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Carte GEODES - GEO DONNEES EN SANTE PUBLIQUE (Santé Publique France)

Taux d'incidence par commune. Mise à jour hebdomadaire

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https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus

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Mise à jour 16 septembre 2023

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Covid-19 : la campagne de vaccination avancée de 15 jours pour protéger les personnes les plus fragiles

Covid-19 : date, personnes ciblées… ce qu’il faut savoir sur la campagne de vaccination prévue pour l’automne

Contagiosité, dangerosité... ce que l'on sait d'Eris, la nouvelle souche de Covid qui circule de plus en plus

TousAntiCovid : l'application est-elle encore utile ou peut-on la supprimer de son téléphone ?

Covid : une nouvelle campagne de vaccination lancée ce jeudi, êtes-vous concerné par ce rappel ?

Fin du remboursement des tests Covid : la Sécurité sociale va progressivement baisser sa prise en charge à partir de mars

Covid : attention, à partir de ce mercredi, si vous êtes positif, l'arrêt maladie ne sera plus automatique

TousAntiCovid : l'application désactive la détection automatique de cas contacts par Bluetooth

9e vague de Covid : il pourrait s'agir de la dernière mais ce n'est pas forcément une bonne nouvelle

Puis-je me faire vacciner contre la grippe saisonnière et la Covid en même temps ?

Khosta-2 : ce que l'on sait sur cet étrange nouveau virus russe proche du Covid et résistant aux vaccins

Covid : qu'est-ce que le nouveau vaccin bivalent de Moderna et Pfizer, quelle efficacité, pour qui, pour quand ?

Covid : ce que l'on sait de l'équipe "commando" qui succède au Conseil scientifique

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Sources : articles parus dans divers journaux

16 septembre

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Covid-19 : la campagne de vaccination avancée de 15 jours pour protéger les personnes les plus fragiles

Dans un communiqué de presse daté de ce vendredi 15 septembre 2023, le ministère de la Santé et de la Prévention a annoncé que la campagne de vaccination contre le Covid-19 était avancée de 15 jours. Elle commencera dès le 2 octobre prochain à la place du 17 octobre.

Suite à l’avis rendu ce vendredi 15 septembre par le Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires (COVARS), le ministère de la Santé a annoncé dans un communiqué, que la campagne de vaccination contre le Covid-19 commencerait non pas le 17 mais le 2 octobre 2023.

"Une dose de rappel le plus tôt possible" pour les personnes fragiles

Alors que plusieurs variants, dont le XBB1.5 majoritaire, circulent en France, le gouvernement préconise de proposer une dose de vaccin dès le 2 octobre prochain afin de protéger les personnes les plus fragiles (personnes âgées de plus de 65 ans ou présentant des facteurs de risques, et professionnels de santé).

Le COVARS a ainsi recommandé au gouvernement "d’avancer au début du mois d’octobre la campagne de vaccination contre la Covid-19, afin de permettre aux personnes les plus fragiles de bénéficier d’une dose de rappel le plus tôt possible".

La campagne de vaccination antigrippale le 17 octobre sera également maintenue. À compter de cette date, le COVARS recommande aux personnes fragiles de procéder à "une double vaccination simultanée contre le Covid et la grippe."

N'oubliez pas votre masque

Pour rappel, vous pouvez vous faire vacciner contre le Covid-19 chez votre médecin traitant (généraliste ou spécialiste), en pharmacie, en cabinet infirmier et en cabinet de sage-femme. Certains de ces professionnels de santé peuvent accepter de se déplacer au domicile pour administrer cette vaccination.

Le ministère de la Santé a ainsi rappelé quelques gestes simples comme ventiler ou aérer les locaux et effectuer une hygiène des mains très régulières. Il a notamment recommandé le port du masque aux personnes contagieuses et symptomatiques et dans les lieux clos ou mal ventilés.

 

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Covid-19 : date, personnes ciblées… ce qu’il faut savoir sur la campagne de vaccination prévue pour l’automne

Dès octobre, elle ciblera les personnes les plus à risques, mais restera ouverte à toutes celles qui le souhaitent, la seule condition étant de respecter un délai minimum de six mois après la dernière injection ou infection.

Le virus n'a pas disparu. En ce mois d'août, les services de santé enregistrent une légère recrudescence des cas de Covid-19 en France. Les chiffres sont loin d'atteindre les niveaux connus lors des pics de contaminations mais ils montrent que le virus circule toujours sur le territoire.

"Le virus continue de circuler dans tous les pays, de tuer et de changer ", a affirmé le 9 août dernier Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), repris par nos confrères de BFMTV. Pour poursuivre leur lutte contre le Covid-19, les autorités sanitaires ont donc prévu une nouvelle campagne de vaccination pour l’automne.

Dès le 17 octobre prochain

La campagne vaccinale automnale commencera à partir du 6 septembre à Mayotte et le 17 octobre en France métropolitaine, en Guadeloupe, en Martinique et en Guyane, indique un bulletin de la direction générale de la santé (DGS). Au vu des derniers chiffres épidémiques relativement faibles, les dates de ce plan devraient être maintenues.

Pour les plus fragiles

Cette campagne de vaccination se concentrera sur les personnes les plus à risques, notamment les plus de 65 ans, les femmes enceintes, et les personnes ayant des comorbidités (diabète, obésité, maladies chroniques). Le personnel de santé est également appelé à se faire vacciner.

Les personnes atteintes de troubles psychiatriques, de démence ou de trisomie 21 sont également concernées. Les personnes de rentrant pas dans ces critères peuvent également se faire vacciner. La campagne de vaccination du Covid-19 sera couplée avec celle contre la grippe, qui vise les mêmes personnes à risque.

Quels vaccins utilisés ?

Il faut encore distinguer les non-vaccinés des vaccinés. Selon nos confrères du Courrier picard, pour la primo-vaccination, deux vaccins sont disponibles : les trois vaccins monovalents de Pfizer pour les enfants âgés entre 6 mois et 4 ans, les 5-11 ans et les plus de 12 ans. Le vaccin Novavax pour les plus de 12 ans.

Pour le rappel, la Haute Autorité de santé dispose de quatre vaccins : Pfizer bivalents pour les plus de 12 ans, le Moderna bivalent pour les plus de 30 ans, le Novavax pour les plus de 12 ans et le Sanofi pour les plus de 18 ans. Par ailleurs, alors qu'un nouveau sous-variant du virus, dénommé Eris, est en circulation, ces deux laboratoires ainsi que Novavax mettent au point un nouveau vaccin capable de le cibler précisément. Il devrait être disponible à partir du mois de septembre.

Qui pourra vacciner ?

En plus des médecins libéraux, "les pharmaciens et les infirmiers pourront désormais administrer le vaccin contre la grippe saisonnière aux personnes âgées de 11 ans et plus ", détaille Nord Littoral.

Et pour mobiliser le maximum de personnel et "ne manquer aucune opportunité de co-administration des vaccins contre le Covid-19 et la grippe, les préparateurs en pharmacie et les étudiants en deuxième et troisième cycles courts de pharmacie peuvent, sous certaines conditions, en plus de l’administration des vaccins contre le Covid-19, administrer les vaccins contre la grippe en pharmacie"

 

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Contagiosité, dangerosité... ce que l'on sait d'Eris, la nouvelle souche de Covid qui circule de plus en plus

Mircea Sofonea, maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses à l'Université de Montpellier, décrypte les enjeux posés par l'émergence du nouveau variant du Covid, à "surveiller " pour l'Organisation mondiale de la santé qui suit son évolution depuis le 19 juillet.

Faut-il s'inquiéter de l'émergence du nouveau virus du Covid, Eris, dont l'évolution est suivie avec attention par l'Organisation mondiale de la santé depuis le 15 juillet dernier ? L'épidémiologiste montpelliérain Mircea Sofonea explique ce que l'on sait du virus.

Un tiers des séquençages ? "Il y a des biais dont on ne connaît pas l'amplitude"

Selon la plateforme de données Gisaid, le variant Eris représente désormais 35 % des séquençages en France, dans un contexte de progression du nombre de cas de Covid.

"35 % d'infections à Eris ce n'est pas vrai ", indique Mircea Sofonea, qui indique que les outils de suivi actuels, avec peu de moyens, et "un seul chiffre, celui de Santé publique France, sans intervalle de confiance", ne permettent pas d'être aussi précis. "Il y a des biais dont on ne connaît pas l'amplitude", indique le scientifique.

Mais la part d'Eris dans les nouveaux cas de contaminations est bien "en augmentation, et s'il n'est pas majoritaire, il va le devenir prochainement ", assure Mircea Sofonea.

Plus contagieux ? "Il se transmet plus vite"

"Il se transmet plus vite, et ce gain associé à un échappement immunitaire pourrait être lié à sa contagiosité", suggère le chercheur.

Eris, qui appartient au sous-groupe XBB 1.9 d'Omicron, se caractérise par deux principales mutations identifiées sur la protéine Spike, la "clé" qui permet au Sars-CoV-2 de pénétrer dans nos cellules, explique l'Inserm. La position de ces mutations est identifiée : Q52H et F456L. "Ce qui est clair, c'est que le virus a avantage à ces mutations", indique Mircea Sofonea, qui s'inscrit en faux contre l'idée que "le virus aurait épuisé ses capacités de mutation", "comme certains scientifiques ont pu le croire il y a deux ans".

Repéré "pour la première fois début 2023, Eris progresse dans plusieurs pays", confirme-t-il. En France, et en Occitanie : dans sa "météo" hebdomadaire publiée depuis le début de l'été, l'observatoire régional des urgences lance un appel à la "prudence", dans un contexte où les passages Covid + augmentent.

Selon Mircea Sofonea, les données actuelles ne permettent pas de savoir ce qu'il en est "en termes de symptomatologie et de sévérité". Mais ce "n'est pas un scénario pessimiste qui se dessine".

"Le virus ne devient pas de moins en moins virulent, on reste sur des données équivalentes à celles de la souche initiale de Whuan".

Traitements et vaccins efficaces ? "Chaque fois qu'il y a une mutation, les vaccins sont moins efficaces"

Les traitements et les vaccins actuellement sur le marché seront-ils efficaces ? "On ne sait pas encore si les traitements seront efficaces, il est trop tôt pour le dire", répond en préambule Mircea Sofonea.

Quant aux vaccins : "Forcément, chaque fois qu'il y a une mutation, les vaccins sont moins efficaces". "Les spécialistes attendent une nouvelle génération de vaccins qui ciblent particulièrement le sous-groupe XBB ", rappelle le Montpelliérain.

Vers un automne noir ? "Il ne faut pas inquiéter la population"

"Il y a des inquiétudes, dans la communauté médicale et scientifique, sur ce qui se passera en automne", glisse Mircea Sofonea. Le spectre de 2022 plane, avec des hôpitaux sous-tension sous l'effet d'une triple épidémie de bronchiolite, grippe et Covid.

Mais "il ne faut pas inquiéter la population", même si force est de constater "une négligence totale dans le domaine de la prévention".

"Il y a aujourd'hui clairement un rebond épidémique, mais ni la qualité, ni la quantité de données ne permet de savoir quelle sera la vraie taille de la vague et combien de temps elle va durer ".

Les dernières données communiquées par Santé publique France sont datées du 29 juin : SPF faisait alors état de 1106 cas confirmés en une semaine, avec un "R ", taux de reproduction du virus, à 0,7.

 

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TousAntiCovid : l'application est-elle encore utile ou peut-on la supprimer de son téléphone ?

Lancée à l'automne 2020 dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid-19, l'application TousAntiCovid ne sera plus mise à jour et la quasi-totalité de ses fonctionnalités abandonnée à compter de ce vendredi 30 juin. Pour autant, elle peut rester utile pour accéder facilement à ses certificats de vaccin.

C'est officiel, l'application TousAntiCoivid se met en "pause". Il a en effet été décrété que ses objectifs initiaux ont tous été parfaitement remplis, de la mise à disposition d'informations et de statistiques sur l'épidémie au traçage et accompagnement des cas contact en passant par le stockage des certificats sanitaires.

60 millions d'installations

Dès lors, sa seule utilité résidera désormais dans l'accès à son carnet, où sont stockés ses certificats de test et de vaccination.

Si vous souhaitez néanmoins supprimer l'application de votre smartphone, pensez à bien garder avec vous ces certificats, soit dans un format numérique (document PDF ou simple photo), soit en les imprimant. Heureusement, dans tous les cas, vous pourrez toujours les récupérer sur le portail de l’Assurance maladie.

Depuis son lancement, TousAntiCovid a été téléchargé et installé plus de 60 millions de fois. S'il n'est donc clairement plus indispensable de conserver son application, elle peut néanmoins se révéler toujours utile en cas de besoin. En espérant qu'elle ne connaisse pas une seconde vie à cause d'un nouvel épisode épidémique...

 

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Covid : une nouvelle campagne de vaccination lancée ce jeudi, êtes-vous concerné par ce rappel ?

Une nouvelle campagne de rappel vaccinal contre le Covid-19 débute ce jeudi 27 avril. Elle concerne un public bien précis. On fait le point sur comment s'organise cette campagne et qui est ciblé.

Une nouvelle campagne de vaccination contre le Covid-19, mais qui ne concerne pas tout le monde. "La protection immunitaire décroît plus rapidement dans le temps chez certaines catégories de personnes, les exposant davantage au risque de faire une forme grave de Covid-19 ", note la direction générale de la Santé ce mardi 25 avril dans un communiqué.

Qui est concerné ?

Ainsi cette campagne de vaccination qui s'ouvre ce jeudi 27 avril, durera jusqu'au 16 juin.

Elle concerne

Les personnes âgées de 80 ans et plus

Les personnes immunodéprimées

Les résidents des EHPAD et USLD, quel que soit leur âge

Les personnes à très haut risque de forme grave selon chaque situation médicale individuelle et dans le cadre d’une décision partagée avec l’équipe soignante.

Quels vaccins sont recommandés ?

"Pour cette dose de rappel, il est recommandé d’utiliser préférentiellement les vaccins bivalents adaptés à Omicron, quel que soit le vaccin administré précédemment. Pour les personnes âgées de moins de 30 ans, les vaccins Comirnaty® de Pfizer-BioNTech sont recommandés ", indique la DGS dans son communiqué.

La condition pour recevoir cette dose est que la dernière injection ou la dernière infection au Covid remonte à minimum 6 mois.

Pour les personnes qui ne sont pas dans la liste établie par le ministère (ci-dessus), la dose de rappel n'est désormais plus préconisée.

En revanche "si une personne n’est pas dans la cible et souhaite recevoir un rappel, elle pourra en bénéficier gratuitement ", rappelle le document.

 

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Fin du remboursement des tests Covid : la Sécurité sociale va progressivement baisser sa prise en charge à partir de mars

Un décret paru le 27 février au journal officiel pose que le dépistage au Covid sera de moins en moins pris en charge par la sécurité sociale. On fait le point sur cette évolution.

Vers la fin de la gratuité des tests covid ? Un décret paru au Journal officiel ce 27 février explique que "face à l'amélioration de la situation sanitaire", de nouvelles règles concernant la prise en charge du dépistage s'appliqueront à partir du 1er mars.

Fin des tests gratuits ?

Si jusqu'à maintenant, les personnes présentant un schéma vaccinal complet, une ordonnance ou un certificat de rétablissement pouvaient être exonérées de frais quand elles se faisaient tester pour le covid, cette prise en charge systématique s'arrêtera le 1er mars.

Après trois ans de prise en charge, les tests devront être financés par les patients, en fonction du médecin prescripteur de la procédure. Qu'il s'agisse de tests PQR ou antigéniques, il faudra désormais payer un reste à charge plus ou moins élevé selon les circonstances. Réalisé chez un médecin ou pharmacien, cet examen d'aiguillage coûtera 30 % du prix d'un test et 40 % si c'est un infirmier, un masseur ou un kinésithérapeute qui s'en charge.

Exceptions

Par ailleurs, précise le Journal officiel : "Pour la très grande majorité des assurés qui disposent d'une couverture complémentaire, le reste à charge sera nul ". En 2019, près de 95 % des Français avaient une mutuelle, rappelle la Tribune. Ainsi, pour ces patients, la part n'étant prise en charge par l'Assurance maladie le sera grâce à leur complémentaire santé.

De plus, les personnels de santé, les personnes les plus fragiles, ayant plus de 65 ans ou encore étant touchées par une affection longue durée seront pris en charge malgré tout sans devoir avancer de frais.

Jusqu'à fin 2022, plusieurs centaines de milliers de tests étaient réalisées chaque jour. Aujourd'hui, ces chiffres ont baissé et se stabilisent à quelques dizaines de milliers de tests, au plus bas depuis le pic de l'été 2022. En 2020, rappelle le Figaro, la campagne de tests avait coûté entre 2.6 et 2.8 milliards d'euros, et jusqu'à 6 milliards d'euros en 2021.

 

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Covid : attention, à partir de ce mercredi, si vous êtes positif, l'arrêt maladie ne sera plus automatique

Un décret paru ce samedi au Journal Officiel met un terme, à compter du 1er février, à la délivrance d'arrêts de travail dérogatoires aux assurés se trouvant dans l'impossibilité de continuer à travailler.

Un test positif au Covid ne déclenchera plus automatiquement un arrêt de travail. Un décret, publié ce samedi 28 janvier dans le Journal Officiel, met fin à cette pratique instituée pour limiter la propagation de l'épidémie.

"Le décret met un terme, à compter du 1er février 2023, à la délivrance d'arrêts de travail dérogatoires aux assurés se trouvant dans l'impossibilité de continuer à travailler, y compris à distance, en cas de contamination par la covid-19 établie par un examen inscrit à la nomenclature des actes de biologie médicale", indique ainsi le texte officiel. Toutefois, en cas de symptômes avérés et d'un test positif, les salariés pourront se voir prescrire un arrêt de travail par leur médecin généraliste après consultation.

Un net reflux de l'épidémie

Cette décision intervient au moment où l'épidémie recule fortement en France, un mois après la neuvième vague qui avait touché le pays. Le taux d’incidence (nombre de cas positifs pour 100 000 habitants sur les sept derniers jours) est ainsi retombé sous la barre des 50 (48 précisément), soit en dessous du premier seuil d’alerte. Et le taux de production du virus est depuis plusieurs semaines en dessous de 1, autre signe d'un net reflux de l’épidémie. Enfin, le taux de positivité (la proportion de tests positifs) s'élève à 6,26 % et a rarement été aussi bas.

Chine : prolongation des mesures

En revanche, toujours selon le Journal Officiel, les mesures imposées aux passagers en provenance de Chine (c'est-à-dire un test négatif obligatoire avant le départ, un test possible à l'arrivée, et le masque obligatoire à bord), prévues jusqu'au 31 janvier, sont prolongées jusqu'au 15 février.

 

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TousAntiCovid : l'application désactive la détection automatique de cas contacts par Bluetooth

La détection de cas contact, fonctionnalité décriée par les détracteurs de TousAntiCovid, est désactivée par défaut de l'application depuis ce jeudi 26 décembre.

Le "contact tracing", c'est de l'histoire ancienne. Cette fonctionnalité, présente sur l'application TousAntiCovid, qui permettait de géolocaliser les cas contact présents dans son entourage par Bluetooth, est désormais désactivée depuis ce mercredi 25 janvier. Ce sont les développeurs de l’application qui le confirment à nos confrères de BFMTV.

À l’origine, cette fonctionnalité était quelque peu été décriée par les détracteurs de l'application qui craignaient qu'elle soit un danger pour les libertés.

Régime d'exception

Le gouvernement avait alors promis que la mise en place du "contact tracing" n’était que temporaire et qu'elle intervenait dans le cadre d'un régime d'exception créé pour lutter contre l'épidémie de Covid-19.

Ces régimes d'exception étant supprimés au 31 janvier, la fonctionnalité a été désactivée quelques jours plus tôt par souci technique, pour que son retrait de l'application soit totalement effectif d'ici cette date

Désormais, les adeptes restants de l'application trouveront en l'ouvrant un message indiquant la fin de la géolocalisation des cas contact alentour "conformément à la réglementation en vigueur ".

 

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Covid : qu'est-ce que le nouveau vaccin bivalent de Moderna et Pfizer, quelle efficacité, pour qui, pour quand ?

Des vaccins anti-Covid "nouvelle génération" devraient servir pour la campagne vaccinale qui va débuter à l'automne en France.

Ils sont annoncés comme les vaccins "nouvelle génération" anti-Covid qui vont permettre de lutter plus efficacement contre la pandémie.

Des vaccins bivalents qui s'attaquent à la fois à la souche ancestrale du virus responsable du Covid et de son variant Omicron pour une protection supérieure et durable.

La fameuse technologie à ARN messager

Moderna comme Pfizer ont utilisé une fois encore la technologie de l'ARN messager qui permet d'injecter des copies du virus mais complètement inoffensive dans les cellules pour qu'elles transmettent les informations afin de permettre de produire des protéines dans le but de se protéger du Covid.

"Avec les vaccins à ARN messager, l’idée est de laisser nos cellules fabriquer elles-mêmes le composant contre lequel notre organisme va apprendre à se défendre", comme le précise l'Inserm.

Et même si la chercheuse et infectiologue, Karine Lacombe était plutôt rassurante ce mercredi 14 septembre lors d'une conférence en déclarant qu'après plus de deux ans, "On est en train de sortir de la pandémie", elle précise : "Mais pas de l'endémie".

"Et le vaccin est un des piliers de la lutte contre le Covid", tient-elle à ajouter.

De nouveaux vaccins 2 en 1

Mais le virus ayant muté, il était donc nécessaire d'adapter le vaccin aux variants d'Omicron (ce qui n'était pas le cas jusque-là), pour qu'il soit d'autant plus efficace en ciblant les variants qui sont dominants et qui circulent.

La chercheuse a donc expliqué que "l'efficacité de ce nouveau vaccin dépend de la souche qui circule, plus la souche qui circule est proche de la variante ciblée par le vaccin, plus le vaccin sera efficace."

Les laboratoires Moderna et Pfizer ont donc fait évoluer leur vaccin initial et ont ainsi mis au point un vaccin dit bivalent qui combine deux souches du virus, un brin qui code la souche ancestrale et un autre brin qui code la souche Omicron.

Efficacité supérieure et plus durable

Les résultats qui découlent des données sont probants. Alors que le vaccin bivalent a été, à la base, fabriqué avec la souche BA.1 d'Omicron, le sérum est très efficace sur le BA.1 (qui n'est plus celui dominant en France), mais aussi selon Arnaud Chéret directeur médical Moderna France sur les variants BA.4 et BA.5.

"Avec le vaccin qui cible le sous-variant d'Omicron, le BA.1, on a une efficacité significative sur l'ensemble des variants d'Omicron."

D'ailleurs Pfizer a déjà sorti aussi un vaccin bivalent combinant la souche ancestrale et les variants BA.4 et BA.5 et Moderna compte également le faire.

Mais pour Moderna ce ne sera pas pour l'heure celui proposé lors de la campagne vaccinale qui va s'ouvrir à l'automne.

Et nouveauté également que confère ce vaccin "nouvelle génération" c'est sa "durabilité". La protection face au virus est plus longue avec le vaccin bivalent.

Autorisations

Les deux vaccins bivalents proposés par Moderna et Pfizer ciblant le sous-variant BA.1 ont été, le 1er septembre derniers, autorisés par l'Agence européenne du médicament, l'EMA.

Et ce lundi 12 septembre, le régulateur a également approuvé le vaccin de Pfizer ciblant les sous-variants d'Omicron BA.4 et BA.5. Ce sont donc trois vaccins bivalents autorisés, deux pour Pfizer et un pour Moderna pour l'instant.

Disponibilités

Sandra Fournier, la directrice générale France de Moderna l'a annoncé ce mercredi 14 septembre : "Tout est prêt. Les doses sont sur le territoire français. Il n'y a plus qu'à attendre l'autorisation de la Haute autorité de Santé, pour que les doses soient livrées très rapidement dans les pharmacies."

Ce vaccin approuvé au niveau européen dès l'âge de 12 ans en dose de rappel sera disponible en pharmacie en flacon de 5 doses.

Avec la campagne vaccinale contre la grippe qui débute le 18 octobre prochain, les doses de rappel pour les personnes éligibles seront encouragées.

Mais pour le moment, aucune date précise de mise sur le marché est avancée.

Qui sera concerné ?

Dans l'avis du 19 juillet du Conseil scientifique, cette vaccination "pourrait être ouverte aux moins de 60 ans à partir de l'automne".

Aujourd'hui, les personnes éligibles à une quatrième dose sont les plus de 60 ans dont la dernière injection remonte à plus de six mois, les femmes enceintes et toutes les personnes à risque.

Rappel annuel ?

Quid des rappels... Combien est-il prévu de rappels de ces vaccins ?

Arnaud Chéret de Moderna, comme Karine Lacombe d'ailleurs, tablent tous les deux pour des rappels annuels comme pour celui du virus de la grippe.

En effet, avec ces vaccins "nouvelle génération" la durée de protection est plus longue. Il faudra juste adapter chaque année le sérum au variant en circulation.

Un vaccin combinant grippe et Covid en essais cliniques

D'ailleurs pour faciliter les rappels, Moderna a déjà bien avancé sur un prochain vaccin combinant la protection contre la grippe et contre le virus du Covid.

Une seule dose annuelle pour une protection optimale.

Mais le sérum fabriqué par Moderna entre actuellement en essais cliniques.

La plainte de Moderna contre Pfizer

Rappelons que fin août, Moderna a porté plainte contre Pfizer pour violation de brevet sur des technologies essentielles à son vaccin à ARN messager contre le Covid-19. . Dans un communiqué, le laboratoire précise : "Moderna est convaincu que le vaccin Comirnaty de Pfizer et BioNTech contre le Covid-19 contrevient à des brevets déposés par Moderna entre 2010 et 2016".

Moderna accuse ainsi le laboratoire concurrent d'avoir copié deux de ses brevets déposés bien avant le Covid, l'un en 2010, l'autre en 2016, pour fabriquer son vaccin à ARN messager.

Mais Moderna ne souhaite pas que Pfizer retire son vaccin du marché. La société demande des compensations financières.

 

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Covid : ce que l'on sait de l'équipe "commando" qui succède au Conseil scientifique.

Ce lundi 1er août marque la naissance du "comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires" dédié à de nouveaux risques sanitaires en France. Il succède au Conseil scientifique dissolu ce dimanche 31 juillet.

Le Conseil scientifique, c'est fini. Crée par un décret paru dans le Journal officiel de ce dimanche 31 juillet, un "comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires" succède à l'organisation consultative indépendante à partir de ce lundi 1er août. Mais quel est le rôle de cette nouvelle autorité sanitaire ? De qui est-elle composée ? Voici les questions auxquelles on répond.

Comment est composé ce comité ?

Il sera formé de 19 membres, "dont les noms seront communiqués dans les prochains jours", indique La Dépêche, à partir d'un échange entre le cabinet du ministre de la Santé François Braun à l'AFP. Certains membres du précédent Conseil scientifique pourront éventuellement faire leur retour au sein de ce nouveau comité, à l'exception de Jean-François Delfraissy. Il a décidé de continuer sa mission de président du Comité consultatif national d'éthique.

La nouvelle autorité sanitaire établie sera présidée par une personne qualifiée, désignée par les ministres de la Santé et de la Recherche, précise le décret. "Seize personnalités scientifiques ou professionnelles de santé", un "représentant des patients" et un "représentant des citoyens" compléteront l'effectif, poursuit le décret. Leur mandat sera de "deux ans, renouvelable une fois" par arrêté ministériel.

Quel est son rôle ?

Ce comité a la tâche, identique au Conseil scientifique, de partager publiquement ses recommandations dans différentes situations liées à un "risque sanitaire", d'après le décret. Mais à l'inverse de son prédécesseur, cette nouvelle autorité sanitaire ne dépend pas seulement du suivi du Covid-19, "vu les risques d'émergence d'autres virus", a souligné le ministre de la Santé sur Franceinfo le 27 juillet. Celui-ci avait d'ailleurs précisé au cours du même entretien que le comité serait "indépendant, transparent dans ses avis et extrêmement réactif " et qu'il ressemblerait à "une équipe commando de scientifiques de très haut niveau".

Rattaché aux ministres de la Santé et de la Recherche, il a également la possibilité d'être saisi par l'un d'entre eux ou s'auto-saisir, explique Franceinfo. Le comité peut se prononcer au sujet "des mesures envisagées par les autorités publiques afin de lutter contre une crise sanitaire", selon le décret.

 

 

 

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