à hauteur de "50% pour les heures de remplacement effectuées".

Un "concours exceptionnel de titularisation des enseignants contractuels", sera par ailleurs organisé au printemps 2023.

Abaya et harcèlement

Pour rappel, le port de vêtements à connotation religieuse, type abayas, sera interdit à partir du 4 septembre 2023, conformément aux annonces du ministre de l'Éducation Gabriel Attal. Les élèves se présentant à l'école avec abaya ou un qamis ne pourront pas entrer en classe, mais seront "accueillis".

Concernant la lutte contre le harcèlement scolaire, le gouvernement présentera durant ce mois de septembre "un plan interministériel ". En attendant, selon deux décrets publiés au Journal Officiel ce 17 août 2023, si un élève se rend responsable de harcèlement scolaire envers un autre élève, il pourra être sanctionné et transféré dans une autre école. Une mesure qui vaut pour tous les niveaux d'enseignement et qui est étendue au cyberharcèlement.

 

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À partir du 1er septembre, résilier un abonnement en ligne devient un jeu d'enfant, voici ce qui change

 

Un bouton "Désabonnement" devra être affiché sur chaque page des sites Internet proposant des abonnements en ligne

Fini les lettres recommandées pour se désabonner d'un service en ligne. À partir de ce vendredi 1er septembre, tout devient plus simple.

On vous explique.

Le 16 août 2022, le Parlement a adopté une loi portant sur l'"urgence pour la protection du pouvoir d’achat ". L'objectif de cette dernière : "simplifier les résiliations afin que les consommateurs puissent s'orienter vers des contrats plus avantageux pour leur pouvoir d'achat ", indique Entreprise Service-Public, le site officiel du gouvernement pour l'information administrative pour les entreprises.

"En simplifiant la possibilité de résiliation, nous souhaitons éviter [aux consommateurs] des procédures beaucoup trop complexes qui pourraient les inciter à ne pas enclencher une démarche de résiliation", argumente Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, dans les colonnes du Blog du Modérateur.

Un bouton facile d'accès pour résilier

Puis, un décret est entré en vigueur le 1er juin (article L215-1-1) afin d'obliger la mise en place d'un bouton "Désabonnement ", facilement accessible, sur le site de toutes les entreprises proposant des abonnements à distance, rapporte Capital.

"Il devra être facilement accessible depuis n’importe quelle page du site Internet, on insiste bien, n’importe quelle page, et pas seulement sur le compte client, il ne va pas falloir qu’il y ait des petits rigolos qui s’amusent à le cacher à droite ou à gauche", assure à 01Net Olivier Gayraud de l’association CLCV, Consommation Logement Cadre de vie.

Trois mois pour se mettre à jour

Ainsi, les sociétés avaient trois mois jusqu'au 31 août pour se préparer à cette mesure baptisée "résiliation en ligne en trois clics".

À compter de ce 1er septembre, il devient donc obligatoire de proposer aux consommateurs ce fameux bouton nommé "Désabonnement ", "Résilier votre contrat " ou par une mention claire et précise.

En parallèle, les conditions de résiliation aux clients concernés devront être exposées en un coup d'œil et les consommateurs devront renseigner leurs données personnelles (identité, moyen de contact, référence du contrat et date de la décision de résiliation).

Pour ceux qui ont signé leur abonnement en physique dans une boutique, pas de problème. "Vous pouvez tout à fait avoir été souscrire votre contrat dans une agence ou dans une boutique. Mais à partir du moment où l’entreprise propose des souscriptions à distance, elle doit vous proposer la résiliation via Internet ", rappelle Olivier Gayraud.

Enfin, il faudra veiller à bien recevoir une preuve de ce désabonnement, le plus souvent par mail.

Jusqu'à 75 000 euros d'amende pour les entreprises

Les entreprises devront bien appliquer le décret sous peine d'amende. Elles risquent une amende administrative pouvant aller jusqu’à 15 000 euros pour une personne physique, et 75 000 euros pour une personne morale.

De leur côté, les associations de défense des consommateurs sont prêtes à scruter toutes infractions et les sociétés récalcitrantes ou retardataires. La Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) veillera également au respect des nouvelles règles.

 

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Quel est ce panneau qui se répand sur les routes de France et que vous devriez connaitre pour éviter une amende de 135 euros

 

Un nouveau panneau se répand sur les routes

Apparu pour la première fois au Journal officiel le 29 août 2020, un nouveau panneau se répand sur toutes les routes de France et expose les conducteurs à une amende de 135 euros.

Une nouvelle règle que les automobilistes feraient bien de respecter. Un nouveau panneau se déploie progressivement sur les routes de l'hexagone depuis le 29 août 2020 et sa parution au Journal officiel. S'il a pu surprendre les conducteurs sur le trajet des vacances cet été, son ambition est écologique et vise à encourager ou au moins à défendre le covoiturage.

Afin de limiter la circulation et par extension, la pollution, ce petit losange blanc sur fond bleu se répand sur les routes. Issu de la Convention citoyenne pour le climat, il réserve certaines voies au covoiturage. Ne pas respecter cette règle expose les conducteurs à une amende de 135 euros.

Quel panneau ?

Deux types de signalisations sont prévus. La première concerne l'application de la règle de manière intermittente. Soit le panneau s'allume pour signifier qu'il faut réserver la voie au covoiturage, soit une tranche horaire est indiquée sur un panonceau.

Seconde option, lorsque la voie est réservée de manière permanente au covoiturage, un marquage blanc est dessiné sur la chaussée.

 



Extrait du Journal officiel.

Gare à l'amende

Les véhicules transportant moins de deux personnes devront se déporter et laisser la voie à ceux qui roulent à plusieurs. Le cas échéant, les automobilistes s'exposeront à une amende de 135 euros, après un contrôle de police ou le signalement d'un radar de covoiturage.

Ainsi, la prochaine fois que vous empruntez une route à trois voies et que vous êtes moins de deux personnes dans le véhicule, pensez à guetter l'éventuelle présence de ce petit panneau qui pourrait vous coûter cher.

 

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Dans ces 91 communes des Alpes-Maritimes, les maires pourront augmenter la taxe d’habitation sur les résidences secondaires

L’État élargit le nombre de communes où les maires pourront augmenter la taxe d’habitation sur les résidences secondaires, 91 de plus dans les Alpes-Maritimes.

Les élus locaux vont être servis. Le travail conjoint de trois ministères et de leurs administrations – Tourisme, Collectivités territoriales et Logement – en concertation avec les acteurs du tourisme mais aussi les maires, a débouché ce mardi soir sur l’annonce d’un plan en trois axes et doté de 14 mesures afin de lutter contre l’attrition des logements permanents en zone touristique.

Autrement dit la diminution des locations de longue durée au profit de celles, souvent plus lucratives, de vacances. La carte de France des zones dans lesquelles s’applique la taxe nationale sur les logements vacants (TLV), pour faire face à des difficultés d’accès au logement est de ce point de vue édifiante : les zones rouges sont bien entendu situées dans les bassins très touristiques, en particulier en bord de mer et en montagne. Et la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur est bien sûr très concernée.

Nouveau zonage

D’ici la fin du mois, un décret sera publié qui officialise une liste élargie de ces communes, après remontées des territoires. La nouvelle liste du zonage comporte 3 693 communes, dont 1 434 communes les plus tendues au sein des zones d’urbanisation continue de plus de 50 000 habitants ainsi que 2 259 communes "touristiques" les plus tendues, qui pourront majorer jusqu’à 60 % la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et d’appliquer les réglementations existantes sur l’encadrement des meublés de tourisme (numéro d’enregistrement et procédure de changement d’usage).

Quelque 91 nouvelles communes maralpines et 89 varoises (1) ont ainsi fait leur entrée dans cette liste. Selon les trois ministères, les maires auront donc la possibilité de faire voter une hausse de la fiscalité sur les résidences secondaires mais aussi prouver plus facilement qu’une habitation a changé d’usage. Les communes concernées devront toutefois délibérer avant le 1er octobre, pour une application de ce nouveau zonage en janvier.

Autre outil et pas des moindres, remis entre les mains des élus locaux, la possibilité d’intégrer une servitude de résidence principale dans les plans locaux d’urbanisme (PLU), sur le modèle de l’obligation de prévoir une mixité sociale dans les programmes de logements neufs. Pendant de ces mesures, qui placent les maires et présidents d’intercommunalités en première ligne, un contrôle fiscal rendu plus efficace, grâce à la mise en place d’une plateforme unique gérée par l’État centralisant les données sur les meublés de tourisme. Enfin les locations de courte durée seront soumises aux mêmes exigences que les bailleurs de longue durée concernant les "passoires thermiques".

Dix territoires pilotes volontaires seront en outre désignés, sur proposition des préfets, qui bénéficieront d’une enveloppe de 10 Me€, afin de définir une stratégie territoriale "sur-mesure".

Car si les logements touristiques pèsent sur l’offre de logement classique, ils sont aussi, dans bien des secteurs, une source de retombées économiques. Le but, affirme le gouvernement, étant de "trouver le bon équilibre".

Les communes touristiques entrantes dans le nouveau zonage dans les Alpes-Maritimes

Aiglun, Amirat, Andon, Ascros, Auvare; Bairols, Belvédère, Bendejun, Beuil, Bézaudun-les-Alpes, La Bollène-Vésubie, Bonson, Bouyon, Breil-sur-Roya, Briançonnet, Le Broc; Caille, Castillon, Caussols, Châteauneuf-d'Entraunes, Cipières, Clans, Coaraze, Collongues, Conségudes, Courmes, Coursegoules, La Croix-sur-Roudoule, Cuébris; Duranus; Entraunes, Escragnolles; Les Ferres; Gars, Gilette, Gréolières, Guillaumes, Ilonse, Isola, Lantosque, Levens, Lieuche, Lucéram; Malaussène, Marie, Le Mas, Massoins, Moulinet, Les Mujouls; Peille, Peillon, La Penne PéonePierlasPierrefeuPuget-RostangPuget-ThéniersRevest-les-Roches, Rigaud, Rimplas, Roquebillière, Roquestéron, La Roque-en-Provence, Roubion, Roure; Saint-Antonin, Saint-Auban, Saint-Cézaire-sur-Siagne, Saint-Dalmas-le-Selvage, Saint-Étienne-de-Tinée, Saint-Léger, Saint-Martin-Vésubie, Saint-Sauveur-sur-Tinée, Saint-Vallier-de-Thiey, Sauze, Séranon, Sigale, Sospel; Thiéry, Toudon, Touët-de-l'Escarène, Touët-sur-Var, La Tour, Tourette-du-Château, Tournefort; Utelle; Valdeblore, Valderoure, Venanson, Villars-sur-Var, Villeneuve-d'Entraunes.

 

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Condition d'accès, prix, formation... : tout savoir sur les trois permis bateaux

Quels sont les prérequis pour prendre le contrôle d'un navire ?

L'été approche, nombres sont ceux qui voudront passer leur permis bateau pour profiter des vacances. On fait le point sur les différentes solutions.

Le permis Côtier

Le permis côtier est le plus courant sur le littoral méditerranéen. Il permet de conduire un bateau de plaisance, jusqu'à 6 milles (environ 11km) d'un abri. "Pour l'obtenir, il faut suivre une formation de 5h30 obligatoire. Elle se compose de 2h de cours sur le code maritime, 2h de test pédagogique et 1h30 de cours en salle avec un moniteur, sur la navigation et la sécurité en mer ", explique Edvina Vidal.

Une partie pratique est ensuite obligatoire pour le candidat : "Chez nous, il passe 2h sur le bateau avec le moniteur, en individuel. Ce dernier insiste sur la sécurité en mer ainsi que la navigation. À l’issue de ces deux heures, le moniteur décide si le candidat est apte à recevoir son permis". Il est nécessaire de l'obtenir pour piloter un bateau de plus de 4,5 kilowatts (6 chevaux), mais il n'existe aucune puissance maximale. Comptez en moyenne 230 € ainsi que 78 € de timbre fiscaux dématérialisé.

Le permis fluvial

Le permis fluvial, moins plébiscité au bord de la Méditerranée, "sert à naviguer dans les lacs fermés ou dans les canaux ", souligne Edvina Vidal. Ceux qui auraient déjà validé le permis côtier n'auront besoin de passer que la partie théorique. Tout comme le côtier, les limites de distance de navigation et de distance du moteur sont les mêmes.

Le permis hauturier

"On ne peut pas passer un permis hauturier directement, il faut dans un premier temps posséder le permis côtier. C'est une extension", précise le bateau école Cap Caraïbes. Une formation théorique de navigation de 1h30 avec un moniteur est nécessaire. "C'est une formation sur carte marine uniquement." Il permet d'aller en haute mer au-delà des 6 milles sans limite. Il faudra débourser environ 550 € pour la formation, 38 € de timbre dématérialisé et 90 € de kit maritime obligatoire. Le passage à l'examen s'effectue au lycée de la mer et est encadré par les affaires maritimes.

 

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Délits routiers : ces négligences qui peuvent coûter des milliers d’euros

Officier du ministère public, le commandant Jean-Luc Cabot livre des conseils pour éviter les désagréments subis par les concitoyens suite à des délits routiers.

Depuis deux ans qu’il officie en tant qu’officier du ministère public, le commandant Jean-Luc Cabot se rend compte que de nombreux concitoyens, convoqués à l’audience du tribunal de police de Montpellier, contestent des contraventions, essentiellement routières, persuadés qu’ils sont dans leur bon droit. Alors qu’ils sont en tort. Ils se retrouvent ainsi dans des situations problématiques simplement parce qu’au départ, ils ont fait preuve de négligence. D’où un petit florilège de choses à faire… ou à ne pas faire !

Attention à l’adresse de votre carte grise…

"Faites toujours attention que l’adresse indiquée sur votre carte grise soit la bonne. En effet, sur le bord des routes, il y a de plus en plus de radars automatisés pour contrôler la vitesse mais aussi les franchissements de feu rouge. Les photos sont toujours prises de l’arrière et ne montrent pas le conducteur. Donc on ne sait pas qui est au volant du véhicule au moment de l’infraction. On suppose que c’est le propriétaire et c’est donc lui qui est poursuivi."

"L’avis de contravention va donc être envoyé à l’adresse qui figure sur le certificat d’immatriculation du véhicule. Ce qui est logique. Mais si vous n’habitez pas ou plus à cette adresse-là, vous n’êtes pas informé de cette amende.Le problème, c’est qu’elle va être majorée. Pour un feu rouge, par exemple, on passe de 135 € à 375 €. Sauf que là encore, cette amende forfaitaire majorée va être renvoyée à la même adresse."

Désignation ou pas désignation ?

"Légalement, en cas d’infraction automatisée, le titulaire du certificat d’immatriculation n’a pas obligation de désigner le conducteur auteur de l’infraction. S’il conteste être le conducteur, il sera poursuivi comme pécuniairement redevable avec un montant d’amende supérieur à une contravention classique."

"En revanche, il ne perdra pas ses points car l’officier du ministère public ne pourra pas prouver qui conduisait ce jour-là. Mieux, s’il apporte la preuve irréfutable que ça ne peut pas être lui qui était au volant le jour de l’infraction, l’affaire est classée !"

"Attention, cela ne concerne pas les responsables de société qui doivent, eux, désigner l’auteur de l’infraction. Faute de quoi, au bout de 45 jours, ils recevront une seconde amende de non-désignation."

"Qu’est-ce qui se passe ensuite ? Vous ne l’avez pas payée ni contestée, puisque vous n’habitez pas ou plus à l’adresse indiquée. Le dossier est alors transmis à la direction générale des finances publiques qui va remonter jusqu’à vous grâce au fichier des impôts qui, eux, ont votre bonne adresse."

"À ce moment-là, vous êtes au stade de la saisie. Tout cela parce que vous n’avez pas mis à jour votre adresse sur la carte grise, ce qui prend deux minutes – et zéro euro – sur le site de l’ANTS (agence nationale des titres sécurisés). Il faut faire attention à cela parce qu’on se retrouve avec des personnes convoquées devant le tribunal de police qui doivent parfois des milliers d’euros. En effet, entre le moment de votre première infraction et la saisie, une multitude d’autres infractions ont pu être commises. Aux contrevenants ensuite de faire valoir leur bonne foi. Ce qui peut être “entendable”, certes, mais qui va prendre du temps."

… mais aussi au changement de nom

"Sur les ventes de véhicule, vous avez obligation de remplir un document administratif qui s’appelle un Cerfa, sur lequel est indiqué le nom du vendeur, celui de l’acheteur et une série d’autres informations. Bien que vous ayez signé ce document et que vous l’ayez en votre possession, il faut toujours que le vendeur signale la vente dudit véhicule sur le site de l’ANTS."

"Car, là encore, si vous ne faites pas les démarches nécessaires et que l’acheteur, de bonne ou de mauvaise foi, ne les fait pas non plus, la seule personne connue par les autorités reste le titulaire du certificat d’immatriculation. Donc si le nouveau propriétaire du véhicule est auteur d’infractions, les contraventions seront envoyées à l’ancien propriétaire dont le nom apparaît toujours sur la carte grise."

Les infractions automatisées

"Lorsque vous recevez votre avis de contravention, si la série de chiffres en haut à gauche commence par “3”, c’est qu’il s’agit d’une vitesse excessive automatisée. S’il commence par “4”, c’est un franchissement de feu rouge automatisé. Et là, c’est le centre national de traitement des infractions routières de Rennes qui gère."

"Dans ce cas précis, si le propriétaire du véhicule n’est pas l’auteur de l’infraction (il a pu le prêter), surtout qu’il ne remette pas la contravention au “fautif”. Car celui-ci, s’il est honnête, va bien payer l’amende, certes, mais à qui vont être retirés les points ? Au propriétaire de la voiture incriminée. Il faut donc désigner le conducteur fautif comme cela est indiqué sur la contravention."

Attention aux transactions en cash

"Sur les transactions de véhicule, évitez les transactions en cash. Au niveau légal, il faut savoir qu’au-delà de 1 000 €, c’est interdit. En outre, dans la majorité des cas, cela cache quelque chose."

"Vous serez toujours considéré comme un acquéreur de bonne foi si vous faites les choses dans les règles.Mais si vous achetez en liquide, vous acceptez qu’il y ait quelque chose qui ne soit pas clair. Surtout s’il s’agit de sommes bien en dessous de la valeur réelle du véhicule."

Pas de marquage, pas de stationnement

"Il faut savoir que, pour la plupart des villes, le stationnement est interdit sauf… sur les emplacements autorisés. Il faut que ce soit matérialisé au sol et peu importe si ça fait 40 ans que vous vous garez au même endroit. C’est passible de 35 €."

"Tout comme vous n’avez pas le droit, lorsque vous êtes propriétaire d’un bien immobilier avec garage, de stationner votre voiture devant. C’est illégal, eu égard au principe de “rupture d’égalité."

Vidéo-verbalisation, soyez vigilant

"Attention à la vidéo-verbalisation, il y en a de plus en plus et beaucoup d’automobilistes font l’objet de contraventions. Devant la préfecture, devant le Peyrou, sur Gambetta, l’avenue de Toulouse…"

"Et là, vous pouvez expliquer que vous étiez à l’intérieur de votre véhicule, il n’y a pas de recours, c’est le stationnement et l’arrêt qui sont interdits."

On vous dit tout sur l’arnaque au jugement

Depuis quelques années, de plus en plus d’automobilistes désignent frauduleusement d’autres conducteurs pour éviter amende et perte de points. Le procédé est simple mais attention à l’effet boomerang. Explications…

Un contrevenant reçoit une amende pour une infraction routière avec perte de points (généralement des excès de vitesse) en tant que titulaire de la carte grise de la voiture flashée.

Mais au lieu de reconnaître les faits et de s’acquitter de la contravention, il décide d’envoyer, via le site de l’Antai (agence nationale de traitement automatisé des infractions), situé à Rennes, une requête en exonération.

Et désigne un autre conducteur après s’être mis en relation avec l’un des nombreux sites internet qui ont fleuri depuis quelques années et qui proposent d’acheter une photocopie couleur d’un permis de conduire pour 50, 100 ou 150 €.

Le site lui fournit également le nom du tiers, son prénom, sa date de naissance, son adresse et, surtout, le numéro de son permis de conduire.

Là où le bât blesse, c’est que le tiers ainsi désigné va recevoir à son tour le même procès-verbal. Et, dans la majorité des cas, va contester l’infraction qui lui est imputée auprès du ministère public. Une enquête va être diligentée et, généralement, le pot aux roses est rapidement découvert.

D’autant que ces sites crapuleux utilisent souvent les mêmes tiers et revendent leur permis plusieurs centaines de fois. Leurs chiffres d’affaires annuels sont estimés entre 50 000 et 100 000 €. Pour de simples photocopies couleurs de permis volés ou achetés à l’étranger, avouez que c’est rentable.

Le contrevenant, lui, sera poursuivi pour escroquerie au jugement. Un délit pour lequel il encourt devant le tribunal de police jusqu’à 750 € d’amende et trois ans de suspension du permis de conduire. Mieux vaut y réfléchir à deux fois.

 

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Retraites : le simulateur mis à jour avec la réforme, découvrez quel sera le montant de votre pension

Ce lundi 12 juin, le site info-retraite a mis à jour son simulateur pour prendre en compte les modifications apportées par la réforme des retraites. Il permet de calculer son âge de départ, le montant de sa pension ou de comptabiliser son nombre de trimestres validés.

Info-retraite.fr

C'est le nom du simulateur officiel permettant de connaître son âge de départ, le montant de sa pension ou son nombre de trimestres validés. Mis à jour ce lundi 12 juin, il prend désormais en compte les nouveautés de la réforme des retraites (64 ans, accélération de la durée de cotisation, carrières longues, retraite minimale).

 

 

La simplicité, le maître mot

L'objectif de cet outil est de connaître rapidement et simplement les informations liées à son âge de départ en prenant en compte les modifications de la dernière réforme. Il a été développé par Union retraite, un groupement d'intérêt public (GIP) qui regroupe tous les organismes de retraite obligatoire et opère ce simulateur officiel.

Pour fonctionner, "l'outil va chercher dans les bases de données des régimes de retraite toutes les informations sur la carrière", explique Thomas Tracou, membre de l'organisme, à RMC. Il faut s'y connecter avoir son compte retraite et son numéro de sécurité sociale.

 

L'accueil du simulateur

Il permet ainsi de faire des estimations automatiquement, grâce aux données de chaque utilisateur et en fonction des choix de carrière envisagés. "Moi, j'ai envie de savoir l'âge de mon temps plein, mais ce montant me paraît encore un peu faible. Si je travaillais, pas jusqu'à 67 ans parce que ça fait beaucoup, mais déjà 66 ans, ça m'arrangerait. Tout simplement, je peux aller faire une simulation, c'est-à-dire vraiment commencer à jouer avec les curseurs", explique Thomas Tracou.

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Voyage : voici la liste des pays où les Français peuvent se rendre sans passeport

Les délais de renouvellement de passeport étant toujours importants, les Français se demandent quelles sont leurs options pour les vacances d'été qui approchent. Voici donc la liste des pays où il n'est pas nécessaire d'avoir un passeport pour s'y rendre.

Depuis plusieurs mois, faire renouveler ses papiers d'identité ou faire une première demande est un véritable casse-tête pour beaucoup de Français. Si, pour faire face aux délais d'attente de plus en plus longs les autorités ont engagé des moyens supplémentaires, il reste difficile d'imaginer réserver ses vacances sans posséder le précieux sésame. Dans ce contexte, Geo a dressé la liste des destinations accessibles avec une simple carte d'identité européenne en cours de validité.

Les pays de l'espace Schengen

Allemagne, Autriche, Belgique, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Islande, Italie, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Slovaquie, Slovénie, Suède et Suisse.

Les pays de l'Union Européenne

Bulgarie, Chypre, Irlande et Roumanie.

Ces autres pays européens

Albanie, Andorre, Bosnie-Herzégovine, Serbie, Monténégro, Macédoine du Nord, Liechtenstein et Monaco.

Les Outre-Mer

Comme le rappelle Le Figaro, inutile d'avoir un passeport pour s'envoler vers les Antilles (Guadeloupe, Guyane et Martinique), la Réunion, Mayotte, Saint-Barthélemy et Saint-Pierre-et-Miquelon, sauf si vous réservez un vol avec escale.

La Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie n'étant pas accessible par des vols directs, la présentation du passeport est obligatoire en cas de correspondance aux États-Unis, au Japon ou à Singapour.

Et hors Europe ?

C'est possible de voyager en dehors du continent sans passeport, même si c'est plus rare. C'est le cas de la Turquie, où, pour un séjour de moins de trois mois, vous n'aurez besoin ni de visa ni de passeport, puisqu'une carte d'identité "dont la durée de validité dépasse d’au moins 150 jours la date de l’entrée en Turquie", peut suffire, selon France Diplomatie.

Il est aussi possible de se rendre en Egypte avec seulement "une carte nationale d’identité avec une date de validité minimum de six mois après la date de retour en France", poursuit France Diplomatie. Attention toutefois : le visa est obligatoire.

Quant à la Tunisie, vous pouvez vous y rendre sans passeport, à condition de voyager dans le cadre d'un forfait touristique organisé par une agence de voyages, rappelle Geo.

Quid du Royaume-Uni ?

Depuis la sortie du Royaume Uni de l'Union Européenne le 1er janvier 2021, les conditions d'entrée au Royaume-Uni ont évolué. Depuis le 1er octobre 2021, vous devez posséder un passeport en cours de validité pour visiter l'Angleterre, l'Ecosse ainsi que l'Irlande du Nord.

La carte des destinations sans passeport

 

 

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Justice.fr : à quoi sert cette nouvelle application du gouvernement lancée ce jeudi par Éric Dupond-Moretti ?

La justice à portée de main, voici le défi lancé par le ministère de la Justice avec cette nouvelle application "Justice.fr". Géolocalisation, numéros d'urgence, fiches d'aides et annuaire de professionnels du droit, que faut-il savoir de ce nouveau dispositif ?

En janvier 2023, Éric Dupond-Moretti, ministre de la Justice, avait annoncé la sortie d'une application pour son plan d'action pour la justice. C'est ce jeudi 27 avril 2023 que l'application est lancée. Grâce à celle-ci, le ministre espère
"simplifier la vie des justiciables ", comme il le présente dans son entretien accordé à Ouest France, en proposant des rubriques utiles et claires, à portée de tous.

Pourquoi une telle application ?

Éric Dupond-Moretti avait annoncé, le 5 janvier 2023, tout un plan d'action pour la justice. En effet, 60 mesures avaient été présentées par le garde des Sceaux.

Lors de cette conférence de presse, il a présenté, par exemple, une "familiarisation des citoyens " au droit et à la justice dès le collège, une "simplification des procédures"et un "temps moyen divisé par deux", mais aussi un "renforcement de la justice des mineurs " ou encore un "accompagnement des agents dans leur service". Ce jeudi 27 avril 2023, l'application présentée est donc lancée : Justice.fr.

 

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Que permet-elle ?

Justice.fr apporte une aide considérable sur la recherche de professionnels de justice. Grâce à la géolocalisation, elle propose la localisation de point justice, des "lieux d'accueil gratuits et confidentiels ou des professionnels [...] informent sur vos droits et [...] vos démarches juridiques ". Mais aussi de tribunaux les plus proches.

L'application met aussi à disposition une liste de numéros utiles et gratuits :

un numéro d'accès au droit (30 19), un d'aide aux victimes (116 006), un service d'appels pour les femmes (39 19), les enfants en danger (119) ou disparus (116 000).

Enfin, un numéro pour la maltraitance des personnes âgées et handicapées (39 77).

Un système d'infos et de démarches - recensant près de 8 000 fiches d'informations - permet d'assembler des informations par type de demande : les "actions en justice", la "famille" ou le "logement " et la "santé".

 

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Des simulateurs sont mis à disposition pour calculer les droits de chacun sur une "aide juridictionnelle" ou des estimations pour une "pension alimentaire" ou une "saisie sur salaire".

Une rubrique "zoom" aide à comprendre certains points juridiques, comme l'accord amiable, la violence conjugale, et le changement de nom.

Et enfin un annuaire permettant de trouver des professionnels du droit : avocat, huissier, notaire et conciliateur. Ainsi qu'une liste de sites institutionnels.

Quelles mises à jour à prévoir ?

Toujours dans cette même interview, le ministre ajoute qu'en automne, l'application permettra "une demande et un téléchargement d'extrait de casier judiciaire". Et début 2024, "une victime pourra faire une demande de partie civile" directement sur Justice.fr.

Comment obtenir cette application ?

Lancée ce jeudi 27 avril, l'application
Justice.fr
est disponible sur les plateformes de téléchargement Androïd 5.0 ou version ultérieure et IOS 15.0 ou version ultérieure gratuitement.

 

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Immobilier : ce que change la mise en place de l'audit énergétique au 1er avril pour les acheteurs et les vendeurs

À compter de ce samedi 1er avril, les propriétaires de passoires thermiques devront réaliser un audit énergétique de leur logement avant de le mettre en vente. On fait le point sur ce que va changer cette nouvelle mesure sur le marché de l'immobilier.

La chasse aux passoires thermiques se poursuit. Alors que l'ensemble des logements aux diagnostics de performances énergétiques (DPE) classés G seront interdits à la location au 1er janvier prochain, une nouvelle obligation incombe à partir de samedi 1er avril aux propriétaires d'habitations énergivores.

Ainsi, les détenteurs de logements classés F ou G devront fournir un audit énergétique en cas de vente. "Il constitue un état des lieux détaillé de la performance énergétique et environnementale d'un logement, détaille le ministère de l'Economie. Ce document vise principalement à sensibiliser le futur acquéreur aux questions de transition écologique et énergétique et à l’orienter en lui proposant des scénarios de travaux d’amélioration de la performance du logement concerné."

Mesure étendue dès 2025

Il contiendra notamment des estimations des coûts des travaux à réaliser et des aides publiques pouvant être mobilisées en ce sens.

La mesure concerne les maisons individuelles et les immeubles détenus par un seul propriétaire. Ainsi, si vous possédez un bien en copropriété, vous n'êtes pas soumis à cette obligation qui sera étendue aux logements classés E au 1er janvier 2025 et à ceux classés D début 2034.

Divers professionnels qualifiés peuvent réaliser l'audit, qui a une durée de validité de cinq ans, détaille le ministère de l'Economie.

Pour les maisons individuelles, les diagnostiqueurs immobiliers certifiés, les bureaux d'études et entreprises qualifiés ainsi que les entreprises disposant du label "Reconnu garant de l’environnement (RGE)" peuvent l'effectuer.

En ce qui concerne les immeubles, les bureaux d'études et entreprises qualifiées ainsi que les architectes formés en conséquence peuvent réaliser l'audit énergétique.

Quel impact sur le marché de l'immobilier ?

L'impact sur le marché de l'immobilier de cette mesure est difficile à évaluer a priori. Des tendances semblent malgré tout émerger.

"Les banques sont vigilantes aux DPE pour les investissements locatifs, observe Cécile Roquelaure, directrice des études pour le courtier Empruntis. En revanche, elles sont moins regardantes pour les résidences principales pour lesquelles les DPE n'engendrent pas de refus de prêt pour le moment."

Selon elle, le principal risque pour les propriétaires d'une passoire thermique est que la liste des travaux à réaliser fournie dans l'audit effraye les acheteurs.

Pour ces derniers, la méfiance est effectivement de mise. "Si vous achetez une passoire thermique, je conseille d'avoir absolument un bon budget pour réaliser les travaux immédiatement pour ne pas vous exposer à une moins-value en cas de revente subie", alerte Cécile Roquelaure.

Divorce, perte d'emploi, décès d'un conjoint... les accidents de la vie peuvent en effet contraindre un propriétaire à revendre son bien plus tôt que prévu. Et potentiellement l'exposer à des risques financiers importants si l'efficacité énergétique de son logement n'a pas été améliorée.

 

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Âge minimum relevé, fortes amendes, clignotants... le plan du gouvernement pour réguler les trottinettes électriques

Le ministre des Transports, Clément Beaune, a détaillé les mesures qui doivent permettre de lutter contre une accidentologie toujours plus importante.

Le nombre de trottinettes en circulation explose. Plus de 700 000 ont été vendues en France en 2022. Mais avec, l'accidentologie augmente forcément aussi. "+ 38 % , entre 2021 et 2022", selon le ministère des Transport. On a déploré 34 morts l'année dernière contre 24 en 2021.

"Un outil de décarbonation"

"À force d’incivilités et d’accidents, les trottinettes électriques ont rendu le développement de ces nouvelles mobilités parfois chaotiques aux yeux de nos concitoyens", a insisté Clément Beaune, ce mercredi 29 mars, au moment de présenter un plan national pour mieux réguler la pratique. Qui a tout de même des vertus à ses yeux. "Aux côtés des vélos et des transports en commun, elle constitue un nouvel outil de mobilité durable au quotidien. Quand elle se substitue à la voiture, elle représente une solution et un atout supplémentaire sur le chemin de la décarbonation de nos transports d’ici 2050 ".

Ce plan prévoit trois mesures fortes. D’abord, un relèvement de l’âge minimum d’utilisation de deux ans. "Le jeune âge des conducteurs et leur inexpérience sont des facteurs de risque majeurs. En cohérence avec les autres véhicules de catégorie 2 que sont les cyclomoteurs et les voitures sans permis, l’âge pour la conduite est relevé de 12 à 14 ans", a détaillé Clément Beaune.

De fortes amendes

Deuxième point fort, un renforcement marqué des sanctions, "certaines infractions, particulièrement dangereuses, étant fréquemment constatées", a justifié le ministre. L’amende sera bien plus salée, 135 € au lieu de 35 €, pour les trottinettistes qui roulent sur une voie interdite, notamment les trottoirs ; qui débrident leur engin ; qui transportent un autre passager. Clément Beaune a particulièrement insisté sur ce dernier point. "Dans un accident sur cinq, les utilisateurs étaient deux sur l’engin. C’est important de faire comprendre qu’il ne s’agit pas d’un jouet ".

Enfin, un décret précisera que les engins devront désormais être équipés d’un feu stop et de clignotants, "nombre d’accidents étant causés par un manque de visibilité, notamment dans les situations où le signalement aux autres conducteurs est essentiel ".

Un observatoire de la micromobilité

Au-delà de ces mesures, le plan prévoit la création d’un observatoire de la micromobilité afin de créer un cadre de référence pour les collectivités locales, ainsi qu’une charte d’engagement que devront signer dès les opérateurs de trottinettes en libre-service les engageant sur la sécurité des usagers, la durée de vie des batteries d’un minimum de cinq ans, le recyclage obligatoire en France… Une grande campagne de communication va enfin être lancée, notamment en milieu scolaire.

Le casque pas obligatoire

En revanche, ce plan ne prévoit pas (encore) de rendre obligatoire le port du casque. Toutefois, dans les règles applicables dans le Code de la route, il est fortement recommandé, de même qu'il conseille de porter des équipements visibles, de nuit ou de jour par visibilité insuffisante. Il est aussi interdit de porter à l'oreille des écouteurs ou son téléphone. Enfin, rappelle le ministre, l'assurance est obligatoire pour tous les utilisateurs.

 

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Impôts : du nouveau pour les couples sur le taux de prélèvement et c'est plutôt une bonne nouvelle

Le 8 mars 2023, à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, la députée Renaissance Marie-Pierre Rixain a déposé une proposition de loi "visant à renforcer l'égalité fiscale" entre hommes et femmes. Élisabeth Borne, la première ministre, a validé et promis une application "dès 2025 ". On vous explique ce que cela change pour les couples.

Bonne nouvelle pour les couples.

À l'occasion de la journée internationale des droits des femmes le 8 mars dernier, le gouvernement a dévoilé ce mercredi son nouveau plan en faveur de l'égalité entre les hommes et les femmes. Dans ce dernier figure un changement majeur en matière de fiscalité pour les couples. Explications.

Un taux spécifique pour chaque membre du couple

La majorité présidentielle souhaite que soit appliqué de manière automatique aux contribuables un taux individualisé de prélèvement à la source (PAS) de l’impôt sur le revenu, détaille Capital.

Une mesure inscrite dans le projet de loi de lutte contre les inégalités économiques entre hommes et femmes déposé ce mercredi par la députée Renaissance Marie-Pierre Rixain, qui va inverser la logique actuellement en vigueur afin que la fiscalité ne soit pas "un frein à l'émancipation des femmes, notamment celles qui ont un écart de salaire important avec leur conjoint ", a indiqué Elisabeth Borne, comme le rappelle BFMTV.

Si cette option existe d'ores et déjà, elle n'est en revanche pas automatique. Il faut l’activer dans son espace personnel sur impots.gouv.fr, dans l’onglet "Gérer mon prélèvement à la source", étant donné que l'administration fiscale calcule, par défaut, un taux de prélèvement à la source commun aux ménages.

Puisque ce taux se base l’ensemble des revenus et charges du foyer, il désavantage souvent les femmes, qui peuvent avoir un salaire moins élevé que celui des hommes.

Un changement, mais pour quand ?

La mesure devrait être votée lors de la prochaine loi de finances à l’automne pour entrer en vigueur avant 2025.

En attendant, vous pouvez toujours individualiser votre propre taux, comme le font plus de 280 000 foyers chaque année, selon les statistiques publiques de la DGFiP.

Pour se faire, trois étapes indispensables :

Connectez-vous à votre espace particulier sur impots.gouv.fr.

Ouvrez l'espace "gérer mon prélèvement à la source "

Cochez le bouton "J'opte pour un taux individualisé", dans le cadre "individualiser votre taux de prélèvement à la source", le Trésor public vous indiquant dans le même cadre quels sont les taux individualisés des deux membres du couple.

Puis "confirmez ".

 

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Réforme des retraites : avec ce simulateur gratuit, découvrez combien de trimestres vous avez déjà validés

Afin de visualiser l'ensemble de votre carrière et pour simuler le montant de sa pension de retraite, il existe un outil gratuit en ligne.

Les annonces d'Élisabeth Borne sont très attendues. En effet, la Première ministre doit dévoiler les contours de la réforme des retraites ce mardi 3 janvier en fin d'après-midi. Après cela, les Français voudront très certainement évaluer ou vérifier leurs droits.

Pour ce faire, inutile d'attendre 17 h 30. Un portail officiel, Info-retraite.fr, lancé en 2019, vous permet de faire votre demande de retraite en ligne pour l'ensemble des régimes auquel vous avez cotisé, mais aussi de centraliser vos justificatifs et autres informations personnelles. Suivez le guide.

1. Se connecter à son compte personnel

Pour se faire, rendez-vous sur Info-retraite.fr. Ensuite, vous pouvez facilement vous connecter via votre compte FranceConnect, en sélectionnant un compte déjà existant, comme votre compte des impôts ou encore celui de l'Assurance maladie.

À noter que la connexion sans FranceConnect ne vous donne pas accès à tous les services, mais à une offre limitée.

2. Visualiser dans le détail sa carrière

En cliquant sur l'onglet "Ma carrière", vous pouvez en effet visualiser le déroulé de votre carrière, via une frise et un code couleur :

vert pour les périodes d'activité enregistrées (emploi, chômage…),
rouge pour celles sans aucune information,
orange pour les années où vous n'avez pas validé 4 trimestres.

On peut également afficher la liste de tous les régimes de retraite associés, avec leurs coordonnées..

3. Simuler le montant de sa pension et la date de son départ

Un simulateur est mis en place sur le site afin de faciliter votre estimation. En entrant votre année de naissance, vous obtiendrez votre âge égal de départ à la retraite, le nombre de trimestres requis pour un départ à taux plein et l'âge de départ pour obtenir le taux plein automatique.

Ce simulateur vous permet de connaître le montant de votre pension et la date de votre départ.Ce simulateur vous permet de connaître le montant de votre pension et la date de votre départ.

 

 

Également, via l'onglet "Mon estimation retraite", vous pouvez simuler le montant de votre pension en fonction de votre âge.

4. Demander sa retraite

Pour se faire, rendez-vous dans l'onglet "Mes démarches", afin de demander votre retraite en 6 étapes. Attention, inutile de prendre trop d'avance car la demande doit être effectuée 4 à 6 mois avant la date de départ souhaitée.

Exceptions faites pour les retraites de la Fonction publique (sauf l'Education nationale), où la demande doit être effectuée 6 à 9 mois avant la date de départ souhaitée, et pour les retraites de l'Education nationale où le délai est de 6 à 18 mois avant la date de départ souhaitée. Pour les retraites des industries électriques et gazières ou de la Banque de France, la demande doit être faite au plus tôt 12 mois avant la date de départ souhaitée.

Pour vérifier les principaux documents qui vous seront demandés, un outil a été mis en place sur le portail.

Qui gère la plateforme ?

Info-retraite.fr est géré par Union Retraite, un groupement d'intérêt public qui réunit les 35 organismes de retraite obligatoire, de base et complémentaire.

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Trottinettes électriques : rouler sur le trottoir, dépasser 25 km/h... tout ce qui est interdit et ce que vous risquez

Pratique et rapide, la trottinette électrique gagne du terrain dans les villes. Mais connaissez-vous les règles de circulation qui leur sont propres ?

Peu d’usagers de la trottinette électrique connaissent réellement les règles du Code de la route en vigueur pour leur engin. Pourtant, celles-ci sont nombreuses et peuvent amener à des amendes importantes, selon l’infraction commise.

On fait le point sur la réglementation et les contraventions possibles.

Circuler en trottinette électrique : le point sur les infractions

Ne pas disposer, sur la trottinette, d’un avertisseur sonore, de freins, de dispositifs rétroréfléchissants et de feux avant et arrières : 11 euros

Circuler avec un casque audio ou des écouteurs : 35 euros

Rouler sur un trottoir : 35 euros

Transporter un passager (la trottinette électrique étant un engin dédié à un usager personnel) :

35 euros

Circuler hors agglomération sur une route autorisée aux trottinettes électriques mais sans casque et/ou sans vêtement ou équipement rétroréfléchissant : 135 euros

Avoir moins de 12 ans : 135 euros pour les parents

Circuler à plus de 25 km/h - ce qui signifie par ailleurs que la trottinette électrique a été débridée :

1 500 euros

Une assurance responsabilité civile spécifique est obligatoire pour les dommages que vous pourriez causer en circulant avec votre trottinette électrique ; circuler sans assurance : jusqu’à 3 750 €.

 

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Violences conjugales, à qui peuvent s'adresser les victimes ?

Point sur ce qu'est une violence conjugale, les numéros d'aide aux victimes.

Légalement, les violences conjugales comprennent les violences psychologiques (harcèlement moral, insultes, menaces), physiques (coups et blessures), sexuelles (viol, attouchements), économiques (privation de ressources financières et maintien dans la dépendance). "Il y a violence conjugale quand la victime et l'auteur sont dans une relation sentimentale. Ils peuvent être mariés, concubins ou pacsés. Les faits sont également punis, même si le couple est divorcé, séparé ou a rompu son Pacs." peut-on lire sur le site du Ministère chargé de la justice.

Nota bene

Au niveau national, deux numéros permettent aux femmes victimes de violences conjugales d'être écoutées et aidées :

- appel au 3919 : écoute, information et orientation vers des dispositifs d'accompagnement et de prise en charge. Appel gratuit, anonyme, ne figurant pas sur les factures de téléphone.

Service accessible 24h/24, 7 jours sur 7.

- SMS au 114 : ligne d'urgence pour demander l'intervention des services de police par SMS, quand il n'est pas possible de téléphoner.

 

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Passé douloureux ou patronyme gênant, la loi sur le changement de nom de famille sans motif est "une renaissance"

Depuis le 1er juillet, la loi permet de changer son nom de famille par simple déclaration à l’état civil.

Toute personne majeure peut accoler à son patronyme le nom de son autre parent, voire opter uniquement pour celui-ci sans justifier son choix. Un parent peut désormais aussi ajouter son nom, à titre d’usage, à celui de son enfant.

Une révolution, puisque neuf personnes sur dix portent le seul nom du père, partie de l’Hérault.

Explications et témoignages.

Enzo a 19 ans. L’âge de "la renaissance", dit-il. Il y a quelques jours, la mairie de Clermont-l’Hérault lui a délivré sa nouvelle carte d’identité. Son nouveau nom surtout. "Celui de ma mère, celle qui nous a sorti de l’enfer avec mon frère". Le jeune homme raconte l’enfance auprès d’un père "violent". Après la séparation de ses parents, chaque période de vacances était pour lui une souffrance.

"Il y avait des cadenas sur chaque armoire, nos jeux étaient donnés à ses autres enfants. Personne, dans sa nouvelle famille, nous a aidés", claque-t-il. Alors à l’école, il fuyait ce nom dans lequel il ne se reconnaissait pas. "Je demandais à mes professeurs de m’appeler par mon prénom". Enzo avait même songé à changer de nom dès l’adolescence. "Mais c’était coûteux, complexe. Impossible même".

Alors, quand il a appris que la loi avait changé le 1er juillet et lui permettait enfin de modifier son état civil sans difficulté, il a couru à la mairie de sa ville. "J’ai l’impression de revivre. Et pour ma maman, qui a tant de fois dû justifier qui elle était, c’était si fort ". Dans quelques jours, son petit frère qui atteindra la majorité effectuera la même démarche. "Un joli cadeau d’anniversaire".

"Je ne voulais pas porter le nom d'une étrangère"

À Vendargues, Annick Clotet s’est battue pendant vingt ans pour changer de nom. Ou plutôt, retrouver celui de sa mère. "Elle est décédée très jeune, à 47 ans. Mon papa s’est remarié et sa nouvelle épouse a souhaité reconnaître ses enfants dans le cadre d’une adoption simple. Ce n’est que quelques années plus tard que je me suis aperçue que je portais son nom. Mais je ne voulais pas porter le nom d’une étrangère", raconte-t-elle. Les démarches, nombreuses, avaient été jusque-là vaines. Fin octobre, remplir un formulaire en mairie a suffi. "J’ai retrouvé mon identité et ma dignité", sourit celle qui s’appellera désormais Annick Mercadier-Bruel.

En mairie : "elles attendent depuis plusieurs années"

La commune de Saint-André-de-Sangonis, dans la vallée de l’Hérault, a déjà traité sept demandes sur 6 500 habitants. "Quatre sont même effectives", indique Séverine Paillès, responsable du service État civil. Elle détaille : "Nous ne demandons pas le motif du changement qui reste personnel. Cependant, les personnes reçues s’épanchent et évoquent une désaffection de la personne dont elle porte le nom". Elles font montre d’empressement à effectuer ce changement "qu’elles attendent depuis plusieurs années". Certains font même l’objet d’un suivi psychologique. Séverine Paillès accompagne chaque personne. "Les demandeurs ne mesurent pas, de prime abord, la pluralité des démarches qui découle du changement ". Il faut en effet prévenir les différentes administrations. Mais les outils, "même s’ils sont perfectibles" s’affinent depuis la promulgation de la loi, assure-t-elle.

Mme Abdeslam, Mme Cocu...

Ce genre de témoignages, Patrick Vignal en reçoit des dizaines chaque semaine de toute la France. Et les remerciements qui vont avec. Le député Renaissance de l’Hérault est celui qui a défendu le changement de loi, alerté par la présidente de l’association "Porte mon nom".

"Je savais qu’il y avait une attente, mais je n’imaginais pas un tel impac t", dit-il. Décryptant : "C’est d’abord une loi qui enlève de la souffrance. On ne demande pas le motif du changement, mais dans la plupart des cas, c’est la conséquence de violences graves. Par exemple, après un féminicide, les enfants qui ne veulent plus porter le nom de celui qui a tué leur mère".

Mais les motivations sont nombreuses. L’élu cite aussi le cas de Mme Abdeslam, à Aix-en-Provence, qui ne supportait plus d’être appelée comme le terroriste du Bataclan, ou celui de Mme Cocu, à Toulouse, qui n’arrivait pas à construire sa vie avec ce nom gênant.

Hommage à sa maman

Parfois, c’est aussi simplement pour rendre hommage à son autre parent, souvent la maman en ajoutant son nom de jeune fille, que la démarche a été effectuée. "J’ai, là aussi, plusieurs récits de personnes, d’un certain âge même, qui se reconnectent ainsi avec leur histoire. Cela permet d’ailleurs aussi de changer ce vieux système patriarcal. Pourquoi la mère qui donne la vie, ne pourrait pas donner son nom ? ", interroge Patrick Vignal.

"Le père n'a pas plus de légitimité à donner son nom"

Un autre volet de la loi permet d’ailleurs à un parent d’ajouter son nom à celui de ses enfants mineurs. Sans avoir besoin de l’autorisation de l’autre parent. L’Héraultaise Aurélie, en instance de séparation, n’a pas hésité à effectuer la démarche pour sa fille Louise, âgée de 3 ans.

"À sa naissance, nous ne lui avions donné que le nom de son papa, à la fois pour éviter un double nom et parce que nous prévoyions de nous marier. Mais aujourd’hui, au-delà des aspects pratiques du quotidien, pourquoi porterait-elle juste le nom de son père alors qu’elle est à 90 % avec moi ? Il n’a pas plus de légitimité que moi ", justifie-t-elle.

Le projet de loi initial prévoyait d’automatiser le double-nom dès la naissance. A l’espagnole. Le législateur n’est pas allé jusque-là "mais, pense Patrick Vignal, la société le demandera un jour ".

Ce que dit la loi

Depuis le 1er juillet, toute personne majeure peut changer de nom de famille simplement, en prenant, par substitution, le nom du parent qui ne lui a pas été transmis à la naissance et en déclarant son choix par formulaire à la mairie de son domicile ou de son lieu de naissance. Avant d’enregistrer ce changement, l’état civil doit laisser un mois de délai au demandeur, qui devra se présenter de nouveau en mairie pour confirmer cette décision.

Attention, changer de nom n’est possible qu’une seule fois dans vie, d’où ce délai de réflexion que les parlementaires ont ajouté au projet de loi initial lors des débats. Aucune justification n’est exigée pour cette procédure simplifiée, introduite au Code civil. La loi permet ainsi de choisir pour nom de famille celui de sa mère, de son père, ou les deux, ou d’en inverser l’ordre lorsque cette possibilité avait déjà été utilisée à la naissance. Concrètement, Thomas Dupont, né de l’union de Michel Dupont et Fabienne Lopez, peut choisir de s’appeler Thomas Lopez, Thomas Dupont-Lopez ou Thomas Lopez-Dupont. S’il opte pour un double nom, il ne pourra en transmettre qu’un seul à ses enfants.

Autre révolution apportée la loi : pour les enfants mineurs, un parent disposant de l’autorité parentale qui n’a pas transmis son nom de famille, peut ajouter celui-ci, à titre d’usage, au nom de l’enfant mineur. Il devra juste informer l’autre parent. Ce dernier pourra saisir le juge aux affaires familiales, en cas de désaccord. Si l’enfant a plus de 13 ans, l’accord de celui-di est nécessaire.

En revanche, la procédure de changement de nom (adoption d’un autre nom que celui des parents, francisation du nom de famille, etc.) reste identique et doit passer par un agrément du ministère de la Justice, qui peut le refuser s’il estime que les raisons invoquées sont insuffisantes.

 

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Que risque-t-on si on n'achète pas la vignette Crit'Air dans une ZFE ?

Sont passibles de sanctions les situations suivantes, rappelle le gouvernement sur son site :

- circuler sans respecter les restrictions dans une zone à faible émission (ZFE)

- circuler en ZFE dans un véhicule non équipé d'une vignette Crit'Air

- stationner en ZFE sans vignette Crit'Air avec un véhicule qui y est éligible.

Les contrevenants s'exposent à 68€ d'amende pour un véhicule léger ou 135€ pour un poids lourd, conformément aux articles R. 318-2 et R. 411-19-1 du code la route.

La vignette Crit'Air, comprise entre 0 et 5, indique le niveau de pollution de votre véhicule. Elle est obligatoire pour circuler et stationner dans les ZFE.

Déjà 11 agglomérations sont concernées et 43 collectivités d'au moins 150.000 habitants seront englobées d'ici à 2025. À Nice, les poids lourds ne peuvent plus s'aventurer dans le centre-ville depuis janvier tandis que le dispositif sera étendu aux véhicules légers dès le 1er janvier 2023. Dans le Var, la zone concernée ira de La Garde à Six-Fours et sera mise en place en janvier 2023.

Pour commander votre vignette, qui coûte 3,70€, rendez-vous sur le

site internet officiel de Crit'Air.

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Conduire en tongs ou en claquettes : sanctions possibles, amendes, assurance, ce que dit la loi...

La loi ne se prononce pas précisément

Le Code de la route ne précise pas la tenue exigée pour conduire. Cependant dans son article R412-6, il est stipulé que "tout conducteur doit se tenir constamment en état et en position d'exécuter commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent. Ses possibilités de mouvement et son champ de vision ne doivent pas être réduits par le nombre ou la position des passagers, par les objets transportés ou par l'apposition d'objets non transparents sur les vitres".

Or porter des chaussures ouvertes qui peuvent se décaler au moment de freiner ou d’accélérer, se coincer dans la pédale, peut constituer une entrave au bon déroulement de la conduite et ainsi empêcher d’exécuter commodément et sans délai les manœuvres.

Ce comportement peut donc s’avérer dangereux aux yeux de la loi même si elle ne le stipule pas vraiment.

La subjectivité pour les forces de l’ordre

Comme la législation n’est pas claire, c’est au jugement des forces de l’ordre d’apprécier si la conduite avec des tongs peut s’avérer dangereuse ou non.

Donc si un conducteur se fait arrêter avec de simples claquettes aux pieds, il est possible qu’il soit sanctionné.

Les sanctions possibles

Si la police ou la gendarmerie estime que le conducteur n’est pas en mesure d’effectuer les manœuvres nécessaires à cause de ses chaussures ou l’absence de chaussures, il est possible d’être verbalisé.

En effet, les forces de l’ordre ont tout à fait le droit de mettre une amende au conducteur et même d’immobiliser le véhicule.

La contravention - de 2e classe - entraîne une amende de 35 euros, qui peut être minorée à 22 euros mais qui peut aussi être majorée à 75 euros. Cette amende ne peut pas être contestée.

En revanche, cette infraction ne peut pas entraîner de perte de points sur le permis de conduire, comme le rapporte un avocat au Progrès.

Et au niveau des assurances

Attention, en cas d’accident si le conducteur incriminé n’a pas les chaussures adéquates, il peut être jugé comme responsable.

Cela peut être considéré comme une faute de sécurité et l’assurance peut décider de ne verser aucune indemnisation pour les dommages matériels comme corporels à cause de cette faute. Et ce même pour un contrat tous risques...

 

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Protection des consommateurs : promotions gonflées, faux avis, démarchage... de nouvelles sanctions pour les vendeurs.

Dès ce samedi 28 mai, la France durcit les sanctions contre les pratiques commerciales trompeuses.

Réductions de prix trompeuses, faux avis, démarchages non sollicités, visite à domicile, fausses promotions sur internet... dès ce samedi 28 mai, la donne change. La France vient de mettre en place une directive européenne visant à mieux réguler certaines pratiques commerciales, son nom : "Omnibus". Elle avait déjà été transposée par une ordonnance en décembre 2021 mais entre en vigueur maintenant.

Par cette nouvelle loi, la protection du consommateur est ainsi renforcée par le durcissement des sanctions déjà existantes et l'application de nouvelles.

Quels changements ?

Parmi les mesures prévues, la réglementation oblige désormais les sites d’e-commerce à se doter d'un système garantissant l'authenticité des avis publiés sous les pages produits. Les entreprises, même si elles ne sont pas françaises, devront garantir que les avis ont été publiés par des personnes ayant acheté l'article en question.

Les fausses promotions sont aussi dans le viseur de la loi. Un vendeur ne pourra plus artificiellement gonfler le prix de départ d'un article pour ainsi afficher une réduction plus importante. Vendre une télévision 400€ au lieu de 1000€, pour afficher un beau -60%, alors que celle-ci était à 600€ quelques jours avant, sera désormais interdit. Le prix soldé devra correspondra "au prix le plus bas pratiqué par le professionnel à l’égard de tous les consommateurs au cours des trente derniers jours", selon l’ordonnance du 23 décembre 2021.

Les contrevenants encourent jusqu'à 300 000 euros d'amendes et 2 ans d'emprisonnement. En 2019 déjà, la DGCCRF avait épinglé plusieurs sites internet, dont vente-privée.com, sur cette tromperie largement répandue.

La nouvelle directive prévoit également de s'attaquer aux démarchages à domicile non sollicités. Les vendeurs à domicile ne pourront plus faire de démarchage si le consommateur "a manifesté de manière claire et non ambiguë ne pas vouloir faire l’objet d’une telle visite". En cas de manquement, le vendeur est passible d'un an d'emprisonnement et d'une amende de 150 000 euros.

Des sanctions renforcées

En plus de ces nouveautés, la directive relève aussi le montant des sanctions déjà existantes. En cas de manquement à certaines obligations légales d'information, comme celles citées plus haut, ou en cas de clauses abusives dans les contrats, les vendeurs s'exposent à des amendes pouvant aller jusqu'à 4% du chiffre d’affaires de la société.

"Ces sanctions doivent être effectives, proportionnées et dissuasives", indique encore la directive.

 

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Barbecue, grillades, plancha : ce que vous avez le droit de faire sur votre balcon ou votre terrasse.

Avec l'arrivée des beaux jours, les barbecues sont à nouveau de sortie. Mais pour ceux qui vivent en copropriété, ce petit plaisir de l'été peut facilement aboutir à un conflit de voisinage. Petit rappel des règles à respecter.

Fumées incommodantes, odeurs tenaces, dangers d'incendie... Les inconvénients du barbecue peuvent être nombreux et incommoder votre voisinage.

Pour autant, il n'existe pas de restriction concernant l'utilisation d'un barbecue qui, "si elle est occasionnelle, n'est pas considérée comme un trouble du voisinage", indique Service-public, le site officiel de l'administration française.

Des encadrements stricts possibles

Peu importe le type d'habitation, elle peut en revanche être encadrée par un règlement de copropriété, de lotissement ou de location dont il convient de vérifier les clauses. Un arrêté municipal ou préfectoral peut aussi être signé. Service-public souligne que l'usage du barbecue peut être restreint "à certaines périodes de l'année et particulièrement dans les régions à climat sec ", les braises pouvant s'envoler et provoquer des départs de feu.

"Certaines clauses ou certains arrêtés ne restreignent que l'usage des barbecues fonctionnant au charbon de bois et pas ceux fonctionnant au gaz ou à l'électricité, d'autres le limitent à certaines plages horaires ", précise le site officiel de l'administration française.

Conflits de voisinage

En cas de nuisances régulières et de dommages causés (noircissement d'un mur, projection de cendres...), vos voisins peuvent vous poursuivre pour "trouble anormal du voisinage ".

Cette notion est appréciée par la justice en fonction de son intensité, du moment et du lieu auquel le trouble se produit et du respect de la réglementation en vigueur. Une démarche à l'amiable peut alors être entamée. Faute d'entente, un courrier de mise en demeure peut vous être envoyé.

Sans réaction de votre part, celui-ci peut précéder une intervention de votre syndic de propriété, de votre mairie voir d'un conciliateur de justice. Des dommages-intérêts pourront vous être demandés si la nuisance est prouvée.

 

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Arnaques sur Internet : qu'est-ce que Thesee, la plateforme de dépôt de plainte en ligne ?

Thesee, une nouvelle plateforme en ligne pour déposer plainte, c'est la promesse du ministère de l'Intérieur. Une initiative pour les escroqueries en ligne qui vient renforcer des dispositifs existants.

Thesee, c'est le nom de la nouvelle plateforme du ministère de l'Intérieur déployée prochainement en ligne. Un site Internet dédié aux escroqueries en tous genres, où les internautes victimes pourront déposer plainte. La version "consolidée" de l'interface devait être lancée ce mardi 15 mars.

Thesee : dans quels cas utiliser la plateforme ?

Thesee pour Traitement Harmonisé des Enquêtes et des Signalements pour les E-escroqueries, vise à "permettre aux particuliers de déposer une plainte en ligne sans avoir à se déplacer dans un commissariat ou une brigade de gendarmerie", selon un communiqué du ministère de l'Intérieur.

Cette dématérialisation du dépôt de plainte pour les "e-escroqueries" est en place, en réalité, depuis le 21 octobre 2021, dans une "phase d’expérimentation".

La version dite "consolidée" de la plateforme était attendue ce mardi. Ce mercredi, la plateforme semble déjà accessible via le site Service Public du gouvernement, une interface encore discrète sans identification claire.

Thesee s'adresse aux victimes d'arnaques en ligne de plusieurs types.

À savoir, le piratage des comptes "de messageries électroniques et instantanées", comprenez les réseaux sociaux et les emails. Le cyber-chantage ("menaces portant atteinte à l’honneur contre demande d’argent"), les ransomwares, l’escroquerie "à la romance" ou "à la petite annonce", ainsi que les fraudes à la vente en ligne pourront être signalés via le site Internet.

Une équipe de 17 policiers et gendarmes

Pour traiter les plaintes, le ministère avait annoncé le 6 mars la présence d'une équipe de 17 personnes, composée de policiers et gendarmes spécialisés. Ces forces de l'ordre seront rattachées à l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLCTIC) et valideront les plaintes et mèneront les "premiers actes d'investigations".

Comme le rapportent nos confrères de ZDNet, le projet Thesee avait été lancé en 2017, et sa mise en ligne était attendue depuis plusieurs années.

La nouvelle version de la plateforme s'inscrit en parallèle du lancement de l'application "Ma Sécurité", qui permet de parler 24h/24 et 7J/7 un policier en France depuis son smartphone.

 

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Divorces : du changement dans le versement des pensions alimentaires à partir du 1er mars.

À partir de ce mardi 1er mars, les divorces prononcés seront soumis à ces nouvelles règles, qui devraient s'appliquer progressivement à l'ensemble des couples divorcés d'ici le 1er janvier 2023.

Une simplification du système de versement des pensions entre en vigueur à partir de ce mardi 1er mars. Le gouvernement a en effet mis en place un nouveau service public des pensions alimentaires, qui fait office d'intermédiaire entre les deux parents, afin que la pension transite systématiquement par lui, et éviter les impayés.

La Caf chargée des versements

Sauf refus des parents, toutes les pensions alimentaires nouvellement fixées seront désormais versées par l'intermédiaire de l'Agence de recouvrement et d'intermédiation des pensions alimentaires, gérée par les Caf et la Msa.

Ce service d'intermédiation s'appliquera dès mardi 1er mars pour les divorces devant la justice fixant une pension alimentaire, et dès le 1er janvier 2023 pour les autres types de décisions de justice concernant une pension alimentaire et aux divorces par consentement mutuel.

Comment cela va fonctionner ?

La personne devant une pension alimentaire à son ex-conjoint la versera directement à la Caf et c'est l'organisme qui s'occupera de la payer à l'autre conjoint. En cas de non-paiement de la part du parent redevable, la Caf verse à l'autre parent l'allocation minimale, d'un montant de 124 euros et entame des démarches afin de recouvrer la dette.

Un budget de 122 millions d'euros est prévu cette année à cet effet. De même, des greffiers ont été recrutés afin de garantir la transmission des informations auprès des caisses d'allocation familiales, indique BFM, citant des informations du cabinet du ministre de la Justice.

 

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Crédit immobilier : ces bonnes nouvelles prévues dans la loi sur l'assurance emprunteur votée jeudi.

En résiliant leur assurance prêt quand ils le voudront, les emprunteurs vont pouvoir économiser de coquettes sommes. D'autres mesures très favorables sont prévues concernant la santé des personnes qui souhaitent contracter un prêt.

Ce jeudi 17 février, le Sénat devrait adopter définitivement la proposition de loi sur l'assurance emprunteur, après avoir été réuni en commission mixte paritaire avec l'Assemblée nationale pour se mettre d'accord sur les mesures le 3 février dernier. La chambre basse a déjà donné son feu vert ce mardi 15 février. Mais quels sont les principaux apports de cette proposition de loi ?

Résilier et changer d'assurance emprunteur à tout moment

L'un des apports majeurs de ce texte de loi est d'ouvrir la possibilité pour tous ceux qui ont contracté un prêt immobilier de résilier et changer à tout moment leur assurance emprunteur, sans frais. Cette mesure doit entrer en vigueur le 1er juillet 2022 pour les offres de prêt réalisées après le vote de la loi. Pour les prêts déjà contractés, la mesure ne s'appliquera qu'à partir du 1er septembre 2022.

Grâce aux sénateurs qui ont amendé le texte, les assurés seront en plus informés chaque année de ce droit par leurs assureurs. Ces derniers auront également l’obligation d’afficher le coût de l’assurance emprunteur pour huit ans.

Comme l'explique  vie-publique.fr , différents textes législatifs votés ces dernières années, pourtant prometteurs, n'avaient pas permis de libéraliser le marché de l’assurance-emprunteur.

Alors que ce marché qui profite quasi exclusivement aux banques pèse 7 milliards d'euros par an, les consommateurs pourraient y gagner 5 000 à 15 000 euros sur l'ensemble de leur prêt, selon l'UFC-Que Choisir.

Réduction du délai du droit à l'oubli

Une autre avancée de taille apportée par ce texte est la réduction du délai du droit à l'oubli pour les anciens malades qui souhaitent contracter un crédit immobilier.

Pour l'heure, ce droit à l'oubli concerne les personnes ayant souffert d'un cancer et il est fixé à dix ans, sauf pour les cancers survenus avant la majorité. Dans ce cas-là le droit à l'oubli est réduit à 5 ans. Il existe également un droit à l'oubli pour l'hépatite C (de 10 ans là aussi). Pour ces deux pathologies, le droit à l'oubli passe de 10 à 5 ans, faisant peser moins longtemps le poids de la maladie sur l'ancien malade.

Suppression du questionnaire médical, sous conditions

Dernier élément et pas des moindres, la proposition de loi supprime le questionnaire médical pour les prêts immobiliers inférieurs à 200 000 euros et arrivant à échéance avant les 60 ans de l'emprunteur. Ainsi, un ménage peut emprunter jusqu'à 400 000 euros sans devoir justifier de son état de santé.

Aujourd’hui, les malades et anciens malades sont fortement pénalisés par le questionnaire de santé. Ils sont contraints d'emprunter à des tarifs beaucoup plus élevés que les personnes en bonne santé, du fait des surprimes d’assurance attachées à leur crédit immobilier. Ça ne sera plus le cas avec la nouvelle loi.

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